Be Mine. |PV|

Feather – Non Jamie.
Jamie – Allez steuplaiiiit !
Feather – Je ne peux pas, excuses moi, demande à ton frère.

Silence. La jeune Autenberry était dans la Salle Commune et « discutait » avec son un de ses petits frères qui essayaient en vain de la convaincre de faire du skate avec lui, chose qu'elle se refusait de faire depuis déjà bien des années, elle n'allait donc pas s'y mettre à présent. Énervée, et surtout névrosée de sa matinée de dingue, il ne lui restait que très peu de temps avant la reprise des cours, qui, on nous le fera dire, imminente. Elle revenait à peine de la Grande Salle qu'elle pouvait déjà compter sur les doigts d'une mains le nombre d'heure qui lui restait avec de reprendre (un doigt seulement, en fait, et c'est ce qui était le plus énervant). Elle se débarrassa tant bien que mal de Jamie qui la harcelait encore avec son skate bord à la main, lui faisant des yeux doux auxquels elle n'aurait pas résisté d'habitude. Néanmoins, ce n'était pas d'habitude ! Elle avait tout plein de choses en tête, comme par exemple Gabriel, son frère aîné qui était mort il y a quelques mois déjà. Elle n'arrivait pas à s'y faire et s'y ferait sans doute jamais. Le pire devait être Emily, elle qui était encore plus proche de lui, d'ailleurs, Stefany pensait qu'il y avait quelque chose entre eux bien que sa soeur soit avec Seth, qui est, lui aussi son frère. Il faut avouer que cette famille est très étrange, ils ont tous quelque chose à caché, et ce qui concerne les aînés peut être déroutant. Et oui, comme vous l'auriez sans doute deviné une histoire d'inceste traîne parmi tant d'autres. Personne n'est au courant à part les deux couples concernés, et encore heureux car ils pourraient avoir affaire à la justice, ce qui, dieu soit loué, est loin de se faire. Silence.

La Gryffondor poussa le premier qui vint en sa rencontre ce qui causa pas mal de dégât de son coté mais elle s'en fichait éperdument, de plus elle ne le connaissait pas et ne lui devait donc pas d'excuse. D'habitude, cette adolescente était très agréable à vivre, sauf que là il y avait trop de secrets qui se devait ancré en elle, chose qu'elle n'arrivait plus à supporter toute seule, c'était de trop. Comme d'avoir vu Raven McIllian lors de la fête de Pâques et qu'elle en soit ressortie indemne, comme beaucoup : elle était restée sous le choc. De plus, elle se sentait attirée par cet homme, non pas sexuellement et encore moins sentimentalement, non, c'était autre chose. Il avait un rapport avec Gabriel, et c'était sans aucuns doute ça. La sixième année fonça dans son dortoir où elle vit assis sur son lit son prince au cheval blanc : Alexandre. Elle regarda autour d'elle, comme pour voir si c'était une surprise avec un événement imprévu ou autre, mais rien du tout. Il était là, seul avec elle. Mais elle scrutait toujours les environs, il ne fallait pas qu'ils soient pris en flagrant délit.

Alex – Personne, il n'y a personne.

Silence. Elle s'approcha de lui en douceur et lui déposa un baiser sur les lèvres. Il avait beau être son frère, elle ne le voyait pas comme tel, pas du tout même, c'était.. un homme. Et le plus beau de tous, celui qui avait le plus d'importance, celui à qui elle avait offert son coeur. Silence. Il se redressa, lui fit un baisé dans un cou et se dirigea vers la porte, pas vraiment enchantée de s'en aller, il rétorqua :

Alex – Jamie m'a demandé de faire du skate avec lui, désolée j'suis en retard, j'voulais juste te voir.

Toujours trop gentils. Pourtant quand elle avait dit « demande à ton frère » elle parlait Oswald, le frère jumeau de Jamie, et voilà qu'elle se voyait retiré de son amoureux pour son heure de pause. Décevant. Bref, elle prit sa guitare posée à coté de son lit et se dirigea vers la sortie du dortoir. Son uniforme était à moitié déchiré à cause du cours de sortilège du matin qui consister à faire je ne sais quoi, d'ailleurs, Stefany n'a pas réellement compris non plus. Kaori Harada ne doit pas être un si bon professeur. Silence. Elle franchit le tableau de la Grosse Dame puis se prépara à dévaler tous les escaliers un à un. Quelle idée avait eu Godric Gryffondor lorsqu'il plaça sa salle commune tout en haut ? Au moins si une plante attaqué ils étaient hors d'atteinte contrairement aux Serpentard. Bref, c'était loin d'arriver de toute façon. Silence. Elle dévala chaque escalier en prenant garde de ne pas marcher dans ceux qui étaient des pièges, elle en avait déjà eut l'expérience une fois et ça lui a bien suffit, je vous l'assure. Arrivée dans le Hall d'entrer sans problème elle franchi la porte sans même regarder les sabliers, elle trouvait que c'était trop ridicule cette histoire de points bien qu'elle serrait fière que Gryffondor gagne pour fermer le clapper à tous ces verts et argents. Silence. Elle se dirigea vers l'endroit où elle se réfugiait toujours dans les jardins et posa ses petites fesses sur le sol. Sa guitare en main, elle commença à jouer d'un air de musique. Rogue Wave, Eyes. Elle l'avait apprise la veille, bien que ce soit une très vieille musique, datant de plus de quatre vingt ans, elle n'était pas nulle, bien au contraire. La sorcière chantait en même temps, de toute façon elle se moquait d'être seule ou pas, elle savait très bien jouer de son instrument et était sure de ne pas avoir la honte, de toute façon elle s'en moquait éperdument. In your Eyes.

Quelle poisse ! Mais quelle poisse ! Qu'avait fait Leslie Caldwell pour que tant de malchance s'abatte sur elle ? Hein ? Le Destin, encore et sûrement. Mais Leslie en avait marre du Destin. Elle ne savait pas pourquoi il fallait toujours qu'il joue un rôle dans sa vie. Saleté de cours de Sortilèges ! Elle qui aimait les Sortilèges, c'était pas gagné là. La, moitié de sa manche avait été déchiré par Dieu seul sait quelle monstruosité de sort. Elle s'était trompée pour au maximum la seconde fois dans les sortilèges. Mlle Kaori Harada lui avait dit : « Ce n'est pas grave, voyons, tu ferras mieux la prochaine fois ! » Mais pour Leslie il n'y avait jamais de prochaine fois ! C'était soit on réussissait du premier coup, soit on était perdant.

Mais l'avantage avec Leslie c'était que même si on était perdant, elle savait qu'il fallait la plupart du temps le faire avec la tête haute, savoir encaissé et ne rien faire que de se réjouir des moments passés et même des prochains moments à venir. L'important c'est de participer non ? Une fois dans la Grande Salle après ce foutu cours, elle se dirigea vers la table des Serdaigle. Le déjeuner était servit, et Leslie ne pouvait pas dire qu'elle n'avait pas faim ! Elle était affamée. Elle s'assit avec un groupe de cinquième année. Eux aussi avait assisté au cours, et en avait été déçu. La plupart avait réussit, mais en provoquant des dégâts à leurs livres ou à leurs tables. Une Gryffondor avait cassé sa table en deux, avec un tranchant bien net. A croire que c'était prémédité, vraiment ... Leslie les salua et se servit une assiette de Hachis-Parmentier. Lize vint s'asseoir à ses côtés en lui disant :

Lize _ « Fichu cours de merde ! J'y crois pas ! Regarde ce que j'ai fait à mon sac ! »

Leslie jeta un coup d'oeil et vit que le sac de Lize était en plusieurs morceaux. Des haillons de Cendrillon ! C'est dire ! Elle rit sous cape avant de dire :

Leslie _ « Regarde la manche de mon uniforme ! C'est pas mieux pour autant »

Lize _ « Tu m'étonnes ! Mais quand même ce sac m'a coûté 26£ ! Un sac moldu et tout ! »

Leslie haussa les épaules en signe d'impuissance. Franchement, un sac ça se rachetait, alors qu'un uniforme que Leslie avait depuis la troisième année, ça non ! Elle mangeait en silence. Songeuse. Lize s'était mis à discuter avec les autres Serdaigle. Apparemment ils parlaient des examens à venir, notamment des BUSES. Leslie lâcha brusquement sa fourchette. Quelques regards se tournèrent vers elle. Les BUSES ! C'était pour bientôt. Silence. Que faire d'autre à part encaisser ? Apprendre la tête haute, sans avoir trop peur du futur qui s'annonce bien si on fait tout dans les normes ? Rien. Il restait la moitié du Hachis-Parmentier dans l'assiette lorsque Leslie décida de quitter la Salle. Il restait encore une bonne heure avant la reprise des cours. Elle n'avait ni devoir, ni de truc à faire qui était trop pressé. Elle salua les autres Serdaigle et quitta la salle d'un pas précipité. Elle savait où elle allait se rendre. Dehors comme d'habitude ! Une habitude plutôt agréable puisqu'elle ne trouvait jamais le moyen de s'ennuyer, de se morfondre ou de broyer du noir lorsqu'elle était dans le Parc, près du Lac ou encore dans les serres de Botanique. Elle monta dans la salle commune de Serdaigle, en grimpant les marches quatre à quatre, aussi précipité que tout à l'heure. Elle donna le mot de passe avec un accent indulgent et plein de bonne volonté, comme lorsqu'on récite le bénédicité. Le portait du soldat fît un signe de croix en disant:

Soldat _ « Bénis sois-tu »

Ce qui fît rire Leslie d'un petit rire cristallin et plein d'entrain. Le portrait le sourit et pivota légèrement pour donner un libre accès à une volée de marches qui faisait office d'escalier en colimaçon. Leslie rentra dans la salle commune. Il n'y avait que peu d'élèves. Certains n'avaient pas faim, d'autres faisaient leurs devoirs, et le reste, comme Leslie, avait déjà mangé et s'occupait de leur « oignons ». Leslie monta dans son dortoir. Il était vide. Une odeur d'eau de Cologne traînait, complètement perdue. Le lit de Leslie était encore défait. Elle jeta son sac dessus et se débarrassa de sa veste d'uniforme déchirée. Un petit tour par Emily « la grande couturière » allait arrangé tout ça. Elle déposa son uniforme qui n'avait jamais été usé avec délicatesse et tendresse. Elle sourit en coin. Rien n'était banal. Elle décida de vêtir un jean et un débardeur mauve. Elle attacha ses longs et soyeux cheveux blonds en une queue de cheval haute et regarda par la fenêtre. Le temps était superbe en cette fin juin. Une chaleur douce se rependait sur le château et le soleil était au rendez-vous. Leslie sourit d'un sourire plein d'entrain. Elle attrapa son sac, et le remplit des nouveaux livres et cahiers dont elle avait besoin pour l'après-midi de cours qui allait suivre. Au loin, elle entendait des plongeons provenant du Lac par la fenêtre ouverte qui laissait pénétrer un petit vent doux qui faisait bouger les rideaux comme des calmes fantômes. Les élèves en heures de pauses en profitaient pour se baigner. Pourquoi pas elle ? Elle se dirigea vers son armoire et farfouilla dans ses vêtements pour trouver son maillot de bain. Bleu. Comme ses yeux. Elle le trouva. Rien qu'à sa vue, se fût comme un flash : elle se souvint de tout : son été à Folkstone avec sa famille. Son lieu de résidence. Là où il y avait la mer et une chaleur torride pendant l'été selon elle. Car elle était loin d'être frileuse. Elle se souvenait des soirées au bord de la plage, ses longues journées de shopping dans les grandes boutiques chics et classes de la ville, et sur les grands boulevards qui distribuaient de parts et d'autres des boutiques et des restaurants où Leslie passait la plupart de ses journées d'été, avec tous ses amis d'enfance qui habitent encore et toujours dans cette bonne vielle ville. Souvenirs et nostalgie ... Au placard ! Elle ferma la porte de son armoire et enfourna son maillot de bain dans son sac qu'elle mit en bandoulière. Elle mit ses tongs bleues, et sortit du dortoir. Elle cavala dehors, et s'empressa de sortir. La vitre du dortoir disait vrai : le temps était splendide. Le soleil l'éblouit. Elle se dirigea vers le Lac. Il était à moitié bondé. Le reste du château s'occupait à remplir leurs tendres petits estomacs. Elle marchait dans la pelouse verte, réchauffée par le soleil, ses tongs faisant un bruit claquant contre ses talons... Et c'est là qu'elle l'entendit.

« Missed the last train home
Birds pass by to tell me
That I'm not alone
Well I'm pushing myself ... »

Ses yeux s'agrandirent. Son coeur battait de plus en plus vite. Elle était figée sur place. Tous ses sens s'étaient mis en éveil pour trouver d'où venait la chanson. Celle qui la faisait rêver. Celle qui devenait la clé d'un coffre à souvenirs bien caché au fin fond de sa mémoire. Et elle trouva. Elle courra pour rejoindre la jeune fille assise qui jouait de sa guitare en chantant. D'une voix qui allait très bien se marier avec celle de Leslie. Elle commença à chanter quand elle se retrouva à deux mètres de la jeune fille. Celle-ci s'en foutait pas mal de ce que pensait les autres élèves. Ca se voyait. Leslie se trouva en face d'elle et continua de sa belle voix cristalline :

« To finish this part
I can handle a lot
But one thing I'm missing is in your eyes »

C'était comme des larmes qui faisaient briller les yeux de Leslie. Ou le solei ? Elle ne savait pas ... C'était la meilleure chose qui lui arrivait depuis bien longtemps. Elle s'assit en claquant des doigts pendant que la jeune fille continuait de jouer de sa guitare ... Rogue Wave.
Sa vague à elle. Celle qu'elle pouvait contrôler. Celle qui lui rappelait tant de choses ... IN YOUR EYES

La Gryffondor ne pouvait supporter ce silence qui venait toujours la trouver, alors elle jouait, accompagnée d'une simple guitare acoustique, elle entremêlait ses doigts sur les cordes et produisait un son qui lui pétillait les oreilles. Se laisser envoûter par la magie, quelque chose d'imperceptible, ce dont on n'imagine même pas la consistance, un truc qui nous laisse perplexe sans pour autant se retirer le droit de le définir. La musique c'était toute sa vie, elle avait vécue dedans, son passé était fondé dessus et son futur le serait sans aucuns doute. Le mieux était lorsqu'elle jouait en duo avec Alex, ils avaient un tel niveau que ça en était exacerbant. Ils étaient loin d'être des amateurs, ils avaient même fais déjà plusieurs concerts lorsqu'ils étaient dans le monde Moldus. Tout petit, leurs parents les emmenaient tous avec eux lorsqu'ils jouaient dans des salles, ou encore lors des festivals, et avec le nombres de frères et soeurs que Stefany a ils avaient du boulot pour tout surveiller. Néanmoins, c'était à chaque fois une sensation inoubliable. La rouge et or se souviendrait toute sa vie de sa première montée sur scène, pour ses onze ans, la famille avait organisée une fête en son honneur ainsi que celui de Alex et ils avaient jouer un morceau à deux. Et vous devinerez jamais lequel. Celui qu'elle était en train de jouer en ce moment même. Rogue Wave, Eyes. Elle savait pertinemment que de composer ces notes la rendrait nostalgique et impuissante, elle sentait même des larmes monter à ses yeux, cependant, elle ne pleurait pas, et puis même si elle le faisait, ce serait des larmes de joies. Elle cessa sa musique un instant pour trouver une position plus confortable et repris depuis le début. L'introduction était longue, mais la musique entraînante, elle ne pouvait cesser tout ça. Puis quand elle chantait, quand elle chantait elle se sentait emporter dans un autre monde.

« Missed the last train home
Birds pass by to tell me
That I'm not alone
Well I'm pushing myself ... »

C'était Emily qui lui avait tout appris, comment utiliser le timbre de sa voie, de quelle façon la monter, la descendre, prendre des risques à certains passages ou ne pas en prendre. Elle devait tout ça à sa grande soeur. Lorsqu'on lui disait « Lili » ou encore « Emily » elle voyait de suite un héros, une personne qu'elle respectait énormément, sans doute même un modèle. Bien que, physiquement elles ne se ressemblaient pas du tout, de même en ce qui concerne le style, elles n'utilisaient pas de préjugés et s'acceptaient comme elles étaient. Et c'était ce qui était si touchant avec cette famille, ils voient au delà des apparences. Sourires. La Gryffondor continuait la cadence avec sa doigts et sa voie, elle ne pouvait cesser. Elle se laissait entraîner dans un monde féerique ou le mal et le bien n'existe pas, il n'y a pourtant pas de calme plat mais c'était indéfinissable. Un lieu où l'on se rend lorsqu'on rêve éveillé un instrument de musique à la main, ou encore une voix à longue porté. C'est quelque chose à vivre, bien plus qu'une passion, c'est un destin, une fatalité. Elle le savait depuis toute petite, que sans ça, elle n'était rien. La musique faisait d'elle quelqu'un, c'était elle qui la définissait. Elle ne pouvait s'imaginer un univers sans. Déjà, lorsqu'on lui apprit qu'à Poudlard on ne pouvait pas utiliser d'objets électriques elle se vu forcé de sortir sa guitare acoustique de la cave pour ranger son électrique. Chose qu'elle fait à chaque vacance. Chut, la mélodie continue.

« To finish this part
I can handle a lot
But one thing I'm missing is in your eyes »

Lorsque Stefany prononça les premiers mots de ce couplet, elle sentit une présence, une présence qui se détermina par une voix cristalline très belle. Elle ne s'en souciait pas, du moins pas en mal et était intriguée par cette personne qui avait un tel timbre. C'était intéressant. Elle continua à chanter en rêvant, elle tourna sa tête, tout en prononçant la suite de la chanson, et regarda ces cheveux blonds qui s'offraient à elle et brillaient tel un soleil. Elle ne connaissait pas son nom mais l'avait déjà aperçue dans Poudlard. Elle semblait agréable et gentille, peut être deviendraient-elles de bonnes amies ? Ca risquait fort d'arriver, elles ont déjà un point commun très important : la musique, et vous savez bien que c'est très important pour Miss Autenberry. Sourires.

« Have you seen this film
It reminds me of walking down the avenue
Well I'm washing my hands of attachments,
Yeah I will land on the ground
But one thing I’m missing is in your eyes »

Silence. C'était fini. Et c'est avec difficulté que la rouge et or lâcha les cordes de son instrument de musique. Elle soupira, puis dégagea ses coudes de lui pour reporter son attention sur la nouvelle venue, il lui tardait de faire sa connaissance, enfin une bonne rencontre à Poudlard ! Ce n'était pas tous les jours. En ce moment elle ne tombait que sur des Serpentards et des frères antisocial (on met bien entendus en avant le bon vieux Seth dans cette remarque). Silence. Stefany acquiesça un sourire. La vert et argents qui s'était joint à elle semblait ne pas être comme les autres, loin d'être superficielle, c'était ce qui intéressait énormément l'adolescente, et elle ne voulait pas partir avant de nouer quelques liens pour peut être une prochaine rencontre musicale.

Feather – Très bonne prestation, tu chantes super bien. Sourires. Stefany, enchantée.

Elle lui tendit sa main comme une vieille coutume anglaise qui continuait toujours malgré les siècles. Malgré le fait que la musique soit arrêtée, l'adolescente se murmurait dans sa tête toute les paroles en boucle, d'ailleurs, c'était ainsi depuis bien des jours. Sans réellement savoir pourquoi, de toute façon, elle n'allait pas chercher, elle était reine de la fainéantise, du moins lorsque ça ne lui apportait aucuns amusement certains. C'était sans doute pour ça que ses notes en matières qu'on dira « littéraire » ne sont pas excellente. Pour elle, il n'y a que la pratique de bon, à quoi peut bien servir tout le reste si on final on obtient la même chose ? Parfois elle ne préfère ne pas se fier aux jugements de ses professeurs. Bref. Ce n'était pas le moment d'y penser, elle était en pause et ne voulait pas ternir ce moment. Sourires.

La chanson continuait encore. Leslie aussi. En compagnie de la jeune fille. C'était beau. Leurs voix étaient belles. La mélodie. Les paroles. Tout se mariait pour donner un ensemble magnifique. Un ensemble frais qui respirait le bonheur et la sincérité. Leslie aurait bien voulut jouer de sa guitare elle aussi. Mais elle était malheureusement restée dans le dortoir. Encore une poisse bien à elle ! La mélodie continuait encore et encore. Leurs voix s'unissaient pour ne faire qu'une seule et même :

« Have you seen this film
It reminds me of walking down the avenue
Well I'm washing my hands of attachments,
Yeah I will land on the ground
But one thing I’m missing is in your eyes »

La fin. Comme lorsqu'on annonce la fin de quelqu'un, d'une vie. La musique ? C'était tout pour une adolescente comme Leslie. C'était son essence. Son carburant quoi ! Elle se souvenait que la vie était dure avant. Quand elle petite, qu'elle habitait dans le sud de la France, sans musique, juste des petits problèmes de santé qui devenaient malheureusement quotidien. La vie sans musique ... Ce n'était pas une vie. C'était une vie... Mais ... De chien ! Impossible de se perdre dans des paroles, de pacotilles ou pas, dans des mélodies douces ou fortes, de se permettre de valser ou de bouger comme une folle, seule, pour de vrai ou dans sa tête. Il en fallait du courage pour vivre sans Art. Sans oeuvres diverses de la vie. Leslie avait eu la chance de savoir ce que ça faisait d'écouter des musiques, de savoir chanter, de savoir danser et dessiner. De se distraire à sa façon. Seulement la sienne ? Non. La jeune Gryffondor en face d'elle au moment présent lui prouvait bien qu'elle n'était pas seule à vivre de musique. Oui, vivre de musique. Comme vivre d'eau, de céréales et de féculents. Pour Leslie c'était pareil. Sûrement. Silence. La musique était finit. Leslie entendit quelques élèves de diverses maisons murmurer sur leurs passages des phrases qui étaient en rapport avec les voix des jeunes filles, cette musique, et surtout cette manière de se montrer aussi extravertit devant toute une cohue de jeunes élèves prêt à ragoter, sur le qui-vif des potins. Le pire, non, non, l'ironie du sort, c'était que Leslie s'en foutait pas mal ! Elle n'en n'avait strictement rien n'a ciré des idées des autres à son sujet. Surtout si elle se distrayait ! Elle vivait. Elle n'était pas seulement là pour peupler cette Terre ! Mais surtout pour étaler ses connaissances, avide d'en savoir toujours un peu plus, juste par curiosité, sans doutes. Encore un silence. Il fût brisé par la Gryffondor :

Feather _ « Très bonne prestation, tu chantes super bien. Stefany, enchantée. »

Leslie sourit encore plus, découvrant de superbes dents blanches. Stefany lui tendit une main chaleureuse, pleine de bonne volonté. Le dbut d'une amitié. Le « bye bye » aux méchancetés à venir. Leslie l'empoigna tout aussi chaleureusement, avec plein de bonheur. Avoir chanté en duo, ce n'était pas rien ! Pour Leslie, ça voulait dire bien des choses ! Elles avaient partagés tant de mots, sans que ce soit voulu. Juste par le bonheur de cette merveilleuse mélodie que Leslie avait connu un soir d'été. Elle avait accroché comme on accroche sa manche à une poignée de porte. La seule différence, c'était qu'à ce moment là, on était agacée, mais là, devant les enceintes de son ami Zach, Leslie avait sentit son coeur palpité de mille feux, ses pupilles s'agrandirent, ses membres trembler, ses oreilles bourdonner, laissant à peine la place de passer au magnifique son de Rogue Wave. Eyes. Zach regardaient ceux de Leslie. Ils étaient remplis de larmes à cet instant. Larmes de joie surtout. Rien n'avait été plus beau pour la jeune fille depuis un bout de temps. C'est bel et bien ce que l'on appelait un coup de coeur ! Elle avait accroché écouté cette musique, et ne s'en était jamais lassé. Elle n'allait d'ailleurs jamais s'en lasser. Elle ne l'avait pas écouté depuis bien des jours ! Des mois, peut-être même ! Elle ne voulait pas se rappeler de la période sans musiques qu'elle avait eu. Celle où tout avait été soit disant « effacé ». Elle n'avait pas compter le temps. Tellement il lui semblait interminable. Elle préféra ne pas y penser et répondre timidement à Stefany, toujours sa main dans la sienne :

Leslie _ « Moi c'est Leslie Caldwell, enchantée de même. Unh ... Merci ! Toi aussi, ta voix se marie super bien avec cette sublime chanson ! »

Un compliment qui venait droit du coeur. Leslie était loin d'en être avare. Mais elle, Stefany cette jeune Gryffondor que Leslie avait sans aucun doute croisé dans un couloir de l'école, dans un cours ou sûrement dans la Grande Salle ou le Parc, comment connaissait-elle cette musique ? On apprend beaucoup en posant les bonnes questions, au bon moment, à la bonne personne...
Comme aujourd'hui. Coup du Destin ! C'était comme ça c'était lui qui décidait ! Il fallait qu'elle sache comment Stefany connaissait cette musique. Car ce n'était pas le genre de musique qui passait à la radio. Celle que tout le monde avait dans la tête pendant un bon bout de temps. Celle dont on se lassait après l'avoir écouté en boîte, après l'avoir usée, râpée ... Non. C'était une belle musique. Encore mieux qu'un classique. Et d'après Zach et Leslie, ce n'était pas offert à tout le monde de connaître ce sublime mais court morceau. Bon, d'accord vous allez me dire « Tout un plat pour juste une musique ! Alors qu'il y a tellement pire dans le monde ! La famine ... » Stop ! Pourquoi toujours le mauvais côté ? Rien n'était banal. Leslie mit encore ça à une date ultérieure. Elle décida de regarder le soleil avec un oeil fermé. Il était éclatant de mille feux. Comme on dit : au rendez-vous. Il était presque l'heure de reprendre les cours. Chose dont Leslie n'avait pas mais alors pas du tout envie. Elle aurait préféré écouté encore et encore Stefany jouée de son fabuleux instrument. Elle se décida enfin :

Leslie _ « Mais ... Si ce n'est pas trop indiscret... D'où connais-tu cette musique ? »

Elle se posa sur son coude droit, contemplant toujours autant la beauté du Parc, encore et encore LA musique dans la tête. Maintenant qu'elle y était rentrée, elle ne pouvait pas s'en débarrasser comme ça. Non, il lui fallait quelque chose qui pourrait lui faire oublier cette musique, dont elle avait pour le moment nullement besoin ! La vie était faite de toutes ces petites choses. Celles qui nourrissent vos journées jours après jours. Celle qui font de vous des gens heureux, malheureux, grognon, souriant ... Bref, des humains ...

« To finish this part
I can handle a lot
But one thing I'm missing is in your eyes »

Le refrain trottait encore dans sa tête pendant que les élèves décampaient pour se rendre au château afin de se préparer pour la reprise des cours. Le Lac était de plus en plus calme. L'eau scintillait à sa surface grâce aux bienfaits des rayons du soleil. Leslie pensa à son maillot de bain.

Leslie _ « Dis, Stefany ... Tu as cours cet après-midi ? »

Question idiote ! Tout le monde avait cours aujourd'hui ! Mais Leslie voulait quand même savoir, avec un soupçon d'espoir si Stefany était capable de profiter des minutes distribuées par le Temps, qui donnait la Vie, en compagnie d'une jeune Serdaigle, Leslie, qui avait un de ces esprits philosophiques ! A la fois tordu et compliqué ... Good luck, guys ...

Silence. La mélodie avait cessé pourtant ça en prenait une tournure tragique. Toute les ballades ont une fin, mais ce n'est pas une raison pour ne pas apprécier la musique. Mais lorsque les doigts devaient se séparer de l'instrument, de la seule chose qu'on aime et qui nous aime autant, une chose que l'on sait fidèle, sauf lorsqu'on casse une corde (par inattention ou du fait qu'on est trop dans son monde, donc loin de la réalité). Mais Stefany prenait le plus grand soin de ce qu'elle avait entre les bras, c'était comme un nouveau née à qui il fallait donné le sein, un objet rare et précieux dont il fallait s'occuper, le dépoussiérer, le rendre étincelant, lui faire apprécier la vie. Car tous les instruments de musiques ont une âme ! La Gryffondor en était persuader, de toute façon, même si on prouvait le contraire elle continuerait d'y croire car elle n'a foie qu'en elle, et tout ce qu'elle espère se réalise. Encore une coutume familiale mais n'y faites pas attention, vous vous y habituerez vite. Silence. La rouge et or tendait toujours sa main vers la jeune fille avec qui elle avait chanté, et cette dernière lui empoigna tout en répondant aimablement.

Leslie – Moi c'est Leslie Caldwell, enchantée de même. Unh ... Merci ! Toi aussi, ta voix se marie super bien avec cette sublime chanson !

Sourires. Leslie, c'était un beau nom, très peu commun en Angleterre et c'est ce qui lui donnait un si beau son, le fait d'être original, de ne pas être comme les autres. Tout être humain se devait de ressentir ça plutôt que d'être une pâle copie de sa voisine, ça donnait un minimum de fierté et d'assurance. Leslie. Oui, elle aimait beaucoup, et ça allait bien à cette crinière blonde ravissante, à ces yeux bleu, qui, quand on les contemplait donnaient l'impression d'entrer dans l'océan. Ce n'est pas une blague, néanmoins, Stefany a une imagination très (ou plutôt trop) développé pour une adolescente de son age. On pourrait presque dire qu'elle est encore atteinte du syndrome de Peter Pan. Voler sans balais, elle y croit ! Elle sait que c'est possible, que quelqu'un y arrivera un jour, avec un sortilège ce serrait moins surprenant que de la poudre de fée, mais pourquoi pas ? Stefany avait foie en ses rêves, et c'était une bonne chose pour elle et son entourage. Ca donnait à chaque fois une bonne ambiance, elle était donc de ce fait très optimiste et ne pouvait broyer du noir en public. Ou alors juste devant Alexandre, c'est le seul avec qui elle peut être réellement elle même sans pour autant se cacher derrière un sourire faux juste pour ne pas que les autres s'inquiète. C'était plus qu'un frère à ses yeux, et réciproquement (heureusement). Autenberry lâcha un « Merci » élancé suite à sa remarque et repositionna ses doigts sur sa guitare après avoir lâché la main de la Serdaigle. C'était une journée qui s'annonçait des plus intéressante, elle qui au début pensait le contraire à cause des cours, du fait que Jamie l'ait harcelé durant plus d'une heure et qu'au final il lui ait volé la personne pour qui elle risquerait sa propre vie, etc, à présent elle avait un sourire jusqu'en haut des pommettes (si c'était possible).

Leslie – Mais ... Si ce n'est pas trop indiscret... D'où connais-tu cette musique ?

Cette musique. La première fois qu'elle l'avait entendus elle se sentait emportée dans un autre monde. C'était la première fois, alors qu'elle avait seulement huit ans, c'était la première fois qu'elle avait ressentit quelque chose d'aussi fort, et Alexandre de même, sans oublier leur propres parents. C'était.. magique, ce jour là. Stefany ne l'oublierait jamais. D'ailleurs, elle se surprit à fermer elle même les yeux et à se laisser envoûter par quelques pensées nostalgiques.

∞

C'était le jour de l'anniversaire de Alexandre et Stefany, comme chaque année, leur parents les amenaient en centre ville, à Londres, pour se balader dans les rues, leur acheter deux-trois bricoles au passage, sans oublier la bonne glace italienne venant tout droit de chez Miss Betty, une très gentille bonne femme dont Stef' n'a plus aucune nouvelles d'ailleurs. Mais tant pis. Alors que les deux enfants n'avaient que huit ans, qu'ils n'avaient donc pas encore franchis leurs premiers pas à Poudlard, leurs frères et soeurs aînés y étaient. Gabriel était encore en vie, si seulement Stefany en avait d'avantage profiter, mais passons. Puis alors qu'ils marchaient dans la rue, ils l'entendirent, elle résonnait et tout le monde autour d'eux avaient cessés de marcher, ils écoutaient tout en regardant le ciel ainsi que le semblant d'étoiles qui commençait à se dessiner. Les deux Autenberry, excités par cette trouvaille voulaient connaître qui en était l'auteur !

Alex – Ca doit être un super hérooos !
Feather – Nan ! Une jeune femme avec un air de poupée !
Alex – Idiote ! C'est une voix d'homme !
« Chut ! »

Alors qu'ils se disputaient pour un rien, comme d'habitude, les passants étaient assez remontés d'entendre des voix hurler de choses futiles et de ce fait gâcher la musique. Ils comprirent direct et cessèrent leur enfantillage pour s'avancer d'avantage. Ils n'eurent pas à aller bien loin, au bout de quelques mètres à bousculer certaines personnes pour passer, ils virent plusieurs enfants qui devaient avoir seulement quelques années de plus qu'eux, chanter et jouer de leur instruments. Ils avaient des habits très usés, leur matériel était lui aussi en très mauvais état, personne ne savait d'où ils sortaient mais ils ne purent s'empêcher d'être tous bluffé. Alors que Stefany et Alexandre voulaient s'élancer vers eux, un ramassis de pièce d'or leur furent jeter à leur pied.

« ENCORE ! ENCORE ! ENCORE »

Et ils recommencèrent, toujours la même mélodie jusque tard dans la nuit, Alex et Stef ne bougèrent pas d'un pouce jusqu'à qu'il n'y ait plus personne. Ils allèrent leur parler quelques minutes, car ils devaient bientôt rentrer. Durant cette conversation ils apprirent le nom de la musique et que ces enfants étaient orphelins et qu'ils récoltaient de l'argent pour qu'ils aient des cadeaux pour leur futur Noël. Cette pensée leur fit une pincée au coeur et Stefany leur tendis sa poupée, et Alexandre en même temps son pistolet. Cette mélodie était à jamais ancrée en eux.

∞

Silence. Retour à la réalité avec un sourire sincère. Après ça, Stefany n'eut aucune nouvelles de ces gamins, mais elle espère qu'un jour, ce sera le cas. Elle rouvrit les yeux tout en regardant Leslie qui fredonnait la musique en quête de réponses. Ne souhaitant pas se faire désirer plus longtemps, la Gryffondor prit la parole pour narrer les faits passés.

Feather – J'étais petite, avec Alex, pour nos huit ans, on était à Londres et.. des Orphelins, à peine plus âgés que nous chantaient cette musique. C'était vraiment un élément déclencheur de ma vie. Avant, je jouais de la guitare car c'était normal dans ma famille, mais c'est à moment là que j'ai compris ce que c'était vraiment.

Silence. Elle se souvenait encore du visage du chanteur, très maigre, quelques mèches blondes qui se battaient en duels, il ressemblait beaucoup à un Allemand, mais il était beau malgré la boue qui souillait son teint. Ses yeux bleu, elle pouvait s'y plonger durant des heures (et elle l'a fait, l'ouïe très fine). Puis la petite à coté de lui qui jouait du tambour, elle devait avoir à peine quatre ans, bien que ça sonnait faux, ça donnait un plus à la musique et un petit rythme. Il y en avait bien d'autre, et ils changeaient à chaque fois les rôles avec d'autres. Elle s'en souviendrait toute sa vie, un élément marquer au plus profond de son coeur. Cette nuit là, beaucoup avaient été touchés par une telle prestation. Sourire.

La Gryffondor essaya d'oublier ces quelques instants, car à trop s'évader dans ses pensées et ses souvenirs lointain on en oublierait presque la réalité aussi belle était-elle. Les élèves commençaient déjà à quitter les Jardins, à cette vue, le coeur de la rouge et or se crispa, il n'était pas déjà l'heure, si ? Pitié que non.. De toute façon, elle avait soin aux créatures magique, mais peut être que Leslie avaient Divination ? Ce qui l'obligerait donc à partir de suite ? Stefany se pinça la lèvre inférieur tout en regardant le cadrant de sa montre magique. Elle soupira lorsqu'elle vit qu'il restait encore une bonne quinzaine de minute avant que la première cloche ne sonne. C'était mieux que rien, après elle pouvait partir dire bonjour aux sombrals, du moins elle s'imaginait déjà la scène et espérait tout au fond d'elle que ce ne soit pas le cas car elle imaginerait Gabriel immédiatement.

Leslie – Dis, Stefany ... Tu as cours cet après-midi ?

Malheureusement... C'était l'affirmative qui l'emportait. Elle aurait tellement aimé rester dans l'herbe à regarder le ciel mais elle ne pouvait se permettre de sécher encore les cours. De plus c'était la fin de l'année et il ne restait donc que très peu de semaines à supporter. Elle sera donc forte et pourra sourire à ses vacances en toute franchise ! Heureusement que cette année elle n'avait pas d'examen à passer, car je peux vous dire qu'elle était à vif lorsqu'elle dut passer ses BUSE l'an dernier.

Feather – Oui, de Soins aux Créatures Magique. Et toi ?

Elle savait pertinemment que la réponse était positive, mais en fonction de l'endroit où elle se rendait ça changeait beaucoup. Elles auraient encore plus de temps à se consacrer, et vu qu'elles ne sont pas dans la même salle commune c'était plus compliqué de se voir. Ca donnait une raison de plus à Feather pour haïr ce système des maisons. Déjà qu'il avait détruit son frère, imposé un système de combativité, etc. Jamais elle ne comprendra les quatre fondateurs, mais tant pis.