Envoie des lettres...

Il était bien quatre heure de l’après-midi et depuis le déjeuner la jeune poufsouffle n’avait fait que ses devoirs. Ils étaient a présent terminés mais la jeune fille s’ennuyait a mourir, elle avait beau reprendre une liste des activités, elle ne trouvait rien d’intéressant.
La jeune fille se perdit alors dans ses pensées, elle était installée dans le coin de la cheminée dans un des fauteuils de velours qui ornait la salle commune. Calaïs se mit a penser à ses parents, à sa famille, il lui manqué beaucoup. Une idée vint alors a l’esprit de la jeune fille: elle allé leur écrire. Elle se leva alors d’un bon, alla dans la direction des dortoirs puis se jeta sur son lit.
Elle agrippa un morceau de parchemin, une plume et de l’encre et se mit a écrire, sans interruption:

Chers parents,

Ici tout va bien, je suis arrivée hier après quelques heures de trajets.
J’ai découvert Poudlard, c’est magnifique: je crois bien plus que Beaubatons.
J’ai fait quelques connaissances et j’ai été répartie dans une des quatre maisons: je suis a Poufsouffle, c’est une très bonne maison et les gens sont très simpa!
Mes cours vont attaquer bientôt et je vais sûrement attaquer les soins aux créatures magiques ainsi que la botanique!
J’espère qu’à la maison tout va pour le mieux, j’espère aussi que les garçons vont très bien et qu’il ne vous font pas trop souffrir.
Avez-vous eu des nouvelles de Victoire ? J’espère que ses études se passe bien…
Je vous envoie se message avec l’un des hiboux de l’école car le voyage a un peu secoué Filigrane.
Voilà Gros Bisous a Vous Tous!
Votre fille Calaïs.

Elle relut plusieurs fois sa lettre puis la roula dans sa poche, elle regarda dans ses affaires et trouva une grande cape de velours noir qu’elle mit sur ses épaules, elle traversa en courant la salle commune ainsi que le reste du château.
Une fois dehors elle prit le temps de s’arrêter pour regarder le paysage qui s’offrait a elle, le parc de Poudlard était vraiment magnifique. La jeune fille regarda ensuite en l’air pour voir si il n’y avait pas des hiboux et effectivement elle vit plusieurs dizaine de hiboux se dirigeait vers la même direction, elle commença donc a courir pour les suivre.
Il la menèrent jusqu’à une immense tour, ce devait être là la volière!
Elle poussa donc la lourde porte de bois de la tour et commença son assension après plusieurs de minutes d’une pénible course dans la sombre tour elle arriva dans la volière!
Il y avait des oiseaux partout, elle ne pouvait ni les compter ni tous les distinguer pourtant l’un d’entre eux vint se poser sur son épaule en poussant de petits cris!

« Filigrane, comment va tu pépère? » s’écria elle

Puis elle le caressa, ensuite elle farfouilla et donna une friandise au jeune hibou, enfin elle reprit:

« Désolée je ne t’utilise pas pour cette fois-ci, le voyage ta rendu un peu raplapla et le voyage jusqu’à la France n’est pas de tout repos! »

Le hibou prit les yeux noirs et lui becta un peu les oreilles avant de s’enfuir par l’une des grandes fenêtres. La jeune Calaïs haussa les épaules et appela un autre hibou, c’est un vieil hibou qui vint se poser ensuite sur son épaule, elle attache le parchemin autour de sa patte puis dit l’adresse, le hibou sans demandé son reste s’envole.
Calaïs resta quelques instants ne sachant pas trop faire…

Professeur - "Vous pouvez sortir ! Et n'oubliez pas vos deux rouleaux de parchemins sur Helrik le Fou pour demain !"

Mais oui, mais oui, c'est ça ! Il pouvait se le carrer quelque part son rouleau... William Heargraves, petit délinquant drogué en puissance, sortit de son cours en marmonnant combien l'école pouvait être chiante... Et puis d'abord, c'était Eric le Foldingue (ou un truc dans le genre) ?! Bon, ok. S'il avait écouté, il le saurait. Mais c'était tellement chiant ! Pour ses BUSE, Will s'était arrangé pour raté l'histoire de la magie (il avait eut un D = Désolant), mais non ! Les profs leurs faisaient faire des recherches sur Romaric le Givré (enfin un nom comme ça quoi...) ! Hanté tout le long du couloir par l'esprit de Heinrik le Frappé, un William de relativement mauvaise humeur bousculait tout les élèves qui passaient trop près de lui. Son frère jumeau le rattrappa.

Watteau - "Ben qu'est-ce t'as ?"
Pff... Rien. C'est juste l'autre avec son Plikplik le Taré qui me soule... Je passe à la voilère et je te rejoins, ok ?
Watteau - "D'ac !"

Son frère partit de son côté en lui adressant un sourire, que Will essaya d'imiter sans trop de succès. Ahlala ! William est ses petits caprices... Mais fallait faire avec ! Comme il l'avait dit, le jeune lord déchu grimpa paresseusement dans les étages en faisant tout un tas de détours. Quelques fois même, il descendait pour remonter ensuite. Tiens, et si j'allait truander de la nourriture aux elfes de maison ? Et si j'allait embêter Mimi Geignarde ? Et si je balançais des Bombabouse sur les concierge ? Et si j'excroquais les petits nouveaux ? Et si j'allais chercher un peu de poudre à obscurité dans ma valise ?
C'est après avoir crapahuté pendant une bonne heure que William rencontra par hasard Fate, son hiboux noir aux yeux rouges, dans le Parc alors qu'il tapait la conversation avec des vipères.

Tiens ! Salut Fate ! Tu tombes bien, je devais me rendre à la volière... théoriquement.

Il se redressa, siffla un au revoir aux serpents et prit le chemin de la volière.

Arrivé en haut de la volée de marches, il poussa la porte et entra. Il y avait déjà quelqu'un : un fille de poufsouffle. William la dévisagea : c'est une jeune fille avec une allure sage et propre sur elle. Une sainte comparée à Will avec son maquillage, ses piercings, ses tatouages et son uniforme incomplet et débraillé (il manquait les pull sans manches, sa cravate n'était pas attachée, sa cape se baladait sur ses épaules et sa chemise était à moitié ouverte). William émit un petit soupir méprisant et détourna la tête avec dédain. C'est alors qu'il remarqua que Fate (= Fatalité), avait un parchemin à la patte. Will l'ouvrit et lut :

William,
J'espère que cette lettre ne te parviendra pas à cause d'un accident quelconque, et que tu es tombé du train. Dans le cas contraire, je dois t'informer que je souhaite que tu passe me voir pour les prochaines vacances, sans Watteau.
Au plaisir de pouvoir te voir,
Lord Edward C. Heargraves.

PS : Si tu ne te rammène pas, je te tue pendant les vacances d'été.

Will marmonna :

Mais moi aussi je t'aime, mon très cher père...

Le jeune homme balança négligemment la lettre par-dessus son épaule. Celle-ci atterrit sur le sol recouvert de paille, exposée aux regards de tous. Un peu plus tard, réalisant que tout le monde pouvait lire la lettre de son paternel, le jeune Serpentard se tourna vers la jeune fille sans défauts et lança :

Qu'est-ce que tu regardes, toi ? Occupe toi de tes exam's et débarasse le plancher !

Will la foudroya du regard, sans raison valable. Il était ainsi lorsqu'il était énervé.

La jeune préfete allait justement partir lorsqu’un élève ouvrir la porte dans un fracas, elle le regarda quelques instants, c’était un jeune homme a l’allure spéciale mais la jeune française était plutôt tolérante, chacun s’habiller comme il le souhaitait et c’est cela qui faisait un peu de mouvement…
Le jeune homme ouvrit une lettre et sembla être renfrogné et jeta même la lettre par terre puis il lui lança une remarque désobligeante ce qui renforça le sourire de la jeune fille, elle trouvait plutôt ridicule se genre de remarques assassines, cela ne servait a rien et la faisait beaucoup rire, alors toujours en le fixant:

« Excuse moi mais je pense que j’ai tout mes droits de rester ici autant qu’il me plaira et mes examens sont hors sujet ici! »

Elle aurait très bien joué de sa fonction et elle aurait très bien pu enlevé des points directement a se jeune homme qui était vu son amabilité de la maison des serpentard mais elle attendait la suite des évènements, elle n’était pas du genre a faire sa belle et a profiter des situations! Enfin elle reprit d’une même voix amusé:

« Je ne sais pas se qui il y a dans cette lettre mais ça ne doit pas être charmant alors essaye de ne pas te faire les nerfs sur moi! »

Puis elle commença a marcher dans la volière en regardant les hiboux, après un long silence elle s’approcha du jeune homme et le fixa en souriant.

A son grand agacement, la jeune fille bien propre sur elle se mit à rire. Will perdit le contrôle quelques instants en onvrant des yeux ronds tandis que la préfette de Poufsouffle s'exclafait :

Calaïs - « Excuse moi mais je pense que j’ai tout mes droits de rester ici autant qu’il me plaira et mes examens sont hors sujet ici! »

William reprit aussitôt une mine agressive et rageuse en lâchant :

Pfff ! Je suis prioritaire par rapport à toi, préfète ou pas !

Il la considéra avec dédain, un petit rictus de dégoût mêlé à de l'ironie sur ses lèvres pâles. Le jeune Lord déchu détestait naturellement toutes les personnes ayant un poste à pouvoir supérieur au sien ou qu'il jugeait supérieur. Les préfets étaient les premiers ur sa liste noire. Mais le jeune homme pouvait toujours caser que , lui et son frère, étaient les seuls élèves vraiment dignes d'étudier à Poudlard en tant que "natif" de l'école. Aprèstout, n'étaient-ils pas deux des quatres dernier représentants de la famille de Salazard Serpentard depuis que Tom Jedusor Junior avait disparut ?
La fille poursuivit d'une voix enjouée :

Calaïs - « Je ne sais pas se qui il y a dans cette lettre mais ça ne doit pas être charmant alors essaye de ne pas te faire les nerfs sur moi ! »

Réagissant au quart de tour, le jeune Serpentard lança avec hargne :

Non mais pour qui tu te prends ?! Mêle toi de tes affaires ! En plus...

Il la dévisagea et eut un renifflement dédagneux.

T'as l'allure d'une Sang-de-Bourbe... J'en connais qui sont acceptables, mais toi... Et si tu es une Sang-Pur, tu n'es qu'une traîtresse à ton sang ! Hmm... Française, j'immagine ? Un conseil : ton accent est à revoir.

Il était vrai que la jeune fille avait un petit accent, mais ce n'état pas gênant. Will était comme ça : se raccrocher au moindre petit défaut et l'amplifier. Puis le jeune homme rajouta, dans une langue étrange composées de sifflement et de crachements, le fourchelang :

Ridicule... Tout à fait ridicule... Maintenant tires-toi !

William la foudroya du regard.

La jeune Calaïs écouta attentivement les viles paroles du jeune homme, pour un serpentard, ça il respecta la tradition, la jeune fille continua a le fixé puis elle s’approcha de lui, si prés que son souffle se jeté dans le cou du jeune homme alors aprés un instant ou le silence se prolongeait elle lui murmura:

« Effectivement française, de sang pur! »

Puis elle se recula et lui fit dos et alla s’asseoir sur la fenêtre puis se retourna pour le regarder encore, elle avait un sourire radieux puis enfin elle reprit:

« Tu n’a pas besoin de t’énerver comme cela, je ne suis pas méchante et je suis sur que toi non plus, tu sais que tu ne me fais pas peur »

Elle poussa un profond soupir puis marcha pendant quelques instants, ensuite son hibou Filigrane vint se poser sur son épaule et elle le caressa doucement puis elle remit sur son perchoir, enfin elle reprit:

« Tu sais on m’a souvent dit que les gens méchants étaient les plus malheureux! »

La jeune prefete restée là, le regardant de haut en bas sans aucune retenue, son look faisait peur et fuir beaucoup mais pas elle, la jeune française était plus qu’assurer et tout cela ne lui faisait pas peur, elle trouvait sa original mais pas moche en fin de compte.
Elle continua toujours de sourire, amusée, il en fallait beaucoup plus pour l’énerver car ce n’était vraiment pas son genre! Loin de se laisser marcher sur les pieds la jeune fille n'aimait pas rentrer dans le jeu: tu m'insulte alors je t'insulte, elle trouvait sa stupide, elle n'avait pas besoin de remarques assasines pour se defendre

La jeune fille s'approcha de lui avec un petit sourire. Will ne broncha pas et resta immobile, comme figé. Il éprouvait la forte envie de s'enfuir en courant. Il était ainsi, William n'aimait pas qu'on l'approche, les filles encore moins. Le jeune homme avait toujours vécut entouré de garçons : son père, son frères et les autres garçons de l'orphelinat. Les filles lui étaient donc presque inconnues... et l'inconnu fait toujours peur. Les seul rapport qu'il avait eut avec des filles, c'était quand il voyait sa demi-soeur et quand, à une époque, il couchait pour de l'argent. Et oui... on ferrait n'importe quoi pour un peu de bonheur en pillule. La préfète souffla à son oreille, si proche qu'il pouvait sentir son souffle dans son cou.

Calaïs - « Effectivement française, de sang pur! »

William ne répondit rien et fut soulagé lorsque la jeune fille s'éloigna. Il poussa un soupir intérieur et fixa son dos. Elle alla s'assoir à la fenêtre.

Calaïs - « Tu n’a pas besoin de t’énerver comme cela, je ne suis pas méchante et je suis sur que toi non plus, tu sais que tu ne me fais pas peur »

Silence Radio.

Calaïs - « Tu sais on m’a souvent dit que les gens méchants étaient les plus malheureux ! »

William explosa littéralement. Il s'énervait relativement vite et elle venait de toucher un point sensible.

Ta gueule ! Tu raconte des conneries ! Je suis pas malheureux ! Tu me connais pas et tu connais rien à ce que vis alors la ferme ! Qu'est-ce que j'en ai à fouttre si mon père veut me tuer ?! Rien ! J'en ai rien à battre ! Il fait ce qu'il veut ! Au contraire, je lui en serais reconnaissant ! Toi t'es là, avec tes p'tits parents chéris, et tant mieux pour toi ! Ils t'achètent des fringues neuves, les derniers accessoires à la mode, des billets pour un concert ou un parc d'attractions ! Mais tant mieux ! Alors ta gueule, retourne dans ta bulle toute rose et bien jolie et fous moi la paix !

William fit volte-face et mit un coup de poing dans la mur. Geste tout à fait débile qui ne lui apporta rien à part une douleur cuisante qui se propagea dans toute sa main puis dans son bras. Il fit jouer les os de ses doigts. Craaaac... Aïeuh... ça fait mal. S'ils étaient cassés, ça ne l'étonnerait pas. Il avait concience d'agir comme un idiot, il était si maladroit... ais ça c'était la faute de son père... C'est toujours la faute de quelqu'un d'autre d'après le genre humain. Mais là c'était vrai. William regarda ses mains. En temps normal, il aurait versé une larme mais cela faisait bien 12 ans qu'il n'avait pas pleuré... La souffrance, c'est comme tout, on s'y habitut.

HRP: Un RP ne me suffit pas avec toi, Will! Calaïs, je suis ravi de te rencontrer!

Watteau s'était assis dans la bibliothèque où il tenait un grimoire de Métamorphose. Il essayait d'apprendre le sortilège d'Inaminatus Apparitus. C'était le seul sortilège de métamorphose qu'il eut à apprendre et qu'il avait des difficultès à se la rentrer dans la tête. Pourtant, il savait que ce sortilège passerait sûrement aux examens de fin d'année, et qu'il y avait des chances qu'il passe aux A.S.P.I.Cs également. Bref, Watteau se doutait de nombreuses choses concernants les examens... Mais il était confiant... En faites, la seule chose qu'il le rendait anxieu, c'était son frère. Oui, il était toujours accro aux médocs, et il se refermait un peu trop sur lui, au gout de son jumeau. Watteau se mit à penser que cela faisait un peu trop de temps et que normalement, il serait déjà là... Watteau se leva, laissant son parchemin, son livre et sa plume en plan, il sortit de la salle où un océan d'ouvrages logés sur des multitudes d'étagères.

Il monta les escaliers 4 à 4, manquant, de passer au travers de l'un deux, du fait qu'il avait oublié de sauter la marche escamotable en plein milieu d'un escalier menant du 3ème étage au 4ème étage. Watteau tomba sur l'une des marches, et il éclata de rire. Un rire enfantin, qui était assez communicatif. Watteau se releva en s'appuyant au mur, tout en faisant des clins d'oeil aux gens présents qui rigolaient également. Watteau continua de monter les 3 étages restant avec rapidité.

Bam! Un bruit sourd s'échappa de la pièce qui s'appelait la volière. Des hiboux jappèrent de surprises, puis plus rien. Watteau entra dans la pièce et il vit son frère, qui regardait sa main cassée. Watteau s'approcha en courant, et mettant une main sur l'épaule de Will, et l'autre pour tater la main de son jumeau, il dit:

|| Watteau => Ca va? Tu veux que je te soigne ça?

Puis, il releva la tête, et il vit la poufsouffle. D'un regard méprisant, car il croyait que c'était elle, qui était la source de la blessure de Will, il lui dit:

|| Watteau => Qu'est ce que tu lui as fait?

La jeune Calaïs s’avança lorsque le jeune homme commença a s’énerver mais elle était loin de s’imaginer que le jeune William allait se fracasser la main contre le mur en pierre brute!
Elle fut extrêmement surprise de cette réaction, elle avait donc touchée un point sensible, apparemment très sensible, elle allait reprendre lorsqu’un jeune homme entra dans la pièce. Les deux hommes se ressemblait étrangement et il était vrai que se couple de jumeaux était connu dans tout Poudlard, enfin la jeune fille répliqua d’une voix douce et désolée

« Je suis désolée mais je n’ai rien fait, la colère la envahit et il s’est puni tout seul »

Un silence s’installa, la jeune française sembla comprendre qu’un sorte de combat intérieur s’effectué chez le serpentard blessé, enfin ne se démontant pas elle reprit en fixant toujours du regard William:

« La haine qui coule dans tes veines va te détruire et tu le sait, la haine est une connerie qui pourrie les cœurs… »

Son ton était plus que sombre et grave, elle se rapprocha encore du jeune homme mais en faisant attention de ne pas toucher sa main déjà blessé:

« Je paraît peut être naïve et bête et tout ce que tu veux mais je peux t’aider j’en suis sur! La mort ne changera pas le court des choses, pense au gens qui t’aiment et la haine ne s’arrêtera pas même après la mort, je ne sais pas pourquoi ton père veut te tuer mais si tu laisse faire la haine que tu a te remplir, c’est la victoire que tu cède a ton père! »

La jeune poufsouffle regarda maintenant son frère jumeau avant de reprendre:

« Regarde, as tu vu comment tu parle? Est ce que je me suis énervée? Non ! Maintenant arrêtons de parler et file a l’infirmerie! »

Elle reprit son souffle et rajouta enfin a l’encontre de Watteau:

« Tu devrais emmener ton frère a l’infirmerie avant que ça ne s’aggrave! »

[hj: ravi de te rencontrer! »]

[ Ouais !!! X3 Mon frère adoré ! ]

Alors que Will regardait sa main en petits morceaux avec un air décomposé, la porte de la volière s'ouvrit pour laisser place à son frère jumeau dans toute sa splandeur de grand frère.

Watteau !

William oublia momentanément sa main brisée. Il adorait son frère ; d'ailleurs on s'attendait presque à le voir ronronner. Il regarda son sauveur avec un air mi-joyeux mi-surpris et celui-ci courut vers lui et posa une main protectrice sur son épaule et une autre sur sa main. Sa confiance aveugle en Watteau l'empêcha même de retirer sa main, par pure réflexe.

Watteau - "Ca va ? Tu veux que je te soigne ça ?"
Oui, je veux bien !

Watteau leva la tête vers la préfète de Poufsouffle, dont il Will ignorait le nom, et demanda avec un air méprisant :

Watteau - "Qu'est ce que tu lui as fait ?"
Calaïs - « Je suis désolée mais je n’ai rien fait, la colère la envahit et il s’est puni tout seul »

Silence. Will ne rajouta rien. La jeune fille le fixait et il n'aimait pas ça mais soutint son regard.

Calaïs - « La haine qui coule dans tes veines va te détruire et tu le sait, la haine est une connerie qui pourrie les cœurs… »

Voilà qui coupa le sifflet, et le souffle, à Will ! Elle avait parfaitement raison, et il le savait. C'est pour cela qu'il se renfrogna, la mine sombre. Admettre que la préfète avait raison était presque aussi douloureux que la douleur qui lui transperçait la main droite. Elle s'approcha de lui, juste à côté.

Calaïs - « Je paraît peut être naïve et bête et tout ce que tu veux mais je peux t’aider j’en suis sur ! La mort ne changera pas le cours des choses, pense au gens qui t’aiment et la haine ne s’arrêtera pas même après la mort, je ne sais pas pourquoi ton père veut te tuer mais si tu laisse faire la haine que tu a te remplir, c’est la victoire que tu cède a ton père ! »

William mit quelques secondes, qui lui parrurent une éternité, à répondre. Décidément, elle était beaucoup moins bête qu'il ne le pensait ! Un peu calmé par la sagacité, la sagesse et le calme de la jeune fille, William répondit doucement, la tête baissée :

Je ne crois pas que tu puisses m'aider mais tu peux toujours essayer... Je sais que la mort ne m'apportera rien mais... peut-être qu'après tout, ce sera une délivrance. J'ai jamais essayé alors on va bien voir... Mais comme dit ma demi-soeur : "La mort est un fruit délicieux, juste à portée de main, que l'on ne peut goûter qu'une seule et unique fois". Quant aux gens qui m'aiment... (il jetta un coup d'oeil rapide à Watteau) Je crois plutôt que je suis un poids encombrant pour eux. Et puis... C'est vrai que mon père, ça lui ferrait trop plaisir si je me suicidais rien que pour lui.

Oui, c'était bien vrai. Et mourir, ce serait ruiner tous les efforts que Watteau avait fait pour lui jusqu'à présent. Il se rappelait spécialement du jour où, en hiver, au sinistre Heargraves's Manor, il était monté au grenier et avait réussit à atteindre une haute et grande fenêtre que les jumeaux essayaient de gagner. Ils avaient 7 ans, Will prenait déjà ses calmants à forte dose. Le petit William était donc debout dans le cadre de pierre effritée de la haute fenêtre et Watteau cherchait son jeune frère maladroit dans le parc. Lorsqu'il était passé sous lui, le garçonnet téméraire hurla : "Héééé ! Wat' ! Regarde ! J'ai réussis à monter sur la fenêtre !"
Son frère avait sursauté et levé la tête. "Descends de là Will ! Tu vas tomber !"
"Mais non ! avait lancé William en riant. Je maîrtise la sit..."
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase car, ayant glissé sur le rebord instable, il tomba et perdit connaissance. Lorsqu'il s'était réveillé, Will se trouvait dans sa chambre glaciale, Watteau et l'unique gouvernante à son chevet. Une fois de plus, son jumeau l'avait sortit d'affaire.

Calaïs - « Regarde, as tu vu comment tu parle? Est ce que je me suis énervée? Non ! Maintenant arrêtons de parler et file a l’infirmerie ! »
* Hein ?! Oh non ! Pas là-bas ! *
Calaïs - « Tu devrais emmener ton frère a l’infirmerie avant que ça ne s’aggrave! »

William s'indigna :

Mais je veux pas y aller moi ! J'y vais déjà environ 4 fois par semaine ! (Will est très maladroit et bagarreur) Il va bientôt me falloir une carte d'abonnement ! Watteau me soignera très bien ! En plus, j'aime pas l'infirmière : elle veut toujours que je reste au pieu, comme un infirme, rien que pour un mini-truc !

Un mini truc genre nez cassé quoi...

Calaïs resta dans cette grande volière en compagnie des deux jumeaux, elle ressentait pour la première fois une sympathie certaine pour le jeune serpentard dont elle ignorait encore le nom. Elle avait su néanmoins regarder la vraie face du jeune homme.
En tout cas en ce moment elle souriait en voyant le refus d’aller a l’infirmerie, enfin la jeune préfete reprit:

« Il me semble que ce n’est pas un petit truc, ta main doit être cassé! »

Elle espérait tout de même que le jeune homme ne souffrait pas trop, mais a son avis il avait du voir pire et devait avoir l’habitude malheureuse de la souffrance. Sa main cassé ne devait être qu’un détail pour lui, enfin la jeune femme soupira avant de reprendre:

« Au fait je ne me suis pas présenté, je m’appelle Calaïs, Calaïs Andromaque en 6eme année a poufsouffle! »

Enfin elle regarda le deuxième jumeau toujours en souriant, elle se sentait étrangement bien et ajouta ensuite:

« J’espère que tu est fort en soin, parce que ton frère en a besoin, vous devriez y aller, je pense qu’il ne faut pas attendre avec se genre de blessure! »

Ensuite son hibou Filigrane revint sur son épaule en voyant que la jeune fille était redevenue calme. la jeune Calaïs s’étonnait toujours de la capacité des animaux a ressentir les émotions de leur maîtres, c’était une des qualités des animaux que n’avait pas tout les humains!
Après une légère caresse, la jeune fille reporta son attention sur le jeune homme. Elle continua de regarder lentement les traits fins et beaux de jeune William, toujours en souriant.

|| William => Oui, je veux bien !

|| Calaïs => J’espère que tu est fort en soin, parce que ton frère en a besoin, vous devriez y aller, je pense qu’il ne faut pas attendre avec se genre de blessure!

|| Watteau => Ferula !

Watteau regardait le sortilège jaillire de sa baguette magique avec emerveillement. C'était toujours comme cela qu'il voyait ses sortilèges sortirent de sa baguette. Il ne pouvait l'expliquer... C'était magique! Super le jeu de mot pourri. Made in WWC!

Lorsque le sortilège percuta la main cassée de son jeune frère, ce dernier eut pour effet de prendre l'apparence d'un bandage bien serré qui permit de remettre la main de William dans un bon état. Le seul problème, c'est le fait que ce fut assez brutal, donc cela entraîna un petit cri de gémissement de William. Watteau eut un sourire en guise d'excuse, et il ajouta:

|| Watteau => Désolé... Mais l'avantage, c'est que tu n'auras pas besoin d'y aller... Il se retourna vers Calaïs et il lui dit d'une voix dont la colère se faisait sentir. Moi, j'écoute en cours... Pis, j'ai de la culture... Prends en de la grain, Poufsouffle!

Il jetta son regard sur le reste de la pièce, comme pour tenter de trouver un autre sujet de discussion. Il vit les hiboux de toutes couleurs, toutes races, toutes tailles, toutes sortes de plumes différentes, il vit également, le ciel à travers la fenêtre ouverte: d'autres hiboux voletaient près de la fenêtre, certains arrivaient, d'autres partaient, le soleil commençait à redescendre doucement en direction de l'ouest du parc de chateau. De la paille et de la fiente des volatiles habitants dans cette pièce recouvrait le sol, puis, il vit une boulette de papier contre un mur. Watteau commença à s'approcher du papiere

|| William => Je ne crois pas que tu puisses m'aider mais tu peux toujours essayer... Je sais que la mort ne m'apportera rien mais... peut-être qu'après tout, ce sera une délivrance. J'ai jamais essayé alors on va bien voir... Mais comme dit ma demi-soeur : "La mort est un fruit délicieux, juste à portée de main, que l'on ne peut goûter qu'une seule et unique fois". Quant aux gens qui m'aiment... il jetta un coup d'oeil rapide à Watteau. Je crois plutôt que je suis un poids encombrant pour eux. Et puis... C'est vrai que mon père, ça lui ferrait trop plaisir si je me suicidais rien que pour lui.

Watteau se retourna, oubliant la boulette de papier, qui était en faite la lettre de son père que William avait jeté récément avec colère, mais heuresement, Watteau ne l'avait pas vu, sinon, il aurait voulu voir ce que c'était. Il lui dit d'une voix, tout aussi, pleine de colère.

|| Watteau => Tu vas arreter tes conneries, s'il te plait? D'ailleurs, t'arretes de penser à ce bâtard... Et pourquoi t'en parles d'abord?

Watteau se retourna à nouveau pour aller près de la fenêtre, où il se dirigea avec mauvaise humeur. Néanmoins, il tenta de se calmer en voyant le garde chasse marchait à grande enjambé dans le parc, en compagnie de la Prof de Botanique. Ils se dirigeaient vers la forêt interdite... Watteau entendit Calaïs se présenter. Il ne put s'empecher de lui dire.

|| Watteau => On passe la plupart de notre temps en cours, om l'on se rencontre sans cesse et tu te présentes? Beuh... N'importe quoi...

Il retourna son visage en direction du parc. Visiblement, il était de mauvaise humeur.

La jeune Calaïs regarda le bandage qui avait presque instantanément entouré le main de William, elle connaissait se sortilège et aurait été capable de le refaire.
Elle perdit pendant quelques instants son sourire lorsque Watteau sortit son espèce de venin qui empestait ses paroles. Elle ne porta pas plus d’attention au jeune homme, si il voulait faire son têtu qu’il le fasse…ça ne généré aucunement la jeune poufsouffle.
Calaïs était persuader que dans chacune des maisons se trouvait des bons élèves, des élèves honnêtes et droits. Il suffisait de trouver les bons et la jeune fille avait toujours eu foi qu’un poufsouffle et un serpentard pouvait discuter en passant au dessus de ses chamailleries infantiles et puériles. D’ailleurs la tolérance est l’une des plus grandes qualités que respectait la jeune préfete.
Enfin elle se retourna vers Watteau, les paroles du jeune homme ne lui semblait pas haineuse, non, elle aurait plus dit des paroles d’un ignorant, en colère contre son ombre, en colère pour être en colère sans jamais savoir pourquoi. Calaïs avait déjà vu se genre de colère, une sorte de faille qui faisait tressaillir les gens, mais presque jamais haineuse…
Alors la jeune fille plongea son regard dans celui de Watteau:

« Je crois que tu n’a rien compris! Je crois que tu n’a pas écouter se que j’ai dit a ton frère, cela est aussi ton cas! Le voile de la colère, de la vantardise et de l’ignorance a autant rendu ton cœur aigri…! »

Ses paroles étaient toujours de ce même ton, calme et fort. Puis ensuite elle reprit:

« Oui je me présente, tu sais c’est un signe de politesse… et puis les cours que nous suivons ensemble sont peu nombreux et comme je ne connais ni ton nom ni celui de ton frère, je me suis présentée. Je ne te demande pas de me répondre si tu ne le souhaite pas. »

Puis elle commença a faire les cents pas dans la volière, regardant par moment les jumeaux. Ensuite elle entendit un drôle de bruit sous son pied, elle venait de marcher sur la lettre qui avait mis en colère le jeune serpentard! Calaïs regarda ce morceau de papier froissé mais ne prit pas la peine de le ramasser, elle ne comptait pas remuée le couteau dans la plaie ce n’était pas tellement son genre.
Enfin elle s’arrêta juste a quelques centimètres de Watteau puis tout comme elle l’avait fait avec William, elle s’approcha de l’oreille du deuxième jumeau et elle chuchota:

« Pas la peine d’être désagréable, les provocations ne marche pas avec moi »

Cette dernière phrase n’était que trop vrai, la jeune fille avait une base solide pour un mentale d’acier.
Enfin elle retourna s’asseoir vers l’une des grandes fenêtres en attendant des réactions de la part des deux jeunes hommes.

Calaïs - « Il me semble que ce n’est pas un petit truc, ta main doit être cassé ! »

Will haussa les épaules.

Bah... Je m'en fous. Je me suis déjà fait tabasser presque à mort alors c'est pas une main cassée qui va boulverser ma vie. je peux même te dire qu'un bon coup de poing dans la gueule ça te fait traverser un pièce très facilement.

Il fallait dire que son père n'était pas tendre aussi... William ne comptait même plus ses blessures, sinon il était pas couché ! Côtes cassées, fractures, main, bras et jambe brisées, récupérer la vue in extremis, bleus, bosses, plaies... Sans oublier ses fameuses cicatrices dans le dos. Raison pour laquelle on ne le voit jamais torse nu. Enfin, il faut dire que Watteau prenait le tiers des coups qui lui étaient destinés, plus les siens. L'amour fraternel : un vrai mystère. Watteau pointa sa baguette vers sa main.

Watteau - "Ferula !"

Aussitôt, des bandages sortirent de la baguette de son frère et virent se serrer pour mettre sa main en place. Will émit un petit gémissement de douleur lorsque les bandages se serrèrent et regarda sa main, puis Watteau avec reconnaissance.

Watteau - "Désolé... Mais l'avantage, c'est que tu n'auras pas besoin d'y aller..." (se retrourne vers Calaïs, avec colère) "Moi, j'écoute en cours... Pis, j'ai de la culture... Prends en de la graine, Poufsouffle !"

Merci beaucoup !

Calaïs - « Je crois que tu n’a rien compris ! Je crois que tu n’a pas écouté ce que j’ai dit à ton frère, cela est aussi ton cas ! Le voile de la colère, de la vantardise et de l’ignorance à autant rendu ton cœur aigri… ! »

William secoua la tête.

Nan... Moi chuis irréccupérable, lui il fait sa crise d'adolescence, nuance.

Le jeune homme émit un petit rire sarcastique mais dénué de toute méchanceté. Sur ce, il commença son petit discours, tandis que Watteau s'approchait de la lettre, sans que Will ne le vis.Lorsqu'il eut finit de se plaindre, son jumeau répliqua avec colère :

Watteau - "Tu vas arrêter tes conneries, s'il te plait ? D'ailleurs, t'arretes de penser à ce bâtard... Et pourquoi t'en parles d'abord ?"

Euh... Je... Ben c'est que...

A son grand soulagement, Calaïs coupa court à ses begaiment en se présentant. Watteau réagit au quart de tour.

Watteau - "On passe la plupart de notre temps en cours, on l'on se rencontre sans cesse et tu te présentes ? Beuh... N'importe quoi..."

Calaïs - « Oui je me présente, tu sais c’est un signe de politesse… et puis les cours que nous suivons ensemble sont peu nombreux et comme je ne connais ni ton nom ni celui de ton frère, je me suis présentée. Je ne te demande pas de me répondre si tu ne le souhaite pas. »

Histoire de passer à autre chose, William fit les présentations :

Watteau et Will Heargraves. Lui c'est Watteau et moi c'est Will. On est en 6ème année à Serpentard.

Puis la jeune Poufsouffle s'approcha de son frère. Quelque chose se froissa sous ses pieds et, aux aguets, Will tourna tout de suite la tête, de façon presque craintive. La lettre ! Si Watteau la voie, il pèterait un câble et ce serait attroce. Alors que la préfète chuchotait quelque chose à son frère, le jeune Serpentard tourmenté fondit sur la lettre, la saisit nerveusement et la serra contre lui, à genoux dans la paille, effrayé.

Touchez pas à ça !

Il n'était pas vraiment dans son état normal. Son coeur s'emballait, sa respiration s'accelérait, ses pupilles étaient dilatées, son estomac se serrait et ses mains tremblaient. Une de ses violentes crises de stresse commençaient... Et c'est pas joli à voir. Il fallait vite le calmer ou il allait devenir incontrôlable.

Le jeune serpentard fit les présentations, il s’appelait Will et son jumeau se nommait Watteau. C’était donc ses prénoms qu’hurlait si souvent les professeurs hors d’eu, jamais Calaïs n’avait réussi a comprendre comme il faut le prénoms de ses deux frères.
Lorsque Will vit la lettre qui avait été quelques instants sous les pieds de la préfete, il se rua dessus. Il avait littéralement changer de comportement, il semblait nerveux et inquiet. Will était là par terre tenant dans sa main la lettre froissé comme si il s’agissait d’une chose sacrée et craint.
Il semblait si faible que Calaïs se leva du rebord de la fenêtre. Elle s’approcha doucement de lui en faisant craquer chaque brindille de paille. Arriver a sa hauteur la jeune française alla s’asseoir a ses cotés.
Elle mit un doigt sous le menton de Will et lui releva la tête, leur regard se croisaient.
La jeune Calaïs mit son autre main sur la main qui contenait la feuille puis dit calmement, d’un ton sobre mais ferme:

« Tu n’a pas besoin de ressasser les choses du passé, cela ne te sert a rien de garder cette lettre, débarrasse toi en! Elle ne t’apportera que du malheur! Déchire-là! »

Puis dans un même geste elle se releva et laissa Will sur le sol. En se retournant elle plongea son regard azur dans les yeux enflammait de Watteau. Bien qu’il soit jumeaux, la jeune fille éprouvait plutôt une empathie avec Will et une antipathie pour Watteau. Ainsi elle reprit a l’intention de Watteau:

« Ne tourmente pas un esprit déjà si tourmenté! Aide-le il a besoin de toi pour détruire cette lettre et tu devrais arrêter de te poser des questions ou de lui poser des questions. »

Sa voix était plutôt casser même si sa volonté était ferme; bien que Will dit qu’il est irrécupérable la jeune Calaïs était persuader du contraire et que dans chacun des gens de ce monde il pouvait y avoir du bon et que le pardon était la chose la plus admirable que l’on puisse faire.

Watteau était ce que l'on pouvait appelé, un état de colère. Ce n'était pas l'une de ses crises où il se jettait sur son interlocuteur et se mettait à le tabasser. Non, là, il parvenait tout de même à se contrôler, chose rare... Watteau était si souvent sur la défensive, qu'il attaquait toujours de peur de devoir se plier devant son interlocutrice. plutôt mourir. Car même si il n'était pas fière de porté le nom de Heargraves, il possède un sens de la fierté si étrange que quiconque le blessé, il s'en prenait plein la gueule. Au moins, il avait le mérite de se faire respecter.

William, quant à lui, lorsque Watteau avait reposé ses yeux dessus, ou du moins, après l'avoir cherché du regard, et le trouver au sol, entrain de stressé comme un dingue, comme si il allait subir une autre crise de spasmophilie, tenait d'une manière étrange un bout de papier qu'il avait précédemment observer mais qu'il avait oublier. L'état dans lequelle était son frère lui dissipa toute colère qui le possédait jusqu'à très récemment. Il tenta de s'approcher de lui, mais ce fut Calaïs qui y arriva en premier pour tenter de le rassurer. Il fut pris d'une violente envie de la frapper mais bon... Il s'abstenu. Ca ne le fait pas de frapper une fille... Watteau n'allait pas se rabaisser à ça totu de même, nan?

Néanmoins, Calaïs n'avait pas tord. Il fallait qu'il s'occupe de son frère. Sans vraiment savoir pourquoi, il s'approcha de son frère, sa baguette à la main. Il lui retira la boulette de papier des mains, et sans même y jetter un regard, il la brûla en tapotant le papier du bout de sa baguette et en prononçant une incantation d'incandescence. Le papier se réduisit en cendre dans la main de Watteau qu'il laissa tomber cette dernière en écartant les doigts. Il s'approcha de Will, et il le souleva non sans difficulté, puis, il passa son bras gauche autours du cou de son frère, et il regarda Calaïs.

|| Watteau => Désolé, Calaïs... On est partit sur de mauvaise base... Si jamais tu veux qu'on parle, ce sera avec plaisir... Là, comme tu viens de me le faire remarqué, je n'ai pas agis dans le mieux pour mon cher frère... Quant à toi... Je vais t'amener dans ta chambre, faut que tu te reposes...

Il prit la direction de la sortie avec son frère sous le bras.

HRP: Si vous voulez faire une réponse allez y, ne vous en privez pas. Juste que Watteau, si il doit répondre à une quelconque phrase, c'est toi Will qui le fera parler. Je ne juge pas nécéssaire de devoir reposter un RP d'une dizaine de ligne pour une phrase. Encore Merci! ^^