Cours n°1

[*]Cours n°1[*]

[*]10h00. La matinée était déjà bien entamée à Poudlard et le cours de deux heures de Défense Contre les Forces du Mal était sur le point de commencer. Une nouvelle année scolaire débutait mais pour le Professeur Thatcher ce n’était qu’une en plus à ce poste. Cependant cette année avait quelque chose de différent. D’une part le corps administratif de Poudlard avait promptement changé et le contexte politique complètement bouleversé.

La quasi-totalité de la population de la Grande-Bretagne ne savait pas ce qu’il se passait en ce moment mais ceux qui le savait, dont le Professeur Thatcher, étaient sur leur garde. Le Professeur Thatcher avait décidé de réitéré son emploi à ce poste contrairement à ce qu’elle avait annoncé lors de la démission de l’ancien Directeur de Poudlard Mr Fidjerald. Les motivations de son retour inopiné restèrent mystérieuses mais furent tout de même escamotées par l’enthousiasme qu’on lui manifesta.

Le Professeur Thatcher, première femme à occuper ce poste, travaillait pour Poudlard depuis maintes années à présent, et pour dire elle eut même la Directrice et plusieurs Professeur actuels en tant qu’élèves. Le Professeur Thatcher avait de grands projets pour cette année et savait qu’en vue des temps présents elle était instituée d’un rôle important pour former la génération de demain. Son caractère était connu des élèves et elle savait parfaitement la réaction qu’elle produisait chez les Première Année.

Bon nombre des élèves connaissaient son passé en tant qu’impitoyable auror ayant aidé à l’extermination des derniers Mages Noirs de Voldemort. Elle ne parlait jamais de cette période de sa vie mais elle acceptait toujours de répondre aux questions de ses élèves avec franchise. La seule réponse qu’elle ne donna pas dans toute sa carrière fut quand un de ses élèves lui demanda pourquoi elle avait refusé le poste de chef des aurors lorsque le ministère lui avait proposé.

La grande porte de la Salle de DCFM était grande ouverte et les élèves ne tarderaient pas à arriver. Le Professeur Thatcher se tenait à côté de la porte. Elle était droite, impassible, les mains derrière le dos et vêtue d’une robe de sorcier blanche. Les élèves qui entraient passaient forcément juste devant elle. Elle attendait que sa classe se remplisse pour rejoindre son bureau.

Elle aimait les premiers cours plus particulièrement car il régnait toujours une atmosphère particulière, les anciens attendaient avec impatience la couleur de cette nouvelle année tandis que les nouveaux étaient au paroxysme de la crispation. Malgré l’apparence d’une femme froide et stoïque on décelait dans le regard brumeux du Professeur Thatcher un instinct maternel et une compassion inexorable.[*]

La préfete des poufsouffle s’était levée tôt se matin là, elle était de très bonne humeur comme d’habitude. Elle avait attaquer sa journée par un cours d’histoire de la magie et un cours de soins aux créatures magiques, cours qui l’intéressait particulièrement.
Maintenant elle devait se rendre au cours de défense contre les forces du mal. L’enseignante de se cours était apparemment là depuis fort longtemps mais la jeune Calaïs n’avait pas eu l’occasion de la rencontrer. Cela devait être son baptême du feu avec cette nouvelle professeur. La jeune française ne redoutait pas les professeurs, elle savait que la qualité s’enseignement a Poudlard était bonne, peut-être pas autant qu’en France mais tout de même.
Il était a présent 10h, son sac en bandouiller menacée de tomber sous le poids des livres mais la jeune fille faisait en sorte que ça n’arrive pas.
Elle monta les étages jusqu’au premier étage et commença a chercher sa salle au milieu de la cohue des élèves.
Même en étant préfete la jeune fille n’avait pas tellement plus de respect que ça, on la bousculait, on la faisait trébucher. Parfois a bout la jeune fille poussait sa petite gueulante mais la tempête se calmait vite.
Enfin elle vit une porte ouverte au fond du couloir, elle alla jetait un coup d’œil et vit que c’était la bonne salle et qu’en plus elle était la première.
Elle toqua sur la porte de bois puis entra en arborant un sourire pour enfin dire:

« Bonjour Madame! »

Ensuite elle entra et alla s’asseoir au premier rang

Wendy était encore dehors. Elle venait de sortir du cours d'Histoire de la Magie. Juste après, c'était: cours de défense contre les forces du mal. Wendy aimait bien ce cours. Et elle appreciait également son professeur. Et puis, d'un côté, elle l'admirait, mais cela, personne ne le sait. Enfin bref, disons que le professeur Thatcher fait parti des professeur que Wendy respecte. La jeune Serdaigle rentra dans le chateau. Un grand nombre d'élève venait et sortait de partout, et nulle part. Ils étaient le plus souvent en petit groupe de trois ou quatre. Ou alors, il y avait très bien des élèves comme Wendy. Seul, qui se hâtait d'aller à leur prochain cours. Heureusement pour elle, la salle de cours de Défense Contre les Force du Mal était au premier étage. Il n'y aurait pas beaucoup de chemin à faire. Ce n'était pas comme si on avait cours de Potion, où la salle est dans les cachots, et qu'à l'heure suivante, on avait Astronomie, où il faut monter jusqu'au denier étage de chateau.

Wendy marchait normalement dans les couloirs du premier étage. Puis, elle arriva enfin près de la porte de la salle. Wendy ré-haussa son sac en bandouillère avant de rentrer. La jeune Serdaigle vit avec étonnement que la salle était presque vide. Il y avait bien sûr, le professeur, et une seule élève...Calaïs. Wendy lui fit un petit sourire. Puis, elle avance de quelque pas avant de saluer madame Thatcher, de sa petite voix mélodique.

"Bonjour professeur."

Puis, d'un regard rapide, elle examina la salle, qu'elle connaissait bien pourtant. Calaïs s'était assise au premier rang. Wendy était partagé entre l'envie de s'assois à côté de sa camarade, ou de s'assois a une rangée derrière elle. Finalement, elle pencha pour la première proposition. Wendy s'avanca doucement vers elle, posa son sac sur la table, avant de s'assoir sur la chaise. Elle lui chuchota, assez tout de même pour qu'elles puissent s'entendre:

"Salut...Dis, ça ne te dérange pas si je m'installe ici ?"

Mais d'un côté, disons que Wendy s'était de toute façon installée. Elle ne voulait pas s'imposer non plus si elle attendait quelqu'un. Mais comme elle était seule...Wendy en conclua qu'elle pouvait s'assoir à côté d'elle. Sauf qu'elle n'avait pas encore sorti ses affaires. La jeune Serdaigle lui fit un nouveau sourire du coin des lèvres. Elle regarda la prof', et lui fit le même petit sourire. Wendy posa son sac par terre, juste à ses pieds.

Le Professeur Thatcher attendait à l’entrée de sa salle de cours. Tous les élèves passaient devant elle et venaient remplir les bancs de sa classe. Le visage de la vieille femme était neutre et son regard à la fois pénétrant et envoûtant. Lorsqu’un élève lui disait bonjour elle adressait un léger signe de tête en guise de réponse. Au fond d’elle, elle était plus qu’heureuse de reprendre les cours. Il n’y avait aucune habitude ou monotonie dans cet emploi, le contact avec les élèves apportait quelque chose de neuf à chaque fois. Elle regardait les élèves rentrer en masse. Les 6ème et 7ème année arrivaient en derniers comme tous les ans et se plaçaient au fond de la salle. Il y avait quelques nouvelles têtes également, les premières années, qui semblaient déboussolés.

Cette année le Professeur Thatcher en accord avec la Direction avait décidé de rassembler les élèves de toutes les années dans les mêmes cours. Cette décision restait mystérieuse mais on faisait confiance à la vielle femme. Elle était d’ailleurs en train de réfléchir à la meilleure façon d’expliquer cette décision à ses élèves. La salle avait été agrandit par ses soins et ressemblait désormais à un amphithéâtre. L’estrade avait été placée plus haute et nécessitait à présent un petit escalier de cinq marches pour y accéder. Sur l’estrade se trouvait un grand bureau en vieux chêne, diverses armoires dont le contenu restait inconnu et un grand tableau noir. Sur le bureau du Professeur Thatcher se trouvait un vieux crapaud d’une taille énorme et de couleur verdâtre qui gonflait au rythme de sa respiration et avait les yeux fermés.

Le bruit des élèves bavardant résonnait dans la grande salle de cours. Soudain la porte d’entrée claqua et le Professeur Thatcher avança entre les rangs. Le silence se fit immédiatement mais elle savait que les plus aguerris continuaient à chuchoter. Le Professeur Thatcher avança encore les bras le long du corps et d’une allure souple vers l’estrade. Elle monta les quelques marches et se retrouva à présent surélevé d’au moins un mètre du sol et ainsi dominait sa classe dans sa totalité. Elle s’appuya contre le bord de son bureau et croisa les bras. Le silence était à son paroxysme et la vielle femme balayait la classe de son regard impénétrable et mystérieux.

Thatcher [*] « Bonjour à tous. Je suis le Professeur Thatcher et je suis chargé de vous enseigner la matière ainsi intitulée, Défense Contre les Forces du Mal. Ceux qui me connaissent savent comment je travaille et les autres ne tarderont pas à l’apprendre. Nous avons donc deux heures de cours aujourd’hui. »

Elle avait brisé le silence avec force et fait les présentations à une vitesse déconcertante. Elle regarda quelque papier sur son bureau avant de reprendre la parole. Elle fit des allers-retours d’un bord à l’autre de l’estrade en balayant la classe de son regard brumeux.

Thatcher [*] « Je parts du principe que la curiosité n’est un défaut que pour ceux qui la craignent, de ce fait je vous demanderais de m’interrompre à tout moment pour me poser une question sur n’importe quel sujet. Je vous répondrai avec franchise et dans la mesure de mes possibilités. Je vais d’ailleurs anticiper les questions des plus anciens, si vous êtes tous regroupés quelque soit votre âge en Défense Contre les Forces du Mal c’est… pour la simple et bonne raison que les temps ne sont plus sûrs… de nouveau. Je suis chargée de vous apprendre à vous défendre contre l’ombre et le mal. Et en vue de la situation actuelle ma priorité sera de vous former dans ce but quelque soit votre âge. En revanche vos devoirs et examens seront personnalisés en fonction des années et je compte bien rehausser le niveau de difficulté. »

Elle fit silence une nouvelle fois avant de reprendre promptement.

Thatcher [*] « Ha oui une dernière chose à ce sujet, le Ministère désapprouve cette méthode d’enseignement. Je tenais juste à ce que vous le sachiez. »

Les élèves qui connaissaient bien le Professeur Thatcher voyait là toute l’ironie dont elle était capable et n’avait pas laissé échapper le sourire en coin que l’on avait pu entrevoir pendant un court instant sur le visage de la vielle femme. Elle s’approcha de son bureau et pris un livre qu’elle ouvrit puis elle s’avança au bord de l’estrade.

Thatcher [*] « Au programme comment se défendre contre les Doxys, comment parer les Botrucs, comment faire lâcher prise à un Strangulot ect ect ect ect et ect… Tout ça nous ne le verrons pas. Pourquoi ? Tout simplement parce que la probabilité que vous avez de vous faire arracher les yeux par un Botrucs, de mourir d’une morsure de Doxys ou de vous faire croquer une jambe par un Strangulot est aussi forte que de me voir danser la macarena sur ce bureau. Cependant cette probabilité n’est pas à exclure et je vous demanderai donc de travailler seul ces points là à l’aide de vos livres car vous aurez certainement des questions sur ces sujets lors de vos examens. »

Elle referma le livre qu’elle tenait dans les mains et le laissa tomber lourdement sur son bureau. L’énorme crapaud verdâtre fut bousculé de sa léthargie et s’écrasa de tout son poids sur le parquet de l’estrade.

Thatcher [*] « Pathétique… »

Le Professeur Thatcher finit par descendre de l’estrade et circula dans les rangs en posant son regard sur les élèves les plus proches d’elle.

Thatcher [*] « Je suis pour une approche pratique durant mes cours, vos livres ne vous serviront que pour un prolongement des thèmes abordés et une aide pour vos devoirs. Je suis réputé pour donner des devoirs étrangement longs, j’en suis navré… Mais je ne changerai pas ma façon de travailler car elle a fait ses preuves. Je suis assez généreuse en ce qui concerne les points attribués à vos maisons. C’est simple vous vous conduisez bien et je me conduirais deux fois plus bien, vous vous conduisez mal et je me conduirais dix fois moins bien avec vous. Ca me semble tout à fait proportionnel non ? Des questions ? »

Elle s’arrêta net et balaya la grande salle de ses yeux perçants avant de reprendre sa marche entre les rangs.

Thatcher [*] « Voilà le quart d’heure de frayeur est passé, vous pouvez vous détendre à présent. »

Un léger sourire s’afficha sur son visage et aussitôt celui-ci s’illumina. Elle tourna la tête vers un élève de 7ème année qui rigolait avec son voisin à l’autre bout de la salle.

Thatcher [*] « Vous êtes trop détendu Mr Flincher. »

Le léger sourire qui la caractérisait tant arborait toujours son visage et y resta perpétuellement à présent. Elle marcha dans les rangs de devant où se trouvaient en masse les 1ère année. L’atmosphère était encore étranglée ici, le Professeur Thatcher décida donc de rester dans ces parages afin de leur prouver qu’elle ne les mangerait pas.

Thatcher [*] « Nous allons donc étudier en premier lieu le thème de la Peur et de l’Effroi. Qui peut me donner une définition simple de ce qu’est la Peur ? »

Le Professeur Thatcher avait choisit pour méthode d’enseignement d’étudier par la DCFM par thème. Elle pensait que pour les élèves se serait la meilleure façon de se souvenir de ce qu’ils ont appris lorsqu’ils se trouveraient dans une situation similaire.

Calaïs écouta attentivement la nouvelle professeur et apparemment elle aimait bien donner de longs devoirs…tant pis il faudra faire avec…
La jeune fille continuait de sourire avec Wendy a ses cotés.
Enfin le cours débuta alors elle leva la main puis prit un air décontracté avant de répondre en regardant la professeur :

« Et bien la peur est un état émotionnel plus ou moins durable étant du a un choc, un trouble ou un dangers réel ou non. Physiquement la peur se ressent par des frissons, des tremblements ou encore la pâleur de la peau. »

Elle regarda ensuite avec inquiétude Mme Thatcher qui se tenait devant elle avec son regard persans. Elle comprenait tout a fait qu’elle avait été Aurors ; elle ne l’avait pas précisé mais tout le monde savait cela a Poudlard. Elle repensa ensuite au paroles de la professeur, le programme était plus ou moins terrifiant mais si il fallait en passer par là, elle ne broncherais pas.
Calaïs continua de regarder la professeur en attendant une réaction de sa part.

Alessia - installée au tout dernier rang, qui normalement devait être en train de dormir puisque comme d'habitude ; elle a des crises d'insomnies. C'était extrêmement gênant ; surtout quand on est fatigués de "naissance". Alessia bailla mais fut captivée par cette Professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Il y a plus de cent ans disait-on, un des professeurs - Le professeur Quirell avait eu quelque chose de très spécial : il avait proté sous son bandeau violet foncé ; la vie de Celui-dont-On-ne-doit-prononcer-le-Nom. Puis quelques autres Professeurs avaient été maudits ; en fait cette malédiction provenait d'une légende très ancienne comme quoi le Professeur Albus Dumbledore - ancien Directeur de Poudlard décédé il y a cent ans - n'avait pas accepté que Vous-Savez-Qui ait ce poste et comme personne ne savait jusqu'où les pouvoirs de Vous-savez-qui s'étendaient ; personne n'aurait cru qu'il allait maudire de poste toutes les années. Mais depuis la mort de Vous-savez-qui, la malédiction a été enlevé et la Professeur de défense contre les forces du mal est là depuis quelques années maintenant ; appréciée par les élèves, elle enseigne d'une façon particulière mais on s'y adapte. Alessia avait commencé à aimer cette matière grâce à cette professeur mais cette dernière ne sait même pas si la professeur sait qu'elle est bien dans cette salle et suit ses cours depuis quelques années.

Thatcher [*] « Nous allons donc étudier en premier lieu le thème de la Peur et de l’Effroi. Qui peut me donner une définition simple de ce qu’est la Peur ? »

Alessia leva la main et dit sa réponse après Mademoiselle Andromaque et essaya de ne pas trembler ; il faut dire que ce sera une des seules fois qu'elle aura participé à un cours sans demander si elle pouvait aller aux Toilettes ou autre mais pour répondre à une question. Ses mains tremblèrent légèrement, peu sûre d'elle.

Alessia - " La peur on ne peut pas vraiment la désigner mais Guy de Maupassant un écrivain français du dix-neuf ième siècle disait que la Peur était liée à une sorte de malaise incontrolable. Il décrivait cela vraiment très bien surtout dans deux de ses nouvelles ; "La main" et "le Horla". Mais même des années et beaucoup d'années après ; on ne peut vraiment la qualifier. Je dirais qu'il s'agir d'un sentiment très bref, on ne sait pas vraiment pourquoi il vient. La Peur est accompagnée d'un poing au coeur. "

+*10 heures. Cour centrale de l'école Poudlard. Des bancs blancs encerclaient une fontaine d'ange au milieu de la cour. Il n' y avait pas encore d'eau, qui ne jallissait qu'à partir du printemps. Le beau printemps, oui avec les fleurs et tout ça. Gaby était assise sur un de ces bancs, le nez dans son bouquin de Divination. Mais pour quelle, ou quelles raison(s) avait-elle choisie cette Option ? TT' Sérieusement, étudier de stupides feuilles de thé qui sentaient de pourri, lire des tasses qui étaient sensées nous prédire l'avenir, ça , c'était dans les contes de fées. Ici, c'était la Ré-a-li-té. Avec un R. Et un é à la fin. Gaby mordillait le bout de sa plume blanche, tandis que la cloche des 10h05 sonnait. Hou, mais quel bruit ! Il faudrait qu'elle en parle au directeur. Sérieusement. Avec un S. Et un t à la fin.

+*Des petites gouttes de pluie commençaient à apparaitre et tachetaient le livre de Gaby, qui courut soudainement vers le porche. Beaucoup d'élèves, parapluie à la main ou capuche sur la tête, attendaient la moment propice pour affronter une autre fois la terrible pluie. Gaby, elle, en profita pour revoir quelques notions de base comme ce qu'était une feuille de Thé. Cela valait de soi. Un regard furtif vers l'horloge : 10h30. Et la pluie n'avait toujours pas arrêtée de tomber. Quelle barbe. Miss Cheapter prit son emploi du temps tout chiffoné et essaya de decripter son cour suivant. Cela ne servait strictement à rien que de rester ici, toute seule, dans le froid, à attendre ... à attendre quoi, au juste ?

+*Défence contre les forces du mal. De la pratique. Rah. Gaby préférait la théorie, c'était premièrement plus facile et plus logique. A quoi ça leur servait de savoir combattre un dragon de Chine, alors que les élèves se trouvaient tous en Angleterre et ne seraient pas prêts de partir? A rien. Avec un R. Et un n à la fin. Heuresement pour elle, le cours se trouvait au premier étage. Elle avait donc un peu de temps pour flâner et discuter si possible, avec ... des professeurs . Trop tard. Il était 10h55. Gaby monta en vitesse les marches érintantes pour arriver enfin à son but, la salle de Défence. La porte était déja entre-ouverte, permettant à Miss Cheapter de connaitre le sujet du cours.

La Peur est accompagnée d'un poing au coeur. "

+*Gné? De toute façon, Gaby finirait bien par comprendre. Elle pénétra dans la salle de classe puis alla s'asseoir rapidement au premier rang, histoire de faire bonne impression. Bah oui. Souriant d'abord au professeur, qui se trouvait être une vieille femme - Ouf , enfin du troisième âge-, gentille en apparence. La fille qui parlait était une Serdaigle qu'elle connaissait déja. Alessia, on lui avait déja parlé d'elle. Mais bon, Gaby l'avait totalement oublié. Plume, parchemin, encre. Tout était prêt pour suivre le cours dans de parfaites conditions. Ah, ça allait être deux heures de pure ... Nulité.

Avec un N. Et un é à la fin.

Le Professeur Thatcher continua d’avancer dans les rangs en écoutant les réponses à sa question. Les élèves se cantonnaient à des réponses incertaines et qui se voulaient complexes. Le Professeur Thatcher voulait de la simplicité car ce thème était complexe. Elle marchait encore et encore, les mais jointes dans son dos et tournaient la tête vers les personnes qui intervenaient. Elle ne disait rien, lorsque plus personne n’intervint, elle garda le silence. Elle finit par monter les marches de l’estrade et se retrouva une nouvelle fois en hauteur. Elle balaya la classe de son regard impénétrable et mystérieux qui la caractérisait tant.

Thatcher [*] « La Peur est un sentiment, une émotion qui régit notre monde. »

Elle se tut et fixa un point droit devant elle avant de reprendre en faisait des allées et retours au bord de l’estrade. Sa robe de sorcier blanche et finement ajustée lui donnait une candeur paradoxale à son visage. Certes il arborait un fin sourire mais il était tout autant secret. Elle posa son regard sur une 6ème année à Poufsouffle.

Thatcher [*] « Miss Andromaque, votre réponse est pertinente mais relativement incorrecte. La peur n’est pas un état mais une constante. Quant à ses origines nous verrons cela un peu plus tard mais il est intéressant de le souligner. Enfin vous verrez que la peur peut se ressentir par bien d’autres choses beaucoup plus fortes que de simples frissons ou des pâleurs. »

Il était rare voire impossible que le Professeur Thatcher dise qu’une réponse est bonne. Ceux qui la connaissaient savaient qu’une réponse partiellement bonne était déjà un bon point. La vielle femme posa ensuite son regard sur une autre jeune fille. Elle ressentait sa peur et son mal-être. Elle savait que c’était un gros effort pour elle de participer. Tout ça elle le savait, par quel moyen, cela elle ne le disait pas.

Thatcher [*] « On reconnaît bien là les qualités de votre maison Miss Chinescher. Le Choixpeau ne s’est pas trompé en vous envoyant à Serdaigle. Cependant il est important de noté qu’il est peu probable que Mr Guy De Maupassant se soit déjà retrouvé nez à nez avec une Acromentula ou un Norvégien à Crête. Certes les moldus peuvent avoir des peurs très prépondérantes mais différentes des nôtres. C’est un des rares points sur lequel le monde moldu et le monde sorcier divergent. Il est intéressant de noter ce que vous avez dit à propos de ‘on ne sait pas vraiment pourquoi elle vient’. Je transformerais votre remarque en ‘On ne veut pas savoir pourquoi elle vient.’ Vous comprendrez pourquoi quand nous aurions plus avancé sur ce thème. N’hésitez pas à poser des questions je vous le rappel ! »

Le professeur Thatcher s’approcha d’un meuble et pris un objet rectangulaire recouvert d’un drap noir. Il le posa sur son bureau et le mit bien en évidence pour toute la classe. L’attention était captivée sur l’objet en question. Le Professeur Thatcher tenait sa baguette dans la main et tout le monde savait que maintenant ça allait devenir intéressant. La vielle femme sentit même certains élèves sortirent de leur sommeil dans le fond de la classe. Elle s’écarta de son bureau et s’adressa à son auditoire avec une voix ténébreuse.

Thatcher [*] « Je vais maintenant vous présenter la plus féroce de toutes les créatures du monde magique… »

Elle pointa vivement sa baguette sur l’objet et le drap noir s’envola.

Thatcher [*] « Le poison rouge. »

Sous le drap se trouvait en fait un aquarium assez vaste et dont le contenu se limitait à de l’eau et un poisson rouge. Certains élèves du fond de la salle qui s‘étaient levés pour mieux voire la féroce créature se rassirent dépités de l’ironie douteuse de leur Professeur. La vielle femme connaissait les techniques qui permettaient de réveiller les plus endormis et son visage affichait une certaine satisfaction.

Thatcher [*] « Ecoutez bien à présent, nous avons peur de tout sans exception et le degré de peur 0 n’existe pas. Le degré de peur s’établit sur une échelle de ]0 ;100]. Comme vous pouvez le voir le 0 est exclu car il n’existe pas, en revanche le 100 est inclus et est nommé degré de l’Effroi. Communément nous dirons qu’un poisson n’a pas peur de l’eau. Mais peut-on l’affirmer ? Certes son degré de peur envers cet élément tend vers 0 mais il ne l’est pas. »

Le Professeur Thatcher se rapprocha de l’aquarium. L’énorme crapaud qui avait chuté au début du cours et qui finalement avait réussit à retrouver sa place sur le bureau, sortit de sa léthargie et se rapprocha également du bocal par curiosité.

Thatcher [*] « Maintenant imaginez que nous augmentions ce degré de peur. Qu’adviendra-t-il ? »

Le Professeur Thatcher pointa sa baguette sur le poisson et fit quelques mouvements complexes avec son poignet et pris soin de réciter la formule du sortilège en informulé.

Thatcher [*] « Une magie complexe permet de contrôler la peur d’autrui et de varier les degrés de peur chez un être. Voilà, j’ai monté le degré de peur du poisson envers l’élément eau à 50. Un poisson qui vient à avoir peur à un degré 50 de son environnement naturel sera troubler psychologiquement, il fuira ses congénères, deviendra agressif et aura un comportement désunis et schizophrène. Le degré 50 est ce que l’on appel le degré de tolérance psychique. »

Aussitôt le poisson, qui jusqu’à maintenant nageait péniblement, accéléra sa vitesse tel un prédateur dont la proie était invisible. Il essaya de se camoufler dans les algues vertes pour éviter les regards des élèves et du Professeur mais il en restait pas en place plus d’une seconde. L’attention des élèves augmentait, elle aussi, progressivement.

Thatcher [*] « Le degré 75 est le degré de tolérance physique, dans le cas de ce poisson, il sera saisit de convulsion, il aura du mal à nager, ses branchies se contracteront, il cherchera à se faire du mal. »

Et en effet, le poisson était saisit de spasmes et ne nageait plus droit. Parfois il remontait à la surface et parfois il descendait aux plus profond de l’aquarium. Soudain il fonça droit sur une paroi et manqua de s’assommer, mais il n’en fut rien il fonça contre la paroi opposée et continua sans répit.

Thatcher [*] « Plus on tendra vers le degré 99 plus son aspect physique changera, il deviendra difforme, il perdra ses écailles, ses nageoires tomberont. Mais il restera en vie si on peut appeler ça une vie bien sûr. En revanche le degré 100, celui de l’Effroi, entraîne la mort en trois secondes. La première seconde, il cherche à fuir sa peur. La deuxième, il endure une souffrance telle que ces organes les plus sensibles explosent. La troisième, sa peur le consume et il implose. »

Le Professeur Thatcher avait toujours sa baguette pointée sur le poisson, un détail important c’est qu’elle ne regardait pas le poisson. Cela voulait dire qu’elle savait parfaitement ce qu’elle faisait mais aussi qu’elle n’éprouvait aucun plaisir à faire ce qu’elle faisait. Et enfin si elle fixait sa classe c’était pour s’assurer qu’aucun élève ne s’évanouisse, de toutes les façons elle le sentirait immédiatement. Aussitôt le poisson perdit sa couleur rouge et devint blanc et livide. Ses écailles se ramollirent et il semblait ridé. Il continuait pourtant à essayer de fuir quelque chose. Soudain le degré 100 survint et tous les élèves le comprirent et comptèrent sans mentalement et inconsciemment jusqu’à trois.

Le poisson allait de plus en plus vite et restait à la surface, sa queue se disloqua, ses yeux se dégradèrent, ses écailles tombèrent, et enfin il se désagrégea dans un petit bruit. Petit bruit qui eut quand même pour effet de faire tomber le gros crapaud du bureau une nouvelle fois, complètement terrifié par ce qui venait de se passer sous ses yeux globuleux. Le Professeur Thatcher rangea sa baguette et rangea l’aquarium à sa place, pendant ce temps il n’y avait aucun bruit dans la classe. La vielle femme savait parfaitement ce que ressentaient ses élèves, elle préserva le silence quelques instants avant de reprendre.

Thatcher [*] « Vous n’avez aucun ennemi à craindre mis à part la Peur. Des questions ? En tout cas moi j’en ai. Pouvez-vous me citer certaines phobies ? »

Le Professeur Thatcher revint sur le devant de son estrade et s’appuya contre son bureau en attendant que des élèves prennent la parole pour poser des questions ou répondre à la sienne.

Nina-Viktoria s'était réviellée en sursaut ce matin, vers 9h45 et s'était préparée plus qu'en vitesse pour être à l'heure à son cours de défense contre les forces du mal. Mais pour Nina, impossible de sortir sans maquillage et pas coiffée. Ce qui lui prit un bon quart d'heure d'ailleurs car elle s'était écroulée la veille et n'avait pas eut le temps de faire ses habituelles tresses pour ne pas que ses cheveux s'emmêlent. Elle les peigna soigneusement, se maquilla et enfila sa robe de sorcier et sa longue cape noire. Et comme d'habitude, Nina-Viktoria n'avait pas prit le temps de préparer son sac la veille. Elle prit son livre de défense contre les forces du mal, du parchemin, de l'encre et une plume avant de quitter le dortoir en courant.

Il ne lui fallut que quelques instants pour aller des sous-sols au premier étage pour retrouver sa salle favorite et son professeur. Pour cette matière qu'elle trouvait passionnante, rien n'était trop beau. Même interrompre son ses quatres heures et demie de sommeil. Il était vrai que maintenant Nina avait le sommeil léger et n'arrivait pas à beaucoup dormir mais c'était sa matière préférée et elle n'en avait jamais raté un instant jusqu'à aujourd'hui.

Elle faillit cuter plusieurs fos dans sa course éffrénée pour arriver le moins possible en retard. Peut-être que Mme Thatcher avait remarqué son absence ? Sans doute pas. Elle devait être entrain de faire son cours comme les autres années. Mais sur quoi ? Cette année, Nina n'avait pas pris le temps de lire son livre dans les moindres détails...

C'est alors que, oubliant toutes ses pensées net, la jeune fille poussa la porte de la salle de classe et dit en reprenant son souffle :

Veuillez... m'excuser... pour mon... retard.

Puis, aprés avoir repris son souffle correctement et prononcé ses quelques sincères excuses, elle balaya la salle du regard. Une seconde plus tard, elle avait trouvé une place dans le devant de la classe. Et le professeur venait de finir une phrase et en ouvrant son livre au premier chapître, Nina se rendit compte qu'il parlait de la Peur. Sa phrase était : « Vous n’avez aucun ennemi à craindre mis à part la Peur. Des questions ? En tout cas moi j’en ai. Pouvez-vous me citer certaines phobies ? » Nina n'hésita pas une seule seconde et levant la main :

La Claustrophobie, la phobie du vide ou de certains animaux... Par exemple.

Ce matin-là, Grace débutait avec cours de défenses contre les forces du mal. Elle avait toujours adoré cette matière, qu'elle considérait comme essentielle et complémentaire de la magie noire. Connaître les moyens de protection contre celle-ci permettait de mieux les contourner et donc favorisaient l'attaque. Ce n'était sûrement pas le but premier de l'enseignement de cette matière, mais elle s'en fichait royalement. Elle ne voyait que son utilité dans ses projets encore incertains. Le professeur, qui était en fait une femme, était très connu des élèves de par sa réputation. Une ancienne Auror au palmares redoutable. Elle n'appréciait sûrement pas la magie noire, même pour l'étudier, mais la jeune fille savait qu'elle connaissait son sujet. Le cours promettait d'être intéressant, du moins, elle l'espérait. Le premier cours portait souvent sur des rappels ou une introduction entièrement théorique, ce qui était ennuyeux à mourir. Mais ce professeur avait des méthodes bien à elle, et Grace se demandait ce qu'elle réservait aux cinquièmes années. Elle se hâta en direction de la salle de cours, et elle eut la surprise d'y trouver des élèves de sixième, voire de septième année. Elle devait s'être trompée de salle. Elle sortit don emploi du temps, rangé soigneusement au fond de son sac, et après quelques difficultés, elle réussit à l'en extirper. Elle ne s'était pas trompée, c'était écrit noir sur blanc, il n'y avait aucun doute à avoir. Autant entrer, l'explication lui serait sûrement fournie. Et en effet, la mise en commun des cours était une décision de la direction. Grace ne savait pas si elle devait s'en réjouir ou non, mais le cours débuta, requérant toute son attention.

Le professeur Thatcher leur annonça le sujet du cours. Aussitôt, elle se redressa et se concentra exclusivement sur le cours. Elle sentait qu'elle pourrait apprendre quelques informations extrêmement utiles pour sa défense personnelle, ou au contraire pour l'attaque. Elle leur présenta un poisson. Cela pouvait paraître absurde comme manière de faire cours, mais les élèves comprirent que le cours n'avait rien d'une plaisanterie, quand la voix du professeur égrena ses explications. Elle arrivait à fasciner, voire à effrayer tout le monde avec un simple poisson. Grace trouvait son discours passionnant et elle n'en perdit pas une miette. Elle oublia même qu'elle se trouvait dans une classe avec d'autres élèves. Il n'y avait plus qu'elle et le professeur. Ce qu'elle racontait était réellement impressionnant. L'arrivée d'une élève en retard lui fit reprendre ses esprits. Apparemment, la retardataire ne semblait pas se rendre compte du danger auquel elle s'exposait. Autant qu'elle s'en souvienne, ce professeur n'avait jamais supporté les retards. Toujours est-il qu'elle répondit à la question posée, comme pour se rattraper un peu. Grace ne jugea pas utile de compléter sa réponse. Inutile d'énumérer toutes les phobies existantes. Elle attendit donc la suite du cours, toujours aussi fascinée.

Judith Thatcher était toujours adossée contre son bureau sur la haute estrade. Elle faisait face à son auditoire qui était composé de tous les élèves de Poudlard. Cette dérogation datait de cette année et on ne connaissait pas les raisons de la vielle femme. On savait juste que la direction lui avait donné son accord et qu’il paraîtrait que cela avait un rapport avec le renouveau d’un mal grandissant en Angleterre. La vielle femme était pleine d’assurance, celle-ci qu’elle avait acquise depuis de nombreuses années à ce poste. Elle maintenant son auditoire à l’écoute et leur enseignait dans un seul but, leur offrir toutes les cartes pour affronter leur sombre futur.

Le Professeur Thatcher venait de poser une question lorsque la salle de classe s’ouvrit et qu’une élève de sixième année à Serpentard y entra. La vielle femme n’y fit pas attention à première vue. Lorsque la jeune fille fut la première à lever la main pour répondre à sa question, le regard brumeux de la vielle femme se posa sur elle.

Thatcher [*] « Merci pour votre réponse Miss Mironov mais vous devriez penser à aller voire l’infirmière plus tard, elle soigne très bien les troubles du sommeil. Je ne tolérerai pas d’autre retard de votre part Miss Mironov »

La réponse du Professeur Thatcher étonna sensiblement l’ensemble des élèves. Ils la connaissaient très bien et savaient que la vielle femme ne tolérait strictement aucun retard et qu’elle enlevait une bonne dizaine de points pour cet acte. Mais derrière ce côté placide et froid de la vielle femme se cachait un côté attentif et attentionné. Elle se rappelait très bien du jour où la direction avait reçut les parents de cette élève pour lui expliquer la situation familiale dans laquelle elle se trouvait. Et puis, même sans savoir cela, elle l’aurait ressentit.

Thatcher [*] « Vos exemples sont bons Miss Mironov, 5 Points pour Serpentard ! Nous allons étudier cinq phobies bien particulières et dont au moins une vous concerne forcément. »

Le Professeur Thatcher se détacha de son bureau et descendit le petit escalier de son estrade pour se retrouver entre les rangées de la salle de classe immense. Elle déambulait les mains derrière son dos lorsque soudain elle pointa de sa baguette le tableau noir qui se trouvait au-dessus de l’estrade. Des mots s’y inscrire au fur et à mesure qu’elle les disait.

Thatcher [*] « Agoraphobie - peur de se retrouver dans des endroits ou des situations d'où il pourrait être difficile de s'échapper ou dans lesquelles on pourrait ne pas trouver secours en cas d'attaque de panique. Claustrophobie - peur des espaces confinés. Nécrophobie - peur de la mort. Nyctophobie - peur de la nuit et du noir. Phobophobie - peur d'avoir peur. »

Elle continua de marcher dans les rangs en regardant par-dessus leurs épaules pour voir s’ils ne faisaient pas de fautes d’orthographes.

Thatcher [*] « Il faut avouer que ce sont des peurs assez conséquentes et j’aimerai attirer votre attention, si ce n’est pas déjà fait, sur la dernière. Qu’est-ce que c’est que cette Phobophobie ? Une peur bien étrange et dont nous ne parlons que très rarement voire pas du tout n’est-ce pas ? Et bien pourtant elle nous concerne TOUS sans exception et à un très grand degré. Cette dernière peur est à la fois la plus terrible de tous et la plus douce... en quelque sorte... PHOBOS !! »

La vielle femme avait pointé sa baguette d’une rapidité déroutante sur un oiseau exotique enfermé dans une cage à l’autre bout de la salle. Un jet de lumière noir au reflet violet fondit sur lui sans qu’il n’eut le temps de s’en apercevoir. Cette fois-ci la vielle femme n’avait volontairement pas dit le sortilège en informulé.

Thatcher [*] « UN… DEUX… Trois… »

L’oiseau tomba au fond de sa cage, inerte.

Thatcher [*] « Et là plusieurs questions vous assaillissent l’esprit je suppose. Quelle est la différence entre ce sortilège et l’Avada Kedavra ? Pourquoi ce sortilège n’est-il pas interdit par la loi ? Autant de question auxquelles je vais répondre et si vous en avez d’autres n’hésitez pas. »

Le Professeur Thatcher fit silence un moment avant de reprendre la parole tout en marchant dans les allées de sa classe.

Thatcher [*] « Je dois tout d’abord vous avouez que tout ce que nous avons vu, et une grande partie de ce que nous verrons, ne sont nullement au programme décrit par le Ministère. Et que vous êtes les premiers élèves auxquelles je donne ce genre de cours. Tirez-en les conclusions que vous voudrez. »

Le fin sourire du Professeur Thatcher éclairait toujours autant son visage. Elle marchait dans sa classe afin de se rendre compte de l’état d’esprit des élèves alors qu’elle abordait un sujet des plus sombres.

Thatcher [*] « Si ce sortilège n’est pas considéré comme un sortilège impardonnable c’est justement car il ne l’est pas. Nous verrons plus tard comment le contrecarrer et vous apprendrez concrètement à le faire. En effet il peut donner la mort, mais comme je vous l’ai dit, atteindre le degré 100 n’est pas une mince chose à faire, quant à utiliser le sortilège contractant la Phobophobie, il faut que le lanceur du sort ait subit dans le passé des blessures émotionnelles très intenses afin de puiser dedans. Je vous le concède tout cela est très complexe. Lorsque je parle de blessures émotionnelles je ne parle pas forcément de la mort mais de choses bien plus alambiquées, souvent un amas d’émotion que le sujet rejette profondément. »

Le Professeur fit une pause avant de reprendre. Elle savait que tout cela n’était pas simple à assimiler mais ceux qui y parviendrait y gagnerait beaucoup.

Thatcher [*] « En résumer pour contrôler la peur il faut qu’elle vous ait contrôlée de manière extrêmement intense à un moment de votre vie et que vous la rejeté encore et toujours. En somme une personne sereine d’esprit, qui connaît ses peurs et les régule est totalement incapable d’user de ce sortilège appelé, sortilège de Phobos. C’est un sortilège complexe, soit la peur vous contrôle et vous contrôlez ce sortilège, soit vous ne la contrôlez pas et vous êtes incapables de l’utiliser. Des questions ? »

Le Professeur Thatcher insistait énormément pour que les élèves réagissent s’ils ne comprenaient pas où s’ils voulaient plus de précision.

Thatcher [*] « Y-a-t-il un volontaire assez valeureux pour tester une expérience ? »

La vielle femme sentit immédiatement la salle se glacée. Cela la fit sourire, pas que la peur de ses élèves la réjouissait mais plutôt par la réaction prompte des élèves. Certains s’enfonçaient dans leur chaise, d’autres devenaient livides par peur d’être désigner volontaire et certains se posaient des questions. C’était dans ces-derniers que la vielle femme savait qu’elle pouvait compter pour cette expérience. Elle continuait de marcher en silence dans les rangs et attendait.

Un bâillement. Kae avait faim. Et quant son estomac jouer un concerto il valait mieux ne pas traîner dans ses pattes. De plus, il faisait froid dans le dortoir des Sixièmes années de Poudlard. La jeune fille grogna légèrement tout en se préparant pour partir droit vers la Grande Salle. L’attrapeuse poussa une élève de première année à Poufsouffle qui avait osée se mettre sur son chemin. Elle s’en fichait pas mal, la belle Harada, elle n’aimait pas cette maison et surtout les débiles qui la représentée. Ah ! Le déjeuner ! La Serpentarde se goinfra de tartine à la confiture de Citrouilles, ce n’était pas raisonnable puisque la jeune fille avait maintenant un léger mal de ventre. Qu’importe, Laureline lui tapa l’épaule pour lui rappelée qu’elles avaient cours de Défense contre les forces du mal avec… Thatcher. Kae eut un léger frisson. Elle avait une grande admiration pour cette femme mais le fait qu’elle est exterminée plusieurs serviteurs du grand Lord Voldemort lui glacé quelque peu le sang. Parfois, l’adolescente songé à son futur, se voyant en tant que sbire de Raven McIllian, devant tué de grands personnages comme son professeur de DCFM. Qui dit ? La jeune Harada voulait absolument être Ange de la Mort, c’était une idée fixe dans sa tête, et têtue comme elle était, personne ne pouvait lui faire changer d’avis.

Quand Kae pénétra dans la salle, elle fut surprise de voir des élèves de première année (dont la petite Poufsouffle de tout à l’heure à qui elle adressa un regard des plus noirs) installer aux premiers rangs. La jeune fille fronça les sourcils, c’était quoi ce délire ? Elle adressa un regard complice à Yume, celle-ci haussa les épaules, apparemment elle non plus ne comprenait pas la situation. La salle aussi avait quelque peu… Changée. Miss Harada, qui était habituée à ces petites salles assez mignonnes fut choquée de voir un amphithéâtre autour d’elle. Tout ses camardes Serpentards étaient d’ailleurs tout aussi surpris qu’elle. De loin, la jeune femme aperçue Drew, son petit ami, elle lui adressa un sourire et ses joues se mirent à rougir lentement, elle irait le voir après le cours. Laureline et elle s’installèrent dans le fond (comme toujours, on ne change pas les bonnes habitudes) et s’échangèrent quelques mots. Mais dans tout cela, est-ce que Kae avait au moins remarqué son professeur ? Non. C’était sa manière à elle de leur transmettre un certain mépris. Le début du cours fut totalement… Ennuyeux. L’attrapeuse ne trouva rien de mieux pour s’occupée qu’à faire des grimaces à un oiseau exotique qui était auparavant tranquille dans sa cage. La bestiole fixait la jeune Harada droit dans les yeux, ce qui était pour Kae la pire des insultes, même de la part d’un volatile.

Thatcher - « Je vais maintenant vous présenter la plus féroce de toutes les créatures du monde magique… »

Ces paroles eurent un effet magique sur la Serpentarde. Effectivement, celle-ci se releva et observa du mieux qu’elle pouvait sur le bureau de son professeur… Un … Un …. Un poisson rouge. La mine de la jeune femme se décomposa. Kae détestait qu’on se paye sa tête. Seulement… La démonstration de Thatcher lui plu particulièrement. C’était un spectacle assez atroce mais il fallait tout de même admettre que c’était impressionnant. Oui, oui, même si c’était un pauvre poisson rouge. Pendant un instant, le regard de l’attrapeuse s’attarda sur le crapaud de la vielle femme. Beurk. La jeune Harada tira la langue avec dégoût. C’était sale et démodé à Poudlard. M’enfin… Pour ne pas changer, la jeune fille se concentra une nouvelle fois sur l’oiseau exotique. Il commençait vraiment à lui pomper l’air cet affreux bestiaux moche et…

Thatcher - « UN… DEUX… Trois… »

Ridicule.
Kae resta bouche bé. Enfaîte, elle ne s’y attendait pas du tout (comme tout le monde). Elle commençait vraiment,mais alors vraiment à ressentir de la sympathie pour cette drôle de femme. Sourire. La belle Harada regarda le volatile, inerte avec une certaine fascination.

Breathe –« Ca t’appendra, crétin. » Siffla t’elle comme un serpent avant de porter ses yeux sur Thatcher à un moment qui devint pour elle une opportunité incroyable de bien se faire connaître de son professeur…

Thatcher - « Y-a-t-il un volontaire assez valeureux pour tester une expérience ? »

C’était peut-être suicidaire, ce qu’elle allait faire, mais après tout, que risquait-elle à part en mettre plein la vue à cette drôle de nana ? Silence. Kae se leva, sûre d’elle et toujours avec cet air supérieur sur son visage. Et puis si une seule chose lui arrivait… Elle avait une tonne d’amis derrière elle qui étaient prêts à intervenir… N’est-ce pas ?

Breathe – « Moi, Madame, je suis volontaire. »

Silence.

Ellen venait de se lever pour son premier jour d'études. Elle alla vite fait dans la Grande Salle il y avait peu de gens, peut-être que les autres préféraient attendre le dernier moment pour déjeuner et après courir pour aller en cours ?? Drôle de façon de faire ! Il était assez tôt, au menu, il y avait des toast avec du chocolat au lait des croissants et toutes sorte de sucrerie. Elle prit un bol de lait et deux croissant ainsi que deux dragées. Les deux dragées, elle les glissa dans son sac puis elle sortit de la table des Serdaigles en saluant la fille qui allait prendre sa place. Elle était beaucoup plus grande qu'elle, ça se voyait tout de suite, elle était peut-être en sixième années, Ellen n'allait pas s'amuser à savoir en quelle année elle était, sinon, elle allait finir par être en retard, et ce n'était pas vraiment le but pour son premier jour. Enfin, peut-être qu'il n'allait pas commencer tout d'un seul coup, peut-être aller t-ils faire comme les moldus, ils se présentent et après deux jours après on commence vraiment les cours. Mais ça ne devait pas être ça, vu toutes les surprises qu'Ellen à eut à peine un jour arrivée à Poudlard.

Elle se précipita dans les couloirs un peu perdu, elle ne savait pas du tout ou se trouver le cours de Défense contre les forces du mal. Elle se mit alors à suivre deux élèves qui était tout simplement entrain de parler de ce cours, c'était deux Gryffondor, Ellen était contente, elle n'allait finalement pas ce perdre. Il fallait qu'elle mémorise bien cette endroit pour savoir se repérer la prochaine fois. Apparemment il fallait monter les escaliers pour se rendre dans ce cours, ces escaliers était bizarres, ils en faisaient qu'à leur tête, ils allaient à gauche, en haut, à droite, en bas... Elle monta alors sur un des escaliers et elle ne bougea pas, elle était avec les deux autres filles. Puis arriver au premier étage elles descendirent, donc Ellen fit de même.

Arriver vers la porte, Ellen en profita pour s'arrêter et regarder si il y avait déjà des élèves, oui, il y avait déjà belle et bien des élèves d'ailleurs il y avait la professeur, c'était une vieille femme qui avait l'air plutôt gentille, cette vieille femme faisait penser à la maîtresse qu'Ellen avait en CM2, mais ce n'était pas elle. Elle fit un sourire à l'une des filles qui l'a regarda, cette fille était déjà assise et elle avait l'air vieille aussi, elle trouvait ça bizarre que tous le monde fit mélanger, pourtant ils n'avaient pas tous le même niveau, ça s'était sur, la preuve pour la petite Ellen. Elle se mit à respirer doucement et à entrer dans la classe en saluant le professeur. Ellen était arrivée attend car elle commença de suite son cours, elle avait poser quelques questions dont tout le monde se mit à répondre à part Ellen, elle n'y comprenait rien, malgré que la professeur ne venait juste que commencer son cours. Elle se demandait surtout pourquoi on parlait de la peur. Puis une fille se lança pour l'expérience que le professeur avait demander qui été volontaire. Elle était plus vieille que Ellen encore une fois, Ellen était-elle la seule de première année ?? Ah non, il y en avait une deuxième, dommage elle n'était pas dans sa maison, mais de toute façon elle n'était pas encore pour les rencontres. Elle fit un sourire et elle se tenir la tête, fatiguée, et ne comprenant rien, d'habitude elle est plutôt curieuse et adore apprendre, mais là ...

Elle fit des sourires forcés au professeur, quand elle l'a regardait, Ellen en avait marre de faire la faux cul, mais pour le moment il le fallait bien...

Nina-Viktoria détestait devoir s'excuser et pourtant, elle l'avait bien fait et avait également rapporter cinq points à sa maison. Une bonne nouvelle, mais dans ses pensées, elle n'écoutait plus le cours à présent. Elle fixait le sol, pensant à la fin du cours. Elle se surprenait elle-même à ne pas écouter de la sorte. Puis petit à petit, elle revint à la réalité quand le professeur Thatcher parla de la Phobophobie. C'était une chose à laquelle pensait souvent Nina.

Thatcher - « Si ce sortilège n’est pas considéré comme un sortilège impardonnable c’est justement car il ne l’est pas. Nous verrons plus tard comment le contrecarrer et vous apprendrez concrètement à le faire. En effet il peut donner la mort, mais comme je vous l’ai dit, atteindre le degré 100 n’est pas une mince chose à faire, quant à utiliser le sortilège contractant la Phobophobie, il faut que le lanceur du sort ait subit dans le passé des blessures émotionnelles très intenses afin de puiser dedans. Je vous le concède tout cela est très complexe. Lorsque je parle de blessures émotionnelles je ne parle pas forcément de la mort mais de choses bien plus alambiquées, souvent un amas d’émotion que le sujet rejette profondément. »

Nina pensait souvent à une expérience de son enfance. Une expérience qu'elle redoutait encore. Une journée de forte chaleur alors qu'elle était encore à l'école primaire, des enfants ont commencé à l'encercler dans une pièce, elle ne pouvait s'enfui et à faillit finir étouffée dans un coin exiguë de la pièce. Depuis ce jour, elle était devenue claustrophobe. Elle redoutait qu'on l'enferme dans un endroit où il n'y avait pas beaucoup de place et pire encore de mourir étouffée.

Nina ne voulait pas se porter volontaire, pour elle, il en était hors de question, elle adorait ces cours mais tou de même ! Elle craignait de ne pas s'en sortir. Nina avait subit dans le passé des blessures émotionnelles très intenses comme décrites par le professeur notamment cette expérience mais avoir peur de la peur était normal pour elle. Elle ne cessait de se demander si le professeur allait désigner quelqu'un ou non. Mais quoiqu'il se passe, elle devait réster calme. C'est alors qu'une Serpy se proposa. Ouf ! Ce ne serait pas elle. Mais si le professeur demandait quelqu'un d'autre, elle irait sans doute. Qu'une Serpentard se soit proposée la rassurait quelque peu. Enfin pas tellement que ça mais bon, il faut savoir faire face à ses peurs !

Les secondes devenaient des minutes presque des heures pour Nina attendant que le professeur reprenne la parole. Ses blancs qui ponctuaient le cours de défense contre les forces du mal, stressaient Nina-Viktoria. Les battements de son coeur s'acceléraient et elle avait du mal à respirer. Elle ferma doucement les yeux, inspira profondément et les rouvrit calmement.

Invité

Matinée, on ne peut plus classique. Ce matin, la journée était chargée. Ses amis, n’était pas encor réveiller. A l’extérieur, le soleil, se levait calmement. Le début d’une journée printanière. Il était heureux, de pouvoir continuer l’aventure à Poudlard. Oui, il se rappelait la première fois, où il vit se soleil. Puis, des choses sont arrivées. Beaucoup, que nous regretterons. Même si Poudlard se voulait revivre, il n’en était sans nul doute, que, oui, que, là dehors, il y avait des traites, en action. Se levant de son lit, il partit s’habiller, et se coiffer. Il passa, rapidement, un coup d’œil à son emploi du temps. Il commençait, à 10 heures, par cours de Défense contre les Forces du Mal. Il aimait beaucoup ce cours, Mme Thatcher, était une femme intéressé qui savait transmettre son savoir. Autant dire, que Gaspard ne pouvait faire autrement qu’aimer ses cours. De plus, elle était l’une des seuls à être resté.

Il partit déjeuner, en lisant les nouvelles. Là, il fit quelques salutations à ses amis. Puis, ils partirent, ensemble en cours. Gaspard, et ses amis étaient arrivés en avance. Gaspard essayait d’être toujours ponctuel.

Depuis, maintenant, plus d’une heure, Gaspard n’avait pas bougé d’un cil. Il était assis, aux deuxièmes rend de la salle. On n’entendait, juste, sa plume glisser sur son parchemin. Le jeune préfet de Gryffondor, n’était pas très inspiré pour répondre aux questions de Mme Thatcher. Il prenait juste note, des choses importantes. Il regardait avec attention et curiosité, les expériences qu’elle leur montrait. Gaspard qui voulait devenir Auror. Ou il avait l’ambition d’en faire partit, s’intéressait particulièrement au sujet d’aujourd’hui. Gaspard était assez étonner. Et d’ailleurs il était imperturbable. Son attention fut à son apogée, lorsque Mme Tacher, demanda aux élèves, s’il y avait un volontaire pour tester une expérience. Plutôt intéressant. J’y vais, je n’y vais pas ? Le jeune Gryffondor, ne se questionna pas trop longtemps. Mais voila, à peine, allait t’il lever la main, que Kae Harada, la capitaine des Serpentards, voulu partir à « l’attaque ». Gaspard continua, de lever la main, peut être avait t’il encor une chance d’être volontaire. Et, oui, il n’y a pas que les Serpentard, qui veulent se mouiller le tee-shirt.

Gaspard – « Moi aussi, Madame, j’ai des ambitions. »

Il fit un simple sourire, regarda Kae, puis attendit une réponse. Il était fort probable que ses ambitions, soient trop précoces. Mais, il n’avait rien à perdre. Il adorait même les défit. Il ne savait pas, si ça réponse allait être comprise. Espérant, être choisi, il resta calme.

Elizabeth se réveilla à l’heure habituelle, elle se leva, enfila sa robe de sorcière. Sur sa poitrine, à gauche, un petit insigne représentant un blaireau. C’était l’insigne de la maison Poufsouffle de l’école de sorcellerie Poudlard. Elle se coiffa et se maquilla légèrement. Elizabeth regarda son sac où elle mettait ses affaires de cours, elle n’avait pas préparé son sac la veille. Alors, elle se précipita et le rempli de parchemins, de plumes et de livres. Elle mit sa baguette magique dans la poche intérieure de son uniforme noir. Ce matin-là, Lizzie avait déjà commencé la journée par le cours de Métamorphoses, puis le cours de Défense Contre les Forces du Mal. Elle monta l’escalier en direction de la Grande Salle, où elle allait prendre son petit déjeuner. Elle venait Elle prit une assiette de bacon, un verre de jus de citrouille et prit son sac pour se rendre dans la salle de Défense Contre les Forces du Mal. Il était 10 h 00 quand la cloche sonna bruyamment. Elizabeth était un peu en retard, elle entra précipitamment dans la salle de cours, au premier étage.

* Dark and nice girl * : Bonjour, excusez-moi.

Le professeur avait déjà commencé son cours, Lizzie s’assit à une table au centre de la salle. Elle sortit un morceau de parchemin, une plume et de l’encre, ainsi qu’un énorme livre. Elle écoutait le cours que donnait le professeur.

Josh n'était pas arrivé en retard pour son premier cour à Poudlard. De plus, il avait entendu dire que les cours de Défence Contre les Forces du Mal étaient interessants. Il s'était donc forcé à se lever tôt, pour ne pas arriver en plein milieu du cour. Josh prenait toujours beaucoup de temps à se préparer -prendre son petit déjeuner, s'habiller, et surtout les traces de son oreiller sur son visage mettait un temps fou à partir complètement! C'est sûrement à cause de ça qu'il arrivait toujours dernier à l'école de moldus.
Il ne cessait de passer ses mains sur ses vêtements, en ayant un air dégoûté. Ce qu'il pouvait détester cet uniforme ! Lui qui s'habiller toujours de jean hyper large et de longs maillots, il se sentait tout serré dans ce vêtement. Il avait une cravate aux couleurs de gryffondor et sur sa cape, à droite, était brodé le blason de sa maison.

Josh arriva dans la salle de classe en même temps que plusieurs autres élèves. Il avait encore une tête d'endormi -__-"
Il jeta un vague regard vers la prof et lui murmura un bonjour sans expresion.
Josh alla s'assoir à une table libre. A peine posa-t-il ses fesses contre la chaise, qu'il s'assoupit. La tête dans ses bras, ses bras sur la table. Il se forçait à ouvrir les yeux pour ne pas s'endormir. C'était une tâche très difficile ! Ses paupières étaient si lourdes qu'elles tombaient toutes seules sur ses yeux. Le bruit des chaises et des élèves qui arrivaient l'aidaient à rester éveillé. C'est quand tout le monde fut arrivé, et que la prof de DCFM commença à parler, que Josh s'endormit profondément. Heureusement il ne ronflait pas, il restait discret et les élèves n'avaient pas remarqué qu'il était parti dans le monde des rêves.
Une fois de plus, il allait repartir sans avoir rien appris ni entendu ! Tant pis, il se serait reposé au moins !

Il révait d'un balai volant. Il essayait de l'attraper, mais à chaque fois qu'il était à sa portée, le balai s'envolait. Il s'arrêtait, Josh allait vers lui, tendait la main pour l'attraper, mais le balai s'envola encore. Et ce pendant tout le rêve.

Josh « -Viens balai, viens ! Non reviens ! »

Ca devait sûrement éveiller les soupçons des élèves. Mais bon du moment que le professeur ne se rendait pas compte qu'il dormait ! C'est à dire que Josh ne voulait surtout pas faire perdre des points à sa maison. Mais pour l'instant, ce n'était pas son problème. Il était plongé dans son rêve, et dormait à poings fermés, comme un bébé =) .