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 Un peu de joie dans ce monde … [PV Elénaïs]

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2 participants
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Belinda Nina Harrington
3ème année à Gryffondor
3ème année à Gryffondor
Belinda Nina Harrington


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MessageSujet: Un peu de joie dans ce monde … [PV Elénaïs]   Un peu de joie dans ce monde … [PV Elénaïs] EmptySam 23 Juin - 15:38

Le monde des sorciers, et il en allait en même pour celui des moldus, vivait une sombre époque, ces temps-ci. Lord Voldemort, pourtant décédé, tué par le légendaire Harry Potter, il n'avait pas empêché des descendants ou partisans de faire un retour triomphal, il y a quelques mois déjà, étendant sur tous l’ombre de la peur. Même Poudlard n’était pas en sécurité, puisque des Élus se dissimulaient parmi les élèves des quatre maisons, et les Angels of Death, que Raven dirigeait pouvaient frapper n’importe quand, d'où l'intensité de la sécurité et la création de l'Ordre du Lys, société secrète qui luttait contre les Mages Noirs. Mais tous ces clans qui s'organisaient les uns contre les autres dépassaient pour le moment l'entendement de Belinda, et son propre avenir et le choix d'un clan lui semblaient encore très flous : tout ce qui comptait, c'était que la population sorcière prenne les décisions qu'elle trouvait juste pour arrêter les massacres qui avaient commencés et continué depuis le jour du meutre du Ministre de la Magie ...

Dans les couloirs, en cours, dehors … la jeune fille l’avait remarqué : les élèves se faisaient méfiants et les quelques connaissances qu’elle s’était faite au cours de l’année scolaire arboraient une mine plus neurasthénique qu’autre chose. Lorsque l’on leur demandait la raison de cette sorte de mélancolie, les réponses étaient diverses et variées, mais la demoiselle, décidemment, n’en pouvait plus de ces mines sombres. Elle qui ne pouvait passer plus de quelques heures sans éclater de rire ou parler à quelqu’un sur tous les sujets possibles et imaginables, elle n’était vraiment pas gâtée : non pas que les malheurs ne ses amies lui passent à vingt-cinq mille kilomètres au-dessus de la tête, mais elle n’était simplement pas douée pour écouter les autres raconter leurs chagrins et mésaventures. Elle ne pouvait supporter trop de tristesse ou de douleur sans en retirer le poid de diverses façons ou en niant les soucis qu'elle pouvait avoir.

Trouver sa sœur jumelle eût été dans son cas la meilleure solution, puisque c’était une des seules qui écoutait ses papotages sans fin sans lui faire signe de se taire au bout de quelques minutes, bien qu’elle n’écoutât jamais vraiment, plongée comme d’habitude dans ses livres qu'elle semblait chérir plus qu'il était possible d'imaginer. Hélas, ayant été répartie à Serdaigle et Belinda à Gryffondor, le temps qu’elles passaient ensemble s’était retrouvé très raccourci depuis deux ans et elle devait certainement se trouver en cours à cette heure-ci, puisqu'elle-même profitait de l'absence d'un professeur pour quelques jours. La jeune fille décida donc de se rendre près de Lac, histoire de se rafraîchir un peu les idées. Près de ses eaux sombres poussaient et fleurissaient tout de même de la végétation et le ciel était d’un bleu limpide. Il faisait étonnamment doux pour un mois d’Avril et l’on pouvait entendre le pépiement des oiseaux qui volaient autour du Lac, auxuqels se joignit la chouette mordorée de la jeune fille, appelée on ne peut plus simplement "Lia".

Soulagée de se trouver seule et dans un climat un peu plus joyeux que celui qu’elle venait de quitter, elle entreprit de poser son sac dans l’herbe verte, fredonnant quelque comptine qu’elle avait appris dans ses jeunes années par son père. À cette époque, dans le Manoir familial, il restait longtemps, assit sur le rebord de son lit à lui apprendre des chansonnettes infantiles, la faisant rire en mettant le ton ou en exagérant un passage relativement drôle, lui racontant ensuite une histoire jusqu'à ce que la petite s'endorme ou que lui-même décrète qu'il avait assez chanté et lu pour deux mois entiers.

Belinda, se remémorant ces souvenirs avec un sourire observa quelques instants la surface du Lac. Prise d’une subite idée, comme elle savait si bien le faire, elle regarda aux alentours avant d’ôter les ballerines colorées qu’elle portait et de remonter son pantalon en jean de nombreuses fois décoré et redécoré au moyen de sa baguette, orné de divers dessins aux couleurs vives, sur lesquels avaient parfois été cousus d’autres morceaux de jeans et de tissus. Enfin, toujours aussi souriante, elle s’approcha du bord de l’eau et y glissa ses pieds, fendant la surface noire, grimaçant lorsque l’eau lui apparut nettement plus froide que prévu, mais avec un amusement enfantin presque touchant.

Après quelques instants de clapotage, la demoiselle se lassa bien vite de cette activité trop … silencieuse à son goût et, laissant ses pieds dans l’eau entreprit de chanter à nouveau. S’étant il y a quelques jours découvert un certain intérêt pour le chant, art dans lequel, aussi étonnant que cela puisse paraître, elle se découvrait plutôt douée, soprano de son état, elle se mit bientôt à arrêter de murmurer pour élever la voix, plus à l’aise avec la chanson pleine d’entrain et de rythme qui lui était spontanément venue aux lèvres, dont certains passages se modifiaient presque inconsciemment pour changer de tonalité ou rajouter un passage un peu plus mélancolique.

Une telle activité lui plaisait et, tout en la défoulant, lui faisait travailler la patience et l’obliger à s’appliquer, choses qu’elle n’avait pas pour habitude de faire. Perdue dans les airs divers qu’elle chantait, Belinda en oublia de vérifier si elle était toujours seule sur la berge, mais cela n’avait en fait pas vraiment d’importance, du moment que si une personne apparaissait, elle se passe de commentaires médisants …
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Elénaïs Schenberg
7ème année à Poufsouffle
7ème année à Poufsouffle
Elénaïs Schenberg


Nombre de messages : 42
Message Perso : : carpe diem
Date d'inscription : 28/03/2007

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MessageSujet: Re: Un peu de joie dans ce monde … [PV Elénaïs]   Un peu de joie dans ce monde … [PV Elénaïs] EmptySam 18 Aoû - 19:20

Désolée pour le retard ! J'avais pas vu tout de suite que t'avais posté un sujet ! Sciouze mi !


Elénaïs avait une heure de libre. Une heure qu’elle s’était décidée à savourer, dans ces semaines si chargées de devoirs. Elle descendait lentement, d’une lenteur pleine de lassitude, de fatigue, mais aussi d’une joie ! Cette heure de liberté, de soulagement était la bienvenue !
Parcourant les marches des escaliers à l’allure d’un escargot endormi, la Poufsouffle sentit les caresses des rayons du soleil lui chatouiller le visage. Elle s’arrêta, et leva les yeux vers la fenêtre qui laissait percer quelques faisceaux lumineux. Quelques nuages encombraient le ciel, mais le soleil arrivait se faire voir, baignant le parc dans une lumière sereine et tiède. C’était décidé. Le quartier de replis d’Elénaïs allait être le parc ! Après une longue descente des escaliers, mais un grand trajet dans les rêves de la demoiselle, elle arriva enfin au hall d’entrée. Elle n’avait pas déposé ses affaires dans son dortoir, pas le courage ! Après tout ce temps passé à se presser, à faire ses devoirs à temps, à se coucher tard pour avoir le temps de tout faire, à aller à la bibliothèque pour ses recherches, les cours, Elénaïs était quelque peu fatiguée, et désirait profiter de cette heure libre pour se prélasser paresseusement.

Pendant qu’elle se dirigeait vers les abords des arbres et qu’elle s’installait sur un duvet d’herbe moelleuse, s’adossant contre un tronc, elle laissa vagabonder ses pensées, bientôt bercées par un chantonnement de plus en plus sonore au fur et à mesure qu’elle s’enfonçait encore plus loin dans les profondeurs de son esprit. Mais ce chant fut comme une encre, une encre qu’on avait jetée à la mer, et qui remontait un naufragé, tout doucement. Elénaïs se sentie peu à peu revenir à la réalité, et prit conscience du chant qu’elle entendait. C’était une mélodie apaisante, tantôt très dynamique, tantôt plus calme, puis plus triste, qui vous en aurait presque fait verser quelques larmes à certains moments.
Sa tête se mit bientôt se pencher de chaque côté, légèrement, doucement, tranquillement. Puis le balancement se fit plus accentué, plus ample, coordonné avec le rythme de la musique qui devenait plus dynamique. Toutes ces variations s’enchainaient parfaitement. Pas d’accros, pas de changement brusque, tout était coulant, et doux, comme du miel. C’est à cela que pensait Elénaïs, encore absorbée dans ses pensées, lorsqu’elle vit alors qu’elle entrouvrait légèrement les yeux, une tache colorée, qui n’était selon elle, pas une couleur que l’on pourrait attribuée à un être vivant enraciné dans le sol. Mais qu’était-ce donc ? Une idée assez inquiétante lui vint à l’esprit. Et si c’était une créature qui venait du lac ? Après tout, Elénaïs était juste à côté. Et ça, elle ne s’en rendit compte que sur le moment. Elle avait reconnu l’endroit. Ses pas l’y avaient trainé, sans qu’elle y fît attention, trop absorbée par ses pensées. Elle était rassurée de ne pas avoir atterrit dans la forêt interdite, encerclée par des loups-garous ou autres créatures plus terrifiantes encore. Mais elle ne savait toujours pas quelle pouvait bien être la chose qui avait une couleur comme celle-ci. Intriguée, elle regarda mieux. Elle s’aperçut que cette créature inquiétante n’était autre qu’une élève, dos à elle, assise sur la berge, les pieds dans l’eau du lac. Elénaïs remarqua que c’était cette fille qui chantait la mélodie qu’elle entendait depuis déjà une petite dizaine de minutes.
Elle resta là, à contempler cette fille, qui chantait. Pas un instant elle ne s’était demandée d’où provenait la musique, et fut quelque peu étonnée de se rendre compte que c’était d’une élève de l’école de sorcellerie. Cela paraissait pourtant évident. Mais quand on ne se pose pas la question, on est surpris. C’était bien ce que ressentait la Poufsouffle. Qu’allait-elle faire ? Elle réfléchissait. Allait-elle rester là à écouter encore cette fille chanter, sans l’importuner ? Mais si cette élève la voyait, est-ce qu’elle apprécierait de savoir que quelqu’un l’écoutait ? Elle penserait peut-être qu’Elénaïs s’était cachée là. Peut-être qu’elle ne voulait pas être écoutée. Valait-il mieux aller à sa rencontre ? Mais cela la gênerait probablement. Elle avait des centaines de façons de réagir à chacune de ces possibilités. La Poufsouffle soupira. Il était compliqué parfois de prendre des décisions pour gêner le moins possible les autres. Si seulement on pouvait savoir ce qu’ils voulaient, tout serait plus simple.
Et puis tout semblait bizarre ces temps-ci. Il pesait un certain poids dans l’atmosphère de l’école. Toute cette histoire avec les mages noires, l’ordre du lys, une tension commençait à s’installer et ne faisait que s’amplifier d’avantage au fil des jours. Elénaïs se demandait si tout cela n’allait pas bientôt finir en une nette opposition, un combat ouvert ou les élèves finiraient par s’entre-tuer dans l’enceinte de l’école. Poudlard … La Poufsouffle se demandait si l’école allait perdurer. Si elle supporterait cette haine grandissante, qui n’attendait que le moment propice pour sortir de l’ombre, et attaquer sa proie…

Elle avait décidé d’aborder la fille au bord de l’eau. Les temps qui couraient n’inspiraient pas à la confiance, il ne valait pas la peine de rester là à attendre que l’élève la repère pour qu’elle la soupçonne de l’espionner, ou de vouloir la noyer dans les eaux ténébreuses du lac. Elénaïs se leva, et après un soupir, elle avança franchement vers la berge où se trouvait la fille qui chantait toujours. A quelques pas l’une de l’autre, elle s’arrêta, espérant que l’inconnue sente au moins sa présence et qu’elle se retourne. Enfin, la Poufsouffle décida de parler, plus pratique pour communiquer !

-Euhm … Salut !

Les rencontres, elle trouvait ça toujours un peu angoissant. On ne pouvait jamais savoir comment allait réagir la personne en face de vous. La bilingue avait horreur des blancs ! Sauf quand ces blancs avaient leur place. Haaa ! C’était très scientifique tout ça !

-Je m’appelle Elénaïs … Elénaïs Schenberg. Je suis à Poufsouffle.

Elle vit des ondes à la surface de l'eau. Cela lui rappelait la mer. Et son frère. Elle avait réussi à mieux contrôler sa peur à présent. Elle n’avait plus ces accès de terreur soudainement, qui avaient généralement tendance à déstabiliser les personnes autour d’elle, dès qu’elle voyait de l’eau. Elle allait de plus en plus souvent au lac. C’était bon signe. Enfin, elle allait pouvoir accepter…
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