/// Alicia /// - terminé

Identité :

Prénom(s) & Nom : Alicia Derrey
Date de naissance : 11 janvier 2096.
Sexe : féminin
Année d'étude : 1 ère.

Physique :

Cheveux : Bruns foncés, coupés courts aux épaules, assez épais. Ils s'emmêlent façilement, d'autant qu'elle ne les coiffe pas souvent. Parfois, quelques reflets noisettes apparaissent au soleil.
Yeux & Regard : De jolis yeux bleus gris illuminent le visage enfantin d'Alicia. D'un joli turquoise au centre, il s'éclairçissent peu à peu pour former un fin cercle gris argent.
Visage, Expression & Couleur de Peau : Le visage d'enfant de onze ans d'Alicia n'est pas magnifique, ni vraiment beau, mais incontestablement mignion. Elle a une peau pâle, légèrement bronzée par endroit, avec quelques tâches de rousseur. Une bouche étrangement rouge, qui se tord parfois en une grimace sourire, expression qui lui est propre. Ses dents sont par contre d'un joli blanc ivoire, sans aucune déformation ( mis à part peut être ses deux dents de lapins ) . Elle rit souvent, adorable dans ses moments là. Les larmes aussi coulent souvent, formant de larges cercles rouges autour de se yeux bleus.
Taille : Petite, même un peu trop pour ses onze ans.
Corpulence : Elle ne possède encore auun signe de la puberté, et est assez maigre.
Signe particulier : elle a de nombreuses et assez sanglantes cicatrices dues à ses frôlements de la mort.

Caractère :

Qualités : Dans sa névrose, Alicia est quelqu'un de particulièrement intelligent et observateur. A vrai dire, c'est une surdouée. Mais cela lui causera plus de tort de bien ... c'est également une personne extrémement douce et gentille. Si vous n'observez pas ses yeux et son sourire tordu trop longtemps, vous ne apercevrez même pas de son anomalie. Elle désire plus que tout faire du bien aux autres, partager, exprimer. Comprendre. Pour qu'enfin elle trouve quelqu'un qui ne la regarde pas avec des yeux dégoutés. Pour qu'enfin on puisse comprendre la valeur de sa prétendue folie. Mais la petite fille ignore tout du démon qui la ronge, et du fait qu'elle se détruit doucement l'esprit. Autrement, c'est une petite fille normale, mignonne comme un coeur, gentille, malicieuse et rieuse.
Défauts : Alicia est très étrange, quand on s'y attarde un peu. Elle est capable de raconter les pires horreurs avec le sourire, sans se rendre compte du mal qu'elle fait. Ainsi, elle a longtemps torturé sa mère, avec son language enfantin et mignion certes, mais torturé tout de même. Au bord de l'égoisme, elle s'abandonne à sa névrose, tentant des suicides inconscients, des tortures sur sa personne et sur les autres. Elle aura toujours l'excuse de ne pas s'en rendre compte : mais le mal reste là, et on la prend souvent pour quelqu'un d'éxtrémement méchant. Elle a le don de trouver les mots qui font mal, et d'en servir avec aisance et joie. Elle a le don de faire de la peine, alors qu'elle voudrait tout le contraire.
Ce qu’il aime et ses passions : Alicia chérit ses rêves et ses cauchemars, qui la rejoignent chaque soir et la comblent de sensations, d'émotions de pleurs et de larmes. Elle aime les histoires étranges, ou tout fint mal, les contes beaux, délicats et mortels. Elle aime le bleu de ses yeux, les couleurs. Elle aime sa mère. Comme n'importe quelle petite fille, elle appréçie les friandises, les glaces, les jeux. Mais ses étranges passions passent avant tout, et l'éloignent bien souvent des autres enfants.
Ce qu’il déteste et ses phobies : Tout comme elle les adore, Alicia hait également ses aventures nocturnes. Elle se hait pour faire souffrir sa mère, et elle se hait inconsciemment pour son anomalie, qui l'a privée de vie sociale, d'amitié et d'amour. Elle a une étrange peur des chats, non pas pour les griffes et leurs crocs, mais pour leurs yeux fixes et mystérieusement beaux. La mort l'attire, et pourtant est devenue sa première peur.
Tic :

Histoire :

Origine / Nationalité / Ascendance (sang) : Moldue - anglaise.
Lieu d'habitation :
- Localisation géographique : Londres.
- Style d'habitation : Petit appartement pour trois personnes.
Enfance et scolarité avant école de magie : Nuages. L'avion montait doucement vers le soleil, dans un bruit abominable. Le visage de Nadja se tordit de douleur. Des larmes coulaient sur ses joues. L'avion monta un peu plus. Et tout à coup, plus rien. Ils avaient pénétré les nuages, envellopés dans un brouillard gris unis, froid et humide qui collaient aux miniscules fenêtres de l'appareil. La jeune femme cria. Pas maintenant ... surtout pas maintenant ... ce n'était pas une bonne idée. Pas la chose à faire. Mais elle n'y pouvait rien. Elle hurla à nouveau, et l'avion déboucha à l'air libre. Le soleil s'abattit sur les passagers, dominant la masse compacte de nuage au dessous deux. Un regard gris se posa sur cette lueur, aux côtés de Nadja, suffocante. Alicia était née. Elle gazouillait, heureuse. L'avion tanguait, presque apgréablement. Sous eux, un océan de coton, et juste en face, un ruisselement de lumière. Nadja serra son bébé contre elle.

5 ans plus tard.

Le vent hurlait contre la fragile cuirasse de l'avion, la malmenait, l'arrachait. La rouille luisait sur le cokpit, les tôles grinçaient, se détachaient, Embardée sur embardée, l'appareil se détruisait un peu plus - en fait, il était étonnant qu'il tienne encore dans les airs. Les genoux repliés contre elle, frissonnante de plaisir, Alicia était aux anges. Ils tournaient, descendaient en brusques piqués, tombaient. Mais remontaient toujours. La petite fille, se déplaçant habilement dans cet apparail prit en pleine tornade, courut jusqu'au pilote. C'était un minuscule avion our à peine quatres personnes, perdu au milieu d'une tempête. Le pauvre homme qui pilotait l'engin semblait épuisé. « ça suffit. Pause ! » cria t'il soudain. L'avion s'immobilisa, pour commençer un long et tranquille vol plané. Alicia escalada quatre à quatre les escaliers qui étaient soudan apparus devant elle. Le vent lui coupa le souflle un instant, mais elle se rendit vite compte qu'il était tiède. Plus aucune trace de la tempête ... à la place, d'immenses nuages plus gros que des montagnes, immobiles les frôlaient déliactement, offrant une vue spectaculaire sur le ciel. Une table avec une nappe avait été installée sur le toit. Des dames habillées de riches robes et chapeaux y prenaient tranquillement le thé. Mais regarde en bas ... en plein milieu du ciel, ou plutôt coupant le ciel, un lac vert bleu faisait briller son eau cristalline. S'étendant à l'infini. Et derrière ... au fond, il y avait le ciel. Encore le ciel. Des nénuphars. C'était jouissivement beau. Mais un brusque vertige s'empara d'Alicia. Son regard changea soudain. Elle n'était plus elle, elle était derrière elle. Elle se voyait se pencher au dessus du vide. Elle voyait un sourire ébloui se dessiner sur ses lèvres. Alicia devant elle se rapprocha doucement du vide. « non ... » chuchota t'elle. Son double lui envoya un sourire d'excuse. « pourquoi? » cria Alicia. « Pourquoi? Pourquoi veux tu sauter? » Son double lui lança un long regard plein de compassion avant de murmurer : « parce que c'est tellement beau ... » sa tête bascula lentement en avant, suivie de son corps. Elle disparut toute entière. Alicia se précipita et vit son propre corps pénétrer l'eau dans un éxplosement d'éclaboussures.

3 secondes plus tard.

Un long sanglot s'éléva de sous les couvertures bleues ciel. Nadja arriva en courant, inquiète. Un cauchemar, encore. Les yeux rougits d'Alicia en disaient longs sur la souffrance qu'ele avait endurée pendant quelques secondes. Sa mère ne put que lui souffler quelques phrases raussrantes. Elle ne comprenait plus sa petite fille. Toutes les nuits, elle rêvait ou cauchemardait violemment. Même ses rêves étaient émotionnellement très durs : elle accumulait des sensations pendant la nuit d'une manière effrayante. A cinq ans seulement, elle avait vécu les pires chocs émotionnels, et uniquement la nuit. Pourtant, elle s'obstinait à se passionner pour ses rêves. Elle versait toutes les larmes de son corps pendant la nuit, et la journée suivante les racontait,les yeux pleins de passion, riant tout le temps. A l'école, elle faisait peur à ses camardes en expliquant ses théories sur les rêves de la nuit. Elle leur racontait les sombreurs du cerveau humain, les émotions malsaines des rêves, les peurs cachées ... toutes ces choses qu'un enfant n'est pas sensé savoir et encore moins expliquer. La maîtresse expliqua en douceur à ses parents qu'il fallait l'envoyer chez un psychiatre. Le verdict de ce dernier fut pour le moins ébranlant : leur fille était folle. Folle de rêves. Folle d'émotions. Elle accumulait les émotions et les sensations pendant la journée et les retranscrivait dans son cerveau la nuit. C'était, en somme, normal. Mais elle était en train de se détruire lentement l'esprit. On ne savait que faire. Il n'y avait rien à faire.

4 ans plus tard.

Une station de métro. Un court voyage. Simple. Mais pas pour elle. Ses grands yeux turquoises se psaient partout, frénétiquement, effrayés et calmes à la fois. Bruit. Foule. Couleurs, odeurs. Elle avait la nuasée. Son pouls battait vite. Vite. Son coeur. Vite. Elle s'approcha. Son pied heurta la bande blanche cloutée, placée là pour les aveugles. Sur le tableau clignotait venait d'apparaître, inscrit en rouge, comme une fatalité : prochain train : 1 minute. Doucement, répétant les mouvements si souvent obsérvés dans ses rêves, Alicia plongea. Silence. Elle atterit violement sur les rails, s'écorchant les genous. Sa jupe se déchira. Des cris retentirent. « Alicia !» La petite fille tourna vivement la tête vers sa mère. Un sourire fleurit sur ses lèvres. « Alicia ! Reviens ! Pourquoi ... reviens ! Pourquoi as tu sauté? » Elle ne répondit pas. Elle avait oublié la réponse. Pourtant, elle l'avait entendue tant de fois. « je ... » Son regard se troubla. Que répondre? Soudain, un lointain crissement se fit entendre. Le train arrivait. Personne n'osait sauter pour la récupérer. Sa mère tendait la main, geste inutile. Alicia se plaça en face du tunnel noir, les yeux vaguement fixés sur les deux petites lueurs qui lui parvenaient. Et elle se laisse engloutir.

2 ans plus tard.

Le feu ... la terre ... ils la mangeaient, la dévoraient avec avidité. Elmental. Ce nom résonnait dans son esprit. Eveil. Elle était vivante. Une évidence. Pourtant, tant d fois cette vérité avait faillit être détrompée ... Sa mère avait depuis longtemps abandonné la partie. Suicide? Non. Rêve. Cauchemar. Votre fille est folle. Alicia comprenait parfaitement ces mots. Sans doute étaient ils vrais. Tout comme ces mots se bousculent sur les touches, ils se bousculaient dans sa tête, la blessait. Elle ne parvenait plus à penser normalement, tout tourbillonait, l'écorchait. Elle n'avait que onze, cette petite fille, et elle souffrait comme une ado de quinze ans. Comme l'adulte ivre mort, comme le vieux en deuil, comme le jeune suicidaire. Personne ne pouvait comprendre. Elle était si mignonne, si petite fille ... ses yeux bleus innocents, ses expressions enfantines, ses rires et ses larmes pour des futilités, c'était normal. Pour les moldus, tout est normal. Pourtant, sa mère ne pouvait pas oublier ... pas oublier que sa fille était anormale, plus encore qu'on pouvait le penser.
Le métro, les feu, le crissement des roues sur le métal. Le visage insouciant du conducteur. Et l'inscription 00 ; arrivée ne pouvaient se détacher de son esprit. La pauvre mère revoyait sa fille, droit comme un i, les yeux brillants, fixer l'immense machine rugissante avec un vague sourire. Elle allait mourir. Choc. Noir. Silence. Elle ne quittait pas la silouhette des yeux. Le train déboula soudain, énorme, sans prévenir. Nadja vit sa fille ouvrir lentement la bouche, puis plus rien. Deux minutes plus tard, le train repartait. Alicia remonta avec un air un brin déçu. Elle avait survécu. Elle était restée là, immobile, pile devant lui ... et avait survécu. Elle tenta, inconsciemment, plusieurs suicides. Une force étrange l'empêchait cependant de mourir. Sa mère, trop effrayée pour en parler, se tenait loin d'elle, comme si elle portait une maladie contagieuse et mortelle.

Bien sûr, cela devait arriver. Mais Alicia ne le savait pas. Pourtant, un jour, ses yeux torturés tombèrent sur l'envellope jaunâtre, ornée d'un cachet de cire rouge pourpre. Un grand P en son centre.
Famille : Pour Alicia, son unique famille est sa mère. Certes, elle un père, un certain John. Mais il ne compte. Sans aucune raison valable, la petite fille l'a effacé de son esprit et a porté toute son attention sur sa mère. Le paternel, brisé, a pour cela quitté sa femme et son enfant. Nadja et Alicia ignorent ce qu'il est devenu. Longtemps, la jeune mère a tenté d'oublier que sa fille était la cause de ce départ, tout comme elle a longtemps tenté d'aider cette dernière. Elle a finit par abandonner. Elle n'avait plus la force de supporter ce poid toute seule, d'essayer d'aimer ce monstre. La découverte des pouvoirs magiques de sa progéniture fut un choc plus grand encore - car elle était moldu, bien entendu.

Baguette :

Description : bois de saule, 25,3 cm, crin de licorne.
Son acquisition : Sur le chemin de Traverse.

Autre :

Quel camp: Le bien, bien qu'elle fasse surtout le mal.
Ses rêves et ambitions pour l’avenir : Elle n'en a pas.

Question subsidiaire :

Comment avez-vous découvert ce forum ? Top site.
Comment trouvez vous le désign' de ce forum ? Génial.

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