Un Jour - PV

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Il y a des jours qu’on n’oublie pas, qui sont gravés a jamais dans notre mémoire. Comme des jours merveilleux, des jours qui quand on y repense, on changés notre vie. On vit tous ces moments la, a des périodes différentes. Pour All ce serait aujourd’hui, mais celle-ci l’ignorait encore. Oui, elle avait bien un pressentiment. Une petite voix au fond d’elle qui lui dirait que ce jour serait différente, de ceux de d’habitude. Qu’elle vivrait quelque chose qui changera sa vie. Qui la rendra plus heureuse. Oui mais quoi ? La était toute la question. Et malheureusement aucune réponse ne venait répondre a celle-ci. Il y a des jours comme ça, ou on souhaiterait que le temps s’arrête. Qu’il se mette sur pause, ainsi nous pourrions en profiter de se jour a tout jamais.

C’est par un doux matin, que la jeune All se réveilla, après une nuit de sommeil profond. C’était Samedi, et elle n’avait pas cour. Un peu de repos ne lui ferait pas de mal. Pour une fois, elle pourrait un peu penser a elle, et donc, elle pourrait faire ce qu’elle aime. Enfin. Elle avait encore beaucoup de temps pour y penser. Tournant encore quelques minutes, enrouler dans ses draps rouges, aux couleurs de sa maison Gryffondor, elle s’étira calmement, ouvrant doucement ses yeux noisette. Elle jeta un coup d’oeuil dans son dortoir. Il ne manquait qu’Angela Jones, toutes les autres dormaient encore. Lorsqu’elle se retira de son lit, elle vit un petit bout de papier devant ses pantoufles. Etrange. All, qui était plutôt solitaire, n’avait jamais reçue de petit comme celui-ci. Enfin. La curiosité prenant le dessus, la jeune Johnsson, l’ouvrit sans plus attendre, et fut plus que surprise par son contenu. C’était si inattendu. Et puis…Doute. La jeune femme n’en croyait pas ses yeux, c’était bien a elle qu’on s’adressait. Pourquoi ? La encore, aucune réponse. Relisant pour une troisième fois le mot, elle se demandait bien ce qu’il se passait.

C’était presque irréel. Mais après tout, c’était peut être le moment de changer. D’arrêter de se méfier, de ne plus rester aussi seule, ne plus être solitaire, ne compter que sur soit même. Apres tout, tout le monde n’est pas identique. Alors pourquoi elle n’osait pas ? La peur. Oui, elle l’a prenait au creux de son estomac. Incontrôlable. Mais pourtant dans la vie il faut prendre des risques, et All aimait ça, alors pourquoi elle avait peur d’aller a ce rendez vous ? C’était insensé. Silence. La jeune Gryffondor, se leva calmement, gardant le mot d’Angela serrée dans sa main droite. Elle avait le cœur qui battait la chamade. Comme ci c’était la première fois qu’elle avait une amie. Ou du moins qu’une personne essayait de devenir son amie. Mais c’était faux, la jeune femme avait déjà eu plusieurs demandes, pour qu’elle fasse conaissance à des gens, mais pourtant elle n’avait jamais acceptée. Car elle pensait beaucoup trop à son amie, Jude. Son amie, c’était plutôt à cause d’elle que la vie de la jeune Gryffondor était devenue un vrai calvaire. La maison familiale se transformant en prison. Elle ne voulait plus jamais revivre ça. Non. C’était beaucoup trop dur d’être déçue par l’amitié, qui est pourtant censer, être toujours le pour épauler et aider à passer les moments difficile comme les chagrins d’amour. En pensant a ça… L’amour. All ne le conaissait pas, elle ne voulait pas non plus a vrai dire. Et si elle était déçue par ça aussi ? Elle ne voulait pas prendre le risque.

Alors qu’elle était perdue dans ses pensées, la jeune Johnsson, était fin prête. Habillée, maquillée et coiffée. Alors maintenant que faisait elle ? Allait elle a se rendez vous oui ou non. Son cœur pour une raison inexplicable, lui disait d’y aller, de foncer, et de voir. Quand a sa raison, elle lui disait de rester la. Seule. Mais c’est ce moment qui l’a fit se décider. Seule. Elle ne voulait plus l’être. Et même si elle savait que ce serait difficile au début, elle voulait faire l’effort d’essayer. Et puis comme on dit, « Qui ne tente rien, n’a rien. ». C’était décidée, All irait a ce rendez vous. Peur. Panique. Elle n’avait encore jamais vécue ce genre d’expérience. Et si c’était un désastre ? Stop. Arrête de penser pour changer.

Sortant de son dortoir à vive allure, la jeune femme sortit par la sortie que laissa apparaître le tableau de la grosse dame, et puis la course commença. All regarda sa montre, il était déjà midi et demi. Angela ne devait plus être dans la grande salle. Enfin bon. On ne sait jamais. La jeune All commença alors à courir dans les couloirs, empruntant des dizaines d’escalier, tournant et virant dans le château tout entier. La Gryffondor, arriva enfin devant les portes de la grande salle. Toute essoufflée, mais un sourire aux lèvres. Elle entra alors dans celle-ci et se dirigea directement vers la table des Gryffondor. A l’opposée, elle vit sa sœur jumelle, a qui elle fit un léger signe de main, avant de chercher Angela. Celle-ci était toute seule au bout de la table. S’asseyant en face d’elle, doucement. La jeune Johnsson, se servit un peu de pâtes, et mangea très rapidement, puisque Angela, elle, avait déjà finit. Lorsque ceci fut fini. Toute les deux sortirent de la grande salle. Pas un mot n’avait été prononcé. Et All décida de briser le silence.

All – « Hum… J’ai reçue ton mot. L’offre tient toujours ? »

Silence. Espoir. Et si c’était aujourd’hui que la vie d’All changerait. Et si c’était aujourd’hui qu’elle aurait enfin une amie. Apres tout rêver ne fait pas de mal, ça aide même parfois à supporter la dure réalité. Espérance. Elle ne souhaitait que ça. Une amie. Une vraie cette fois ci. Ho oui, peut être que c’était Angela. Tout se bousculait dans la tête d’All, des millions de questions fusaient et elle ne savait pas par où commencer. Les deux jeunes Gryffondor, marchait toujours, lorsqu’elle arrivèrent enfin au parc, All, emmena celle-ci, sur un banc, ou se trouvait un arbre non loin. A cet arbre, c’était son arbre. Elle se souvenait d’un jour en particulier. Silence.

All – « Angela, tu vois cet arbre la bas. L’année dernière j’y ai gravée la chose que je désire le plus. Tu pourrais peut être faire la même chose. Au moins on laisse une emprunte de nous ici… non ? »

Je veux du rire dans mes larmes. Je veux une amie. Dit moi que c’est toi… Et si ce jour changeait nos vies ? Dit tu y croit toi ? Moi oui.

{ Ton RP est magnifique Mon Ange }

Il y a des jours comme ça, où on a envie d’avoir un petit peu de soleil.

La pluie battait sur les carreaux du dortoir des Cinquième Année. On pouvait voir les gouttes perler et glisser sur la vitre froide. Angie ouvrit doucement les paupières, ses yeux n’eurent même pas besoin de s’habituer à la lumière. Le ciel était tellement nuageux qu’on ne voyait pas un brin de soleil. La jeune Gryffondor se leva, après s’être étiré longuement, comme à son habitude. Elle posa ses pieds sur le sol froid, et chercha à tâtons ses chaussons. Lorsque ses pieds furent au chaud, elle se dirigea d’un pas traînant vers la sortie. Mais une chose exceptionnelle la retint. All Johnsson. Cela faisait cinq ans qu’elles cohabitaient dans le même dortoir, et elle ne se connaissait presque pas. Pourtant, Angie éprouvait une fascination pour la jeune fille. Elle était tellement belle, sage, discrète. Elle n’était que parfaite. Elle n’était QUE parfaite. Perfection. Angie arrivait à trouver de la perfection même dans les défauts de All. C’est vous dire. Elle ne resta que quelques minutes à la regarder dormir, mais quelques minutes qui durèrent dans son esprit toute une éternité. Comme si elle n’aurait jamais voulut s’arrêter de La contempler. Elle allait sortir du dortoir, lorsqu’une idée lui vint à l’esprit. Et pourquoi pas ? Comme on dit… « Qui ne tente rien, n’a rien ». La jeune fille attrapa un bout de parchemin au fond de son sac, et se prit même à s’appliquer encore plus que d’habitude pour écrire.

« All,

On ne se connaît pas vraiment, mais j’aimerais beaucoup faire ta connaissance. Nous partageons le même dortoir, depuis maintenant cinq ans, je pense qu’il est temps que nous apprenions à nous connaître. Nous pourrions peut être devenir amie qui sait. Je suis dans la grande salle. Je t’attends, jusqu'à dix heures. Si je ne t’y vois pas, tu pourras toujours me rejoindre au Parc. J’y serais jusqu’au déjeuner.

En espérant te voir. Bisous. Angela »

Elle se demanda quel serait le meilleur endroit. All devait voir le parchemin. Il le fallait. Destiné. Angie le déposa sur les chaussons de la jeune Johnsson. Elle attrapa ses vêtements déposés avec soin sur une chaise, et se dirigea vers la salle de bain commune des Cinquième Année. Elle se passa de l’eau sur le visage. Mais qu’avait elle fait ? Jamais All ne viendrait. Elle ne venait jamais au rendez vous qu’on lui fixait. La préfète avait entendu des tas de personnes la traiter « d’asociale ». Mais n’en croyait pas un traître mot. La perfection ne pouvait pas être asociale. Sinon elle ne serait pas la perfection. Angie s’habilla en vitesse et se passa un coup de brosse dans les cheveux. Elle sortit de la salle de bain et se dirigea vers la grande salle. Elle traversa sa salle commune en saluant au passage quelques élèves qu’elle connaissait. Elle dû descendre au moins un millier de marche. Sept étages séparaient la tour nord et sa destination. Lorsqu’elle arriva dans la grande salle, elle prit son petit déjeuner avec beaucoup de lenteur. Espérance d’une arrivée. Espérance d’une amitié. Dix heures passées. Et All n’était pas arrivée. Peut être l’attendait elle au Parc ? Peut être…

Elle se leva brutalement et avança d’un pas rapide jusqu’aux imposantes portes par lesquelles elle était entrée dans la grande salle. Lorsqu’elle fut sortit du château elle se mit à courir. Le vent enveloppait ses cheveux blonds et s’engouffrait dans ses vêtements. Il ne pleuvait plus, mais de sombres nuages menaçaient Poudlard. Elle s’arrêta au parc. All n’y était pas. Angie s’installa sur l’herbe, il ne lui restait plus qu’à attendre. Attendre. Attendre en rêvant. Rêver ? Rêver de perfection. All était une lumière, éclatante, éblouissante. Pourquoi est-ce que personne ne s’en rendait compte ? Lorsqu’elle entrait dans une pièce, tout devenait plus fin, tout devenait plus délicat, plus tendre, plus serein, plus calme. C’était une fille forte. Angie ne le savait pas encore, mais All lui montrerait le monde comme jamais personne ne le verrait. All lui offrirait la vie. Et Angie suivrait son exemple. Pour toujours.

Lorsque Midi sonna, la jeune fille rentrait dans la grande salle prendre son repas. Au même moment, All lisait son petit mot pour la troisième fois. A peine Angie eut elle terminé, que la perfection lumineuse entra dans la pièce. All. Celle-ci fit un signe de la main à sa sœur jumelle, Elizabeth, qui avait été répartie à Serpentard. Pouvait on trouver plus opposées ? La jeune Johnsson vint s’asseoir juste en face d’Angie. Elle mangea rapidement. Puis toutes les deux se levèrent. Pas un mot. Elles se dirigèrent vers l’extérieur du château. Le parc. Comme par transmission de pensée. Le silence en devenait presque pesant. All parla la première.

All – « Hum… J’ai reçue ton mot. L’offre tient toujours ? » Mélodie. Sa voix était une mélodie. Sourire. Une douce et merveilleuse mélodie.

Angie – « Bien sur qu’elle tient toujours ! » Re-sourire.

Etonnant, lorsqu’elle était avec All, elle passait son temps à sourire. All était l’amie dont elle rêvait depuis sa naissance. Elle en était sûre, elle le sentait. C’était elle. Ça ne pouvait être qu’elle. Son cœur lui avait toujours indiqué All. Pourquoi ne l’avait elle pas écouter plus tôt ? Elles arrivèrent enfin au parc. Elles avaient marché tellement lentement. Comme si chacune d’elle voulait voir cette journée ne jamais se terminer. Et si elle se terminait, il faudrait la recommencer, la rejouer. Car ce jour serait le plus heureux de leur vie. Oui, car elles n’auraient qu’une vie après ce jour. Angie serait All. Et All serait Angie. La perfection emmena Angie sur un banc.

All – « Angela, tu vois cet arbre la bas. L’année dernière j’y ai gravé la chose que je désire le plus. Tu pourrais peut être faire la même chose. Au moins on laisse une emprunte de nous ici… non ? »

Angie sourit. Encore un sourire. Toujours un sourire. Elle se leva en attrapant All par la main et l’entraîna jusqu’à l’arbre. Imposant, massif. Il était magnifique. Mais ce qui l’embellissait était l’écriture de All. La préfète sortit sa baguette, et par un sort, grava le mot « Vivre » juste en dessous de « Liberté ». Elles voulaient la liberté. Elles voulaient la vie. Elles vivraient libres pour le restant de leurs jours, car elles seraient ensemble. Elles étaient liées. Lorsque leurs regards se croisèrent. Le soleil apparut. La lumière chassa les nuages. Angie avait trouvé son soleil. Elle avait l’impression que tout le reste de sa vie n’avait été que pluie et chagrin. A partir de ce jour, il y aurait seulement le bonheur, la lumière, et la perfection.

Je ne peux qu’y croire.

[ Toi aussi il est magnifique. Je t'aime a la folie. Amie pour la vie. Promet le. ]

Un, deux, trois. Elle y était elle ne pouvait plus reculer. Silencieuse. La jeune Johnsson se trouvait étrangement bien en la compagnie d’Angie. Comme si, celle-ci était capable de la comprendre. Et si c’était le cas, c’était bien la première qui y arriverait. Et si… Et si… Avec des « si » on referait le monde. La jeune femme regardait calmement Angela, elle se dirigeait vers son arbre, et a l’aide de sa baguette, elle grava elle aussi quelque chose dessus. A côté de sa « Liberté » se trouvait a présent un verbe complémentaire a celle-ci « Vivre ». Incroyable. C’est comme ci elle comprenait All, comme ci elle voyait le monde de la même façon, que la Gryffondor la voyait depuis toujours. On désire toujours ce que l’on n’a pas. C’est bien connu, mais pourtant All, n’avait jamais désirée d’amie, et pourtant à cet instant précis. Elle souhaitait, de tout son cœur que cette amie soit Angela. Son ange. Et si c’était elle qui la délivrait de sa prison. Et si grâce a elle, le fait de ne pas avoir de liberté devenait moins lourd à supporter ? Rêve. Espoir.

All se mordilla la lèvre, signe qu’elle s’amusait. C’était si étrange pour elle de vivre ça, mais si agréable en même temps, qu’elle voudrait si elle le pouvait vivre tous les jours de sa vie de la même façon, si seulement c’étaient possible. Rejetant ses longs cheveux bouclés en arrière, la jeune Gryffondor, releva sa baguette, et de la même façon qu’elle avait graver « Liberté » elle grava autre chose. Quelque chose que jamais, au grand jamais, elle n’aurait pensé graver un jour, sur n’importe quel arbre qu’elle aurait pu croiser. C’était tellement surréaliste, a peine croyable. Qu’elle-même avait du mal. Juste au dessus de leur « Liberté » et de leur « Vivre » était a présent gravée « A – A » Ce n’était peut être pas très significatif, mais pour Angela, ainsi qu’All cela avait un sens. Et si aujourd’hui était un jour plus beau ? Un jour ou elle ne serait plus seule ? Un jour elle trouverait enfin quelqu’un qui la comprend ? Oh comme ce serait merveilleux.

All avait sa sœur bien sur, mais ce n’était pas la même chose. Sa sœur, était sa sœur, et puis elle avait été séparée tellement longtemps qu’il fallait qu’elles apprennent à se connaître de nouveau. Elle l’aime plus que tout, oui mais ce n’est pas la même chose qu’Angela. Parce qu’elle c’est son ange, et que jamais durant ses cinq années, ou elles se croisaient, dans le dortoir, ou encore dans la salle commune de leur maison a toutes les deux, Gryffondor, jamais elle n’aurait pensée, que toutes deux, par un jour ou le soleil n’est pas dans le ciel, elle se lierait d’une amitié, comme celle qui était en train de naître. C’était irréel. Comme une sorte de rêve, comme ci c’était bientôt l’approche du réveil. Mais non, jamais All n’aurait pu rêver de ça. Car jamais elle n’aurait cru que sa préfete, si populaire, un jour aurait voulue s’intéresser a elle, et devenir son amie. C’était insensé, que la jeune All, même a présent avait encore un peu de mal à y croire. Mais pourquoi ? La peur. Oui. Toujours cette peur, d’être déçue. Mais tout le monde n’est pas pareil. All, il faut que tu lui accordes sa chance, tu sais qu’au fond tu ne désires que ça. La vérité est si dure à croire parfois. Comme les surprises, mais All aura apprit quelque chose aujourd’hui, les surprise peuvent parfois être agréable.

Angela ne disait rien. Pourquoi ? Peut être qu’All l’intimidait. Mais jusqu’au dernière nouvelles la jeune femme n’avait jamais beaucoup de réaction sur les gens, elle était plutôt comme transparente d’ordinaire. C’était si nouveau pour elle que quelqu’un s’intéresse a elle, mais aussi a ce qu’elle faisait. A tout. All. Silencieuse la jeune femme, regarda quelque secondes la Gryffondor blonde, avant de reprendre la parole.

All – « ça ne va pas ? Tu ne dis rien, depuis tout à l’heure. »

Silence. All commençait à avoir peur. Pourquoi ne disait elle rien. C’était bizarre. Peut être qu’elle regrettait d’être la avec elle. Peut être que maintenant qu’elle avait vu qu’All n’était pas intéressante, elle voulait rentrer dans la salle commune de Gryffondor et rejoindre ses amies. Ses vraies amies. Alors qu’All se posait des milliers de questions tout en fixant Angela, celle-ci ne lui adressa qu’un sourire. Et encore un autre. Et un autre. En clair, la prefete ne faisait que sourire a All. Se calmant un peu celle-ci, se disait que cela devait etre bon signe, et que peut être elle appréciait sa compagnie, et que comme elle, elle sentait qu’une amitié fabuleuse était en train de naître. Peut être que oui. Peut être que non. La jeune femme ne savait pas. Et alors qu’elle était en train de se pencher sur cette question, quelque chose attira son attention. Le soleil. Sun. Il était la. Bien présent tout en haut. Il brillait de milles éclats, et reflétait ses couleurs chaleureuses sur le parc entier, ainsi que sur les deux Gryffondor, qui étaient l’une en face de l’autre.

Le soleil. Elle l’aimait, mais pas autant que les étoiles. Qu’est ce qu’elle pouvait les aimer les étoiles. Mais en même temps elle en était jalouse. Les étoiles ont de la liberté, moi je n’en ai pas. Elles peuvent voguer dans l’infinie, alors que moi je suis retenue entre quatre murs. Voila ce que disait sans cesse All lorsqu’on invoquait le sujet des étoiles. Mais trêve de bavardage, ce n’était pas le moment. Il ne fallait pas qu’elle soit comme d’habitude, il fallait qu’elle soit plus ouverte, et plus bavarde. Espoir. Amitié. Forever ?

All – « Dit tu crois qu’il se passe quelque chose entre nous ? Qu’une amitié se forme ? »

Innocence. Désirs. Espoir.

{Je te le promets. Pour la vie.}

Les deux jeunes filles se regardèrent. D’un même geste, elles gravèrent « A – A » juste au dessus de leur « Liberté » et de leur « Vivre ». Elles se comprenaient. En un regard, Angie avait découvert le Monde. Il était parfait. Parfait d’avoir créer la perfection en la personne de All Johnsson. En une seconde, All était devenue sa vie. Son oxygène. Sa force. Son ange. Ses ailes. Son paradis. A partir de maintenant, tout serait différent. Elles allaient vivre leur amitié. Personne n’aurait jamais pu vivre ça avant elles. Car dans le Monde entier, il n’y a qu’elles. Elles sont seules. Mais cela leur suffit, elles n’ont pas besoin d’autre chose. Elles se complètent. Introvertie et Extravertie. Qualités et Défauts. Elles ne sont qu’une seule et même personne. Elles partagent âmes et cœurs, pour l’éternité. Car leur amitié ne s’arrêtera que lorsque l’éternité sera détruite. Aujourd’hui commençait… Le Premier Jour de L’éternité. La vie d’Angie venait de prendre un nouveau tournant. Le temps et l’espace ne la séparerait pas de All. Elle en était sûre. Elle l’avait compris lorsqu’elle avait vu le mot « Liberté » gravé sur l’arbre. All était à la fois son reflet, son double, et son exacte opposée. Comment est-ce possible me direz vous ? La question ne se pose pas. C’est. Tout simplement. Le monde est remplit de trop questions. A présent, pour Angie, il n’existait qu’une seule réponse. All.

All – « ça ne va pas ? Tu ne dis rien, depuis tout à l’heure. »

Angie sourit. C’était tout ce dont elle était capable. Sourire. Elle aurait voulu lui dire tant de choses, mais elle ne savait pas par où commencer. Comment parler à un Ange ? Pouvait on parler à un Ange ? A un Ange qui avait créer tout un paradis ? Son estomac faisait des bonds à l’intérieur d’elle-même tandis que son cœur hurlait d’amitié. Amitié. Amitié. Elle n’avait que ce mot en tête. A. All. A. Angela. A. Amitié. A. Amour. C’était décidé, sa lettre préférée était le A. Car c’était la lettre qui annonçait le plus beau commencement, pour la plus belle histoire. Le soleil brillait. Il avait peur qua Angie et All l’oublient. Car elles ne le regardaient pas. Elles étaient bien trop occupées à se poser mille et une question l’une sur l’autre, sans oser se les dire. Mais le soleil brillait de plus en plus, il les réchauffait. Il réchauffait leurs cœurs, leurs pensées et leur amitié. Bientôt elles n’eurent d’yeux que pour lui. Le soleil était une étoile. Pourtant, Angie ne le considérait pas comme tel. Elle préférait les étoiles. Tout comme elle préférait la nuit. Dans le ciel sans nuage d’Angie, une nouvelle constellation s’était crée. Elle l’avait baptisé « Amitié ». Elle n’était composée que de deux étoiles. Reliées entre elles. Si proche qu’on les confondrait presque. All et Angie. Toutes les étoiles de l’univers ne valaient rien en comparaison de All. Angie le savait maintenant. Elle était la meilleure amie qu’elle avait toujours cherchée. Son âme sœur.

All – « Dit tu crois qu’il se passe quelque chose entre nous ? Qu’une amitié se forme ? » Demanda All avec une voix emplie d’espoir.

Angie – « Se forme ? Oh non, je crois qu’elle est déjà belle et bien formée depuis cinq bonnes minutes. » Plaisanta la jeune préfète. Lance toi. N’aie pas peur. « J’ai… j’ai comme quelque chose en moi. Quelque chose qui me dit que c’est toi que je cherche depuis tellement longtemps. Ma vie. Ma liberté. » Confessa la Gryffondor. « Dis All, a quoi tu penses si je te dis le mot « étoile » ? »

Question stupide. Les étoiles étaient la liberté. Elles pensaient la même chose. Elle n’était qu’une seule et même personne. Toi tu es mon autre. Angie sourit de nouveau à All. Mais pas le même sourire que d’habitude. Non. Ce sourire là était de nature complice. Ce petit air qui signifie qu’on a une idée derrière la tête. Et c’était le cas. Angie se jeta sur All. Chatouilles. Eclats de rires s’envolant dans le ciel comme un oiseaux. Grâce. Les deux jeunes filles roulèrent dans les herbes hautes gelées par le froid, gelées par la saison hivernale. Elles s’arrêtèrent d’un même mouvement. Et se regardèrent. Elles étaient, jeunes, insouciantes, elles ne savaient rien de la vie, mais leur amitié était et serait plus forte que tout. Angie prit les mains de All dans les siennes.

Angie – « Je ne te lâcherais plus jamais. Je serais toujours là. Ne l’oublie jamais. Mon Ange. »

All sourit. Angie crut même voir une larme se dessiner au fond de ses si merveilleux yeux noisettes. Mais la perfection ne pleura pas. Elle acquiesça, remplie d’émotion. Elles seraient liées pour toujours. Toujours. C’était un mot qui venait de prendre un autre sens pour Angie. Car toujours ce ne serait pas assez. L’éternité ne serait pas assez longue. La vie, et la mort n’étaient pas assez longues, pour définir la durée de leur amitié. Elle l’aimait. Oui. Angie l’aimait. Comme on aime une sœur, comme on aime la vie, comme on aime le soleil, les étoiles et le paradis, comme on aime le plus bel ange de l’univers. All demanda à Angie si elle l’aimait. Bien sur ! Comment ne pas t’aimer All. C’est la chose la plus impossible qui soit. Mon trésor. Elles s’aimaient. Déclaration d’amitié. Et All fondit en larmes. La perfection pleurait. Elle n’en était pas moins parfaite. La préfète prit l’amitié dans ses bras. Chut. Ne pleure pas. Ne pleure pas ou bien je vais me mettre à pleurer moi aussi. Trop tard. Peut être avaient elles l’air cruches ? Toutes les deux en pleurs, dans les bras l’une de l’autre. Mais elles s’en fichaient, car il n’y avait qu’elles. Elles étaient seules dans ce monde. Et elles seraient libres. Et elles pourraient vivre.

Reste avec moi.

[ Ouai pour la vie :wub:

Désolée pour la qualité sur RP >< ]

Ce jour était exceptionnel. Mais qui aurait pu imaginer qu’il se déroulerait ainsi, et qu’il rapprochait ces deux jeunes filles, qui sont en quelque sorte totalement opposée l’une à l’autre. Personne. Et surtout pas All. Non, jamais elle n’aurait imaginée, qu’une amitié si belle, et si merveilleuse, lui tomberait dessus. Jamais elle n’aurait cru qu’elle réussirait à donner de nouveau sa confiance, à une personne que l’on appelle amie. Et c’est vrai que sur ce point elle s’était étonnée elle-même. Comme quoi on ne peut rien contre le destin. Dire qu’All s’était promis qu’après Jude, plus jamais elle n’aurais d’amie pour ne plus être déçue, à n’importe quel degré, et maintenant la voila en pleurs dans les bras d’Angie. Mais faut la comprendre. C’est si nouveau pour elle. Et si ça ne marchait pas ? Personne ne peut savoir. Mais All, a peur, elle angoisse, et si ça aussi se cassait la gueule. Comme tout ce qui avait rapport avec elle. Elle l’avait perdue ses parents. Avait été séparée de sa sœur, avec qui elle apprenait à redevenir proche. Et il y avait sa famille adoptive qui la poussait a bout. Angela, avait l’air d’avoir une vie parfaite. Comme elle aurait voulue avoir une vie comme ça. Mais on ne choisit pas sa bonne étoile.

Angie - « Dis All, a quoi tu penses si je te dis le mot « étoile » ? »

Silence. C’était comme une transmition de pensée. Comment pouvait elle savoir qu’All était comme attirée par les étoiles. Elles n’avaient encore jamais ensemble jusqu'à ce jour. C’était assez impressionnant comme elles étaient opposées l’une à l’autre, même en même temps identique et lié. Surprise. Ho oui c’était une surprise pour All. Mais plus le temps passait et plus elle l’appréciait de plus en plus. Et jamais elle n’aurait voulue que ce moment de bonheur ne s’arrête. Perfection. Pourquoi Angie lui disait elle qu’elle était la perfection ? Si seulement elle savait tout sur All, jamais elle n’emploierait de nouveau ce terme pour la désigner. Mais All n’était pas prête à lui raconter sa vie. C’était trop tôt, même si elle considérait Angela comme sa meilleure amie. Oui c’est ça. Une meilleure amie. Une fille qui vous écoutera, qui vous aimera, qui vous soutiendra, qui vous offrira toute son amitié. Vous serez plus que ses simples amies. Vous serez unique. Et si All était tout ça a la fois pour Angela. Et si lorsque a présent lorsqu’elle irait dans la salle commune de Serdaigle, elle ne serait plus seule, mais avec elle. Vous y croyez vous ? All avec une amie ? Elle imaginait déjà tout ce qu’on pourrait dire dans ce dos, si cela se produisait. Déjà qu’elle savait pertinemment, qu’on parlait sur elle, quand elle n’était pas la. Comme une fille bien trop mystérieuse, qui ne voulait être amie avec personne. Et puis ? On s’en fou au fond.

Les étoiles. Curiosité. Croyance ? Non. Plus maintenant en tout cas. Elle avait bien trop souffert pour croire en une quelconque bonne étoile. Mais elle en était jalouse. Bizarre. Vous avez déjà vu une fille jalouse d’une étoile ? D’une planète en gros ? Non. Maintenant si. All.

All – « Je… Je suis jalouse des étoiles. J’aimerais avoir leur liberté. Moi aussi allée la ou je veux… Mais je ne peux pas. Maintenant en ce qui concerne la bonne étoile. Je n’y crois plus. Et depuis bien longtemps déjà. Et toi ? »

Oui. Angela, qu’est ce qu’elle pensait des étoiles. Peut être qu’elle aimait simplement les regarder sans trop se poser de question, sur ce qu’elle pouvait représenter pour un peu près chaque personne a Poudlard. Au fond tout le monde à une vie différente de quelque chose. Et si la sienne était différente d’All, est ce qu’elle ne la trouverait pas un peu bizarre ? Et puis est ce qu’elle voudrait toujours de celle-ci comme amie ? On ne sait pas. On ne comprend pas. Mais on essaye tout de même d’avancer, sans trop se poser de question sur le passé, sur le futur. Seule le présent compte. Et son présent était maintenant avec Angela. Sa meilleure amie. Avait elle le droit de le dire ? Et si la réponse était non ? Elle le dirait quand même. Ce sont ses sentiments, et ses pensées, et on ne la fera pas changées sur cette question. Silence. Respirant lentement, quelques secondes, elle se dégagea doucement des bras d’Angela pour se remettre devant elle. Passant une main dans ses longs cheveux bouclés, ils retombèrent en arrière, et celle-ci afficha un léger sourire à Angela. Elle ferma quelque fraction de seconde ses yeux noisette avant de reprendre la parole.

All – « J’ai le droit de te considérer comme ma meilleure amie ? »

{ Pas d'excuse >< Ton RP est magnifique comme toujours Ma Chérie <3 }

Les étoiles. Apparemment Angie avait posé la bonne question. All avait répondu après un léger moment de silence. Liberté. Même façon de penser. Surprise. La plus belle surprise que le destin ne lui ait jamais réservée. Elle avait envie de hurler, de crier. Regardez, allez y regardez, n’ayez pas peur de nous dévisager. On en a rien à foutre. On s’aime. Regardez, et soyez jaloux de la plus belle amitié que cette Terre ait portée. Soyez jaloux jamais vous ne trouverez mieux que La Perfection ! Star. Les étoiles. Les étoiles ne sont rien d’autres que des boules de feu, diraient certains. Mais pour ces deux jeunes femmes, elles représentaient tellement plus. Exactement. Beaucoup plus. Les étoiles étaient l’expression de la vie, elles étaient le symbole vivant que l’on peut être libre, mais jamais seul. Chaque étoile est bien entourée. Tout comme un être humain l’est de ses amis. La bonne étoile. Angie fut quelques peu choqué par la déclaration de All. Ne plus croire à la bonne étoile, c’était comme avoir abandonné toute idée de bonheur. Impressionnant. Qui se ressemble s’assemble. Mais n’oublions pas que les contraires s’attirent. Ces deux phrase correspondaient parfaitement aux deux Gryffondor.

Angie – « Je comprends ce que tu ressens par rapport aux étoiles. Elles sont libres, libres de faire ce qu’elles veulent. Et nous nous sommes enfermées, cataloguées, emprisonnées. Quant à la bonne étoile, tu ne crois pas que c’est un peu à cause d’elle et du destin que nous sommes réunies aujourd’hui ? »

Demanda la préfète à Sa Meilleure amie. All sembla réaliser. Mais impossible de savoir ce qu’elle en pensait. J’ai le droit de te considérer comme ma meilleure amie ? Question stupide. Evidemment ! Pourquoi ne le pourrait elle pas. Elles s’étaient prouvées mutuellement qu’elles tenaient l’une à l’autre. When I lose myself, I think of you. Jusqu’à la fin des temps. Elles s’étaient rendues compte combine elles étaient devenues proches en quelques heures. Ce qui était normalement impossible, elles l’avaient fait. On vous a toujours dit qu’il faut du temps pour que l’amitié grandissent, fleurissent et prennent de l’importance n’est ce pas ? Et cela s’est toujours déroulé comme cela dans chacune de vos relations bien sur… Eh bien navrée de vous décevoir, mais c’est que vous n’avez encore jamais rencontré la personne qui avait été placée sur cette Terre pour vous aimer plus que le ferait n’importe qui. Angie l’avait trouvé. All l’avait trouvé. Et quoi qu’il se passe, elle sentait au fond d’elle-même que rien ne pourrait jamais les séparer. Elles l’avaient été pendant bien trop de temps. Meilleure amie.

Angie – « Tu ose poser la question ? » Sourit Angie en tenant la main de All. « Mais bien sur Mon Ange. Meilleures amies pour la vie. Que rien ne pourra jamais séparer. On sera toujours ensemble et unies. Dans la vie comme dans la mort, et personne ne te dira qu’on a tort ! »

La vie n’était pas un long fleuve tranquille. Il pouvait se passer bon nombre d’atrocités, s’acharnant sur la même personne. Mais, maintenant que Angie avait goûté à la Perfection, elle savait qu’elle ne pourrait plus jamais s’en séparer. Que si la Perfection disparaissait, elle disparaîtrait aussi. Et elles ne seraient plus que deux fantômes dans les limbes de l’enfer. Oui mais elles seraient toujours amies. Toujours Meilleures amies. Toujours. Angie n’aurait jamais crut, qu’en cette journée de pluie, le soleil puisse décider de se montrer. Viens All, allons exploser de lumière, comme deux étoiles. Soyons libre à tout jamais. All. Ma Liberté. Ma douce, ma douce, comme tout semble plus simple lorsque je suis avec toi. Angie et All, à présent assises sur le banc, ne se lâchaient pas les mains. Elles ne se les lâcheraient jamais. La vie était une garce. Et il faudrait qu’elles soient fortes pour en affronter toutes les pourritures, tous les immondices, et tous les coups de pute ! Mais la vie les avait réunies. Et ça valait bien tous les coups de pute du monde non ? Elles étaient deux enfants perdues à l’abandon, elles sont devenues deux amies contre le monde. Pour la Liberté. Les visages de All et Angie avaient à présent retrouvés leurs sourires étoilés de soleil. Angie sentait que grâce à All, rien ne serait impossible. Plus rien ne l’empêcherait de vivre. Durant toute son enfance, la Gryffondor avait joué sa vie, elle avait fait semblant d’aimer, d’avoir des amis. A présent, elle allait vivre la plus belle amitié que l’histoire du monde ait jamais vue. Attention les yeux. Ça va faire mal. Angie et All sont enfin réunies.

J’ai trouvé ma Bonne Etoile. All

L’amitié exceptionnelle. Celle que vous n’attendiez plus, que vous n’espériez plus, depuis maintenant pas mal d’années, cette amitié qui vous faisait tant rêver… Celle la, All l’avait voulu, l’avait chérit, mais au final jamais elle n’était venue. Jamais, sauf aujourd’hui. Oui aujourd’hui était un jour spécial. Son jour. Celui d’Angela. Le jour du commencement de leur amitié. Et celle-ci ne ferait que durer All en était persuader. Assise dans l’herbe froide et légèrement humide, la jeune Johnsson regarda son aînée de quelques mois, elle lui souriait encore et encore. A cet instant précis elle ne savait faire que cela, et son bonheur ne ferait que durer. Car Angela était a présent son soleil. Celui qui lui remonterait le morale, qui l’aiderait a avancé dans la vie… Oui c’était Angela, c’était comme écrits dans les astres. All- Angela. Angela – All.

Passant une main discrète et légère dans ses cheveux, All regarda à droite, et à gauche. A plusieurs reprises. Il n’y avait personne à part elle et Angéla, dans tout le parc de Poudlard. Etrange. Mais où étaient ils tous passer ? Ce n’était pas qu’All avait l’habitude de traîner avec cette personne au contraire, Angela était sa première véritable amie à Poudlard, et All, espérait de tout son cœur que ce allait aller marcher et durer. Car elle y croyait. Elle voulait y croire. Et si ? Non, restons positive. Pourquoi Angela ne serait pas sincère a ce moment ? Pourquoi se moquerait-elle d’All ? Elle ne lui avait rien fait. En fait, les deux jeunes filles ne s’étaient jamais parler jusqu'à aujourd’hui. Elles ne s’étaient changer aucun regards. Pas un mot. Elles étaient de parfaites inconnues, si on réfléchissait bien, mais en même temps, c’était comme si elle se conaissaient depuis toujours… Bizarre. Comme quoi le destin parfois peut vous changez votre vie du tout au tout. All qui était d’ordinaire cette fille si solitaire, sans amies a qui se confier, sans personne qui ne souciait de son état, de son moral. Aujourd’hui elle avait une amie. Une qui l’écouterait, la comprendrait et ferait attention à elle. C’était à peine croyable. Elle qui depuis si longtemps maintenant n’était plus aimée de personne. A part Elizabeth, mais elles avaient été séparées si longtemps, que ce n’était plus la même chose…

Portant de nouveau son regard sur Angela, celle-ci aussi lui souriait, et à peine quelques secondes après, la jeune Jones reprit la parole. Elle reparlait de cette bonne étoile. Celle qui semait joie et créait le bonheur. All n’y croit plus depuis bien longtemps. Une éternité. Tellement d’années qu’à présent on ne les comptes même plus, pour ne pas se faire de mal.

All – « Notre amitié est récente, et déjà magnifique Angela… Mais la bonne étoile je n’y crois plus. C’était le destin. Nous étions faites pour être amie. La bonne étoile n’a rien à voir là dedans. »

Sourire. Sur ce point peut être les jeunes femmes ne seraient pas daccord, mais bien qu’elles se ressemblaient elles étaient tout de même unique. Et puis, il n’y aucun intérêt a être amie avec quelqu’un qui est son miroir. Les deux jeunes femmes n’étaient pas de simple copies, elles étaient unique, exceptionnelles, tout simplement parce qu’elles étaient elle-même. Sourire. Encore un, un de plus. Ils s’accumulaient jusqu'à ne plus pouvoir être compter, bien trop nombreux, tous semblable. All, jamais n’aurait crut qu’elle retrouverait l’amitié qu’elle avait perdue lors de son enfance. Durant son enfance, c’était clair, elle avait tout perdue. Sa sœur. Ses parents. L’amitié. L’amour. Sa vie. Oui, pour résumer elle avait perdue sa vie.

Mais la vie des fois pouvait changer All en était persuader, même si il lui aura fallut du temps, et même si sa vie n’avait pas encore vraiment changée. Elle avait une amie, et ça pour elle c’était un grand pas, un énorme pas. Parce que jamais encore elle n’avait pu faire confiance comme elle le faisait à Angela en ce moment. Jamais encore elle n’avait pu parler comme ça, exprimer ce qu’elle ressentait sans avoir peur du jugement des autres. Certaines basées sur tout et rien. Non avec Angela, elle se sentait simplement en confiance, elle voulait y croire, à cette amitié, à cette joie. A ce bonheur auquel elle goûtait enfin. Apres tant d’années a le rêver, à l’imaginer de mille et une façons. Enfin c’était son moment. Le sien, celui de personne d’autre et ça personne ne pourrait le lui voler. Son moment. Gravée dans son cœur a jamais. A perfect dream.

All – « Jamais je n’aurais cru qu’un jour je n’aurais une amie Angela. Je suis si banale, si fade, et sans originalité que je comprends parfaitement pourquoi personne ne cherche à être mon amie. Et les rares fois où les gens tente le coup, je ne fais jamais d’efforts… J’espère juste.. J’espère juste que cette fois ci sera différente. »

Je veux que ce rêve parfait devienne réalité.

» Vol de Jour [ Pv avec Nodoka ]