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 Attente d'espoir ou contre-espoir

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Maelyn McBright
6ème année à Gryffondor
 6ème année à Gryffondor
Maelyn McBright


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Message Perso : : # Souviens-toi de ce 10 de Décembre, souviens t'en... A l'oubli, je ne peux m'y prétendre...#
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Camp: A quoi bon se donner un mal de tête en y réfléchissant...
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MessageSujet: Attente d'espoir ou contre-espoir   Attente d'espoir ou contre-espoir EmptyJeu 15 Fév - 17:51

Mois de Février. Angleterre. Ecole de magie de Poudlard. 23h17. La nuit avait pris possession du ciel depuis déjà plusieurs heures, sans parler de minutes ou alors de secondes. Le ciel était d’un bleu foncé se dégradant vers le noir alors qu’aucun nuage n’avait pris possession de cet espace si uni. Dans cet univers si lointain, plusieurs étincelles apparaissaient tout en éclairant le ciel si sombre. Une chute nette des températures s’était alors abattue et le vent soufflait de plus belle contre les cimes des hauts résineux. Froideur. Pénombre. Silence. Voici tout ce qui constituait les obscurs couloirs du château en cette nuit déjà avancée dans son apogée.

Une impasse. Un gouffre empli de noir. Au loin, le hululement de quelques hiboux nocturnes revenant de leurs voyages. Un courant d’air glacial qui semble vouloir s’insinuer au plus profond des entrailles humaines. Le pressentiment d’être observé, suivi, traqué… Quelle horrible sensation que celle-ci. Les taillis d’arbre, les parterres de fleurs et même la statue qui ornait la fontaine semblaient s’être teintés de mélancolie sans raison apparente mise à part que l’astre lunaire ne pouvait être perceptible en cette heure et durant les plusieurs autres qui allaient suivre. Par la fenêtre, on pouvait apercevoir la fin du parc qui donnait sur le lac… cette immense flaque noir qui reluisait sous les éclats de Dame Lune. Rien que de regarder cette immense étendue d’eau, la jeune personne n’en frissonna. Et oui, car en cette heure, une personne ne se trouvait pas dans son dortoir… Enfin, pas encore ! S’étant assoupie en haut de la tour d’astronomie, les minutes avaient défilé de plus en plus rapidement sans que la jeune fille ne puisse l’arrêter ni même s’en rendre compte. Compte-rendu de la situation : elle se trouvait dans les couloirs à une heure indécente et grelotter de froid en surplus. Afin de se dégager du triste souvenir que prodiguait le lac, la lionne remonta son regard vert vers un astre qui, bien au contraire, avait souvent perlé ses nuits : Dame Lune. Astre lunaire… Astre planétaire. Ne vous êtes-vous jamais demandé combien de personnes pouvaient bien mirer celle que vous considérez comme votre compagne depuis tant d’années que vous en avez perdu le décompte ? Combien de personnes se laissaient alors bercés par le doux chant qui s’en écoulé ? Ses questions paraissent essentielles pour certaines personnes mais pour d’autres, elles sont totalement dérisoires… C’était d’ailleurs pour Dame Lune que Maelyn McBright se trouvait en ses lieux ainsi qu’en cette heure. Dame Lune et ses fidèles servantes…

Plusieurs minutes plus tard, Maelyn finit par arriver au septième étage sans éveiller le moindre soupçon et ne rencontrant ni professeur, ni préfet et encore moins de concierge… Chance d’un soir ?! Mouais, vous y croyez vous ? Se feutrant jusqu’au tableau de sa salle commune, la jeune fille dût se retenir de ne pas laisser un éternuement passer. Et puis zut, pourquoi est-ce qu’ils ne chauffaient pas les couloirs, hein ? La Grosse Dame semblait être déjà partie à roupiller. Avait-elle une déformation au niveau des cordes vocales ? Ses ronflements étaient aussi insupportables que ses cris, nommés plus conformément « chansons » pour elle. D’ailleurs, la sixième année se demandait bien comment ses oreilles faisaient pour ne pas être endommagés… Après plusieurs toussotements et raclements de gorges qui virèrent du plus discrets au moins discrets, sans pour autant crier, la silhouette de la Grosse Dame, entourée dans une nuisette et un peignoir en soie rose bonbon, se mit à bouger. Espoir de rentrer.



La Grosse Dame, en grognant : « Quoi…. Quoi !!! Hum, c’est pourquoi ?... Pour rentrer, à cette heure ? Mais qu’êtes-vous encore allé faire ?... Un couvre-feu, ce n’est pas fait pour les hypogriffes enfin… »

Toujours debout en face du tableau, Maelyn attendait, encore et toujours que le portrait daigne pivoter sur lui-même afin de pouvoir la laisser entrer. Etant obliger de se répéter afin de donner le mot de passe à la Grosse Dame, les nerfs de la Gryffone commençaient à être bien entaillés, surtout qu’elle ne supportait que difficilement les crises de la Grosse Dame… et sa voix à force. Surement un traumatisme post-Poudlard. Finalement elle y arriva, cinq minutes plus tard après avoir priée pour que personne ne se trouve au septième et sixième étage… car la voix de la Grosse Dame était tout sauf inaudible. Alors que le portail commençait seulement à s’ouvrir, Maelyn se retourna brusquement. Un miaulement. Cependant, voilà il n’y avait rien aux alentours. Mieux valait ne pas trop trainer dans le coin. Aussi rapidement et silencieusement qu’elle le put, elle s’engouffra dans le passage et s’appuya contre le mur froid quand elle vit le portail se refermer. Et voilà, elle était rentrée sans grande peine, ni angoisse… Enfin…

Se dégageant du mur à cause de son humidité, la jeune fille commença à entrer dans la salle commune en passant aux côtés d’une longue table en chêne, entourée par quelques chaises et bancs qui permettaient aux élèves d’étudier calmement… enfin, censé… Passant derrière les fauteuils, la jeune fille remarqua alors une ombre contre le mur. Le feu qui crépitait dans l’antre de la cheminée venait de déceler la présence de quelqu’un d’autre dans la salle commune des Gryffondors… Une personne encore debout à cette heure-ci. Qui cela pouvait être ? N’ayant pas le cœur à entendre quelqu’un lui pinailler dessus à cause du couvre-feu, la sixième année chercha à remonter silencieusement au dortoir et faire comme si il ne s’était rien passé… Nier par le silence, quelle belle façon qu’il soit.
Eternuement. Maelyn n’émit qu’un seul éternuement… Apparemment, ce début de nuit à la belle étoile n’avait pas fait que de bien. Se raidissant brutalement, elle espéra que la personne soit finalement endormie dans le fauteuil


* Et shitt… *

Attente. Brève et concise mais elle ne fût que plus éprouvante. La patience est une vertu… Une vertu que peu, voire personne, n’arrive à acquérir. Surtout pas Maelyn dont les nerfs étaient devenus de vrais pelotes de laine. Ferdinand allait être enchanté...
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Emily Autenberry
Fantôme
Emily Autenberry


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MessageSujet: Re: Attente d'espoir ou contre-espoir   Attente d'espoir ou contre-espoir EmptyDim 25 Mar - 14:32

l J’espère que tu apprécieras mon RP, je le trouve un peu lourd, désolée d’avance s'il est pas top.
En tout cas très beau RP je suis étonnée d’être la seule a y répondre.
Bisous (L) l


Bang. Debout. Mais qu’elle heure est t’il ? Emily trouva plus judicieux de ne pas regarder. De toute façon elle savait qu’il était tard et puis si le marchand de sables n’était toujours pas passé à son chevet ce n’était pas tellement de sa faute. Imaginez, devoir endormir tous les êtres humains du monde entier chaque soir. Enfin, que voulez-vous ? Chacun trouve sa vocation. Lili s’assit sans faire de bruit sur le bord de son lit, ses grands yeux bleus se noyant dans ce ciel si noir. Sourire. La jeune femme tapota ses lèvres du bout des doigts. Qu’allait-elle faire pour passer le temps ? Tout d’abord, elle saisit un ruban rouge qui traînait sur sa commode, elle attrapa ses longs cheveux blonds comme les blés, ceux-ci descendant auparavant en cascade sur ses épaules, puis les noua d’un geste précis et qui avait l’air habituel, en une belle queue de cheval. L’adolescente jeta ses yeux autour d’elle, ses camarades, ainsi que sa cousine dormaient à point fermé. De toute manière elle ne voyait pas grand monde la nuit, elle était sortie une seule fois de la salle commune et ce n’était pas une chose à refaire. Enfin du moins, pas toute seule. Pour la première demie heure tout allait bien, mais parfois, la malchance fait que vous tombez sur un professeur prêt à vous coller une punition aussi cruelle qu’un cognard en pleine action. C’est ce qui s’était passé. Ce n’était pas l’envie non plus qui manquer à la demoiselle de caresser les murs froids des couloirs, rien que pour sentir ces agréables frissons lui parcourir le corps. Sourire. Mais elle n'avait pas tellement envie de refaire 80 heures de colle. Emily toucha le sol en bois de ses petits pieds, seulement ce n’était pas encore la saison idéale pour cracher sur les pantoufles. Là, elles étaient indispensable pour ne pas finir congelé.

C’est à ce moment-là que Penny, le chat noir de la demoiselle, choisi de sortir lui aussi de ses songes. Lili le caressa gentiment, ébouriffant ses poils mi-long d’une douceur extrême. Pour ne pas réveiller ses camarades, la jeune Autenberry prit la sage décision de finir sa nuit dans la Salle Commune. La jeune femme aurait tellement apprécié la compagnie de l’une de ses sœurs, ou de ses frères. Elle qui était maintenant la plus âgée de sa famille à encore étudier à Poudlard, elle se devait de prendre soins d’eux comme l’aurait fait une mère. D’ailleurs, Emily se demandait à ce moment même si Stella, Oswald, Kaitlyn, Stefany ou Alexandre dormaient bien. S’ils étaient heureux. La Gryffondor se laissa tomber dans un fauteuil juste en face du feu, noyant son regard dans les flammes. Si seulement Gabriel était toujours là… Et si seulement Seth pouvait être dans ses bras, maintenant, tout de suite. Respire. L’adolescente savait quoi faire quand tout s’évader dans son esprit. La boîte à musique. Oui, la boîte à musique que Gabriel lui avait offerte avant sa mort. À pas de loup, Miss Autenberry retourna dans son dortoir, laissant Penny lui succéder au fauteuil. De toute façon, elle allait le reprendre à son retour. Tout de même ! Lili se dirigea directement vers sa commode et ouvrit le tiroir (sans faire exprès) un peu brusquement (le mot « brutalement » serait plus approprié). Effectivement, la jeune femme avait oublié un détail assez important : cela faisait au moins cinq ans que ce satané tiroir avait des difficultés à s’ouvrir.


Autumn – « Kesskeuhcékssa ? »

Lili sursauta. Il était bien entendu probable qu’après un tel vacarme l’une de ses amies se réveille, mais l’adolescente était beaucoup plus concentrer sur sa boîte à musique que sur le sommeil de ses camarades. Apparemment, c’était seulement Autumn, la cousine d’Emily qui venait d’ouvrir les yeux. Miss Autenberry soupira, décidément, elle avait du mal à s’entendre avec elle depuis quelque temps, c’était... Physique.

Euphoria – « Ouais, ouais, c’était juste pour te dire que le Royaume-Uni a déclaré la guerre à la France. Une histoire de moldu encore, donc on risque de mourir si on retourne à Londres. Ça marche ? Oh et les Anges de la Mort attaquent, ils sont au moins une centaine. »

Le grand truc de la Gryffondor était de rentrer le plus possible dans le non-sens et dans l’impossible à ses yeux. Lili savait qu’elle pouvait raconter n’importe quoi à quelqu’un à moitié endormi, ça ne changera pas sa nuit. Il y’eut un court silence.

Autumn – « Oui, ok. »

Et voilà. C’était simple, mais drôle. La jeune fille saisit enfin la boîte à musique, un sourire se dessina sur son visage, illuminant son regard si froid. L’objet que l’adolescente tenait entre les mains était en forme de rond, des petites pierres blanches ornaient la boîte, elle paraissait si simple. Mais pourtant… Ce n’était pas un objet moldu, Lili le savait et elle était même fière de posséder un si beau cadeau. C’était justement parce que cet objet n’avait rien d’attirant qu’il lui plaisait, il n’avait rien de particulier à première vue à part ces quelques pierres blanches paraissant fausses. Mais cette boîte renfermer la beauté, la grâce et la délicatesse. Emily s’empressa de sortir du dortoir, elle voulait encore revoir le splendide spectacle que contenait la boîte à musique. Une fois de retour dans sa Salle Commune, Emily remarque que Penny n’était plus sur le fauteuil. La jeune fille fronça un sourcil, ce n’était pas son genre de ne rester que cinq petites minutes là-dessus. La Gryffondor haussa les épaules, il ne devait pas être bien loin de toute fa…

Penny – « Miaou ! »

Là ça devenait vraiment étrange. Lili savait que son chat avait perdu cette habitude de miauler ainsi. Calmement, la jeune fille se rassit dans le fauteuil, replongeant encore une fois ses yeux dans les flammes. Elle n’était pas seule. Miss Autenberry voulait tout d’abord se faire la plus discrète possible pour que ‘l’intrus’ ne la remarque pas. C’était d’ailleurs très mal joué puisque Emily tourna la tête et vu que le feu reflétait son ombre sur le mur. La jeune femme était à deux doigts de se donner une claque. Mais un peu de sérieux, voyons. Atchoum. Un éternuement. Au moins, la Gryffondor en était sure à présent, elle n’était vraiment pas toute seule. Tranquillement, la septième année glissa une main dans sa poche où sa baguette y était toujours fourrée. Emily ne sortait JA-MAIS sans cet objet magique. C’était son seul et unique moyen de se défendre. Une idée se forma peu à peu dans sa petite tête. Elle savait d’avance comment s’en sortir. La jeune femme agrippa bien sa boîte à musique et c’était parti…

Euphoria – « Aguamenti ! »

Lili avait sorti sa baguette plus vite que l’éclair, elle l’avait pointé sur le feu de la cheminée, plongeant ainsi la pièce dans le noir. Très vite elle couru jusqu’à l’endroit où elle avait cru entendre ‘l’intrus’ éternué.

Euphoria – « Incendio. »

Les flammes jaillirent de nouveaux dans la cheminée. Et à sa grande surprise, Lili était face à la personne qu’elle cherchait. Sourire. C’était Maelyn McBright, une fille de sixième année qu’elle ne connaissait que de vu mais qui devait sûrement être une amie à sa sœur. Il y’avait eu plus de peur que de mal… Oh et pour le petit 'tour de magie' de la jeune femme, c'était seulement pour impressionné son monde.

Euphoria – « Salut. Qu’est-ce que tu fous ici à cette heure ? » Lili regarda sa boîte à musique… L’occasion était trop tentante… Partager un moment de bonheur ? « Oh et puis je m’en fiche complet. Ça te dirait de voir quelque chose de beau ? » C’est toujours étrange quant on rencontre Emily Autenberry pour la première fois. Oui… Mais on s'en souviens toute sa vie.

Silence.
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Maelyn McBright
6ème année à Gryffondor
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MessageSujet: Re: Attente d'espoir ou contre-espoir   Attente d'espoir ou contre-espoir EmptyMer 28 Mar - 0:08

{Ton RP est très bien, ne t’inquiète pas}
{Merci pour ses compliments * :blush: * je te les retourne}


L’art et la manière de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Les deux faisaient souvent mauvais mélange ensembles mais voilà, il était rare de voir l’un sans l’autre. C’était ainsi. Autant la Gryffone pensait que l’individu du fauteuil était endormi ou alors l’ignorerait royalement mais apparemment cela ne fût pas le cas. En effet, soit les elfes de maisons avaient des consignes strictes pour une économie de magie dans les antres de cheminées –l’un des meilleurs moyens d’ailleurs pour vider la salle commune et envoyer tout le monde dormir-, soit l’inconnu avait trop peur de se montrer et préférer éteindre toutes les lumières. La deuxième solution semblait plus probable car Maelyn ne pensait pas qu’un elfe de maison ne prononce une formule magique et encore plus lorsqu’il y a du monde en bas. Ordinairement, on ne les voit jamais… Aussi discret mais omniprésent que l’air. Ainsi, l’hypothèse de l’élève restait debout. Mouais, bon plan quand on est timide mais elle faisait comment pour pouvoir remonter les marches jusqu’au dortoir sans chuter ? Car commençant à se connaître, Maelyn savait très bien qu’elle avait une chance sur deux de chuter dans les escaliers sans lumière et encore, son quotient de chance de la journée venait de passer en se faisant nullement choper par un professeur ou un préfet dans les couloirs. Et s’il s’agissait du préfet de Gryffondor, Marchal ? Non, la voix semblait être féminine. Dans ses conditions, il restait la préfète, comment s’appelait-elle déjà ? Ah oui, Angela Jones. Une demi-chance sur deux revenait à une autre élève ayant un problème d’insomnie ou alors ne s’étant pas rendue compte de l’heure. Comment, les calculs de pourcentage sont inexacts ? Bah, il s’agit des calculs de Maelyn, vous ne vous attendiez tout de même pas à ce qu’ils soient tous corrects… A votre avis, pourquoi n’a-t-elle pas pris Arithmancie ?!
Enfin soit, notre chère amie n’eut guère le temps de pousser plus loin ses réflexions, ni même son pied sur la marche suivante d’ailleurs, que la voix se fit entendre de nouveau. Effet surprise : réussi. Le pied en suspens mais non déposé sur la marche, la lumière revint comme par magie mais de façon un peu inattendu et déroutante. Vous ne le saviez pas : la magie est déroutante. C’est sûrement pour cela que Maelyn préférait ses grands-parents paternels. Dérapant légèrement sur le coup du choc, la sixième année eut quand même le temps de s’adosser au mur, la rambarde de côté s’enfonçant dans son dos. Grimace contre le choc mais néanmoins un sourire ironique –qualifié d’idiot- sur le visage de la jeune fille. Certes, elle venait de se « manger » le mur, comme le dirait délicatement Joshua, mais au moins elle n’était pas tombée parterre. C’est alors qu’elle reconnut le visage d’une jeune fille qu’elle connaissait. Halleluia, il ne s’agissait point de la préfète. Cependant, Maelyn ne se doutait point qu’elle ne se soit approchée si près en si peu de temps. Elle avait bien entendu du bruit mais elle n’imaginait point cela. L’étonnement pouvait se voir sur les traits tirées de la jeune fille mais elle n’émit aucun son. Bien au contraire, l’une des filles Autenberry –mais n’allait pas demander à Maelyn son prénom propre car elle avait un peu de mal à le savoir, reconnaissant juste Stephany étant de son année donc dans ses cours et dortoir- lui sourit, comme si elle était contente de voir la jeune McBright. Etrange. L’étrangeté continua alors que Maelyn lui rendit son sourire brièvement, comme si cela cachait sa présence mais également son rattrapage de chute.

Ce qu’elle fichait ici ? Ca ne se voyait donc pas ?... Elle rentrait afin de pouvoir aller dormir tranquillement dans ce lit chaud où Ferdinand a dû surement prendre déjà toute la place. Sacré Ferdinand ! C’était vraiment bien pour faire plaisir à son petit ange qu’elle avait pris l’animal avec elle. Que pourrait-elle lui refuser ? Rien, absolument rien. Comment le pourrait-elle alors qu’elle la voyait venir avec cette petite boule toute noire au museau blanc qui ne recherchait qu’une compagnie ? Son petit ange blond : Sauveuse des cas désespérés. Enfin bon, tout ceci ne donnait pas de réponse à Maelyn et n’étant absolument pas douée pour les mensonges, surtout prise sur le fait, il fallait qu’elle trouve rapidement et si possible quelque chose de plausible. Heureusement, la jeune fille semblait ne plus vouloir savoir, s’en fichant en fait. Sur le coup, Maelyn fut heureuse de le constater pour finir, une seconde plus tard, par la comprendre : quel intérêt représentait-elle ?!
Si elle voulait voir quelque chose de beau. Etonnement. De quoi parlait-elle ?


Maelyn: -« Quelque chose de beau ?…. Pourquoi pas m’oui ! »

Quoi, l’heure n’était pas au divertissement ? Bah, il n’y avait pas d’heure pour cela voyons. Et puis, la chaleur que les flammes émaneraient ne lui ferait que du bien, son léger somme ayant fait plus de mal que de bien. Néanmoins, que pouvait-il y avoir d’incroyablement beau dans cette bonne vieille salle commune des Lions ? Une part de curiosité entraina alors la jeune fille vers les différents fauteuils et le sofa au couleur bordeaux foncé. Maelyn préférait les fauteuils au sofa… plus intime, plus individuel. Se lançant choir de côté, ses jambes remontèrent dans l’action afin de se déposer sur l’accoudoir, comme de façon naturelle… Ainsi, elle attendit que la jeune fille ne lui explique ce qu’elle entendait par « quelque chose de beau »… Que pouvait-il y avoir de plus beau en ce monde que l’illusion éphémère de liberté que prodiguait Dame Lune et ses suivantes ?

Maelyn: -« De quoi s’agit-il ? »

Impatience. Mmm peut-être un petit peu oui. Après tout, l’être humain est une bête curieuse et trépignant d’impatience. Que de défauts pourraient bien compléter cette liste. Bien que le concept de cet instant ne soit pas de l’impatience radicale mais plutôt une forme de curiosité maladive. Ce n’était pas tous les jours qu’on lui proposait un spectacle. De quelle sorte sera-t-il ?
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