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 Kimberly K. Lockhailn - {Terminée}

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Kimberly K. Lockhailn
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Kimberly K. Lockhailn


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MessageSujet: Kimberly K. Lockhailn - {Terminée}   Kimberly K. Lockhailn - {Terminée} EmptyMer 7 Fév - 0:23

Identité :

  • Prénom(s) & Nom : Kimberly Key Lockhailn.
  • Date de naissance : 04. 12. 2083.
  • Sexe : Féminin.

Physique :

  • Cheveux : Kimberly a de longs, longs cheveux soyeux et brillants, d'un blond vénitien magnifique. Quand elle était petite, elle les avait bouclés, très épais et très roux. Mais ils se sont d'eux-même arrangés, avec l'évaporation des taches de rousseur. Ils sont son bien physique le plus précieux, elle y tient énormément et ne les couperait court pour rien au monde - malgré une longueur plutôt conséquente, jusqu'aux fesses environs. La jeune femme est souvent obligée de les attacher, à cause de son "boulot". Ils attirent l'attention, et elle est parfois obligée de les cacher pour ne pas se faire repérer. Ils sont pour elle une source de fierté. Il faut dire aussi qu'elle aime être remarquée.

  • Yeux & Regard : Elle a des yeux... des yeux... immenses, un peu en amande. Verts. D'une couleur émeraude, perçante, translucide et profonde à la fois. Lorsque ces deux iris vous fixent, on a envie de rester là à les contempler ou de s'enfoncer à six pieds sous terre - suivant sa position et son camp. En réalité, depuis ses onze ans, Kimberly porte des lentilles de contact. Et sous ces deux pierres précieuses, froides comme du verre et dont les reflets insidieux semblent être ceux de l'eau, se cache un regard marron, brun, noisette, dites-le comme vous voulez, mais il reste banal. Et il faut savoir que la jeune femme n'aime absolument pas la... banalité. Ce n'est qu'en partie de la coquetterie. Elle est un peu myope. Kimberly se maquille, un peu le visage, beaucoup les yeux. De longs cils noirs, des paupières charbonneuses en sont le résultat.

  • Visage, Expression & Couleur de Peau : Kimberly Lockhailn ne sourit pas. Elle ne pleure pas. Elle n'est pas expressive, c'est un point faible. Inexpression ne veut pas dire insensibilité, ne jamais faire l'amalgame. Elle est heureuse, malheureuse, elle ne le montre pas. Ce qui transparaît sur son visage est la colère et l'orgueil : ces deux choses là, elle ne peut pas les cacher. La jeune femme est pâle naturellement, elle a une jolie peau de rousse, les taches de son en moins. Elles ont disparu comme par magie lorsqu'elle était adolescente. Son visage forme un joli ovale, fin. Elle a de petites lèvres, un nez un peu long mais étroit. Un menton parfait, des sourcils arqués. Kimberly est une belle femme, il faut bien le dire, et elle aime le savoir.

  • Taille : La jeune femme est grande. Très grande. Des pieds au sommet du crâne, un bon mètre 75. Cela peut être un atout mais aussi un désavantage ; cela dit, elle n'en voit que les bons côtés.
  • Corpulence : Kimberly est plutôt mince, mais sans excès. Elle pèse 62 kg.
  • Signe particulier : Une cicatrice, très peu visible, en arc de cercle. Sur le front. Souvenir éternel d'un bien mauvais jour...

Caractère :

  • Qualités : Kimberly est avant tout douée d'une intelligence remarquable. C'est cet avantage qui a fait d'elle ce qu'elle est. Intelligence non seulement sur le plan scolaire - où elle était plutôt brillante - mais aussi en général, et plus particulièrement en ce qui concerne l'analyse et la stratégie. Elle sait peser le pour et le contre, prendre rapidement des décisions pas toujours faciles, surtout sous la pression. Pression à laquelle elle réagit positivement, elle sait garder son sang-froid en présence du danger. Elle est intuitive, prend parfois des risques mais jamais inconsidérés. C'est une femme forte, elle se maîtrise - sauf quand on la met dans une rage noire. Elle peut être discrète malgré le fait qu'elle aime être remarquée quand le danger est absent. Elle est perfectionniste, voire opiniâtre. Kimberly sait quand le vent tourne et qu'il est temps de retourner sa veste. Elle a toujours senti ces choses-là. Elle est très rapide à la course, même si elle n'est pas particulièrement sportive. Elle fait face à l'imprévu avec, à la fois, sagesse, réflexion et action. Elle n'est pas paralysée face à l'inconnu, et, même dans son enfance, elle n'a jamais eu peur du noir.

  • Défauts : La jeune femme est un peu trop orgueilleuse. Elle ne craint rien plus qu'être blessée dans son amour-propre, et a tendance à se placer, inconsciemment, au-dessus des autres. Ce qui ne l'empêche pas d'être respectueuse avec ceux qui ne lui cherchent pas des poux. Elle est jalouse, voire possessive. Aussi bien en ce qui concerne les biens matériels que les êtres humains. Elle peut paraître, parfois, un peu cynique. Mais ce n'est qu'une manière de voir la vie. Kimberly a trop souvent l'impression de pouvoir faire face seule, et d'être en mesure de se passer de l'aide des autres. Ce qui n'est pas toujours le cas. Et ce trait de caractère peut lui faire souvent défaut. Elle ment, parfois, un peu trop facilement - seulement quand c'est utile. Elle est aussi trop sur ses gardes, rares sont ceux à qui elle accorde sa confiance. C'est surtout un défaut dans la mesure où elle refuse ainsi l'aide de personnes qui pourraient lui être essentielles.

  • Ce qu’il aime et ses passions : Kimberly aime la lecture et l'écriture. Enfin, elle aimait. Durant toute sa scolarité, et un peu après, elle était toujours un crayon à la main. Elle a tenu, régulièrement, assidument, un journal durant ses sept années à Poudlard. Où elle mettait... tout. Réflexions, événements, états d'âme. Fermé par un sort, bien sûr. Elle lit toujours, de temps en temps. Se passer d'un bon bouquin au coin du feu... jamais. Elle aime courir, c'est le seul sport qu'elle apprécie. Cela donne à la jeune femme l'impression d'avoir... des ailes, oui, des ailes. C'est le mot juste. Running Angel. Elle n'atteint le nirvana qu'en sentant le sol frapper ses semelles, ou ses semelles frapper le sol, quand Terre et Ciel se mélangent et qu'elle ne pense plus à rien. Elle adore tout ce qui se rattache à la musique, elle a elle-même joué du violoncelle pendant six ans. Dans sa jeunesse. Elle a abandonné, sans trop savoir pourquoi. Passage à vide désormais irrattrapable.

  • Ce qu’il déteste et ses phobies : Peur de rien ? Trop téméraire. Evidemment, quelques petites choses angoissent Kimberly Lockhailn. Elle craint par-dessus tout le fait de n'être plus entourée. Bien sûr, elle aime être seule, mais l'instinct grégaire domine toujours chacun de nous, non ? Chaque être humain a besoin des autres. Et elle ne fait pas exception. C'est comme une phobie inconsciente, une peur non avouée. La jeune femme a horreur des lâches. Ceux qui reculent devant le danger, ceux qui envoient leurs compagnons à la mort au lieu de se jeter eux-même à l'eau. Ceux qui tournent les talons à la moindre menace. Elle déteste les imbéciles, ceux qui n'ont pas de jugeote et qui croient que la force suffit. Elle n'aime pas la chaleur, abhorre la natation. Le fait aussi de rester passif et de ne pas agir, ou même penser, l'exècre ainsi que l'impuissance face à une situation dramatique.
  • Tic : //

Histoire :

  • Origine / Nationalité / Ascendance (sang) : Kimberly Key Lockhailn est issue de la plus pure bourgeoisie du fin fond de l'Angleterre. Elle est de Sang-Mêlé, son père étant un Sorcier - lui-même issu d'une famille de Sorciers - et sa mère une Moldue. Elle est de nationalité Anglaise.
  • Lieu d'habitation :

    • Localisation géographique : Londres, Angleterre.
    • Style d'habitation : Un appartement Victorien en centre-ville, parmi tant d'autres...


  • Enfance :
    Nuit du 3 au 4 décembre 2083. Aux alentours de deux heures du matin. Dans le petit manoir des Lockhailn, banlieue de Manchester, règne une étrange agitation. Une seule fenêtre est allumée et perce l'épaisse obscurité, froide et brumeuse, de sa lumière jaune et vive. Un bébé débarque à bord, avec un mois d'avance. Le tout tellement rapidement que les Lockhailn n'ont pas eu le temps de se précipiter à la clinique, seulement celui d'appeler le médecin de famille. Lequel s'est pointé un quart d'heure plus tard avec une sage-femme, juste pour accueillir dans ce monde partagé, sombre, à l'avenir incertain, une fraîchement dénommée Kimberly Key Lockhailn. Trois cheveux remarquablement roux se dressent déjà sur sa petite tête aux yeux exorbités. Des yeux marrons, scrutateurs, qui découvrent pour la première fois cet "au-dehors" tellement attendu qu'il a fallu s'y ruer le plus tôt possible.


    - "Alors, sérieux ? Ton deuxième prénom, c'est Key ? Comme une clef ?"
    - "Tout juste, Chickie."
    - "J't'ai déjà dit de n'pas m'appeler Chickie, Kim."
    - "Et moi, de ne pas m'appeler Kim."
    - "T'es vraiment grave..."


    Silence. Kimberly regarda à sa droite, étonnée par l'absence de riposte. Mais Chickie s'était déjà arrêtée, le souffle coupé. La rouquine stoppa le mouvement.

    - "Déjà fatiguée ?"
    - "C'est la fin du cours, potiche."


    En effet. La petite fille serait bien repartie pour un huitième tour de piste. Mais tant pis. Elle adressa un immense sourire à sa copine - quelle vache ! C'était sa meilleure amie - comme si elle se foutait de sa gueule. L'autre parut capter le message et secoua la tête avec le même sourire débile. Elles se rhabillèrent en hâte, adressèrent aux autres un vague salut, empoignèrent leurs cartables respectifs et s'engagèrent sur le petit chemin à demi goudronné qui tournicotait pendant presque un kilomètre avant de les recracher devant leurs maisons - elles vivaient en permanence à deux cents mètres l'une de l'autre.
    Les deux gamines arrivèrent enfin devant l'immense pavillon de Kimberly. L'air soucieux, elle fouillait dans ses poches.

    - "Tu sais quoi, Chickie ? - l'autre leva les yeux au ciel - je crois que j'ai pas mes clefs."
    - "Te moque pas de moi, espèce de tarée."
    - "Non, c'est sérieux, je..."


    La porte s'ouvrit, comme par magie, dans un grincement âpre. Helen Lockhailn, les yeux cernés, se tenait en retrait. Elle avait l'air d'avoir pleuré.

    - "Ah, t'étais là, m'man ? Tu sais, je..."
    - "Rentre chez toi, Chilka." coupa Helen dans un souffle.


    Kimberly avait les yeux brouillés. Elle ne comprenait rien. Pourquoi sa mère était-elle comme ça ? Pourquoi la traînait-elle le long de l'immense maison, prête à déverser des torrents de larmes au moindre choc ? Elle ne comprenait toujours rien. Helen stoppa net devant la porte de la chambre de Caroline.

    - "Ma petite chérie... tu... tu dois savoir que... oh, j'aurais voulu que tu..." - battement de cil - "et que.." - snifff - "ooh, je n'arrive pas à te le dire, il vaut mieux que tu entres. Tu... tu vas avoir un choc."

    Inconsciemment, Kimberly regarda la porte, avec le nom de sa petite soeur écrit en lettres de bois clouées de travers. Ornées de fleurs bleues décolorées. Elle et sa petite soeur n'avaient qu'un an et demi de différence, mais... elles ne s'étaient jamais vraiment connues. Choc. Les larmes lui montèrent aux yeux. Les volets, à demi fermés, filtraient la lumière du soir qui commençait à prendre une teinte rosée. Une aura de douceur, comme un nuage, entourait ses cheveux blonds étendus sur l'oreiller. Elle était là, inerte, dans son lit, et son expression avait quelque chose de... féérique. Kimberly écrasa sa main droite sur sa bouche entrouverte. Un goût fade, acre, dans la bouche. Sans un mot, sans un sanglot, elle sortit.

    - "Maman, tu... comment est-ce arrivé ? Je rêve ou pas ? Où est papa ?"
    - "Rien, mon coeur. Rien, rien n'est arrivé. Ton papa va revenir d'ici une heure ou deux, il est sortit faire une course."


    En parlant, Helen caressait les cheveux bouclés de sa fille, doucement, maladroitement. Elle ferma les yeux. Elle pleurait.

    Mr. Lockhailn ne revint pas. Oh, il n'avait pas tué sa fille, non. Enfin, presque. Une crise cardiaque, à huit ans, c'était... oh... tellement rare. Un taux trop élevé d'une substance nocive pour la petite Caroline, bien cachée au coeur des sucreries que Kimberly avait offert à sa soeur pour son dernier anniversaire. Des sucreries choisies au magasin par leur père.

    Kimberly demeura seule avec sa mère. Elle restait, malgré tout, bien accrochée sur ses petites jambes. Et c'était elle qui soutenait sa mère. Elle développa une énergie et une volonté de vivre incroyables, surtout pour une petite de son âge. Helen révéla, pour finir, à sa fille que son père était un Sorcier. Choc. Un Sorcier. La petite fille n'y crut pas, y crut, n'y crut plus. Jusqu'au jour où elle ressucita un oisillon tombé du nid. Elle avait entendu parler de Poudlard, une école de Sorcellerie, par sa mère, qui elle-même l'avait maintes fois vue à travers les yeux de son mari. Puis, un jour, vint la délivrance. Le salut. Un Moyen-Duc, portant entre ses serres... une enveloppe cachetée du sceau de Poudlard.


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MessageSujet: Re: Kimberly K. Lockhailn - {Terminée}   Kimberly K. Lockhailn - {Terminée} EmptyVen 9 Fév - 11:24

  • Scolarité à Poudlard ou autre école de magie :

    Première Année


    3 Octobre. Brume.

    Cher Journal,

    Wah. Poudlard, Poudlard, Poudlard. J'y suis, j'y reste. Bouffée de joie, de
    bonheur. Je suis arrivée ici par un train entièrement rouge, pétant. je me souviendrai toujours de la fumée que j'ai vue apparaître dans le brouillard qui subsistait malgré la fin de la matinée. Au revoir maman, adieu papa,
    adieu petite soeur, je ferai tout pour ne pas vous oublier. Au revoir Chickie. Au revoir ma chambre, mon chez-moi, ma vie. Tout va changer. Et voilà, c'est parti. Tout a commencé à changer. J'ai fait vaguement la connaissance d'une fille dans le train, une première année elle aussi. Une certaine Lise McBrown, ou Brown tout court, je ne sais plus. J'étais, depuis quelques jours, comme dans un rêve dont je viens à peine d'émerger. des choses m'ont échappé, sans doute. Des choses sont passées à la trappe. Mais ma répartition, ça, non. Jamais. D'abord, on nous a conduits, petit troupeau apeuré, docile, disprate, dans une pièce. Personne ne savait ce qu'il faisait là, tout le monde avait des airs névrosés. Puis, on nous a emmenés dans une salle immense, ils appellent ça la Grande Salle. Apparemment, c'est là où on prend nos repas, tous nos repas. Le château est immense. La Grande Salle, donc, a un faux plafond étoilé, et des bougies flottent partout. C'était féérique. On a traversé, tremblants, cette immense pièce occupée par cinq très longues tables, dressées comme pour un banquet de rois. Au bout, tout au bout, une estrade. Avec un profeseur, un tabouret, un vieux chapeau miteux. Toujours ces étoiles éblouissantes. On nous a appelés un par un, par ordre alphabétique. Tout ce que je savais, c'est qu'il existait quatre Maisons, ici, avec des caractéristiques bien particulières à chacune. Je ne savais pas s'il y en avait une meilleure que les autres. Maintenant, je sais qu'il en existe une. Et que j'y suis. J'ai entendu mon nom. Je me suis dirigée vers l'escalier. Mes jambes ne tremblaient pas. Me suis assise, on m'a mis le chapeau sur la tête. Il parlait, c'était comme si il lisait.. dans mon âme. Au bout d'une minute environ, il a hurlé : "Serdaigle !". Je ne savais pas à quoi correspondait ce mot, je ne savais pas où j'atterrissais. Je ne savais pas ce qu'il se passait. Tout ce dont j'étais sûre, c'est que tout le monde me regardait et une des tables du milieu m'applaudissait à tout rompre. j'ai tout fait pour que le rose ne me monte pas aux joues, j'étais transportée. J'avais un peu l'impression d'être bourrée, comme la fois où on s'était descendu à deux une bouteille de la cave de chez Chickie. Quand je me suis à nouveau rendu compte de ce que je faisais, j'étais à table, entre une fille immense à grandes dents et lunettes rondes et un garçon de deuxième année. Plutôt mignon, d'ailleurs. Comme j'avais l'air un peu paumée, il s'est présenté et il a commencé à faire la conversation. C'est lui qui m'a expliqué que Serdaigle était la meilleure Maison, celle des plus intelligents et de ceux qui s'en sortent le mieux dans leurs études. il était blond, et il avait un sourire... wow. Je l'ai revu une fois, en cours de Potions. david, David, David. J'ai fait un peu connaissance avec des filles de mon dortoir. J'ai hâte de voir ce que me réserve la suite.

    [...]

    28 décembre. Neige et vent.

    Cher Journal,

    Enfin. Noël est passé, bientôt le Nouvel An. Tout va bien, malgré quelques déprimes passagères. Je suis allée à Pré-au-Lard, aujourd'hui, avec David et Serena. Depuis que j'ai les yeux verts, tout le monde me remarque. Ma mère m'a envoyé un colis, avec de nouveaux vêtements et des montagnes de chocolat. Tu parles. J'ai tout donné à Lise. Mais elle a refusé, et elle m'a dit que je ne mangeais pas beaucoup, ces derniers temps. Comme si j'étais anorexique ! Rien à voir. Quand je lève les yeux au Ciel, elle abandonne avant de péter un plomb. A part ça... Pas grand-chose à l'horizon, à part du blanc et encore du blanc. mes notes sont bonnes, encore et toujours, mais le prof d'Histoire de la Magie me hait. Tant pis, j'en ai rien à foutre.

    [...]

    6 juin. Soleil.

    Cher Journal,

    Voilà. Depuis mars, aucune amélioration. J'ai encore pété un câble et j'ai envoyé valser un Serpy qui me cherchait des noises. Six heures de retenue à nettoyer les Trophées de la Salle des Trophées {cela va sans dire... }. Pourtant, je suis du genre obéissante. Mais j'ai vraiment du mal à me maîtriser.
    Pendant que j'astiquais, ce matin, comme une damnée, je suis tombée sur une coupe, enfin un vase à anses ou un machin qui portait le nom de mon grand-père. Ca fait un choc, tout de même. Il était Batteur dans l'équipe de Quidditch de... Serpentard. Ohmygod, comme dirait l'autre pouffe de Cindy. Bizarre, ça. ma chère maman m'avait dit que toute la famille de mon père était allée à Serdaigle. Mouarf. Elle a dû se tromper.
    Mes taches de rousseur sont toutes parties, j'ai repris un peu de poids. Il fait beau, et j'écris affalée sur l'herbe comme une vraie paresseuse que je suis, d'ailleurs. Bientôt les vacances, bientôt les vacances, bientôt les vacances. Année positive.


    Deuxième Année


    29 Mai. Orage. Crise de nerfs.

    Cher Journal,

    Merde. Il fait si chaud, et j'ai si froid. L'ambiance est électrique. La pluie bat insistemment les carreaux du dortoir, avec une force incroyable. Le tonnerre gronde, les éclairs éclatent, tout Poudlard est affolé sans bien savoir pourquoi. Moi, je sais pourquoi je suis affolée. Je sais pourquoi je suis toute habillée dans ce lit qui me paraît glacé, la couverture jusqu'au menton. Je sais pourquoi mes mains tremblent, pourquoi moi-même je tremble de partout. Pourquoi j'ai soudain l'impression d'être une pauvre hystérique incapable de se maîtriser, et qui refuse le soutien de ses amis. Je sais... tout. Merde, merde, merde. Mon père est un... oh, comment dire ? Ou plutôt, comment écrire, décrire fidèlement ce sentiment, cette haine inimaginable qui m'anime ? J'ai... J'ai tué - tué ! - ma soeur, Caroline, Carrie, ma Choupette, celle qui est morte sur un nuage rose bonbon. Cette incarnation de la douceur. Je lui ai donné un poison, atroce, le pire est que je ne m'en suis pas rendu compte. C'est pire, le fait que je n'aie pas fait exprès. Cela veut dire que j'ai été négligente. Papa - oh, il ne mérite pas cette appellation - m'a écrit. Ce lâche, qui s'est enfui, ce lâche. Cet hypocrite. Il a rejoint les rangs des Angels of Death, lui. Mon père. Il a lui-même introduit dans mon cadeau à Carrie le produit qui l'a tuée. Pourquoi ? Une prophétie à la con disait qu'elle n'aurait pas de pouvoirs magiques. Et que moi, j'en aurais. Et il ne supportait pas d'avoir des enfants Cracmols. Pourquoi il a épousé maman ? Pourquoi... ah. Je ne peux plus réfléchir, je suis comme folle. Le pire - le pire - , c'est qu'il veut que je le rejoigne, plus tard. Auprès des Angels of Death, je veux dire. Il peut crever tout seul. Je ne veux plus jamais entendre parler de lui. Sauf si c'est pour le tuer de mes mains.

    Un peu plus tard


    David est passé, ou plutôt il m'a croisée par hasard alors que je traînais dans la Salle Commune. Je pouvais pas rester en place, au fond de mon lit. Ca allait un peu mieux, déjà. Donc, j'étais affalée dans un fauteuil, près du feu presque éteint, et je dormais à moitié. J'ai vu un éclair blond, je sais plus trop ce qui s'est passé. J'étais un peu incosciente. Je crois qu'il m'a embrassée au coin de la bouche. J'ai roupillé deux heures, j'y retourne. Heureusement, demain, c'est dimanche. Alleluïa. Quel jour pourri.


    Troisième Année


    4 Décembre. Neige.

    Cher Journal,

    Mon Anniversaire, today ! J'ai treize ans, ça y est, je ne suis plus une gamine. Enfin, moins qu'avant. Bonne journée, si on peut parler ainsi d'un samedi de blizzard. On voulait aller à Pré-au-Lard, résultat, sortie annulée. Mais c'est pas grave. Cadeaux, heu... par tonnes, par kilotonnes. Chocolat aussi. Me suis gavée toute la soirée, jusqu'à ce que Jay me sorte que David ne voudrait plus de moi, après. Tant pis, je serai grosse et il me jettera. C'est moi qui décide. Plus sérieusement, j'ai reçu une carte de maman. Elles se font rares, ces derniers temps. Je ne lui ai pas parlé des aveux de papa. Ne pas lui faire de peine. Je crois qu'elle, ça va pas trop fort, même si elle assure le contraire. Je lui enverrai de la vraie bouffe de chez Honeydukes, puisque ça réconcilie tout le monde avec lui-même, ces trucs-là. J'ai eu un nouveau violoncelle, le mien se faisait un peu vieux. Surtout les cordes. C'est encore un peu grinçant, et je suis obligée de m'enfermer dans une salle de classe insonorisée pour ne pas "déranger, voire rendre sourd à tout jamais" - dixit une amie très sympathique que je ne citerai pas pour ne pas calomnier perfidement - les autres. Mais je sens que je progresse.

    [...]

    7 Mars. Pluie.

    Cher Journal,

    Le temps qui passe m'effraie à un point... c'en est presque fascinant. La seule chose contre laquelle l'espèce humaine ne peut rien, c'est bien cela.
    Je pensais tout à l'heure que, justement, j'étais en train d'effacer Carrie de ma mémoire. Je ne pense plus à elle autant qu'avant, et le simple fait de l'évoquer même par écrit ne me déchire plus le coeur. Je me fais l'effet d'être un monstre, insensible. Si on observe mon père, ça devrait se comprendre. Aujourd'hui, j'ai eu envie de tout casser. Comme ça. Un accès de rage impressionant contre l'humanité toute entière. J'ai eu du mal à me maîtriser. J'étais en train de songer à la débilité, à l'absurdité de ce et ceux qui m'entouraient. C'est la première fois qu'il me vient à l'esprit ce genre de sensations. Etrange...


    Quatrième Année


    29 Juin. Soleil éblouissant.

    Cher Journal,

    R.A.S. A part que les vacances arrivent demain. Vraiment, une journée à l'image de l'année qui vient de s'écouler : banale, agréable mais sans plus, sans événements majeurs. Je m'emmerde profondément. Je ne réfléchis même pas, j'ai passé ma soirée allongée sur mon lit, l'I-pod sur les oreilles.


    Cinquième Année


    7 Avril. Temps neutre.

    Cher Journal,

    On y est. Plus moyen de reculer : dernière ligne droite avant les BUSE. Bizarrement, ça ne me chamboule pas tant que ça. Oh, bien sûr, ça me stresse un peu, je bosse bien et je sens qu'il faut absolument que je les aie tous. D'autant qu'on a commencé à me parler d'orientation, et que, si je ne veux pas finir vendeuse de sucreries dans le Poudlard Express, il faut que je me bouge le cul. N'empêche que... sortir à Pré-au-Lard, flâner dans les rues, traîner ici et là, c'est autrement plus attirant. Mais j'aime bien travailler, et vu que je suis perfectionniste... je le fais jusqu'au bout. Cela dit, je ne comprends vraiment pas ceux qui ne tiennent pas en place et qui fondent en larmes à la moindre contrariété, sous prétexte qu'ils sont anxieux. A mon avis, il ne faut pas exagérer.
    J'ai encore reçu des nouvelles de papa, hier. J'en ai marre, marre, marre. Comme d'hab, je ne lui réponds pas. Aucune envie d'adhérer à son camp de tarés, surtout quand il prend à témoin pour m'attirer la "tendre complicité que nous avions quand j'étais enfant" - ce sont ses propres mots. Et Caroline ? Il a pensé, à la tendre complicité que j'avais, moi, avec Caroline ? Il a tué ma soeur, ma petite soeur, sa propre fille, et maintenant il faudrait que je lui saute au cou ? Il est juste dérangé ou complètement utopiste ? On se le demande...

    [...]

    Résultats aux BUSE :

    Astronomie : O
    Soins Aux Créatures Magiques : A
    Sortilèges : O
    Défense Contre les Forces du Mal : O
    Arithmancie : E
    Botanique : A
    Histoire de la Magie : O
    Potions : O
    Métamorphose : O


    Sixième Année


    28 Février. Averse.

    Cher Journal,

    Depuis hier, une pluie diluvienne s'abat sans vergogne sur le château et ses occupants. le genre de pluie qui, après avoir traversé les vêtements, s'insinue au plus profond de vous, insidieusement, pour vous tremper les os et vous purger de tout ce surplus dont on aimerait se débarrasser. Et c'est ce qu'il me faut. Je voudrais qu'on m'ôte ces faiblesses, cette fierté mal placée, cette haine injustifiée parfois, toujours insatiable, ce dégoût de tout, cette rage, cette tristesse qui m'envahissent tour à tour. Je voudrais rester sous l'averse pour toujours, ne penser à rien, à rien d'autre qu'à l'eau qui ruissellerait sur mon visage tourné vers le ciel et qui se mêlerait à mes larmes. Mais je ressens un irrépressible besoin d'écrire, tout et rien, n'importe quoi, et c'est difficile d'écrire sous la pluie. Quand ma plume d'oie court sur les pages jaunies de ce journal, c'est comme si je me saignais avec une lame, c'est comme si j'arrachais tout ce que j'ai sur le coeur - et là, pour le coup, il y en a une sacrée couche. C'est pourquoi je me contente de scribouiller, en essayant de contenir ma haine, malgré le froid sur le perron du château. Abritée par un balcon du premier étage. La simple vue de ces torrents m'apaise, et j'ai vraiment besoin d'être apaisée.
    Parce que j'ai l'impression que mon envie de rejoindre les Angels of Death se précise. Parce que j'ai l'impression que le Bien sera toujours perdant quoi qu'il fasse. Parce que la Vertu est peut-être une qualité non seulement inaccessible si on la désire pleinement, mais aussi dangereuse. Parce que la véritable Liberté, c'est peut-être faire ce qu'on souhaite sans avoir à rendre de comptes - ou, en tous cas, moins.


    Septième Année


    14 Mars. Soleil.

    Cher Journal,

    Voilà. C'est décidé, c'est certain, j'irai. J'irai grossir les rangs des Angels of Death, même si mon père en fait partie. J'espère pour lui que je ne croiserai pas son chemin, parce que si c'est le cas, je ne réponds pas du sort que je lui réserverai. Bien entendu, je n'ai parlé de rien de tout cela à maman. Mais je serai bientôt majeure, tant pis. Dès que j'ai passé mes ASPIC, je me tire et je pars sous les ordres de Raven McIllian. J'ai réfléchi à cette issue pendant deux années entières, et j'ai décidé de me tourner vers le Mal. Ce ne fut pas un choix aisé, je l'avoue, mais j'espère ne plus revenir en arrière. parce que j'ai besoin d'avoir des bases solides pour vivre, et parce que je ne peux plus me permettre d'être indécise.

    [...]

    Résultats aux ASPIC :

    Astronomie : E
    Sortilèges : E
    Défense Contre les Forces du Mal : O
    Arithmancie : E
    Histoire de la Magie : E
    Potions : O
    Métamorphose : O


Dernière édition par le Lun 12 Fév - 13:40, édité 1 fois
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Kimberly K. Lockhailn
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Kimberly K. Lockhailn


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Message Perso : : RunRunRun -
Date d'inscription : 04/02/2007

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Camp: Le Bien ?
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MessageSujet: Re: Kimberly K. Lockhailn - {Terminée}   Kimberly K. Lockhailn - {Terminée} EmptyLun 12 Fév - 18:18

  • Vie après sa scolarité :

    Voilà. C'était dit, écrit, ce serait fait. Tous ses ASPIC en poche, un matin ensoleillé de juin, le dernier de l'année scolaire, Kimberly Key Lockhailn se leva sans hésitation, bien décidée à mettre les voiles à tout jamais. Elle avait contacté le bras droit de Raven McIllian, qui lui avait indiqué où se rendre. Personne n'était encore debout, le soleil était déjà là mais il n'était pas plus de six heures. la jeune femme embarqua sa grosse valise, marcha tranquillement jusqu'à être sortie de l'enceinte de Poudlard - à pied, trois bons quarts d'heure tout de même - et, avec un dernier regard nostalgique vers le château, au loin, elle s'évanouit du paysage en transplanant. Elle était un peu mélancolique, pour une fois. Le fait de quitter cet endroit qui l'avait accueillie pendant sept années de sa courte vie lui serrait le coeur. Que laissait-elle, pourtant ? Quelques amis, auxquels elle n'avait aucunement parlé de tous ses projets. Son dortoir, tu parles. L'endroit où elle avait passé le plus de temps à déprimer. Le parc, le Lac Noir, toutes ces bestioles qui étaient censées se trouver dedans, et qu'elles avaient vainement cherché une nuit de printemps, Lise et elle. Pour ce qui était du reste... David était parti l'année précédente. Serena aussi. Elle avait de l'affection pour certains professeurs. Elle enverrait des lettres à droite à gauche, elle se l'était promis. A sa mère aussi. Qu'elle ne s'inquiète pas trop. Finalement, elle partait presque sans regrets.

    Voilà. Un an et demi qu'elle était partie grossir les rangs des Angels of Death, et Kimberly avait tenté d'effacer Poudlard de sa mémoire. Ses années passées à se demander, à s'interroger sur le camp dans lequel elle allait finir pa basculer, et maintenant elle en était là. Elle venait d'avoir dix-huit ans, et elle s'efforçait de ne pas s'interroger. D'accomplir sa besogne avec méthode et sang-froid, avec intelligence et analyse. D'utiliser le mieux possible ces qualités qui lui avaient valu une telle ascension au sein des soldats du Mal. Elle avait accompli nombre de missions, en équipe au début, seule par la suite. Pour le moment, elle était cachée derrière un pan de mur, les vestiges d'une église en ruine depuis un temps indéterminé. Ses yeux verts brillaient dans l'obscurité comme ceux d'un chat. Elle attendait. Elle attendait l'arrivée de ces chiens, de ces Aurors au service du Bien et de l'absurdité suprême. Et maintenant, au nom justement de cette absurdité qu'elle ressentait pleinement en cet instant précis, elle allait les tuer, car tels étaient les ordres de ses supérieurs. Une simple mission de chasse à l'homme. Elle ne comprenait pas pourquoi on lui avait mis sur les bras une tâche aussi basique et emmerdante. C'était un truc qu'on confiait aux débutants. Mais, pour une fois, elle n'avait pas fait d'histoires. Elle était trop lasse, sans doute.
    Un bruit de pas. Elle leva la tête, tranquillement. Enfin, de l'action. Elle commençait à se tourner les pouces, recroquevillée dans son coin. Kimberly avait l'oeil collé à un trou dans la pierre, bien pratique d'ailleurs. Une silhouette sombre venait d'arriver en transplanant. C'était lui, sans doute. Quoi ! Un seul ! Ils allaient l'entendre, ces abrutis de chefs ! Elle pensait pourtant être montée dans leur estime... Tiens. Le nouveau venu semblait s'affoler. Il devait se douter de quelque chose. Il était comme une proie sans issue. Un Auror, ça ? Quel minable ! La jeune femme pointa résolument sa baguette vers l'ombre mouvante.

    - "Avad..."
    - "Avada Kedavra !"


    Kimberly replongea derrière son mur. Une voix masculine l'avait doublée, une voix qu'il lui semblait connaître mais qu'elle ne se rappelait pas. Qu'elle ne voulait pas se rappeler. Un éclair vert, une lumière foudroyante se répandit partout sur les décombres de cette petite église. L'Auror tomba comme une mouche. Sortit alors de derrière les restes du mur d'en face une deuxième silhouette. Résolue, celle-ci. Plus imposante, plus impressionante. Familière. Il s'avançait vers la jeune fille. Elle ne put s'empêcher de lâcher :

    - "Papa..."

    Il était tout proche, maintenant. Il souriait. Il avait pris un sacré coup de vieux, et il avait le visage plein de cicatrices. Toujours ce sourire, ce... cet air de démon échappé tout droit des Enfers.

    - "Tu aurais mieux fait de continuer à rôtir tout seul dans ton coin..."

    Kimberly racontait vraiment n'importe quoi. Ce murmure, il ne l'avait sans doute pas entendu. En tout cas, il ne parassait pas décontenancé le moins du monde. Maintenant, ils étaient debout, face à face, à se fixr dans le balnc des yeux. Mr. Lockhailn tenta un geste vers le visage de sa fille, qu'elle esquiva aussitôt. Et puis quoi encore ? Comme s'il pouvait la toucher, comme ça ? Il n'en tint pas rigueur, au vu de la tête qu'il faisait. Ce silence commençait à être pesant. Elle ouvrit la bouche la première.

    - "Qu'est-ce que tu fais là ? Oh, et puis épargne-moi les blablas, nous nous revoyons enfin, ma chère petite fille etc. Je sais pertinemment que tu me hais, d'ailleurs tu n'as jamais aimé personne. Tu es un monstre, j'ai même pitié de toi. Mais là, présentement, qu'est-ce que tu viens foutre au beau milieu d'une de mes missions ? Je bosse, je te signale. Raven ne sera pas content."

    Silence. Il sourit, tandisqu'on se serait attendu à voir de la fumée sortir des oreilles de son interlocutrice.

    - "Mais je ne te déteste absolument pas, ma chérie. Ta mère non plus, sinon pourquoi l'aurai-je épousée ? Ce que tu dis n'a aucun sens. D'autre part... croyais tu vraiment que... "Raven", puisque tu te permets d'appeler notre chef suprême par son prénom, te confierait une mission aussi bas de gamme ? A toi ? Oh, j'en aurais honte... En réalité, c'est moi qui suis à l'origine de cette... tâche."

    Il prononça ces derniers mots avec lenteur et dégoût, tout en se retournant vers le cadavre étendu par terre. Il avait l'air de bien s'amuser. Kimberly le regardait avec incrédulité et horreur.

    - "Oui, en effet, je voulais te rencontrer, Kimberly. Puisque tu as apparemment décidé de m'ignorer depuis des années, alors que je pense sans cesse à toi."
    - "Oh, pitié ! Tu penses sans cesse à moi, comme tu dis, pour faire de moi un instrument. Ton instrument. Laisse tomber, je ne me laisserai pas avoir de la même manère que maman. C'est hors de question. Tu ne te méfies pas, tu n'as pas l'air de te rendre compte que j'ai assez de volonté, de force morale et physique et surtout de haine pour te tuer."


    Le père de Kimberly eut un petit rire sans joie. Il ne croyait pas un mot de ce qu'elle racontait, c'était... un être détestable, il avait tué sa propre fille et voulait se servir de son aînée comme d'une marionnette. Elle pouvait le tuer, c'était maintenant ou jamais. Elle n'avait pas peur. Il la prenait vraiment pour une gamine. Il lui avait tourné le dos, l'imbécile. Il contemplait, les mains dans les poches, les ruines qui les entouraient. Des décombres, tel était à ce moment là l'état de l'esprit de Kimberly. Elle tripotait sa baguette au fond de sa poche, la vengeance était là, toute proche, pourquoi s'en priver ? Elle avait le pouvoir, la délivrance à portée de main. Elle en avait tant rêvé. C'était maintenant ou jamais... et ce serait maintenant.
    Elle pointa sa baguette vers le dos de son père. Sa main ne tremblait pas. Et ce fut d'une voix rauque, un chuchotement, un murmure, qu'elle annonça :

    - "Avada Kedavra."

    Voilà. C'était fait. Il tomba à ses pieds comme une vulgaire poupée désarticulée. Rictus. Il voulait faire d'elle un pantin... quelle ironie, tout de même. Kimberly tourna les talons. Résolument.

    Elle marcha un peu, puis longuement, à travers la lande anglaise. Il devait être deux ou trois heures du matin. Que faire maintenant ? Elle ne pouvait décemment pas revenir au Q.G. comme si de rien n'était. la nouvelle allait se propager. Il lui restait deux solutions. La fuite ou bien... le changement radical de camp ? Elle y avait plusieurs fois pensé. Quand elle avait pris, quelques années auparavant, le parti de rejoindre les Angels of Death, c'était surtout à cause de la haine contre son père qui l'avait alors aveuglée. Maintenant qu'il était mort... c'était comme un poids qui s'ôtait de son coeur. Elle avait, bien sûr, eu d'autres raisons d'appartenir au Mal. Mais ce qu'elle avait eu à faire, les horreurs qu'elle avait eues à éxécuter, étaient parfois... choquantes. Oui, choquantes, elle le pensait encore. Et pourtant, elle n'était pas facilement impressionable. mais ces gens-là avaient un esprit si... tordu, si tortueux... de véritables sadiques. Des insensibles. De toute façon, elle était perdue. Et les hommes de main de Raven n'allaient pas tarder à se mettre à sa poursuite. Se cacher toute sa vie, changer sans cesse d'identité ? Non. Kimberly n'avait plus le choix.
    C'est alors qu'apparut devant elle, brisant ainsi la quiétude d'une nuit remarquablement tranquille... Nyla O'Brian. Bras droit du chef de l'Ordre du Lys.

    C'est ainsi, à force de persuasion - et, il faut bien le dire, de manque d'alternatives - que Kimberly rejoint les rangs de l'Ordre du Lys, sous les ordres de John Mandrake. Elle s'accoutuma cependant plus facilement à ce nouveau camp et continua d'effectuer, plus sereienement, ses missions avec zèle, intelligence, méthode et stratégie. Ces qualités qui lui avaient aussi permis d'appartenir enfin au Bien. Les Angels of Death n'ignorent pas, pour la plupart, sa trahison, et n'attendent que leur tour pour l'exterminer sans aucune pitié.

  • Famille :

    Kimberly a un seul membre de sa famille encore vivant, sa mère. Celle-ci est une femme généreuse, intelligente et remarquablement belle - tout comme sa fille. Elle est issue d'une famille de Moldus, est elle-même une Moldue et n'a appris que son mari était un Sorcier que quelques mois après la naissance de leur aînée. Elle aimait profondément cet homme, au début du moins. Elle a dû le chasser, pour le bien de Kimberly, alors qu'il commençait à lui faire sérieusement peur. Elle n'a jamais su qu'il avait sciemment provoqué la mort de Caroline.
    Le père, James Lockhailn, est un véritable Sang-Pur. Il a épousé celle qui allait devenir la mère de ses enfants par amour, ce qui peut paraître incroyable. En réalité, il s'agissait plus de fascination que d'amour. C'était un homme à la personnalité complexe, très intelligent et pragmatique. Il ne supportait pas le déshonneur et avait consulté une Oracle juste à la naissance de Caroline. Il a attendu plusieurs années, des années de tergiversion, avant de la tuer.
    Caroline, la petite soeur adorée de Kimberly, n'a pas eu bien longtemps à vivre. C'était la douceur, la gentillesse incarnée, l'innocence aussi, un peu à l'image de sa mère. Elle est morte heureuse, sous l'effet du goût délicieux des bonbons que sa grande soeur avait choisis pour elle.


Baguette :

  • Description : En bois de Lierre, 29.5 centimètres, très rigide. Elle contient un ventricule de coeur de dragon.
  • Son acquisition : Ollivander's, Chemin de Traverse.

Vie de votre personnage désormais:

  • Situation Familiale: Célibataire.
  • Métier: Langue-de-Plomb.
  • Avez-vous le permis de transplaner ? Oui.
  • Quel camp: Le Bien.
  • Ses rêves et ambitions pour l’avenir : Gravir les échelons au sein de l'Ordre du Lys. Trouver enfin quelqu'un pour faire sa vie.

Question subsidiaire :

  • Comment avez-vous découvert ce forum ? Par un Top-Site.
  • Comment trouvez vous le désign' de ce forum ? :wub:


    J'envoie dès que possible le formulaire pour faire partie de l'Ordre du Lys.
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