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 The BeginnIng [ L.I.B.R.E ]

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Calaïs Andromaque
Préfète en Chef, 7ème année à Poufsouffle
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Calaïs Andromaque


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MessageSujet: The BeginnIng [ L.I.B.R.E ]   The BeginnIng [ L.I.B.R.E ] EmptyMer 13 Fév - 19:09

Un nouveau vent…


Nous y voilà, la vie avait de nouveau recommencée a Poudlard. Oui il y avait eu des morts, oui il y avait eu beaucoup de désertion et oui il y avait eu beaucoup de traumatismes mais Calaïs était toujours là. Après des semaines passées chez elle en France, coupée de toutes informations sur Poudlard ou même sur la situation du monde magique anglais, la demoiselle était revenue dans sa deuxième famille: son école, son Poudlard… Calaïs avait donc attendue pendant des semaines une information quelconque mais ses parents la coupèrent au maximum de la réalité extérieure: pour la protéger lui avaient-ils dit…
La française passait donc la plupart de ses journées dehors, du moins dans la grand parc de son domaine familiale, réfléchissant a tout ça et philosophant sur le pourquoi du comment ainsi que sur son avenir. Elle monta souvent a cheval et s’expérimenta un peu plus en soins aux créatures magiques. Puis comme ses parents ne voulaient pas qu’elle prenne de retard, ils lui firent suivre des cours magiques avec une professeur particulière: une espèce de vieille chouette sentant la potion Tue-Loup et ne voyant pas plus loin que le bout de sa baguette. Enfin notre petite Andromaque aida sa mère qui malgré ses 42 ans, venait de lui donner un nouveau petit frère. La famille Andromaque se composait a présent de 6 enfants: Victoire, Calaïs, les triplés: Erwan, Théo et Jean puis le nouveau petit polisson nommé Jules. Les temps en France étaient aussi devenus plus sombres: Beauxbatons était en phase de fermeture et le ministère de la magie française semblait être ébranlé par des tensions internes ainsi que par des forces de la magie noire qui paressait prendre de plus en plus d’importance. Le père de Calaïs, étant journaliste, fut confronter a de nombreuses pressions et décida donc de réunir toute sa petite famille a l’écart de tout cela. Antoine Andromaque demanda donc a sa plus grande fille Victoire d’arrêter son travail et de retourner vivre avec eux: ce que la demoiselle fit sans rechigner…

Ses longues semaines furent l’occasion pour Calaïs de se recentrer un peu sur elle même mais aussi ce fut un véritable calvaire ou la tristesse, la mélancolie et la haine la rongea… Notre septième année avait changée au cours de ses évènements tragiques qui secouèrent Poudlard. Calaïs paressait plus réfléchie, plus mûre aussi. Elle semblait avoir perdue cette petite lueur dans les yeux que l’on appelle l’innocence, elle était devenue un peu plus renfermé sur elle même et extrêmement plus posé. Elle était peut-être tout simplement devenu adulte…
Puis un jour, la française reçue une lettre, la première depuis un long moment. C’était une lettre de Poudlard: L’école de magie anglaise rouvrait ses portes avec comme directeur un certain Mr Ombrage…


______________


Voilà une semaine que la poufsouffle était revenue dans l’école anglaise. Elle avait posée ses valises et retrouvée quelqu’un de ses anciens camarades. La demoiselle avait également repris son badge de préfète en chef et avait repris petit a petit ses marques. Calaïs n’avait encore assistée a aucun cours et en cette fin d’après-midi la demoiselle se promenait paisiblement dans le couloirs du quatrième étage.
Tout paraissait calme jusqu’à ce qu’un groupe de garçon de serpentard en première année passèrent devant elle en courant comme des dératés. Elle prit sa baguette et en arrêta un en lui demandant d’avouer le méfait! Le jeune élève, terrorisé, avoua qu’ils avaient visiter les toilettes des filles se trouvant deux étages au dessus. Calaïs lui demanda si il trouva cela malin et lui fit un peu la moral. Enfin elle laissa le gamin repartir en lui disant que la prochaine fois, elle lui enlèverait des points…

La demoiselle continua sa promenade, seule, il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas eu de conversations avec un élève et elle se demandait ce qu’était devenus les autres élèves… C’est ainsi qu’elle s’appuya contre le rebord de la fenêtre en ayant un sourire mélancolique et en espérant que quelqu’un passerait bientôt.
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Sarah Eiden Weisman
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MessageSujet: Re: The BeginnIng [ L.I.B.R.E ]   The BeginnIng [ L.I.B.R.E ] EmptyJeu 14 Fév - 0:54

L’épisode du bal de Pâques fut tragique et dur à accepter pour certain. Dur de se dire que c’était l’une des directrices de Poudlard qui fut à l’origine de ce massacre. Que c’était-il passé exactement, les motifs de tout cela, Sarah ne le savait. Mal à l’aise à la soirée, elle avait préféré se réfugier dans son dortoir. Elle avait seulement entendu quelques rumeurs rapides, il y avait beaucoup de mort. Oui, mais Sarah n’avait pas tellement d’amis ici, de simple connaissances, elle n’avait pas eu le temps de vérifié s’ils étaient encore vivant, ou pas. Le lendemain du drame elle fut ramenée aussitôt, par son père, dans son petit appartement en plein centre de Londres. Elle lui en avait voulu, elle aurait aimé en savoir plus, beaucoup plus. Et il ne fit rien pour arranger tout ça, il l’envoya dans une école de moldus, elle se rendit compte que vivre comme les moldus était ennuyeux et difficile. Son père l’obligea à laisser sa baguette à l’appartement.

Sarah. – Mais si je me fais attaquer ?

Son père. – Pourquoi tu te ferais attaquer ? Reste en dehors des ennuis et reste tranquille !

Sarah. – Mais papa, tu ne peux pas me faire ça ? J’accepte déjà d’aller dans une école de moldus et tu…

Son père. – De toute manière tu n’as pas le choix ! C’est ainsi, le monde magique est en danger, tu dois t’habituer à ce mode de vie, Poudlard ne rouvrira peut-être jamais !


Toujours la même discussion et toujours ces dernières paroles qui blessaient Sarah, se dire que Poudlard pourrait ne jamais rouvrir ses portes, se dire qu’elle ne parcourrait plus les longs couloirs de Poudlard et qu’elle ne pourrait plus assister aux nombreux cours. C’était impossible, inconcevable, elle voulait retrouver le dortoir des Serdaigles, son dortoir, son lit, son école. Dans sa nouvelle école, elle dut se retenir de nombreuse fois de se jeter sur son professeur et de l’étrangler. Il était tellement stupide, il était censé intéresser ses élèves, les faire aimer ce qu’il faisait étudier mais lui, lui il se contentait d'enfermer ses élèves dans une pièce qui sentait la transpiration à plein nez, et ils devaient regarder le tableau en faisant semblant de s’y intéresser. Sarah n’ayant pas eu un enseignement moldus, elle ne comprenait rien aux divers théorèmes de mathématiques et autres. Il ne cessait donc de lui répéter qu’elle était stupide et « qu’est ce qu’ils t’ont appris dans ton ancienne école ?! », cette phrase était son pire cauchemar. Elle vécue quelque chose qui n’était pas loin de l’enfer durant les derniers mois avant l'été.
Son seule plaisir, était le soir, quand elle se faufilait dans les couvertures bien chaudes et qu’elle lisait ses manuels de sorcellerie. Potions, métamorphose, sortilèges, tout y passait même le manuel de soins aux créatures magiques, bien qu’elle ne soit pas fan des animaux, qu'ils soient magiques ou pas.
L’été passa, et avec surprise elle reçu une lettre du monde magique. Elle cru d’abord à une lettre de Poudlard en voyant ce magnifique hibou se glissait par la fenêtre entrouverte. Mais non, c'était bien mieux, c’était une lettre de sa cousine, Layla, voilà maintenant 7 ans qu’elle n’avait pas eu de nouvelle. Sarah voyait bien que l’écriture de sa cousine était hésitante et Sarah savait qu'elle avait du écrire cette lettre en cachette, mais peu importait. La première fois depuis un bout de temps, elle fut vraiment heureuse. Layla disait qu’elle allait bien, que personne dans la famille n’avait été touché par l’attaque. C’est vrai, elle n’avait même pas pensé à ses cousins une seconde, ils auraient pu mourir. Elle se senti coupable. Elle les avait oublié. Mais après tout, c'était eux qui l'avait oublié en premier...

Mais maintenant, le temps des culpabilités, de l’ennuie et de la tristesse était passé, elle était à Poudlard. Un matin d’août, elle avait reçu une lettre, LA lettre de Poudlard. Elle fut soulagée, euphorique. Elle retournait à Poudlard et rien ni personne ne pourrait l’en empêcher. Son père fut tout de même heureux de voir que l’école rouvrait ses portes, avec un nouveau directeur. Mr Ombrage. Il avait entendu ce nom quelque part, mais où, allez savoir… C’était quelque chose que Sarah détestait chez son père, il était tête en l’air, étourdi. Mais après tout, sa pire crainte ne se concrétisera pas. Elle allait à Poudlard.

***

Elle flânait en chantonnant l’air d’une vieille chanson française que son père aimait par-dessus tout, « Le plus beau du quartier », elle ne détestait pas cette chanson, elle ne l’aimait pas non plus, mais cet air doux et frais lui rester dans la tête de longues heures. Des serpentards se mirent à courir à toute vitesse, ils la sortirent de ses rêves, ses abrutis, pourquoi ne pouvaient-ils pas faire semblant de n'avoir rien fait, c’était sûr que si un préfet ou un professeur passait par ici, ils allaient se faire pincer. Et c’est ce qui se passa, un pauvre lâche avoua rapidement, Sarah ne put s’empêcher de rire. La jeune fille qui l’avait stoppé était une préfète en chef, elle devait sans doute connaître le nouveau directeur. Depuis qu’elle avait vu son nom sur la lettre de Poudlard, elle se posait beaucoup de question à son sujet. Allait-il tout chambouler à Poudlard ?
Elle s’approcha de la préfète, un léger sourire sur ses lèvres.

Sarah. – Salut !
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Calaïs Andromaque
Préfète en Chef, 7ème année à Poufsouffle
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MessageSujet: Re: The BeginnIng [ L.I.B.R.E ]   The BeginnIng [ L.I.B.R.E ] EmptyVen 15 Fév - 19:23

[ HJ: Merci d'avoir répondu ^^ ]



Calaïs avait posée sur yeux azurs au delà de la fenêtre. A cette hauteur, elle pouvait désormais voir un bon morceau du parc ainsi que les élèves qui paraissait déjà être de petits lilliputiens ou de petites fourmis s’activant a la tache. Mais la française ne les regardait pas vraiment, en vérité elle était quelque peu perdue dans ses pensées. Elle repensait a cet été de frustration et voyait combien l’école lui avait manquée. Les élèves se plaignaient souvent de Poudlard, de trop de devoirs ou de la discipline mais lorsqu’on quittait Hogwart on s’apercevait combien elle était importante. C’est en ces temps difficiles que Calaïs avait vraiment compris que Poudlard était sa deuxième maison et c’était là son univers.
Tout le monde dans le château semblait occuper et Calaïs commençait a désespérer de trouver quelqu’un avec qui passer un bon moment. Mais soudain (Oh Miracle!) s’approcha d’elle et lui lança un bref Salut. La préfete mis un instinct a sortir de sa léthargie et un large sourire se dessina sur son visage de porcelaine. Une jeune adolescente se trouvait devant elle, lui faisant face avec un sourire léger. A en croire son badge et son uniforme, la demoiselle venait de la maison des Serdaigle et donc bien heureuse de ne pas avoir a faire a un Serpentard, Calaïs lui répondit amicalement:


Salut! Ca va?

Un drôle de petit silence s’installa entre les deux élèves. Au loin on entendit des bruits de pas qui s’évanouirent au détour du couloir. Le couloir du quatrième étage désert et cela n’avait rien de vraiment étonnant: a cette heure-ci peu de gens allait a la bibliothèque et encore moins au cours d’arithmancie. Les deux demoiselles restaient donc silencieuses et seules dans se grand couloir ornés de magnifiques tableaux. D’ailleurs juste a coté de Calaïs, il y avait le portrait d’un gros monsieur agitant furieusement sa baguette. Ce sorcier avait la tête toute rouge et un énorme nez et le vieil homme était singulièrement comique… Notre petite Andromaque ne l’avait pas encore remarqué car il restait quasiment tout le temps dans un profond silence comme si les mots ne pouvaient sortir de sa gorge encombrée. La pouffy, après un moment de silence, reprit la parole, toujours avec se ton amicale et se sourire qui faisait sa particularité:

Au fait je m’appelle Calaïs Andromaque!

Après avoir prononcée ses mots, la frenchie se rendit compte que cela était vraiment stupide de dire ça! La plupart des élèves connaissaient son nom ainsi que le plus gros de son histoire. D’ailleurs son histoire avec Naël avait même été disséqué par le Gossip NH et lui avait donné la réputation de croqueuse d’homme. Mais Calaïs vivait plutôt bien cette situation: elle laissait dire les gens et essayait de remplir au mieux ses fonctions. Elle continua de sourire et puis essaya de se rattraper:

Enfin bon… euh…tu dois déjà savoir mon nom et toi comment tu t’appelle? T’es a Serdaigle c’est ça?

Calaïs lui fit un clin d’œil et ria un peu de son propre bafouillement. Elle devait bien avoué qu’elle ne connaissait pas cette jeune demoiselle mais elle avait l’air plutôt sympathique et plutôt posée. Autour d’elles tout paressait s’endormir dans le froid des pierres et dans le sourire des deux élèves…
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Sarah Eiden Weisman
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MessageSujet: Re: The BeginnIng [ L.I.B.R.E ]   The BeginnIng [ L.I.B.R.E ] EmptySam 16 Fév - 21:04

Calaïs. – Salut ça va ?

Quand la jeune fille se tourna vers elle, elle eut comme un « flash ». Elle l’avait déjà vu… Oui, elle savait qui elle était, la jeune préfète en chef de poufsouffle, belle et croqueuse d’homme. Calaïs Andromaque. Le sourire de Sarah s’élargit un peu, le silence s’installa, simplement des pas au loin venait le troubler. Apparemment, ce silence ne fut pas au goût de la jeune poufsouffle qui se présenta, inutilement. Sarah compris que ce ne fut qu’après coup qu’elle se rendit compte qu’il avait été inutile de se présenter. Sarah ria doucement et se balança d’avant en arrière sur ses pieds.

Sarah. –Oui je te connais, qui ne te connais pas ? Sourire. Je m’appelle Sarah Weisman, cinquième année serdaigle.

Sarah ne savait pas comment Calaïs allait prendre sa réflexion, ne la connaissant que par les rumeurs, elle ne savait rien de son caractère, elle ne savait pas si elle souhaitait oublier ces histoires ou si au contraire elle les assumait pleinement et si les réflexions du genre « Qui ne te connais pas ? » lui passait au dessus de la tête. Mais c’est tout ce qui caractérise Sarah, elle dit tout ce qui lui passe à l’esprit, que se soit gentil ou pas, du franc parler ? Ou peut-être simplement de la bêtise.
Elle regarda autour d’elle, c’était bon d’être à Poudlard. Elle avait presque cru ne jamais sentir sous ses pieds les pierres rustiques et froides de cette bâtisse.

Sarah. – Je ne t’ai pas répondu… Je vais bien, je suis surtout soulagée d’être revenue à Poudlard, j’ai eu… peur de ne jamais revenir ici et de rester dans cette sale école de moldus. Et toi, qu’as-tu fais durant ces derniers mois ?

Sarah se tourna dos à la fenêtre et s’assit sur le rebord, il lui tardait que les cours reprennent vraiment, que les couloirs soient bondés entre les interclasses, de voir se bousculer les élèves et les préfets essayant de ramener l’ordre dans les couloirs. Elle aimait Poudlard. Ce qui lui fit penser qu’elle était venue parler à Calaïs dans l’espoir d’en savoir un peu plus sur Mr Ombrage, comment était-il ? Gros, mince, petit, très grand, sévère, cool, vieux jeux, novateur, excellent ou mauvais directeur ?
Ce qui l’intriguait le plus c’était que son père est déjà entendu ce nom, il ne lisait pas le journal et ne regardait pas les informations, il disait que ça avait le don de le déprimer. Quelqu’un de sa famille, ou lui-même devait alors être extrêmement connu pour que Mr Weisman en ait entendu parler. Elle imagina alors Poudlard avec un directeur strict, vieux jeux. Les filles auraient des jupes descendant jusqu’au cheville et d’élégante petit chaussure fermé et des gros pulls en guise de haut, fini les petites jupes et les chemises que l’on peut ouvrir, elle ne put s’empêcher de sourire.

Sarah. – Dis moi, tu sais quelque chose de ce Mr Ombrage ?

Sarah leva les yeux et remarqua derrière la tête de Calaïs un petit homme, gros et au nez rouge dans un tableau, on aurait dit qu’il essayait de jeter des sorts féroces à des ennemies, mais au lieu de faire peur, il faisait rire, elle eut un élan de pitié pour ce petit homme. L’homme cessa de faire de grand geste avec sa baguette et il regarda Sarah sourire. Il fit mine de rien et continua, mais la jeune serdaigle continua à le regarder, il prit un air agacé pour lui faire comprendre qu’elle devait arrêter, mais il resta silencieux. Pourquoi ne jacassait-il pas comme les autres tableaux ?
Au moment où Sarah détourna le regard vers l’extérieure, celui-ci jeta sa baguette au sol et d’une voix de femme d’age mure, il hurla.

Petit homme. – Voudrais-tu ma photo peut-être ?

Sarah sursauta et recula. Voilà pourquoi il restait silencieux, quand elle comprit qui venait de parler, elle pinça ses lèvres pour s’empêcher de rire et regarde Calaïs.
[ H.J.: De rien, ça fait plaisir de pouvoir refaire des Rps sur ce forum =D ]
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Calaïs Andromaque
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MessageSujet: Re: The BeginnIng [ L.I.B.R.E ]   The BeginnIng [ L.I.B.R.E ] EmptyLun 18 Fév - 23:23

Un petit courant d’air balaya soudain le large couloir. Toujours personnes a l’horizon. Calaïs se demanda, l’espace d’un instant, ce qu’était devenu Poudlard pendant tout se temps. Elle s’imaginait les couloirs désespérément vides avec un silence de tombe; les tableaux abandonnant peu a peu leurs cadres et les elfes de maisons pleurant leur maître…
A sa présentation, la jeune Serdaigle eu un petit rire et elle lui demanda qui ne la connaissait pas. Ensuite elle se présenta: cette demoiselle s’appelait donc Sarah et était en cinquième année. Calaïs garda toujours son petit sourire avant de lui répondre:


J’ai gardé cette vieille habitude de me présenter même si je suppose que je suis connue comme le loup blanc. En tout cas Enchantée Sarah.

Elle ria un peu avant de laisser retomber un profond silence. Notre petite Andromaque se disait alors que les gens ne la connaissait pas vraiment mais qu’ils croyaient beaucoup trop les rumeurs, cela lui importait peu en vérité. La « Don Juan féminine » comme l’appelaient certains se trompaient beaucoup. Certes elle aimait les hommes mais voilà bien longtemps que son cœur avait cesser de battre. Elle repensait avec une boule dans la gorge a sa séparation avec Naël: c’était vraiment trop stupide. Au fond elle ne regrettait rien de cette relation, il lui avait fait passé des moments merveilleux et peut-être qu’un jour ils se reparleront… Puis Sarah reprit la parole: elle lui expliqua qu’elle avait redouter de ne jamais revenir et qu’elle avait été envoyé dans une école moldue. Calaïs lui répondit d’un ton désolé:

Sa a du être dur! Les moldus sont vraiment de drôles de personnages parfois! Moi aussi j’ai longtemps cru que Poudlard ne réouvrirait jamais ses portes… Quand a moi je suis restée avec ma famille, mes parents m’ont coupée du monde extérieur. Voilà des mois que je n’avais plus lu un journal sorcier, pendant tout ce temps je n’ai eu aucunes nouvelles: j’étais comme un loup-garou en cage!

Calaïs se coupa un instant, en étant sûre que Sarah devait la comprendre. Être envoyé dans une école moldue devait sûrement être plus dur que de resté au chaud avec sa famille même si la demoiselle devait le reconnaître: ce ne fut pas facile tout les jours. Ensuite d’un ton plus détaché Calaïs reprit:

Sinon j’ai reçu des cours particuliers, avec une prof horrible! Enfin l’important c’est d’être de nouveau ici! Mais rien n’est encore joué…

Le monde de Hogwart semblait bien avoir changer et il est vrai qu’on ne pouvait rien prévoir pour l’instant. La paix paressait bien précaire et tout pouvait encore se renverser. Ensuite la française jeta un coup d’œil par la fenêtre. Son regard s’évada dans l’infini du ciel. Le ciel se chargeait de nuages d’un bleu indigo ainsi que d’une étrange couleur orange. C’était un spectacle magnifique mais peu de gens prenaient le temps de regarder cela et de rester ébloui par un paysage. Par se coté là, Calaïs avait gardé son âme d’enfant. Puis de nouveau, la Serdaigle lui posa une question: une question a propos du nouveau directeur. Alors notre poufsouffle lui répondit avec une aisance inquiète:

Je n’ai eu encore aucun contacts avec lui. Je n’ai juste eu une lettre de sa part en arrivant en me disant qu’il voulait me voir avec tout les autres préfets pour convenir des nouvelles règles. Je ne puis rien te dire de plus mais j’ai l’impression qu’il n’ai pas commode…
Calaïs eu un sourire qui ne voulait rien dire et qui n’était que de façade. Calaïs n’avait pas un bon sentiment a propos de cet homme: son nom sonnait comme une drôle de mauvaise augure mais sans qu’elle ne sache pourquoi. Ensuite Sarah se mit a regarder l’homme au fond de son tableau. La préfete se demanda qu’elle pouvait bien être son histoire mais la voix du petit homme la sortit de sa rêverie. Il hurla même mais avec une drôle de voix: celle d’une femme. Calaïs regarda Sarah qui lui renvoya son regard et toute deux crurent exploser de rire.
Enfin après un instant de silence, la Française reprit son sérieux et répondit d’une voix un peu autoritaire:


Voyons mon bon monsieur, calmez vos ardeurs ou je saurais vous refroidir!
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Sarah Eiden Weisman
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MessageSujet: Re: The BeginnIng [ L.I.B.R.E ]   The BeginnIng [ L.I.B.R.E ] EmptyLun 25 Fév - 0:41

Calaïs. - J’ai gardé cette vieille habitude de me présenter même si je suppose que je suis connue comme le loup blanc. En tout cas Enchantée Sarah.

Sarah. – Est- ce que… Est-ce que tout ce que l’on raconte sur toi est vrai ? Je n’ai pas dans l’habitude d’écouter les rumeurs, mais ton histoire avec ce préfet a fait du bruit… Et pas qu’un peu !

Il était vrai qu’à chaque interclasse, dans les toilettes, on entendait du Calaïs par ci, du Calaïs par là ! Sarah était donc obligé de connaître cette histoire. Mais elle fut surprise de voir que Calaïs ne correspondait pas du tout à l’image qu’elle s’était faîtes d’elle. Elle l’imaginait superficielle, toisant d’un seul regard une assemblée au contraire, elle avait l’air, à première vue, simple, posée et gentille.
Elle lui raconta les derniers mois qu’elle avait passé chez elle. Sarah se demanda un instant quelle situation était la pire : le fait d’être enfermé chez elle sans contacte extérieure ou le fait d’être privée de magie, de baguette, de devoir se cacher pour la pratiquer mais de quand même pouvoir récupérer au Chaudron Baveur un journal pour suivre l’actualité… Elle ne pu se décider et répondit donc par un sourire. Mais lorsqu’elle parla du professeur horrible, elle se décida, l’histoire de Calaïs fut plus dure que la sienne !

Calaïs. - Je n’ai eu encore aucun contact avec lui. Je n’ai juste eu une lettre de sa part en arrivant en me disant qu’il voulait me voir avec tout les autres préfets pour convenir des nouvelles règles. Je ne puis rien te dire de plus mais j’ai l’impression qu’il n’ai pas commode…

Sarah commença à appréhender, « pas commode »… Qu’est ce que ça voulait dire ? Cela voulez-t-il dire que Poudlard allait complètement changer ? C’était une chose que l’école ait re-ouvert ses portes, maintenant il fallait savoir comment ce Mr Ombrage allait diriger cette prestigieuse école. Elle s’inquiéta, et si ce monsieur était un pratiquent de magie noire ? Si il voulait former une armée avec des élèves pour détruire le monde magique ? Si c’était une vieille peau vieux jeux ? Si c’étai, au contraire, un petit jeune négligé qui allait mettre sans dessus dessous l’école…
Elle sortit de ses rêveries avec l’histoire du petit homme à la voix de femme dans le tableau, elle en oublia ses inquiétudes et pouffa de rire avec Calaïs. Elle essaya d’arrêter de rire, pendant que la jeune Poufsouffle remettait en place le petit homme, des larmes firent briller ses yeux et coula sur ses joues. Elle ne pouvait s’empêcher de rire, malgré les plus grands efforts.

Petit homme. – Mademoiselle, je calmerai mes ardeurs lorsque votre idiote d’amie arrêtera de se moquer de moi !

Sarah. – Excusez-moi monsieur, mais vous m’avez surprise… C’est, c’est nerveux !


Elle avait une voix étranglée, elle n’avez trouvé que cette excuse et tourna le dos au tableau, elle s’essuya mes yeux et en rouvrant, elle cru voir quelqu’un passer au bout du couloir rapidement. Elle se demanda quelques instants si ce ne fut pas un fantôme, mais dans tous les cas, pourquoi cette personne ou, créature se pressait-elle de cette manière ? Sa curiosité prit le dessus, elle se tourna vers Calaïs et lui fit signe de la suivre, elle courut à l’angle du couloir, mais il n’y avait personne, le couloir était vide. Comment une personne aurait-elle pu courir aussi vite sur une aussi longue distance ? Elle s’avança de quelque pas et se tourna vers la jeune fille.

Sarah. – J’ai … J’ai cru voire quelqu’un ou quelque chose, enfin, ça ne devait être rien…
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Calaïs Andromaque
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MessageSujet: Re: The BeginnIng [ L.I.B.R.E ]   The BeginnIng [ L.I.B.R.E ] EmptyVen 29 Fév - 22:54

Calaïs poussa un regard un peu brumeux sur le rebord de la fenêtre. Tout les contours de la fenêtre avaient été magnifiquement sculptés, on voyait ainsi se dessiner de magnifiques volutes et autres rosaces cisaillaient a même la pierre. C’était de la pierre grise, extrêmement sombre et triste mais bizarrement l’endroit ne semblait pas froid. la frenchie s’était habitué a ses lourdes pierres grises et après tout, elle ne l’ai trouvée pas si laide que ça…
Puis Sarah reprit la parole pour lui demander si toutes les rumeurs qui circulaient a son sujet été vraies. Calaïs lui souria, son regard dans le vide, pensive. En vérité elle ne savait pas trop ce qui avait circuler a propos de sa réputation et de ses histoires amoureuses, enfin pas précisément. Elle savait évidemment que beaucoup de personnes avaient désapprouvés son amour pour le préfet des Serpentard et que beaucoup la prenait pour une allumeuse. Alors, la demoiselle lui répondit toujours sur un ton amicale:


Je ne sais pas si ce qu’on raconte sur moi est vrai puisque je ne sais pas vraiment ce que l’on raconte sur moi! Peut-être pourrais-tu éclairé ma lanterne?

Ensuite elles recommencèrent a parler sur leurs mois d’attente et de frustration et par le silence de Sarah, Calaïs comprenait que la Serdaigle compatissait. En fait, on ne pouvait pas vraiment comparer les deux histoires et encore moins les comparer d’un point de vue dramatique. Chacun vit des situations plus ou moins graves et chacun a son ressentiment sur cette situation mais il est toujours plus délicat de les mettre en parallèle… Puis la conversation s’engagea vers le directeur mais Sarah ne semblait pas vouloir en dire plus sur se mystérieux et nouveau directeur de Poudlard. Alors chacune garda le silence et chacune, dans de vagues pensées, firent des pronostics sur se fameux Mr Ombrage. Calaïs, elle ne savait trop quoi penser a son propos mais en ses heures sombres de l’histoire de Hogwart et du monde magique, le directeur ne devait pas être un grand sensible. La préfete avait un drôle de pressentiment: une main de fer va diriger ce qu’elle appelle « sa deuxième maison ».
Ensuite la voix terriblement aiguë de l’homme du tableau, les sortirent toutes deux de la rêverie. Le petit homme rondelet s’adressa a notre petite Andromaque d’un air vexé et d’une voix pleine de colère mais toujours aussi comique! La pouffy voulut lui rétorquer mais Sarah la devança et lui répondit qu’elle était tout simplement désolé. Calaïs ajouta donc a la suite:


Ne soyez pas vexé Sir, Vous devriez être plutôt content que deux demoiselles comme nous viennent admirer votre tableau!

Calaïs eu alors un large sourire ironique et fit un clin d’œil amusé a la Serdaigle. Enfin le silence retomba sur le large couloir. Il était désespérément vide avec ses faibles chandelles qui l’éclairaient de leur lumière vacillantes. Après quelques instants d’un étrange silence, Sarah demanda a la préfete de la suivre et ensemble elles coururent jusqu’au bout du couloir. Là, la Cinquième année s’arrêta et avoua a Calaïs qu’elle avait vu quelque chose passait. Cela ne surprit pas tellement la française et elle lui souria en lui répondant:

Je n’ai rien vu désolé! Tu sais il y a tellement de trucs bizarres dans se château que bien souvent il ne vaut mieux pas voir les choses!

Il est vrai que Calaïs n’avait rien vu mais aussi étrange que cela puisse paraître, la demoiselle avait eu l’impression d’une présence…
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Naël Hakward
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MessageSujet: Re: The BeginnIng [ L.I.B.R.E ]   The BeginnIng [ L.I.B.R.E ] EmptyVen 7 Mar - 22:39

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N - Silence !

Son ordre résonna dans la chambre. Les camarades qui y discutaient avec fort bruit se tournèrent lentement vers lui, oscillant entre la menace et l'indifférence. Personne ne savait pourquoi l'adolescent était devenu insupportable, ces derniers temps, car, et il était bien certain de cela, personne n'était au courant de ce qu'il s'était vraiment passé entre la préfète en chef et lui-même. Depuis qu'elle avait, en quelque sorte, refusé de se remettre avec lui, il avait sombré dans, d'abord, les pires colères, puis, la pire tristesse, ensuite, les pires débauches, et enfin avait atteint un état plus paisible, mêlé de tous ces sentiments. Quand il pensait à elle, c'était d'abord un vif élan de colère, promptement suivi par un souvenir amoureux qui se terminait en une mélancolie inexorable. S'il était insupportable, s'il était méchant et agressif, c'était pour éviter cette mélancolie, pour rester à l'état de colère qui lui permettrait d'y échapper. Malheureusement, ses camarades n'étaient au courant de rien. Un d'entre eux se leva et s'approcha sinistrement ; les trois autres le regardaient sans rien dire, sans rien faire, n'interrompant pas ce duel qui s'approchait entre deux élèves également doués de la maison verte et argent.

N - Qu'est-ce que tu m'veux ?
X - Arrête de te prendre pour le roi du monde, Naël. Peut-être que t'as souffert, ou peut-être que tu commences une crise d'adolescence particulièrement ardue. Je n'en ai rien à faire. Tu vas cesser, dès maintenant, de croire que cela te donne un droit particulier sur les autres, tu m'entends ?
N - Sinon quoi ?

L'adolescent le regard longuement dans les yeux, lui faisait clairement comprendre sa réponse, avant de retourner auprès de ses camarades. N se retrouva seul, assis sur son lit, avant de se lever brusquement, d'enfiler un pull et de sortir du dortoir, de filer hors de la salle commune, de disparaître de ce lieu qui lui était hostile. Tout le château lui était hostile. Son seul refuge, le seul lieu dans lequel il se sentait généralement bien, le rendait maintenant inévitablement et odieusement nostalgique. Il faillit cracher sur les marches du château mais préféra les grimper quatre à quatre jusqu'au quatrième, où il se plaqua contre un mur en voyant la préfète en chef avec une autre élève. Voilà bien la dernière personne avec qui il avait l'intention de parler. Quant à l'autre adolescente, elle l'aurait intéressé dans ses années précédentes, elle lui était indifférente maintenant. Il ne voulait que C. Et cela le détruisait.

S - Est-ce que tout ce que l'on raconte sur toi est vrai ? Je n'ai pas dans l'habitude d'écouter les rumeurs, mais ton histoire avec ce préfet a fait du bruit, et pas qu'un peu !

Et N, qui allait partir, s'arrêta automatiquement, tendant l'oreille pour entendre la réponse de l'adolescente qu'il chérissait, haïssait, adorait, détestait, pleurait, méprisait. Une seconde s'écoula avant qu'elle ne réponde d'une voix plutôt assurée qu'elle ne connaissait pas les rumeurs qu'il y avait sur eux. Mais B n'était plus attentif : il regard une première année aux longues tresses blondes qui écoutait attentivement la discussion, en espérant percevoir quelques rumeurs délicieuses à transmettre à ses amies. Il lui lança un regard malveillant, et, au moment où elle se mit à courir, il jura : maintenant qu'elle l'avait vu écouter la conversation de C, toute l'école le saurait. A moins qu'il ne la retrouve et qu'il lui fasse oublier ce qu'il venait de se passer. Bonne idée. Mais avant ça, il fallait qu'il fasse quelque chose. Il s'approcha lentement des deux adolescents, S lui faisant face, mais C étant dos à lui - s'il avait dû affronter son regard, il ne serait pas allé aussi loin.

N - Moi aussi, j'aimerais savoir quelles rumeurs circulent sur nous. Si tu veux, je pourrai même te dire lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses. Tu as un magnétophone avec toi ? Parce que, si tu le désires, une conférence de presse ne me pose aucun problème.

Une seconde de silence, pendant laquelle il lut de la stupeur dans les yeux de S. Ce fut à ce moment-là seulement qu'il se tourna vers C, parlant cependant toujours à l'autre adolescente.

N - C'est une histoire très simple, en réalité. J'ai déconné, elle ne m'a pas pardonné, nous en sommes tous les deux sortis le coeur brisé. Amusant, non ?

Son sourire sarcastique, présent sur ses lèvres pour dissimuler ses émotions, ne faisait que dévoiler trop clairement sa douleur. Il se tourna donc de nouveau vers S, ne supportant plus cette confrontation avec C, celle qu'il avait pourtant tant attendue, redoutée, espérée. Je t'aime. Je te hais. Et S qui s'était retrouvée face à une tornade.


Dernière édition par Naël Hakward le Sam 8 Mar - 1:33, édité 1 fois
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Calaïs Andromaque
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MessageSujet: Re: The BeginnIng [ L.I.B.R.E ]   The BeginnIng [ L.I.B.R.E ] EmptyVen 7 Mar - 23:57

Cette impression d’une présence devenait de plus en plus oppressante. Quelqu’un les observés, Calaïs n’en doutait plus. Elle avait toujours eu un bon flair pour ses choses là, sans qu’elle ne sache comment, la française avait toujours eu ces intuitions… Seulement la demoiselle sentait que ce n’était pas un fantôme ou une créature magique s’étant perdu dans le château. Sa prémonition sembla se révéler vraie lorsqu’elle entendit des pas arriver dans son dos. Bizarrement la préfete en chef ne se retourna pas mais elle fut saisie quand elle sentit son parfum puis qu’elle entendit le son de sa voix.

Lui. Comment pouvait-il revenir ici? Comment pouvait-il rouvrir la blessure qui commençait a peine a guérir? Calaïs croyait être forte, elle se croyait sevrée de cet amour qui lui avait fait tant de mal mais il n’en était rien. La plaie n’était pas encore cicatrisée et sa voix lui avait fait l’effet d’un poignard enfoncé dans son ventre. Une boule lui noua la gorge et la demoiselle faillit partir en courant mais la situation, qu’ils vivaient tout les deux, ne pouvait continuer éternellement. Depuis qu’ils s’étaient séparés, Calaïs avait tout fait pour l’éviter, pour éviter d’entendre son nom, tout fait pour le fuir y compris dans les réunions de préfet ou elle avait toujours eu une bonne raison pour s’éclipser. Elle ne voulait plus qu’on lui parle de lui mais des choses revenaient malgré elle a ses oreilles. On avait dit dans le château qu’il avait énormément changé: qu’il était devenu « méchant », agressif même et depuis le peu de temps que la rentrée avait été annoncé, le discours n’avait pas changé a son propos. Naël ne fit que renforcer sa réputation en répondant a Sarah avec des paroles chargées de colères et de venin. Le cœur de la poufsouffle paressait s’être arrêté et ses yeux océans était embrumés de larmes. Néanmoins elle ne se retourna pas, le courage lui manquait pour lui faire face.


Laisse là Naël; elle ne t’as rien fait! Si tu veux t’en prendre a quelqu’un, c’est a moi qu’il faut s’en prendre…

Elle avait dit cela a l’instinct, sans vraiment réfléchir. Son ton était froid et plutôt autoritaire, dur a vrai dire. Calaïs ne le connaissait que trop bien et elle savait que sa colère suait la tristesse. La demoiselle savait bien que les gens les plus emportés étaient souvent les plus tristes… En vérité, Calaïs avait perdu tout ses moyens et trop de choses s’accumulaient ses derniers temps pour qu’elle puisse avoir les idées claires. Puis le préfet reprit, il reprit en une seule phrase leur histoire et ses paroles étaient criantes de vérité.

La demoiselle se retourna et se retrouva face a lui. Ses yeux croisèrent les siens et son regard azur se noya dans celui de Naël. Aucuns mots ne purent sortirent de sa bouche. Tellement de sentiments assaillaient son cœur, un véritable chaos. De la haine? Des regrets? De la tristesse? De la mélancolie? De l’Amour tout simplement? Elle aurait voulu prendre Sarah par la main et partir. Fuir pour ne pas pleurer devant lui. Pendant un moment, Calaïs ne pu soutenir le regard du Serpentard plus longtemps et elle détourna ses yeux sur la jeune Serdaigle. Elle lui souria, comme pour faire bonne impression mais Sarah n’était certainement pas dupe car les émotions de la française transpiraient de part ses prunelles. C’était un tel gâchis de se faire du mal comme ça mais il fallait tenir le coup. En vérité, elle l’aimait toujours et n’avait cesser de l’aimer depuis tout se temps mais cela il lui était impossible de se l’avouer pour notre petite Andromaque.
Cette partie d’elle était si bien enterrée…
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Sarah Eiden Weisman
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MessageSujet: Re: The BeginnIng [ L.I.B.R.E ]   The BeginnIng [ L.I.B.R.E ] EmptySam 8 Mar - 19:46

Il n’y avait personne. Sans doute l’effet de son imagination et Calaïs avait raison, Sarah laissa tomber. Quand, un garçon arriva face à elle, il lui cracha des paroles remplit de colère, peut-être de tristesse. Sarah eut un temps de réaction, elle le regarda avec stupeur en haussant les sourcils. Il y eut un court silence avant que Calaïs ne prenne sa défense. Elle eut tout d’un coup envie de courir, de se cacher, elle se sentait mal à l’aise. Elle ressentit plein de non-dit entre eux. Elle ne savait plus où se mettre, Sarah comprit rapidement que Naël avait le cœur brisé, comme Calaïs et qu’il réagissait mal lorsque l’on faisait allusion à l’histoire qu’il y avait eu entre eux. Elle était en train de paniquer, comment devrait-elle réagir ? Naël et Calaïs affichaient tout deux des sourires, l’un sarcastique et l’autre rassurant, mais ils ne faisaient que dévoiler leur mal-être.

Naël. - Moi aussi, j'aimerais savoir quelles rumeurs circulent sur nous. Si tu veux, je pourrai même te dire lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses. Tu as un magnétophone avec toi ? Parce que, si tu le désires, une conférence de presse ne me pose aucun problème.
C'est une histoire très simple, en réalité. J'ai déconné, elle ne m'a pas pardonné, nous en sommes tous les deux sortis le coeur brisé. Amusant, non ?


Sarah. – Amusant, certes pour certains, il faut dire que tu alimentes si bien les potins ! Mais désolée de te dire que je ne fais pas partie des gens qui sont heureux d’apprendre les derniers potins du jour et qui jouisse de plaisir quand en plus ils font le malheur des autres. Et pas besoin de magnétophone, il suffit de raconter ton histoire aux bonnes personnes et tu es sûr que dans quelques temps toute l’école sera au courant, mais je ne fais pas partie des « bonnes personnes ».

Elle s’était reprise, elle souriait à Naël. Elle n’avait pas forcément peur de lui, elle voulait juste ne blesser personne, mais elle s’était sentit agressé par celui-ci, elle répondit de la même manière. Mais à présent le silence était lourd et Sarah se sentit gêné par rapport à Calaïs. Elle ne comprenait pas une chose, elle l’aime, c’est évident, quand il est arrivé par derrière elle a de suite reconnu son odeur, ça c’était vue dans ses yeux, et aucun des deux n’osait se regarder plus de quelques secondes, et lui aussi il l’aimait. Alors pourquoi se faisaient-ils souffrir ? Mais l’amour c’est sans doute beaucoup plus compliqué, Sarah se fit une raison et ne posa pas cette question qui lui tiraillait l’esprit.
Elle eut soudain envie de s’éclipser de les laisser seule, elle se retourna la fin du couloir n’était pas loin, quelques pas discret en arrière et elle pourrait partir mais elle se rendit compte que comme les deux tourtereaux ne souhaitaient pas ou n’osaient pas se regarder, ils avaient tout les deux les yeux braquer sur elle, elle essaya donc de détendre l’atmosphère parce qu’elle se sentait franchement mal à l’aise !

Sarah. – Hm, sinon je m’appelle Sarah.

Tout le courage qu’elle avait réuni pour répondre à Naël s’était évaporé, elle s’était dégonflée comme un ballon de baudruche, son épaule collée contre le mur elle s’appuyait comme si elle voulait disparaître à travers le mur.

Petit homme. – C’est vrai, qu’après mûre réflexion j’aime bien que l’on vienne m’admirer je m’excuse mesdemoiselles.

Sarah sursauta, elle avait oublié ce petit. Elle se tourna vers lui et le regarda interloqué, n’avait-il rien suivit de ce qui venait de se passer ? Mais elle fut quand même contente qu’il prenne la parole, elle ne put s’empêcher de lui sourire même si depuis qu’elle avait entamé avec lui la discussion, elle le trouvait hautain, idiot et elle lui inspirait la moquerie mais là elle eut un élan de sympathie pour lui, elle se sentit légèrement moins seule. Elle regarda Calaïs et Naël successivement, c’était tendu.
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Naël Hakward
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MessageSujet: Re: The BeginnIng [ L.I.B.R.E ]   The BeginnIng [ L.I.B.R.E ] EmptySam 8 Mar - 21:14

Pain without love. N, en silence, observait l’interlocutrice de celle qu’il aimait, de celle qu’il haïssait, de celle qui l’avait blessée à vif et à jamais. Il eut un léger frisson en voyant le visage de l’adolescente qui s’était crispée ; elle avait mal pris ses propos. Comment aurait-elle pu faire autrement ? Soupir. Les mains de N, dans ses poches, s’accrochèrent au tissu de son pantalon. J’aimerais tellement pouvoir parler différemment aux gens. Il garda un sourire sarcastique pendant l’ensemble de la tirade de S. Elle n’était pas une des bonnes personnes. Sans le montrer, N était soulagé. Il ne voulait pas forcément que cette scène soit répercutée dans tout le château à moins d’une heure de son déroulement. Et son sourire se transforma légèrement, presque en un sourire reconnaissant – et cela aurait été encore plus facilement reconnaissable s’il n’y avait pas eu cette angoisse qui en crispait les coins. Cependant, il n’y avait plus rien à dire. Elle avait conclu brièvement sa pique, et le silence qui s’installa entre les trois personnes fut le plus étrange qu’il eût jamais affronté. Jusqu’à ce qu’elle le rompe. Sarah ? Beau prénom. Mais moins que Calaïs, ne pouvait-il s’empêcher de penser. Et ç’avait été comme ça depuis qu’ils s’étaient quitté, tout lui rappelait elle, et cela lui était odieux. La dépendance à quelqu’un était la pire chose qu’il pouvait envisager. Ses mains, dans ses poches, devinrent des poings.

N - Je suppose que je n’ai pas à me présenter, si notre histoire d’amour – et l’accent fut bien mis sur amour, sans qu’il fût précisé si c’était sincère ou sarcastique – est si connue dans le château. Je n’arrive pas à comprendre ces gens qui prennent plaisir à la douleur des autres. Quoique. En ce moment, c’est ce qu’on dit d’moi.

Son regard était devenu froid. Il savait toutes les rumeurs qui couraient sur lui. Il n’était plus le préfet en chef adoré, il était un adolescent insupportable et agressif que peu de personnes appréciaient. Et cela le rendait d’autant plus fou. Il n’avait jamais accordé beaucoup d’importance à son image, mais depuis les évènements, il avait perdu beaucoup d’amitiés, beaucoup de relations qu’il avait entretenu avec soin à cause de son attitude. Foutue attitude. J’aimerais tellement ne pas être comme ça. Mais j’ai mal, putain. Il avait presque envie de demander de l’aide à S. Elle avait l’air intelligente, et son regard le perçait. Mais non. Trop fier. Trop mal. Alors il se tourna vers le tableau qui se mit à parler, profitant de cette intervention inattendue pour reprendre souffle et contenance.

PH - C’est vrai qu’après mure réflexion, j’aime bien que l’on vienne m’admirer. Je m’excuse, mesdemoiselles.

Un sourire, sincère cette fois, apparut et resta une fraction de secondes sur les lèvres de N. Le personnage du tableau n’avait certes pas l’air très agréable mais il avait le mérite de détendre l’atmosphère. Il en aurait franchement ri, avant. Maintenant, il pouvait tout juste en sourire. Mais c’était déjà beaucoup.

N - Le problème, si on réfléchit bien, c’est que tu ne peux pas sortir du tableau. Donc, elles peuvent t’admirer et réciproquement mais il ne peut rien se passer, en soi. Tu m’diras, ça vaut peut-être mieux étant donné comment se finissent les histoires d’amour.

Encore un coup. Il ne savait pas quoi, au fond, il était aussi désemparé que les deux autres adolescentes. Il essayait juste de ne pas perdre pied, de ne pas sombrer dans cette mélancolie qui finirait par le tuer si elle continuait à l’habiter. Et puis, il lui vint à l’esprit que cette discussion ne mènerait nulle part sauf s’il tentait quelque chose. Il fallait qu’il sache si elle l’aimait toujours, et à partir de là, s’il avait une certitude là-dessus, il pourrait envisager son attitude. Si elle l’aimait, cela voudrait dire qu’elle souffrait comme lui, donc il devrait arrêter de lui en vouloir, et pouvait alors soit tourner la page, soit au contraire, arranger les choses qu’il avait emmêlées. Si elle ne l’aimait pas, cela voudrait dire qu’il était le seul à souffrir, et auquel cas il devrait effectivement tourner la page mais en gardant cette haine vive qu’il ressentait parfois. Il inspira profondément, jeta un regard à S, comme pour y puiser du courage, puis prit la main de C. Si tu frissonnes, tu m’aimes. Si tu ne frissonnes pas, tu ne m’aimes pas. Et puis, il eut lui-même le frisson qu'il attendait si éperdument.
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Calaïs Andromaque
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MessageSujet: Re: The BeginnIng [ L.I.B.R.E ]   The BeginnIng [ L.I.B.R.E ] EmptyMer 12 Mar - 17:36

Douleur. Elle n’était plus que ça, rien d’autre ne semblait atteindre la préfete en chef. De nombreux et longs mois avaient passés depuis leur séparation et pourtant la souffrance n’avait pas disparue. Calaïs avait souvent cru avoir dépassé la détresse qui l’avait habitée après cette séparation mais elle se rendait compte que cela n’avait été qu’une simple illusion. La française avait réussie a se donner l’illusion que tout aller bien, que tout aller mieux et d’avoir trouvée la force mais en réalité elle n’avait jamais cessée de pleurer cet amour éteint… Tout ceci n’avait été qu’un masque. Elle avait eu temps de mal a vivre et elle avait garder au plus profond d’elle même tout l’amour qui lui avait donné et tout l’amour qu’elle avait pour lui. C’était la première fois qu’elle ressentait quelque chose d’aussi fort avec quelqu’un et depuis le début avec Naël, ses sentiments avaient toujours été exacerbés. Son amour avait toujours été très fort, presque une passion, sa souffrance bien plus grande que toutes les autres souffrances qu’elle avait vécue. Toutes ses émotions étaient multipliés par dix en présence du beau Serpentard.

Sarah et Naël se parlèrent mais Calaïs semblait être ailleurs. Elle écoutait a peine se que pouvait dire les deux adolescents et ses yeux étaient perdus dans le vague du couloir. Le temps paraissait s’être arrêter autour de la demoiselle et rien ne pouvait la chambouler plus que la présence de Naël a ses cotés. Quelles sensations étranges l’envahissaient… C’était comme si elle avait avalée une chaise, c’était comme si sa cage thoracique c’était réduite a l’état d’une minuscule boite de fer qui lui oppressait les poumons, c’était comme si elle ne pouvait plus respirée, c’était horrible… Que voulait-il a la fin? Voulait-il des réponses a des questions qui n’avaient jamais été posées? Calaïs n’en avait pas la moindre idée mais elle n’osait toujours pas le regarder. Son regard lui semblait terrible et elle savait que si leur regard se croisaient, elle n’aurait plus la force, elle se voyait déjà craquer…
Son regard océan se fixa sur le visage de Sarah. La poufsouffle vit le malaise de la cinquième année et elle aurait voulue lui prendre la main puis partir se cacher.

Néanmoins elle n’eu pas le temps de s’enfuir car soudain le préfet lui prit la main. Son souffle fut coupé mais l’oxygène ne lui manquait plus. Son cœur s’arrêta de battre, il semblait implosé sous la pression de son amour. Un subtil frisson lui parcoura en entier le corps et elle ressentie la même chose chez le préfet mais comment en aurait-il pu être autrement? Une foule de souvenir lui revint en sa mémoire. Elle se rendit compte qu’elle n’avait rien oublié. Elle n’avait pas oublié les baisers chauds et tendres, elle n’avait pas oubliés leurs mains enlacés, elle n’avait pas oublié les longues soirées et les longues promenades, elle n’avait pas oublié leur rencontre et surtout elle n’avait pas oublié leur amour. Calaïs détacha son regard de Sarah et son regard saphir trouva le regard de Naël. Ses yeux brillaient de larmes et pourtant elle n’arriva pas a refermé sa main sur celle du Serpentard…


Je ne… je ne sais pas quoi te dire Naël…

Elle avait balbutié ces quelques mots en guise d’explication car elle ne savait plus quoi faire. Comment savoir?
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Sarah Eiden Weisman
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MessageSujet: Re: The BeginnIng [ L.I.B.R.E ]   The BeginnIng [ L.I.B.R.E ] EmptyJeu 13 Mar - 0:09

Naël ne chercha pas à répondre à Sarah. Tant mieux, elle avait réussi à trouver quelque chose à répondre la première fois mais elle n’aurait sans doute rien trouvé la deuxième. Le sourire de Naël se transforma, mais elle ne sut si c’était l’effet de son imagination, un élan de sympathie incontrôlé ou un simple sourire. Il était mal, elle le savait, ou le devinait plutôt. Elle se contenta de sourire à son tour, après tout, au pire, il s’imaginera qu’elle est un peu toc toc et qu’elle aime sourire. Rien de très grave !
La tirade de Naël émue Sarah, elle ne sut dire pourquoi. Elle se sentit soudain mal, mal de ne savoir comment l’aider. Elle avait l’impression qu’il ne faisait que jeter sa douleur sur les autres. Elle avait aussi l’impression que ses amis, camarades ou autres ne l’aidaient pas tellement, ils n’essayent donc pas de trouver le pourquoi de ce comportement ? Ou est-ce simplement la curiosité de Sarah qui la poussait à vouloir savoir le pourquoi ? Bien qu’elle en a un doute. Elle ne dit rien. Elle ne savait que faire.
L’intervention du petit homme avait quelque peu détendu l’atmosphère, Naël rebuta Sarah, elle se raidi. Elle regarda Calaïs puis Naël, elle ne s’était jamais aussi sentit mal, elle avait le choix entre simuler un évanouissement, un malaise, une crise d’urticaire n’importe quoi pour qu’elle puisse s’éclipser ou rester là et peut-être les aider, mais les aider à quoi en faite ? Elle ne connaissait en rien leur histoire et elle venait juste de rencontrer ses deux interlocuteurs, la seule chose dont elle était sûre, c’est qu’ils s’aiment, elle devinait bien ces choses là, mais pour elle, comme pour n’importe qui c’était évident. Elle croisa une fraction de seconde le regard de Naël avant qu’il n’attrape la main de Calaïs sans un mot.
Sarah recula d’un pas, elle ne put s’empêcher de sourire. Elle regarda Calaïs, et son sourire disparut, elle parut perdue, mais ne referma pas pour autant sa main sur celle du préfet.

Calaïs. - Je ne… je ne sais pas quoi te dire Naël…

Sarah. – Que tu l’aimes…

Sarah mit quelques secondes avant de comprendre qu’elle venait de dire ça à haute voix, elle recula et se sentit rougir.

Sarah. – Enfin euh… Désolée.

Apprendre à se taire. Elle se sentit encore plus mal à l’aise, elle leva les yeux vers le tableau espérant… Espérant quoi ? Que pouvait-elle espérait de ce petit homme ? Peut-être qu’il pourrait sortir une ânerie ce qui permettrait de détourner l’attention sur lui, mais il partit, il fit un clin d’œil à Sarah et disparut de son tableau ! IDIOT !
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Naël Hakward
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MessageSujet: Re: The BeginnIng [ L.I.B.R.E ]   The BeginnIng [ L.I.B.R.E ] EmptySam 15 Mar - 19:03

Frisson. Comment y croire ? Il regardait C dans les yeux, bien qu'il eût l'impression que son visage pâle, son visage aux longues et profondes cernes, son visage fermé rougît. La main qu'il avait dans la sienne venait de laisser échapper un léger tremblement et il sentit la force du lien qui les unissait quand il lut la même stupeur dans les yeux de l'adolescente : ils venaient de comprendre qu'ils n'étaient pas seuls dans la douleur. Pour eux, le verbe souffrir se conjugait à toutes les personnes. Je souffre. Et il y eut un silence, et ce fut magique. Mais C ne refermait pas la main sur la sienne. Tu souffres. Il eut l'impression de mourir quand il aperçut des larmes dans les yeux de celle qu'il aimait. Il souffre. Et au plus profond de lui-même, il avait envie de la prendre dans ses bras pour éternellement la protéger. Elle souffre. Mais il n'osait pas un tel geste, ils avaient tellement pris de distance ces derniers mois, depuis la séparation. Nous souffrons. Et il tourna le regard vers S, cherchant du soutien. Vous souffrez. Il lut dans ses yeux qu'elle avait compris l'ensemble de la situation. Ils souffrent. Et puis, le néant.

C - Je ne- Je ne sais pas quoi te dire, Naël.
S - Que tu l'aimes.

Evidemment, l'adolescente n'avait pas prévu de dire cela à haute voix : cela se vit dans l'expression embarrassée de son visage, mais, même si elle se reprit en s'excusant, le mal - ou le bien, d'ailleurs - avait été fait. Enfin quelqu'un avait-il explicité le lien qui unissait les deux adolescents, ce lien dont ils ne cessaient de douter, ce lien qui les effrayait, ce lien qui les attirait. N resta silencieux. Il retira calmement ses mains, les rangeant dans ses poches et se détourna.

N - J'veux pas que vous me voyiez dans cet état.

Il avait franchement rougi, et en était cette fois certain. Derrière lui, il sentait le regard de C. Elle attendait. Pensait-elle vraiment ce qu'avait explicité S ? Il l'espérait, de tout son coeur, en même temps qu'il sentait l'angoisse un peu plus l'envelopper. Depuis des mois qu'il souffrait, il condamnait devant tous l'amour, le déclarant source de tous les pires maux qui existent. Il était conscient de tous les bons moments qu'il avait passé avec C, le dîner, la nuit, les confidences, les baisers. Mais il savait aussi ce qu'il venait de vivre, il savait aussi qu'il avait été au bord de la mort, au bord du précipice, bien trop de fois pour qu'il puisse négliger les effets dévastateurs de Cupidon. Enfin, il se tourna de nouveau vers elles, l'esprit confus, le regard perdu. Et, ne parvenant pas à parler à C directement, il s'adressa à S.

N - La vérité, c'est que je l'aime, mais que je meurs de peur à l'idée de reprendre quelque chose qui m'a déjà tellement fait mal. Je ne sais pas quelle est la bonne attitude à adopter, je ne sais pas si je suis censé tout reprendre, simplement avancer et l'embrasser, ou si je dois au contraire reculer, fuir.

Il s'avança, mit la main de S au niveau de son coeur.

N - Mon coeur bat, mais je ne sais pas si c'est parce que j'aime ou parce que je crains.
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Sarah Eiden Weisman
5ème année à Serdaigle
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Sarah Eiden Weisman


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MessageSujet: Re: The BeginnIng [ L.I.B.R.E ]   The BeginnIng [ L.I.B.R.E ] EmptySam 22 Mar - 22:49

J’adore ton Rp… (L)_*

Elle ne voyait aucune issue à cette situation. Elle était entre deux êtres qui souffraient, qui ne pouvait s’avouer qu’il s’aimait, pourquoi ? Elle n’en avait aucune idée, voulait-elle vraiment le savoir ? Sûrement pas. Elle voulait tout bêtement que l’un d’eux fasse le premier pas pour débloquer la situation. Naël leurs tourna le dos. Qu’avait-il ? Que voulait-il qu’elles ne voient pas ? Qu’il souffre ? Qu’il l’aime ? Savait-il que son addiction pour Calaïs se voyait dès qu’il la regardait, dès qu’il sentait sa présence, son odeur ou même qu’il pensait à elle ? Sarah eut une soudaine envie de déposer Calaïs dans les bras de Naël et de partir discrètement telle la bonne fée de Cendrillon. Elle leva les yeux et se laissa aller à ses pensées un demi-sourire sur les lèvres.

Naël. - La vérité, c'est que je l'aime, mais que je meurs de peur à l'idée de reprendre quelque chose qui m'a déjà tellement fait mal. Je ne sais pas quelle est la bonne attitude à adopter, je ne sais pas si je suis censé tout reprendre, simplement avancer et l'embrasser, ou si je dois au contraire reculer, fuir.

Il s’adressait à elle, Sarah, et non à Calaïs. La crainte ne lui permettait peut-être pas de regarder dans les yeux sa bien-aimée et de lui dire ses deux doux mots : « Je t’aime. » Sarah fut émue aux larmes. Elle regarda Calaïs, elle ne pouvait plus ignorer l’amour que Naël lui portait et seulement se souvenir ce qu’il lui avait fait de mal. A moins qu’elle préfère souffrir et faire souffrir. L’erreur n’est-elle pas humaine ? Elle ne pouvait plus détacher son regard de la jeune Poufsouffle, elle l’attendait au tournant, elle attendait sa réaction avec impatience et appréhension, pouvait-on repoussé un homme qui faisait une telle déclaration ? Il prit sa main, la posa sur son cœur, amour ou crainte ? Sa main était moite et son cœur battait à tout rompre. Elle retira sa main, recula.

Sarah. – Je ne pense pas que reculer soit la bonne solution, je suis certaine que tu n’es pas un lâche. Tu as fait un erreur, essaie de te faire pardonner, je ne connais pas Calaïs, je ne pourrais te dire donc comment tu dois t’y prendre, ne recule pas devant tes peurs, prends ton courage à deux mains, dis lui que tu l’aimes, sans intermédiaire. Et fais en sorte que tes craintes ne reprennent jamais le dessus, et fait en sorte de ne plus souffrir et de ne plus la faire souffrir.

La discussion devenait invraisemblable, on aurait dit que Calaïs n’était plus dans le couloir, qu’elle était devenue invisible. Etait-ce vraiment la bonne solution que lui avait prodigué Sarah ? A première vue elle en était sure, mais si ce n’était pas la bonne ? Et si après tout Sarah se trompait, si Calaïs ne ressentait plus rien pour Naël ?
Le petit homme revint dans son tableau, il lança un léger clin d’œil à Sarah, il était vraiment bizarre. Il fit un signe. Une jeune femme arriva, blonde, grande aux yeux bleus, l’air intelligent. Il lui fit un bisou, tira une révérence et se retira avec son amie.
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