Seth Autenberry [FINI]

Journal du 23.03.2173

Voici sûrement la dernière page que j’écrirai dans ce journal. Elle se trouve à son début, j’en suis conscient, car cette page j’ai décidé de la garder pour la toute fin car, plus qu’un simple récit d’une journée passée, comme le sont les autres, celle-ci raconte mes origines, qui je suis, qui est ma famille, comment je les perçois et comment je me perçois moi-même. Ma fin est proche, je le sens, mais je le prend avec philosophie, car à mon âge, la mort est plus perçu telle une délivrance qu’une pénitence…et ce n’est qu’à la toute fin que l’on s’en rend compte.
Je tiens à vous dire merci, vous lecteur inconnu qui allez prendre du temps pour me lire, pour découvrire la vie plutôt…débauchée d’un vieil artistocrate de la pire espèce. Car, bien que je ne me croie pas supérieur aux autres ni plus intéressant, ni plus intelligent, ni plus beau, ni autres, je crois que ma vie vaut la peine d’être racontée…

Identité :

Prénom(a) & Nom : Je me nomme Seth Christopher William JackAutenberry tout ces prénoms s’alignant les uns après les autres étant un peu long, on m’appelle simplement Seth. Seth était le dieux de la guerre et de la destruction pour les égyptiens, je pense que ce prénom caractérise bien mes sauts d’humeurs fréquents et les accès de violence que je peux avoir…personne n’est parfait. Pourtant j’aime ce prénom, il m’a toujours démarqué des autres, il m’a toujours aidé à me trouver une identité propre et Dieu sait que cela a toujours été important pour moi.
Date de naissance : Je suis né un 17 mars 2088
Sexe : Masculin

Physique :

Cheveux : Bien mes cheveux…une longue histoire. Aujourd’hui je devrai les décrire comme blancs, mais ce n’est pas le aujourd’hui qui m’intéresse ici c’est mon passé. Lorsque j’étais jeune, mes cheveux étais bruns, mi-longs ce qui me permettait d’en rajouter un peu lorsque je jouait de mon instrument, il fallait toujours que je me fasse remarquer d’une manière ou d’une autre et je pense que mes cheveux y ont, accessoirement, contribué.
Yeux & Regard : J’ai toujours eu, si j’en crois ce que l’on m’a toujours dit, un regard sombre et profond. J’ai les yeux bruns presque noir, c’était peut-être ce qui mettait cette pointe de noirceur que les autres percevaient en moi, bien que j’aie le plus souvent été joyeux…mais comme je l’ai dit, j’ai toujours eu des sauts d’humeurs très fréquents.
Visage, Expression & Couleur de Peau : Humm, décrire mon visage, voilà qui est déjà plus difficile. Il faut avouer que j’ai eu très longtemps une expression plutôt recluse, timide et très soucieuse mais cela a changé du tout au tout à mon entrée à Poudlard où je me suis littéralement « laché » car il faut souligner que j’étais beaucoup mieux dans ma peau. Dès lors je changeais du tout au tout, caractériellement et expressivement. J’étais plus joyeux et donc les traits de mon visage s’en sont retrouvés totalement métamorphosé : visage plus fin, plus rayonnant.
Taille : Je mesure à ce jour 1m85, taille respectable que j’ai depuis les environs de mes 19 ans.
Corpulence : Ah la corpulence, les jeunes de nos jours de jugent plus que part ça , t’es un peu enrobé ? Je t’aime pas ! T’es mince je t’aime !!! T’es maigre ? Epouse-moi !! Bref…il faut dire que je n’ai jamais aimé ces clichés, surtout que jusqu’à mon entrée à Poudlard j’étais plutôt enrobé, j’était la petite « bouboule » de la famille et c’est ce qui, sans doute, me poussais à me reclure dans ma solitude. Puis j’entrais à Poudlard et tout changea, j’étais tellement heureux d’être dans cette école que je décidais de me prendre sérieusement en mains. Je me levais tout les jours et allait faire de l’aviron sur le lac, ce qui eut rapidement des effets sur mon physique, qui s’amincit, mais se muscla aussi.
Signe particulier : À ce que je sache, je n’ai jamais vraiment eu de signe particulier physique…bien que je pense que le physique en soi-même est un signe particulier.

Caractère :

Nous entrons à présent dans un chapitre que j’aime tout particulièrement, car extrêmement non-objectif : le caractère, les gens ont l’habitude de ne pas se mettre les qualités qu’ils ont, par fausse-modestie, et de se bourrer de défaut, de nouveau pour paraître bien aux yeux du monde. Bref, le ton est donné : serai-je objectif ? ne le serai-je pas ? Je ne peux rien vous promettre à part d’essayer.

Qualités : Je me suis toujours vu comme un philosophe, bien que je n’ai jamais pu réprimander mes accès de colère, j’aimais beaucoup discuter de tout et de rien avec n’importe qui car la personne que j’avais en face m’importait peu, tant qu’elle avait de la conversation. Je n’étais pas particulièrement intelligent, mais pas stupide non plus, j’avais le Q.I de monsieur et madame tout le monde et essayait, comme monsieur et madame tout le monde, d’en paraître le double. J’ai toujours été très compréhensif, étant toujours une oreille attentive aux gens ayant besoin de parler…et ayant toujours été un œil attentif pour ceux qui ne savaient, ou ne voulaient pas parler.
Défauts : J’avais, comme je l’ai déjà dit plusieurs fois, des sauts d’humeur très fréquents et ce pour tout et pour rien, j’étais ainsi et je le suis toujours, on ne change pas ma fois. J’ai toujours été très jaloux…de mon frère Gabriel, il a toujours été le centre de toutes les attentions alors que moi, c’était à peine si on me regardait, mes frères et sœurs le vénéraient comme un dieu, ils le trouvaient beau, intelligent, drôle tout ce que je n’étais censé pas être. Il fut tout aussi admiré de mes frères et sœurs lorsqu’il partit à Poudlard et qu’il entra à Serpentard, au grand désarroi de mon père qui pensait que cela était un déshonneur pour la famille. Pourtant je voyais très bien que mes frères et sœur l’admiraient encore plus grâce à cela. Lorsqu’il rentrait à la maison c’était engueulades à répétitions avec mon père…et j’étais le seul à soutenir mon père…par jalousie envers mon frère…Quand j’y repense…je regrette énormément, car j’aimais mon frère et je m’en veux aujourd’hui de m’être tant voilé la face en croyant le haïr…
Ce qu’il aime et ses passions : La musique, elle coule dans mes veines, ainsi que dans celles de tout les Autenberry. Dans notre famille, on est musicien de génération en génération…et je n’ai pas dérogé à la règle je joue du synthétiseur et il faut dire que j’ai toujours adoré ça car c’était sûrement l’un des rares moment où je m’évadais totalement, ou je ne pensais plus à rien d’autre qu’à la musique, à ces sons qui provenaient des pressions que j’effectuai par le biais de mes doigts. Je composais aussi beaucoup, lorsque j’en avais le temps. J’avais des goûts de musique très varié, s’étendant des Mahones, en passant par les « Bloody Irish Boys » sans oublier les Dubliners et les Pogues pour bifurquer vers Mozart, Beethoven, Bach, Strauss, Haydn et autres grands compositeurs classiques…j’étais un drogué de musique. Outre la musique j’aimais beaucoup lire, ou aller me promener dans le parc de Poudlard, ou bien simplement dans l’un des nombreux parcs de Londres…j’étais un rêveur perpetuel…ce que, je crois, je suis toujours.
Ce qu’il déteste et ses phobies : La cacophonie…quoi de plus détestables pour un mélomane ? Je détestais tout ce qui discordait, tout ce qui ne s’accordait pas à merveille, tout ce qui était bruyant et assourdissant, je ne le supportais tout simplement pas…aujourd’hui je vois cela autrement, car j’ai compris que le monde tel que nous le percevons n’est en fait composé uniquement de sons en totale harmonie…nous ne savons simplement pas les percevoir. Car qu’existe-t-il de plus beau que le cri d’un enfant venant au monde ? Pourtant ce cri est considéré comme discordant par la plupart des gens, ce n’est que la perception humaine qui fait qu’une chose est jugée belle ou non.
Tic : Votre texte

Histoire :

Origine / Nationalité / Ascendance (sang) : Londres / Angleterre / Sang Pur (qu’elle débilité que mot, le sang est pur quel qu’il soit…encore une, parmi tant d’autres, des grandes stupidités de l’homme.)
Lieu d'habitation : Londres
- Localisation géographique : Londres, Angleterre
- Style d'habitation : Manoir
Enfance : Je suis né par un bel après-midi de mars 2088, le 17 pour être exact. J’avais alors un grand-frère, Gabriel que, jusqu’à un certain âge, je considérai comme mon héros…c’était sans compter ma fierté et ma jalousie excessive…Je vécu donc heureux mes deux petites premières années de vie lorsqu’un splendide cadeau nous fût fait, à Gabriel et à moi, la naissance d’Emily…ou Lili comme tout le monde la surnomme. J’étais, bien sûr, trop petit pour comprendre ce qui se passait exactement, mais je savais intimement que ce qui se passait était important et que ce petit machin rose qui était couché dans le berceau était quelqu’un qui deviendrait important pour moi comme pour toute la famille. 1 ans plus tard, un cadeau nous fut fait…cette fois-ci à Gabriel, moi et…Emily. La naissance d’Alexandre et Stephany…à nouveau ce même sentiment d’importance que possédaient ces deux êtres s’empara de moi…la famille s’agrandissait. Ces trois personnes ont comptés parmi les plus importantes de mon existence. Emily…que j’aime tendrement, Alexandre et Stephany, à qui j’ai toujours tout pu confier…nous formions un groupe soudé « Les Quatres ».
Puis vint Kaitlyn. Chaque naissance était pour moi comme un cadeau que l’on me faisait…je ne comprenais par le pourquoi de ce cadeau, mais j’étais à chaque fois heureux, heureux comme jamais je ne l’aurai pu l’être autrement, j’adorais me précipiter vers l’un de mes frères ou l’une de mes sœurs et simplement les prendre dans les bras, sans rien dire…une larme de bonheur coulant sur ma joue…J’étais le plus heureux des enfants.
Puis vint John, j’étais euphorique, beaucoup plus enthousiaste que les autres à recevoir ce nouveau membre. Mes autres frères et sœur ayant presque pris cela pour une routine.
Puis ce fût Jill qui arriva…mais cette fois-ci pas par la même voie. En-effet, mon père avait trompé ma mère et ce fût un jour de mai, un matin, qu’elle arriva. J’avais six ans. Je me rappelle très bien que j’étais descendu très tôt, j’étais un lève tôt…car il me fallait absolument un petit en-cas avant le petit déjeuner, raison de mes rondeurs. J’étais enfin arrivé à la cuisine lorsque je la vis. Je la regardais avec interrogation puis mon père entra dans la pièce et je lui demandais : « Tu as invité des gens, aujourd’hui, papa ? » et ces mots étranges pour moi, sortirent de sa bouche : « Je te présente ta demi-sœur. » J’étais déjà assez évolué intellectuellement pour comprendre ce que cela voulait dire et je regardais mon père, puis Jill avec dégoût et je sortais de la pièce. Je me rappelle avoir pris cette arrivée pour le contraire de toutes les autres : une punition, et, vainement, je cherchais à comprendre, je cherchais à savoir pourquoi l’on m’avais puni..mais je ne trouvais pas et je me mis à être plus solitaire, plus agressif envers mes frères et sœurs et à me sentir plus qu’inférieur à mon grand-frère. Je piquais des crises très régulièrement, je frappai mes frères et sœurs sans raisons…j’essayai de me faire remarquer : « Ouhou ! Les autres ! Je suis là ! J’existe ! Je fais partie de votre vie ! Regardez-moi !!! » Mais la manœuvre eut l’effet contraire de celui attendu, mes petits-frères et sœurs devinrent distants avec moi, ayant peur de se faire frapper ou de voir l’une de mes crises de colère aiguë alors je me saoulais…à la nourriture. Je mangeais, mangeais, mangeais…je n’arrêtait plus, à cette époque la je crois que l’on aurait pu me faire rouler telle une balle. Une année après Jill arrivèrent les jumeaux. Une nouveau cadeau, un vrai, je me calmais quelque peux, mais les mauvais habitudes vous envahissent plus que les mauvaises herbes n’envahissent un jardin, les mauvaises habitudes, caractérielles surtout, que j’avais pris depuis l’arrivée de Jill ne me quittèrent plus, j’étais définitivement devenu un enfant colérique et grincheux…ce qui s’atténua tout de même un peu. Je me mis à parler à Jill et à avoir de la sympathie pour elle…et, c’était tout de même la moindre des choses, m’excuser pour le comportement que j’avais pu avoir jusque là avec elle.
Une année après arriva la petite dernière : Stella, la petite étoile de la famille. Elle était à croquer, elle était toujours entrain de rire pour un tout et pour un rien, je crois qu’elle a été d’un énorme réconfort pour moi…comme pour toute la famille car, à l’opposé du garçon grincheux et turbulent que je pouvais être, s’opposait ce petit rayon de soleil.
C’est deux ans plus tard que j’ai du être à l’apogée de mes crises de colère, Gabriel entrerait l’année suivant à Poudlard et il n’y avait plus d’yeux que pour lui. Le héros de la famille, le génial, magnifique et brillant Gabriel Autenberry…Je n’en pouvais plus, je vouais une haine ouverte à mon frère. C’est ce que j’ai cru longtemps…oui longtemps j’ai cru que je haïssais mon frère, mais je me rend compte à présent combien je l’ai aimé et combien il m’a manqué après sa mort…au contraire des autres je ne le montrai pas…mais j’étais dévasté.
Gabriel entra à Poudlard et…surprise ! Il fût envoyé à Serpentard. Une honte pour mon père qui se mit à moins aimer Gabriel…à ma grand joie et aux grand désarroi de mes frères et sœurs…j’étais le seul qui soutenait mes parents lors des engueulades, très fréquentes, entre eux et Gabriel…et je m’étais rapidement mis une bonne partie de ma famille à dos.

Scolarité à Poudlard ou autre école de magie : Septembre 2099, j’entrais enfin à Poudlard et j’étais gonflé à bloc car je voulais faire bonne impression à mon père, j’avais là enfin une chance de revanche sur Gabriel, j’allais être le premier de la famille à entre à Gryffondor ou à Pouffsoufle et donc, par la même occasion, redonner son honneur à ma famille. J’étais même allé seul avec mon père sur le Chemin de Traverse pour acheter les fournitures scolaires dont j’avais besoin, j’étais comblé, on faisait attention à moi, j’étais devenu important. Nous sommes donc allé chez Ollivanders pour acheter ma baguette que je trouvais du premier coup : bois de saule, 35,3 centimètres plumes de Gryffon. C’était un signe, je le sentais et d’ailleurs ce jour-là, en rentrant chez moi, j’allais m’excuser vers chacun des mes frères et sœurs de mon comportement…sauf chez Gabriel, allez savoir pourquoi.
Quelques jours plus tard je me rendais à la gare de King’s Cross pour monter dans le Poudlard Express qui m’emmènerait vers l’école tant désirée. J’étais excité comme une puce, je ne tenais plus en place, enfin ! Enfin j’allais pouvoir montrer que je valais quelque chose que j’étais mieux que mon frère. Lorsque je repense à ce jour, je suis plutôt triste car, finalement, la seule chose qui me motivait d’aller à Poudlard, c’était de me démarquer de mon frère c’était, je dois l’admettre, par pure envie de gloire personnelle, bref…passons.
Je rentrais dans le Poudlard Express et je trouvais un compartiment vide où j’allais m’asseoir, je ne fut pas très longtemps seul. En-effet, Gabriel entra dans le compartiment. Il voulait me parler, seul à seul, il voulait parler de ce qui se passait, de cette relation tendue que nous entretenions tous les deux. Je lui déballais tout : le sentiment d’infériorité que je ressentais par rapport à lui, le sentiment d’être éclipsé, que personne ne faisait attention à moi, je lui avouais aussi ma haine sans fin envers lui, qui avait tout, qui était beau, qui était intelligent, drôle, parfait, simplement parfait. Toute la haine que j’avais contenu contre lui sortait en un moment, j’hurlais, je pleurais et finalement…je suis sortit, le laissant planté là. Depuis ce jour-là, je ne lui ai parlé que très rarement, le ton était donné, il savait à quoi s’attendre avec moi.
Le train est finalement arrivé à Poudlard, je me mettais en rang parmi les autres premières années présents et nous embarquâmes sur les barques qui nous attendaient sur les rives du lac. Nous fûmes conduit vers Poudlard sur le lac, comme le voulait la tradition, puis nous fûmes placé en ordre alphabétique pour que la Cérémonie de Répartition commence. Il y avait 2 personnes devant moi, j’allais très vite savoir où j’irais. Mon cœur battait à la chamade, je me surpris à jeter un regard à la table des Serpentards où se trouvait mon frère et ses amis, nos regards se croisèrent, je n’oublierai jamais cet instant car il était troublant : je n’arrivai pas à lire l’expression du visage de mon frère…je ne savais pas ce qu’il voulait exprimer : voulait-il me souhaiter bonne chance ? Etait-il triste de notre dispute ? Je ne savais pas. C’était troublant car j’avais toujours eu une grande facilité à deviner à quoi les gens pouvaient bien penser simplement en les regardants, j’ai toujours été très attentif aux autres.
Professeur – « Autenberry Seth ! »
Mon cœur bondit et je détachais mon regard de celui de Gabriel : c’était mon tour.
Boum boum. J’avançais vers le tabouret où j’allais devoir m’asseoir pour que le Choixpeau soit déposé sur ma tête. Boum boum. Je m’asseyais. Boum boum. Le Choixpeau se rapprochait de mon crâne. Boum boum.
Choixpeau – « Hmmm, où vais-je te mettre ? Je vois une volonté d’être reconnu, de faire ses preuves, Serpentard te siérais comme un gant ! »NON ! NON ! NON ! Pas Serpentard ! Surtout pas ça ! M’étais-je écrié intérieurement, je n’étais pas venu ici pour être la deuxième honte de ma famille ça jamais ! C’était ce que je m’étais dis, mais quand j’y repense…qu’importe la maison ? Lorsque l’on sait qu’il l’on est vraiment…Le Choixpeau continua :Mais je vois aussi un grand-cœur qui aime aider, écouter, qui n’hésiterais pas à mettre sa vie en jeu pour ceux qu’il aime..hmm…GRYFFONDOR !!!! »
Je jubilais, je bondit du tabouret et me rendait à la table des Gryffondors, j’étais léger comme une plume je bondissais littéralement en m’approchant de la table de ma nouvelle maison…Plus rien ne serait pareil.
L’année débutait sur les choipeaux de roues (si vous me passez l’expression ainsi que le jeu de mots). Je m’investissais à fond dans les cours que j’avais, me découvrant une passion pour l’Histoire de la Magie ainsi que l’Astronomie, si je faisais de bonnes notes, ce n’était pas par intelligence, mais bien par passion, je dévorai tout le bouquins qui se trouvaient à portée de ma main, j’étais le plus heureux des petits garçons. Cela transparu sur mon physique : j’étais beaucoup plus jovial, les traits de mon visage plus décontractés, je commençai même à maigrir, à faire du sport : chaque matin je me levais tôt pour aller faire de l’aviron sur le lac.
La deuxième année ce fût à Emily de se rendre à Poudlard. Je me rappelle bien que la vieille de notre départ pour Poudlard, Stephany avais pleuré de ton son saoul, elle et Emily étaient très proches et je pense que Setphany acceptait difficilement le départ de sa grande-sœur.
Elle fût envoyée à Gryffondor, tout comme moi, la tradition familiale se remettait en route. Boosté par la présence d’un membre de ma famille dans ma propre maison, je travaillais encore plus ardemment et j’aidais Emily lorsqu’elle en avait besoin, ce qui nous rapprocha un peu plus, nous qui, jusque là, n’avions pas été très proches…mais la distance à parcourir pour mieux se connaître était encore longue, car nous parlions seulement lorsqu’elle avait un problème pour les cours. Cette année-là je décidais de m’inscrire dans l’équipe de Quidditch de Gryffondor en tant que poursuiveur cette année-là, malheureusement, nous perdîmes la Coupe en perdant face à Serpentard…équipe dans laquelle jouait mon frère en tant que poursuiveur lui aussi, notre rivalité n’en fût plus tard que plus grande.
3ème année, c’était au tour de Stephany et d’Alexandre, les deux inséparables jumeaux, de renter à Poudlard. Ils furent tout deux envoyé à Gryffondor, les jumeaux n’étaient pas séparés…et Stephany retrouvait en plus Emily, tout le monde était heureux. Je me rappelle que, pourtant, je n’eu pas énormément de contact avec eux car, comme pour Emily l’année précédente, je ne faisais que les aider pour leurs devoirs. En-dehors de cela, ils préféraient se tenir avec Gabriel. Cela me pesait certes, mais j’avais la chance d’avoir de bons amis qui rendaient ce poids plus léger. Je laissais donc tout cela de côté et préférait me consacrer à mes études ainsi qu’au Quidditch et à la musique. Cette année-là je pu prendre ma revanche sur Gabriel, en-effet, nous écrasâmes Serpentard à plate couture au cour d’un match d’anthologie qui dura une semaine au cour de laquelle l’ont du recruter, après que l’un de nos batteurs et un de nos poursuiveurs se soient fait méchamment cognés par un cognard, deux nouveaux membres pour l’équipe. Les attrapeurs avaient même du poursuivre le Vif d’Or en-dehors du stade, jusque dans le château.
En 4ème année ce fût le tour de Kaitlyn d’entrer à Poudlard, elle fût, comme Stephany, Alexandre, Emily et moi avant elle, envoyée à Gryffondor. Il m’avait semblé, à ce moment-là, que c’était plus Gabriel le mouton noir de la famille, que moi, mais, et je n’arrivais pas à comprendre, cela le rendait plus charmant pour mes frères et sœurs. Je me sentais abandonné…mais par la même occasion je me haïssait de vouloir cette reconaissance, je me trouvais égoïste, égocentrique j’aurais fait une rechute dans ma « drogue » si je n’avais pas commencé a parler avec Stephany, en fait c’était elle qui avait fait le premier pas. Je crois que je n’avais plus été autant heureux depuis un bout de temps…j’en ai même pleuré, nous avons parlé, parlé et parlé, comme jamais nous ne l’avions fait au par-avant.
5ème année, c’était à présent Jill, notre demi-sœur, qui entrait à Poudlard. Elle fût envoyée à Pouffsoufle, du changement…sans changement. En-effet les Autenberry avaient, depuis la nuits des temps, l’habitude d’être envoyés soit à Pouffsoufle ou à Gryffondor. Cette année-là marqua encore un cran dans la rivalité que j’avais envers mon frère. En-effet Serpentard et Gryffondor étaient tout deux à nouveau en finale du Tournoi de Quidditch de l’école. Le match fût a en couper le souffle, les deux équipes se donnaient à fond l’une comme l’autre et le match, d’une rare violence, dura 3 jours. Au cours de ce match je fut blessé, tout comme Gabriel, et nous dûmes tout deux regarder le match depuis les tribunes, enrageant l’un comme l’autre. Mais Gabriel, je le savais, devait enrager beaucoup plus que moi, car c’était sa dernière année à Poudlard et il ne pouvait jouer le match de belle entre Serpentard et Gryffondor match que gagna Serpentard, à mon grand désarroi. Mais je n’eut pas vraiment le temps de réfléchir à tout cela plus avant car les B.U.S.E.S. approchaient à grand-pas et il me fallait étudier. Les B.U.S.E.S je les passais avec des notes correctes soit :

Astronomie : O
Soins Aux Créatures Magiques : E
Sortilèges : E
Défense Contre les Forces du Mal : A
Divination : P
Botanique : A
Histoire de la Magique : O
Potions : E
Métamorphose : E

Nous fîmes, cette année-là, un splendide voyage au Japon…toute la famille. C’était la première fois qu’il nous arrivait de voyager, nous n’avions jamais le temps avec tout les heureux évènements qui se succédaient. J’en garde un splendide souvenir. Gabriel et moi avions laissés nos rancoeurs communes de côtés et nous nous sommes amusés comme des fous. Je me suis rapproché sensiblement de Stefany (qui était la personne de qui j’étais la plus proche, depuis notre conversation) d’Alexandre et d’Emily.

6ème année, c’était au tour de « l’autre paire de jumeaux » comme j’aimais bien les nommer, d’entrer à Poudlard, ces jumeaux là furent pourtant séparés : Jamie alla à Poufsouffle tandis qu’Oswald allait à Gryffondor. Il ne manquait plus que Stella et tout le monde serait à Poudlard, pour le moment seul Gabriel avait été envoyé dans une autre maison que Gryffondor ou Pouffsoufle, j’espérais que Stella ne boucle pas la boucle comme Gabriel l’avait commencée. Cette année-là, à la Coupe de Quidditch, ce fût à nouveau Gryffondor qui gagna, contre Serdaigle. Serpentard ayant été privé d’une bonne partie de ses joueurs aguerris, ayant fini leur scolarité. Je ne me rappelle pas avoir vécu quelque chose de particulier cette année-là.

7ème année : les A.S.P.I.C., l’entrée de la petite dernière, Stella, à Poudlard, la fin de mes études et donc la dernière occasion pour moi de faire briller haut les couleurs de mon équipe au Quidditch, bref un stress intense. Stella fût envoyée à Pouffsoufle, la boucle était bien bouclée et j’en étais soulagé, je n’avais pas vraiment envie que les tensions qui étaient nées de l’appartenance à Serpentard de Gabriel se renouvellent, mon stresse baissa quelque peu. Pour ce qui était du Quidditch, Gryffondor n’arriva même pas en finale cette année-là, nous étions plusieurs élèves de 7ème années et les A.S.P.I.C. nous occupaient entièrement l’esprit, Gryffondor arriva à une lamentable 3ème place, je finissais ma scolarité sur un échec…et ma fierté en pris un coup. Mais je n’avais pas le temps de ruminer cette défaite, déjà les A.S.P.I.C. approchaient. Je me retirai de plus en plus dans la solitude et j’étudiais, j’étudiais, j’étudiais..je ne faisait pratiquement plus que ça, je voyait de moins en moins mes amis, mes frères et sœurs, à qui j’avais de moins en moins de temps à consacrer pour l’aide que je leur offrait habituellement pour leur devoirs. Mais ce travail fut payant et je quittais Poudlard avec des résultats ma fois plus que satisfaisants.

Astronomie : O
Soins Aux Créatures Magiques : E
Sortilèges : O
Défense Contre les Forces du Mal : E
Botanique : A
Histoire de la Magique : O
Potions : A
Métamorphose : E
Vie après sa scolarité : J’avais mon diplôme en poche et j’avais un large choix de métier tous plus passionants les un que les autres qui s’offrait à moi j’aurai pu devenir Auror, Langue de Plomb, Journaliste, Professeur…mais je n’optas pour aucun de ces choix, je décidais de consacrer ma vie à la musique et devins donc musicien. Je jouais dans des bars, je participais à toutes sortes de manifestations où il était dit que l’on recrutait des musiciens…bref je faisais mon petit bonhomme de chemin.
Puis arriva une chose qui, je pense, enclencha tout ce que j’expliquerai par la suite. C’était pendant les vacances de Pâques, nous étions sortis, Stefany, Alexandre, Emily et moi. Nous nous avions bien fait la fête…une fête bien arrosée il faut l’avouer, et cela dura jusque tard dans la nuit. Alexandre et Emily voulurent rentrer mais Stefany et moi, les plus fêtards…et surtout les plus emplis d’alcool, nous voulûmes rester. Qu’à cela ne tienne, nous nous séparions d’Alex et Lily dans la joie et la bonne humeur et continuâmes notre tournée des bars en bon compagnons de beuveries que nous étions. Ce n’est qu’à 6 heures du matin que nous décidâmes finalement de rentrer, étant dans un état un peu plus sobre, rien qu’un peu, que Stefany, je décidais de l’emmener dans sa chambre pour l’aider à ce coucher. C’est alors que, par je ne sais quel hasard, nos lèvres se frôlèrent puis, bien aidées par l’alcool, se lièrent en un long baiser…baiser qui se finit en inceste total…Oui vous avez bien lu, j’ai couché avec ma propre sœur. Ce soir-là était la première fois pour nous deux…Oui…ma première fois se passa avec ma propre sœur, mais nous ne savions pas du tout ce que nous faisions…ce n’est que le lendemain que nous nous rendîmes compte, effarés, de ce que nous avions fais. Nous nous jurâmes mutuellement de ne rien raconter à qui que ce soit et continuâmes à mener notre petit train de vie comme si de rien n’était.
Mais cette nuit passé ensemble avait du donner des idées à Stefany, car elle proposa bientôt un pari à ma sœur : séduire un de leur frère et sortir avec lui. Stefany se décida pour son jumeau et Emily pour moi…pourquoi ne pas avoir choisi Gabriel ? Et bien, comme elle me l’expliqua bien plus tard, pour ne pas qu’il soit victime de ses débilités…bien que tout ce qui suivit se mua en un amour véritable.
Emily commença donc à adopter un comportement des plus étranges avec moi et je ne comprenais pas pourquoi. Elle se collait de plus en plus à moi, me prenait de plus en plus souvent dans ses bras, m’embrassait de plus en plus souvent sur la joue…bref elle essayait de me séduire…ce qui fonctionna…petit à petit. Elle m’embrassait de plus en plus près des lèvres et je ne résistais pas jusqu’à ce que nos lèvres se frôlent puis se soudent en un langoureux baiser. À partir de ce jour-là, je n’eut d’yeux que pour elle et nous finîmes, comme je le fis quelques mois plus tôt avec Stefany, par coucher ensemble…ce qui ne semblait au début qu’un jeu se mua vite en un amour profond et sincère…Emily fut la femme que j’ai aimé dans ma vie…jusqu’à aujourd’hui je n’ai eu d’yeux que pour elle, jusqu’à aujourd’hui je lui ai voué un amour sincère.

Famille :

Je vais décrire ici ma famille…enfin ce n’est pas moi qui le ferai, mais ma très chère sœur, car, bien que ma famille est décrite plus haut, je pense que deux avis valent toujours mieux qu’un, voici donc le deuxième avis que je vais vous décrire, tel que je l’ai entendu.

C’était le jour de l’enterrement de Gabriel, j’avais préféré rester seul et ne pas participer à la cérémonie car je ne supporterai pas plus longtemps la mascarade que je devais jouer devant ma famille, de peur d’être traité d’hypocrite. Après avoir longtemps pleuré seul dans ma chambre, j’étais descendu dans le salon, tel un fantôme, lorsque j’entendis une voix.

« Je suis seule aujourd’hui. »

Une jeune femme aux cheveux blonds platine s’approcha d’une personne que je ne put reconnaitre, ses yeux bleus - tel un océan de beauté - étaient immense, ils la fixaient avec attention mais finirent par lâcher prise. La personne en face d’Emily soupira, rassurée de ne plus avoir le regard de cette demoiselle sur elle mais ce n’était pas fini.

« Il n’y a personne à la maison, comme vous le voyez. »

La personne acquiesça d’un bref signe de tête et la jeune femme s’assit en face d’elle. Elle lui servit un verre de je ne sais quoi, la personne le prit par politesse, mais vous ne le but pas. Emily saisit un paquet de cigarette bien caché dans la commode à quelques centimètres d’elle. Elle vérifia si personne ne venait (elle tourna la tête de droite à gauche en scrutant toute la pièce, c’est donc logique) et l’alluma à l’aide d’un briquet. Pendant un instant, elle fixait le sol de ses grands yeux, d’où je me tenais je remarquais que ses yeux brillaient légèrement et qu’elle livrait un combat acharné contre les larmes. Elle relèva cependant la tête et c’est la personne en face d’elle qu’elle regarda avec intensité. Elle la dénudait en un regard. Puis Lily, c’est le surnom de ma sœur, recommença à parler.

« Je m’appelle Lili. Enfin, Emily, mais on ne m’a jamais appelée par mon prénom. Je ne l’aime pas de toute façon. Il y’a une semaine, mon grand frère est mort. En ce moment même ma famille assiste à son enterrement et moi je viens de m’y enfuir. Je me rends compte à quel point tout se que je fais depuis des années est complètement fou. Je vais commencer par le commencement – ce serra plus simple – de toute façon vous avez du temps à tué vous aussi. Là-bas, sur le tableau immense au fond de la pièce, c’est mon père. Il a été baptisé Lord Autenberry il y’a quatre ans. Je suis ce que l’on appelle une gosse de riche, mais je ne m’en plaint pas. Donc, cet homme-là est né à Londres il y’a 47 ans. Il a grandi dans le même manoir que celui dans lequel nous avons poser nos fesses, il est aller à Poudlard – comme tout le monde – et s’est trouvé une adorable femme qui est ma mère. Ma mère à 46 ans et est née à Oxford, mais cette dame que j’aime de tout mon cœur n’a pas un rôle très important dans l’histoire de ma famille, à part qu’elle n’a fait que pondre des gosses pendant une dizaine d’années. Ensemble, ils ont conçu Gabriel… Qui s’est éteint 21 ans plus tard, donc, il y’a une semaine. Mais nous ne sommes pas encore au stade de sa mort. Ce fut le premier enfant du couple Autenberry et ce fut aussi le premier déshonneur de la famille selon mon vieux con de père, tout simplement parce qu’il est aller à Serpentard alors que tous les autres se faisaient repartir à Gryffondor ou Poufsouffle. Moi j’étais admirative de mon grand frère, je l’aimais plus que je n’aimais les autres, il était mon confident, mon exemple, ma vie et nous étions très complice. Le seul soucis étant qu’il n’était pas très social, il à toujours fuit la compagnie des autres… Il était beau garçon, très beau garçon, il aurait pu sortir avec toutes les filles de Poudlard en claquant des doigts mais la seule qu’il a embrassé ce fut… Moi. C’était il y’a deux ans. »

Mon cœur bondit dans ma poitrine. Alors comme ça Gabriel avait embrassé Lily deux ans au par-avant…elle ne semblait pas regretter ce geste, mes pensées étaient totalement chamboulées…et si finalement c’était Gabriel qu’elle avait aimé, et qu’elle se jouait de moi…je préférais écouter la suite.

« Je ne sais pas comment, mais il savait qu’il allait mourir jeune, alors il m’a donné un petit carton et m’a demandé de l’ouvrir le jour de sa mort et pas avant. »

Lili s’arrêta, se lèva, comme un pantin et chercha dans un des tiroirs de la commode. Elle en sortit un petit carton et le posa sur la table qui la séparait de l’inconnu. Elle regarda avec elle cette étrange boîte. La jeune femme s’alluma encore une cigarette.

« Je ne l’ai pas encore ouverte. Je verrais si j’en ai le courage plus tard. Poursuivons, Gabriel aimé aussi la musique plus que sa propre vie, il joué de la guitare et chanté. C’est d’ailleurs cela la particularité de la famille, tout le monde joue d’un instrument. Gabriel à grandi et est devenu un grand… Ange de la mort. Mes parents ne voulaient plus le voir, ils racontaient n’importe quoi à mes frères et sœurs pour que toute la famille le déteste. Ils me donnaient envie de vomir. Je le voyais en cachette avec deux de mes sœurs : Stefany et Kaitlyn. Jusqu’à sa mort. Il s’est fait tué par un Auror. Je ne sais plus où mettre la tête, si je dois haïr le bien d’avoir réduit à néant MON mal. Si je dois en vouloir au mal de n’avoir pas été du côté du bien. Je ne sais pas. Je ne sais plus. »

Elle but cul sec le verre de ‘je ne sais quoi’ en face de l’inconnu et que bien sûr, la personne ne voulait pas boire. Emily reprit une cigarette.

« Passons maintenant à Seth. C’est le second enfant du couple Autenberry, vous savez, mes vieux. Seth est un garçon adorable, que j’aime vraiment… Hum. Passons outre les sentiments. Seth est aller à Gryffondor, nous nous parlions peu pendant un moment jusqu’à-ce qu’un jour de Décembre nous ‘lie’ totalement. Je discuter avec l’une de mes sœurs, Stefany et je ne sais plus trop pour qu’elle raison, nous nous étions pris la tête, alors elle m’a attrapée par la nuque et nous avons mis en place un ‘pari’. Au début c’était pour rire, nous ne voulions pas que tout cela dérape en… En inceste total mais c’était trop tard. Dés que nous avons commencer à mettre en place ce pari idiot, nous ne pouvions plus reculé. Le but était de séduire l’un de nos frères et… De sortir avec. Stefany a choisi son faux jumeau, et moi j’ai choisi Seth. Je ne voulais pas que Gabriel subisse les conneries de mon âge et surtout je ne voulais pas baisser dans son estime. »

Mes soupçons étaient donc fondés…j’avais été la roue de secours, la 5ème roue du carrosse…bref le remplaçant. Sur le moment j’eus envie de sortir de ma cachette et de dire tout ce que je pensais à Lily..mais quelque chose me retint, je ne savais pas quoi .

« Je n’étais plus la même fille. J’ai séduit mon frère, je le connaissais presque aussi mal qu’un inconnu, avant ce foutu pari il n’était qu’un étranger pour moi. Nous nous connaissions à peine. Ca à marcher pour Stef aussi, elle est sortie avec son propre jumeau. Je ne veux pas vous faire de faux espoir en vous garantissant que ça n’a durer qu’une soirée, ou qu’une journée ou au pire une semaine… Parce que ça fait un an que ça dur. C’est chaud hein ? Je suis amoureuse de mon propre frère… »

Amoureuse…je n’osais même plus le croire, elle parlait de Gabriel d’une manière si…spéciale, emplie de sentiments, emplie d’amour…alors que moi, c’était à peine si elle me citait…Je ne savais plus quoi penser…Je me rappelle que, lorsque nous fûmes seuls, une dispute éclata entre nous…j’étais d’une jalousie maladive.

Lili fut soudain prise d’une certaine envie de rire. Elle regardait l’inconnu, je sentais qu’elle était, d’un coup, atteinte d’une certaine folie. Je restais pourtant sur place et l’inconnu ne semblait pas avoir peur outre mesure. La jeune femme reprit encore une cigarette, elle avait embaumé la pièce de l’odeur de clope, et elle avait de mes poumons un véritable cendrier.

« Ensuite, théoriquement, il y’a moi. Emily Audrey Angel Kate Autenberry. La ‘Calamity Jane’ de la famille je suppose. Je dois avoir tout se dont une fille rêve vous ne croyez pas ? Des cheveux blonds, des yeux bleus, je suis grande, fine et j’ai fait du mannequina. Si seulement toute ces pétasses qui m’adule pouvait être à ma place ! Elle serait tout d’un coup totalement déçue. Je suis vue comme la copine parfaite, la femme parfaite (je parle de celle qui fait la vaisselle, qui vide les poubelles et ferme sa gueule pendant que son mari boit une bierreaubeurre devant un match de Quidditch) mais je ne suis pas ça. J’ai fait un peu de Piano sur l’instrument à ma sœur Kaitlyn, mais sinon je n’ai presque jamais fait de musique ! Mes parents étaient désespérés, il croyait que j’allais devenir l’objet de plaisir de base et non pas la femme artiste et jalousée qu’il voulait que je devienne. Moi je chante. Je chante et c’est tout. Mon petit ami est mon propre frère, c’est à peine si je connais mes autres frères, mes autres sœurs. Celui que je connaissais sur le bout des doigts, c’était Gabriel. Maintenant il y’a Stefany que je connais parfaitement… Mais depuis combien de temps ? Je suis à Gryffondor, en Septième année. Mon rêve le plus cher est sans doute de devenir journaliste pour un magazine ‘cucu la praline’ où j’écrirais des tonnes et des tonnes de lignes de blabla pour que toute les jeunes sorcières du monde entier puisse s’habiller comme des péta… »

Silence. Emily s’arrêta. Elle regarda la prochaine cigarette qu’elle allait s’allumer.

« Je m’emporte, pardonnez-moi. Je ne préfère pas en dire plus sur moi, je crois que vous en savez assez. Reprenons, j’ai une cousine du même âge que moi, qui est dans la même maison que moi et qui par conséquent, partage le même dortoir que moi. Nous sommes très complice mais il y’a des moments où j’ai du mal à me la sentir. Mais je suis spéciale aussi, ce n’est sûrement pas de sa faute. Ce doit être parce que nous nous voyons presque tout les jours hormis pendant les vacances. Elle a une soeur, tout aussi adorable, qui est donc elle aussi ma cousine. Après, il y’a Stefany et Alexandre, son frère jumeau tous deux à Gryffondor. Stef est comme ma meilleure amie, Alex est comme mon meilleur ami. Ils sont l’un des plus beaux cadeaux qu’on ne m’est jamais offert. Stef joue de la guitare depuis toute petite, elle est très douée et je l’accompagne très souvent au chant. Je lui ai d’ailleurs appris pas mal de choses et maintenant elle se débrouille presque mieux que moi pour chanter. Ensuite vient Kaitlyn, 15 ans et elle aussi à Gryffondor, je l’aime fort, elle joue du piano comme personne et sait me faire pleurer en deux petites secondes en jouant. J’ai pratiqué cet instrument avec elle pendant un moment mais j’ai vite stoppé… Je préférais écouter Kait. Elle a un grand talent vous savez. J’ai un autre frère à Poufsouffle, il a 14 ans, une demie sœur (oui DEMIE soeur, mon père à tromper ma mère plusieurs fois...) qui est dans la même maison mais qui a un ans de moins. Deux jumeaux de douze aussi, Oswald et Jamie, je les aimes tellement… Et Stella, ma petite Stella. La plus petite de toutes mes sœurs, 11 ans et déjà une véritable beauté. Je ne sais pas si je survivrais si un malheur arrivait à l’un de mes frères et sœurs. Je tiens à eux et je pourrais même donner ma vie pour leurs bouilles. Je ne leur ai jamais dit, parce que je ne veux pas qu’ils le sachent, je ne veux pas qu’ils me montrent qu’ils m’aiment parce que je me prépare au pire chaque jour. Si je meurs demain je ne veux pas qu’ils pleurent, je ne veux pas qu’ils souffrent, je veux qu’ils vivent avec le sourire aux lèvres. Et puis tout ses souvenirs… »

Lili se lèva devant mes yeux, elle avait toujours sa clope à la main et le cendrier était presque rempli à ras bord. Le carton était toujours sur la table. La jeune femme traîna ses petits pieds et s’installa face à la fenêtre, ses grands yeux bleus scrutaient avec attention ce qu’il se passait dehors. Je constatais qu’il pleuvais beaucoup.

« Quand je vois le ciel ainsi, je me dis qu’il n’y a pas que ma famille et moi qui pleurons la mort de Gabriel. Même si mes parents lui en voulaient, on ne peut pas oublier un fils comme lui, on ne peu pas être indifférent face à ce drame. Imaginez… Perdre un enfant. »

Silence.

« Pour changer de sujet, nous sommes partis au Japon il y’a trois ans. J’en ris encore… Tout le monde avait l’air si heureux… Il n’y avait pas toute cette histoire d’inceste, Gabriel semblait plus social que d’habitude, nous passions notre temps à rire et à rêvasser tous ensemble. On est aussi parti surfer il y’a deux ans ! Ce sont les seuls voyages qu’on a fait ensemble mais ce qui est sur ce que je m’en souviendrais toute ma putain de vie… Oui, ma vie n’est qu’une putain. Mais vous savez quoi ? C’est moi qui la baise. »

Pour la première fois depuis que j’étais là, Lili eut un sourire sincère. La personne en face d’elle fit semblant de ne pas remarquer la petite larme qui perlait sur sa joue droite, de toute façon, elle avait déjà disparue grâce à la manche de la jeune femme. Il y’eut un long silence puis Emily se rapprocha de la table et saisit le carton. Elle le regarda pendant un interminable moment, j’étais, tout comme l’inconnu sûrement, impatient qu’elle l’ouvre, mais j’avais aussi peur… C’était bien ça le problème. Sans un mot, Lili ouvrit le paquet, ses mains blanches tremblaient. La jeune femme plonga la main dans le carton une fois ouvert, mon cœur battait à en déchirer ma cage thoracique, elle en ressortit une… Une… Une cassette ? J’étais étonné. N’était-ce pas un appareil moldu à la base ? Lili regardait intensivement l’inconnu, ses beaux yeux bleus étaient déjà humides.

« Gabriel et moi nous écoutions souvent de la musique moldu avec un appareil spécial qui fonctionne avec des piles pour lire ce genre de cassette. C’est peut-être un morceau des Beatles ou je ne sais quoi… »

La voix de Lili traduisit une certaine angoisse, je regardais la scène, mon cœur battait toujours aussi fort. Emily ouvrit un placard tout au fond de la pièce et en sortit un lecteur de cassette audio. Elle le mit sur la table où le carton était auparavant posé et inséra la cassette à l’intérieur. Je retenais mon souffle, l’inconnu, à ce que j’en voyais, aussi. Elle appuya sur play.

...

Une mélodie commença… Une voix retentit, je compris que c’était la voix de Gabriel et l’inconnu dut arriver à la même déduction que moi. Dès la première phrase, Lili se mit à fondre en larmes, elle mordait désespérément sa main pour ne pas hurler et pour ma part…une larme coulait sur ma joue…elle l’avait vraiment aimé et je cru immédiatement que je ne pourrais jamais remplacer l’amour qu’elle avait porté à mon frère.

« Lili,take another walk out of your fake world
please put all the drugs out of your hand
you'll see that you can breath without not back up
some much stuff you got to understand

for every step in any walk
any town of any thaught
i'll be your guide

for every street of any scene
any place you've never been
i'll be your guide

lili,you know there's still a place for people like us
the same blood runs in every hand
you see its not the wings that makes the angel
just have to move the bats out of your head

for every step in any walk
any town of any thaught
i'll be your guide

for every street of any scene
any place you've never been
i'll be your guide

lili,easy as a kiss we'll find an answer
put all your fears back in the shade
don't become a ghost without no colour
cause you're the best paint life ever made »

Baguette :

Description : bois de saule, 35,3 centimètres plumes de Gryffon
Son acquisition : Je l’ai acquise chez Ollivanders en 2099 et elle ne m’a jamais fais défaut (à défaut de bientôt mourir autant faire de la pub pour de la bonne qualité.)

Vie de votre personnage désormais:

Situation Familiale: Jusqu’à ce qu’Emily sorte de Poudlard, j’ai vécu seul, ce qui a changé immédiatement après sa sortie. Nous emménageâmes dans un appartement de Londres après avoir donné je ne sais plus qu’elle excuse à nos parents pour qu’ils ne se doutent de rien. Pour que le doute tombe totalement, nous avons pris avec nous Alexandre et Stefany à leur sortie de Poudlard.
Métier: J’ai été musicien itinérant après ma sortie de Poudlard, puis je devins professeur de musique au Conservatoire de Londres.
Avez-vous le permis de transplaner ? J’ai mon permis de transplanage depuis ma 7ème année
Quel camp: Je n’ai jamais su vraiment de quel côté me mettre. Les Aurors avaient tué mon frère, mais les Angels avaient été les responsables de cet événement car, si il n’avait pas été un Angel, il ne serait pas mort. Je pourrai donc me définir comme neutre…mais très impliqué.
Ses rêves et ambitions pour l’avenir : Ah…à mon âge je n’ai plus de rêves ni d’ambitions…mais lorsque j’étais plus jeune, je rêvais que les tabous sur l’amour fraternel ne tombent et qu’Emily et moi puissions vivre notre amour au grand jour. Je cherchais aussi ardemment le meurtrier de mon frère pour que justice soit faite.

Voilà…vous savez tout des 18 premières années de ma vie. Lorsque, avec recule, je vois tout cela..je trouve que ma vie a bien vite passé mais je ne regrette rien…à part de ne pas avoir dis à mon frère tout l’amour que je lui portais. Ainsi la boucle est bouclée et le rideau tombe car, comme le disais si bien Shakespeare : « Je tiens ce monde pour ce qu'il est : un théâtre où chacun doit jouer son rôle. »
Si je puis vous donner un conseil, suivez bien ces paroles, faites que ce théâtre devienne votre et jouez la plus belle pièce que vous pourrez…jusqu’à en mourir, car c’est ainsi que l’on se souviendra de vous.

Je vous remercie de l’outre-monde, ami, vous souhaites tout ce que vous puissiez avoir de meilleur et vous dis dors et déjà merci de lire ce livre, de lire le récit de ma vie.

Seth Christopher William Jack Autenberry.

Le vieillard pose délicatement sa plume sur son bureau. Se tourne vers son hiboux et attache le petit livre à ses pattes. Une dernière fois il caresse l’animal et dit :

« Va mon bel ami, vole. Poudlard t’attends… »

Il regarde l’oiseau s’envoler dans le Levant, puis se dirige vers le lit où dors une femme aux longs cheveux blancs, une femme des plus magnifiques malgré son âge avancé. Il dépose un dernier baiser sur son front. Il se retourne, pose une lettre destinée à celle qui, plus que tout au monde, à aimé sa vie durant, puis se couche dans le lit, prend la main de sa bien aimée et s’endort paisiblement, un sourire aux lèvres, pour ne plus se réveiller.

Question subsidiaire :

Comment avez-vous découvert ce forum ? t’aimerais savoir hein ?
Comment trouvez vous le désign' de ce forum ? Digne des Autenberry

» Alexandre Autenberry
» Oo.Cassy.oO {fini}
» Alex O'Brian fini ^^