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 Surprise, Darling?

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Ely Adams
6ème année à Gryffondor
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Ely Adams


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Message Perso : : [Univers Traversti] ~.*.~ Nothing More To Say ~.*.~
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MessageSujet: Surprise, Darling?   Surprise, Darling? EmptyJeu 21 Juin - 23:09

Une année de plus à passer là-bas, loin de sa petite Llew car vous vous en doutez sûrement mais ce n’était pas le foyer qui allait lui manquer ! Il ne s’y sentait pas vraiment à l’aise, pas à sa place, enfermé, prisonnier même, de ces quatre murs de bétons et de peintures décrépies. Pas plus qu’il ne se sentait chez lui à Poudlard, au milieu de sorcier, de magie, d’élèves tous identique à tel point que dans cette masse, il y avait perdu la sienne… Enfin non, ce n’était pas vraiment ça, pour perdre son identité, il aurait déjà fallu qu’il sache qui il était vraiment et ce n’était pas vraiment le cas. Il n’avait jamais su, un peu comme quelqu’un qui devrait avancer dans le brouillard, tâtonnant à gauche, à droite pour trouver quelque chose dont il ne connaissait même pas la nature. C’était l’absurdité de la vie !

Comme toutes les veilles de rentrée, Ely avait fait son sac sous le regard de Llew, qui perchée sur son lit ne soufflait mot comme à son habitude. Puis, machinalement, il avait vérifié s’il avait bien tout ses livres et toutes les fournitures demandées. Bien évidemment ! Juwlest n’aurait pas laissé ça au hasard ! En pensant à son oncle, l’adolescent fronça très légèrement les sourcils, comme on le fait lorsqu’une image désagréable vient ternir un moment de bonheur. Et puis, sa bonne vieille compagne était revenue le hanter, certain la nomme : culpabilité, d’autres : remord. Mais au fond ces deux mots là expriment le même sentiment, une brûlure intérieure, dévastant tout, nouant ventre et gorge de l’être qui a la malchance de le porter en lui. Vous penserez sûrement qu’Ely s’en rendait malade, de culpabiliser autant ? Vous n’auriez pas tort mais c’est un peu plus compliqué que cela, il s’y était presque habitué au fils des ans…

La nuit venait alors, fidèle à son poste, elle tombait comme un rideau sur l’Angleterre, l’enveloppant jalousement entre ses bras sombre. Le couvre feu pour les pensionnaires du foyer des Camélias, le couvre feu poussant cette foule de mômes délaissés dans leurs lits froids. Cette nuit encore, comme à chaque veille de rentrée, Ely ne trouva pas le sommeil, il resta là, à observer le plafond et les formes qui s’y reflétaient grâce aux lampadaires de la rue. C’était un rituel… Un rituel qui le lendemain se poursuivait. Il se levait, se douchait, s’habillait, descendait petit déjeuner –ou plutôt avaler un verre de jus de fruit car son estomac était alors très capricieux – puis montait quatre à quatre les escaliers, tournait à droite pour rejoindre le couloir des filles, puis la chambre où dormait sa protégée.

Seulement cette année, c’est sur un lit vide, aux draps soigneusement repliés qu’il fit fasse. Ely se stoppa net un instant, reprenant sa respiration. Un millions de pensées lui traversèrent alors l’esprit avant qu’un étrange sourire ne naisse sur ses lèvres. Il avait oublié, sa petite Llew avait grandit, elle lui avait écrit une lettre pour le lui dire. Cette année elle partait dans un collège non loin de Londres. Il espérait juste que tout se passerait bien pour elle, que l’endroit lui serait plus agréable que le foyer… mais ça, il n’en doutait pas. Se passant une main dans les cheveux, il referma la porte de l’autre et quitta le foyer. Le délaissant pour une année supplémentaire… Nous étions le 1 er septembre 2007, il avait seize ans et entamait sa sixième année à Poudlard. Ce qu’il ressentait ? Rien… Rien de plus ou de moins que les autres années… Passons quelques heures, avance rapide.

.~.*.~.


Contre le mur de la gare, à l’intérieur en face des voies, plus précisément, entre la voie neuf et la dixième, se trouvait Ely. Les mains dans les poches, il fixait simplement ce mur entre les deux voies. Des cernes se dessinaient sous son regard gris, le rendant presque maladif d’aspect, lui et sa peau trop pâle, lui et son corps trop fin, ses cheveux noirs plaqués contre son front à cause de la pluie… Simplement lui au milieu de toute cette agitation, qui bien que commune à toute les gares, trouvait son apogée à la gare de King’s Cross de Londres. Il y semblait étranger, paraissait étrangement serein quand en réalité, à l’intérieur de lui-même, il bouillonnait. Attrapant d’un geste vif les deux sacs –un pour les fournitures et un autre pour ses vêtements -, il les balança d’un geste presque assuré sur son dos et avança avec détermination… Droit vers le mur…

… Pour finalement se retrouver de l’autre côté, sur la voix 9 ¾ où l’attendait, sagement assis sur ses rails le Poudlard Express. Un vague sourire vint se suspendre à ses lèvres, il aimait bien cet endroit, et il l’aurait sans doute encore plus apprécié si il n’avait pas été envahit par une foule d’élève, âgés de onze a dix sept ans, tous plus bruyants les uns que les autres ! Quelques visages familiers, mais aucun qui n’avaient vraiment d’importance. Pas encore, pas cette année là… Sans attendre et pour fuir toute cette agitation autant que pour éviter de croiser Maxime, il grimpa d’un geste agile dans le train et entreprit de rechercher un compartiment. Comme chaque année, il s’attira quelques regards intrigués, d’autre moins agréables et beaucoup plus véhément. Et comme chaque année il n’y prêta pas la moindre espèce d’importance.

Par habitude autant que par goût, il se dirigea vers l’arrière du train avant de commencer à ouvrir les compartiments. Le premier –ou plutôt le dernier- était déjà occupés par six Pouffsouffle de sa génération. Le second, par des élèves inconnus. Posant sa main sur la poignée du troisième, Ely poussa un long soupire, al patience n’était vraiment pas son point fort et pour tout vous révéler, il espérait que l’endroit soit vide pour pouvoir s’installer confortablement… Allez un peu de courage, jeune homme ! Il tourna la poignée, ouvrit la porte en douceur et resta figée de stupeur. Ses yeux gris s’arrondirent comme des billes et parvint tout juste à articuler dans un souffle :

Abysse Llew ?

Le jeune homme cligna des yeux, pensant que sa bonne vieille culpabilité s’était alliée à son imagination pour lui jouer un tour, mais ce geste n’en changea pas mois la réalité. Llewellyn se trouvait bel et bien là, à quelque pas de lui, en chair et en os, et surtout… En route vers Poudlard ! La secousse marquant le démarrage du train le ramena à la réalité. Il tituba et dut sa rattraper à l’une des banquettes pour en pas tomber. Sans attendre, il s’avança vers sa petite sœur et lui déposa un baiser sur le front avant d’ajouter :

Abysse T’inquiètes pas princesse, c’est juste le train qui s’est mis en route.

D’un geste affectueux, il passa sa main dans les cheveux de jais de la petite – car même si elle avait onze ans, elle restait à ses yeux, sa petite Llew- et s’accroupit sur le sol. D’un geste vif, il tira de son sac un petit calepin ainsi qu’un crayon, rangea d’un coup de pied bien placé ses valises pour qu’elle ne gêne en rien et se laissa enfin tomber au côté de la demoiselle.

Il lui tendit sa trouvaille, sachant qu’elle ne pourrait communique avec lui que par ce simple moyen et lui demanda d’une voix douce :

Abysse Bah alors Ptite Llew… pourquoi tu m’as pas dit que tu allais à Poudlard, je t’aurais emmené ici moi !


[Rp Reservé, Llew, puis la companie :p]
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Llewellyn Ambre G. Atwell
1ère année à Gryffondor
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Llewellyn Ambre G. Atwell


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Message Perso : : Murmure | Nothing can be explain...
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MessageSujet: Re: Surprise, Darling?   Surprise, Darling? EmptyVen 22 Juin - 8:41



FLASHBACK
Juin.
Lorsque Llewellyn eût reçue cette lettre étrange, elle s’empressa d’écrire elle-même à Ely. EN de terme bien trop enfantins pour une personne si mûre – on supposait cette enfant comme mature – elle lui écrit qu’un collège avait accepté de la prendre. Elle disait aussi qu’elle était anxieuse, que son monde ne serait plus. Que son monde qu’elle avait fabriqué avec lui n’existerait plus si elle allait. C’était en Juin avant la fameuse rentrée que Llew prépara tout ce qu’il fallait. Llew ne tenait pas à ce que « Grand-frère », comme elle aimait l’appeler dans sa tête, soit au courant de sa particularité. Ainsi, Llewellyn avait suivit toutes les instructions pour acheter son matériel scolaire. Elle savait se débrouiller, elle n’aurait aucun mal à trouver toute ses fournitures seule. Elle se retrouva entre deux bâtiments sans pour autant trouver ce qu’elle cherchait : Le Chaudron Baveur. Pourtant, comme si de nombreuses fois elle y eût été, elle entra dans un bâtiment et fendit la foule jusqu’au fond de celui-ci. Il lui sembla qu’elle fut accompagnée de deux personnes. Dans un monde gris et blanc, ou tout n’était que joie, des personnes l’accompagnaient dans la chaleur d’un foyer. Bien qu’elle fût seule, ses mains se tendirent comme si elle tenait les mains à deux autres personnes. Des gens qu’elle connaissait, mais dont elle avait volontairement oublié leur appellation… Oui, elle était seule, mais, dans son monde a elle. Les gens lui souriaient, et elle aussi.

Ce fût seule qu’elle trouva Gringotts, ce fût seule encore qu’elle acheta sa baguette. L’homme n’avait pas de nom, ni l’enseigne du magasin, d’ailleurs. Il était juste vieux et conciliant. Il lui donna un morceau de bois avec un sourie, et Llew le prit en main. Elle en conclut que c’était ce qu’elle devait faire. Puis aussi étrange que cela puisse sembler, des filets argentée en sortir. Ces filets lui semblèrent être des fées. Des fées protectrices qui ne la quitteraient jamais. Des fées qui s’enroulèrent autour d’elle pour lui sourire, et disparaitre. L’homme ne lui demanda pas de payer. Non il la laissa simplement s’en aller. Elle continua sa route, cherchant toute ses fournitures, visitant les plus grands magasins. Elle voyait toujours ces petites fées autour. Elles la guideraient, elle en était certaine. Décidée, Llewellyn trouvait petit à petit ce qu’il lui était demandé sans pour autant pouvoir s’exprimer. Et enfin, elle put avoir toute ses fournitures. C’est avec peine qu’elle les traîna au foyer ses affaires. Mais elle y parvint et finalement, cacha tout dans un coin qu’elle oublierait peut-être. Il n’y avait finalement, que la « générateur de fée » comme elle le croyait, qu’elle garda constamment sur elle. Ca et… son trésor. La chaine d’Ely.
FIN DU FLASHBACK


Llewellyn regardait Ely ranger ses affaires, elle détailla le visage de l’éphèbe, le connaissant déjà par cœur. Fixait ses yeux d’un gris qu’elle trouvait magique comparé à ses banals yeux charbons. S’arrêtait sur le nez, puis la bouche qui exprimait son humeur. Mais cela ne la gênait pas de revoir et de contempler le visage de son protecteur. La « P’tite Llew » l’aimait plus que tout. La p’tite Llew était rien sans lui. Mais la P’tite Llew ne pourrait plus autant lui écrire. Non, elle avait grandit et avait désormais un établissement scolaire. C’est déçu, qu’elle dut quitter la chambre d’Ely. Pour une dernière soirée, elle aurait voulu rester avec lui, mais c’était impossible. Elle retourna simplement dans sa chambre, avec un baiser sur le front de la part de « Grand-frère. »

Lorsque son réveil sonna les cinq heures du matin, Llewellyn se leva et se prépara. Elle ne mangea rien à son petit déjeuner. Elle s’arrêta devant la porte d’Ely, l’observant et, pensa un « Au revoir, Grand frère. » Avant de s’en aller. Elle ne voulait pas le déranger. Miss Berry l’accompagna a la gare, elle et ses valises, et la laissa seule, entre la voie neuf et dix. Là se posa un problème. Llew, ne savait comment faire… Laissant libre cours à son imaginaire fantasque, les fées de la veille réapparurent et lui montrèrent le mur… Trainant sa lourde valise, Llew les écouta, et passa au travers d’une porte aux allures sucrées… Dans son monde, en tout cas. Et la… Une foule, immense. Prenante. Non. Pas la foule, pas cette masse de gens égoïste qui ne remarque rien. Pas ces gens qui vous jugent, éternellement… Llewellyn s’éloigna vers le train, et monta dans le premier wagon, et le premier compartiment qui s’offrit à elle. Par chance, il était vide. Elle ne voulait absolument pas voir les autres. Pas ceux qui lui font peur…

Appuyant sur la touche Play de son MP3, elle écouta la douce mélodie qui s’en dégageait, la voix féminine qui se transformait en murmure réconfortant, et se laissa bercer pour un monde dont elle seule avait le secret. La clé… Le train n’existait plus. Une vaste forêt, et ce papillon argenté. Eternel, celui qu’elle cherchait a attrapé sans pouvoir le faire. C’est seulement quand sa main toucha le rocher où quelque seconde avant il y avait le papillon, qu’elle revînt a la réalité. Non, il n’y avait pas les grand animaux, ni l’humidité de l’herbe. Juste une banquette et elle. Petite fille aux cheveux noirs et à la fine robe blanche, observant la vitre de ses yeux vide, écoutant une musique répétée en boucle. D’un effort, elle retira la chaine.

Ely. C’était ainsi qu’était gravé des lettres d’une écriture manuscrite sur une plaque argent. La plaque avait subit le poids des années, et était rayé. Des fine traces ancrées dans cette plaque contenant le nom de la personne qui à présent régissait entièrement son monde. Cette chose était la chose la plus précieuse au monde pour elle. Ainsi, la musique douce dans les oreilles, les yeux plongée quelque part entre le monde réel et le sien, elle n’entendit pas la porte s’ouvrir. Ce n’est que quelque seconde après qu’elle le vit. Lui.

Abysse – Llew ?

Llewellyn l’observa. Ely ? Son grand frère était là ? Son protecteur ? Ses yeux de geais se plongèrent dans les perles grisées de son ami, même plus pour Llew. Sans être de l’amour, elle ressentait bien plus que de l’amitié pour lui. Pourtant, le train se mit à bouger. Llewellyn sursauta, qu’est-ce qui se passait ? Pourquoi bougeait-elle ? Llew n’avait jamais prit le train et ne comprenait rien. Mais maintenant, il était la et lui expliqua, comme il le fit de nombreuse fois. Elle resta perdue un instant avant de voir la feuille tendue. Llewellyn sentit un sourire timide se glisser sur les lèves. Ou peut-être pas, elle n’avait pas encore réellement comprit le sens du mot « sourire », malgré ses onze ans.

Abysse – Bah alors P’tite Llew… pourquoi tu m’as pas dit que tu allais à Poudlard, je t’aurais emmené ici moi !

Llewellyn écouta la question, et chercha ses mots, où un moyen de le faire exprimer autre que par l’écrit, sans y arriver… Ainsi, elle commença à écrire, lentement, un seul et unique mot. Celui qui l’avait tiraillé, car elle avait peur. Qu’il la rejette et qu’elle soit à nouveau seule contre eux. Oui, si jamais il ne l’avait pas été aussi. Comment cela se serait-passé ?

Murmure - *Peur.*

Voici ce que le carnet contenait. Ecrit encore maladroitement, et d’une écriture italique, elle écrivit ce qu’elle avait ressentie. Mais surtout, elle espérait qu’il ne soit pas vexé.
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Ely Adams
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MessageSujet: Re: Surprise, Darling?   Surprise, Darling? EmptyDim 24 Juin - 17:06

Il ne pouvait le nier, ça lui avait fait un choc de voir sa Petite Llew, assise ici, dans un ce compartiment, ce wagon, ce train, en direction de Poudlard. Ca ne lui était jamais venue à l’esprit que peut-être elle aussi, avait du sang de sorcier dans les veines, mais au fond ce n’était pas si étonnant ? Peut-être était-ce pour ça, qu’en un seul regard il s’était sentit proche d’elle, comme s’il l’avait reconnue presque instinctivement. C’était sans doute pour ça, que les autres gosses du foyer, ces mômes perdus, ne les reconnaissaient pas et semblaient les haïr, les craindre, du plus profond de leur être, comportement incrusté dans leur chair avec le temps… Est-ce que c’était cette peur ancestrale qu’ont les hommes pour la magie, peur bien vite changée en aversion, qui avait jusque là marginalisé Ely et Llew ? Du moins était-ce l’une des raisons ? Sans doute…

Comme pour confirmer son point du vue, le train démarra dans une légère secousse, l’emmenant loin du monde moldu, les entraînant vers la magie de Poudlard. Ely manqua de tomber, il se rattrapa de justesse, tentant de rassurer sa petite sœur. Il tira de son sac leur moyen de communication habituel : papier et crayon… A cette question qui lui brûlait les lèvres, une seule émotion se détacha parmi les mots qui avait envahit le feuillet : Peur . Llew avait eu peur ? Peur de lui, de sa réaction ? Un long soupire s’échappa des lèvres de l’adolescent. La seconde d’après, un sourire le remplaçait et ces quelques mots :


Abysse« C’est pas grave, Llew. »

Par la fenêtre, les murs de la gare défilaient lentement tout d’abord, puis de plus en vite tandis que le train prenait de l’allure et entamait son chemin. Ce chemin, Ely le connaissait bien, les autres années, il n’avait eu pour seul occupation que d’observer le paysage par la fenêtre, l’estomac trop noué pour acheter quoi que ce soit, la nostalgie trop profonde pour entamer la conversation avec n’importe quel élève qui avait partagé son compartiment. Cette fois, Llew était là, il n’était pas seul. Ce simple fait aurait du lui mettre la puce à l’oreille, cette année en risquait pas d’être comme les autres, elle allait être beaucoup plus mouvementé et riche en mouvement. Mais nous n’y sommes pas encore…

Sachant que la route serait longue, l’adolescent se cala plus confortablement sur la banquette, ramena sa jambe gauche contre sa poitrine tandis qu’il laissa la droite bien ancré dans le sol. Il avait l’air d’un étudiant tout à fait normal avec son jeans déchirés son simple tee shirt et ses mitaines noires couvrant ses avant bras, rien n’aurait su trahir que ces deux personnes étaient des sorcier -enfin presque…-.

Ely tourna visage vers sa voisine et l’informa simplement :


Abysse : « Tu devrais t’installer confortablement, le voyage va être assez long crois moi. Tu sais ? Moi aussi j’ai eu peur la première fois que je suis allé à Poudlard, et puis finalement c’est une école comme les autres, il y a que les cours qui changent et quelques petits détails. Faut pas que t’ai peur. »

Une vague fierté au fond des yeux, un regard qui trahissait son attachement pour la fillette et il ajouta :

Abysse : « Et puis je serais là, moi. On sera ensemble comme ça ! »

C’était comme si subitement un lourd poids, trop lourd pour lui sans doute, s’était ôté de ses épaules lui faisant prendre conscience de son ancienne présence. Car à chaque fois, c’était comme un vieux rituel, quand il revenait de Poudlard pour les vacances, le jeune homme sentait cette affreuse boule se créer dans son estomac. Les psys qu’ils avaient été obligés de voir appelaient ça de l’anxiété, de l’angoisse, une réminiscence dû à un évènement traumatisant. Lui, il appelait ça seulement la crainte de perdre sa seconde petite sœur. Il n’y avait pas à chercher midi à quatorze heure. S’il était arrivé quelque chose à Llew, Ely ne s’en serait sans doute jamais remis. Il ne se serait jamais relevé de ce coup porté par la vie. Alors voyez vous, savoir qu’elle sera là, près de lui, au château, c’était un immense soulagement. Il pourrait veiller sur elle ainsi, veiller à ce que jamais rien de mal ne lui arrive.

Autre détail qui pour lui avait une importance capital, personne n’avait encore envahit le compartiment, laissant les deux jeune gens dans la bulle qu’ils avaient su créer. Cela paraît sans doute sans importance pour vous, un détail insignifiant. Pourtant cela l’était. Imaginez-vous quelqu’un de très farouche, qu’une seule personne avait jusque là su apprivoiser, la présence de quelqu’un d’autre aurait troublé cette harmonie. En quelque sorte…

Calant son coude sur son genoux fléchi, et sa tête dans le creux de sa paume, le jeune brun ajouta simplement, une vague curiosité dans ses yeux pâles:


Abysse: "T'écoutes quoi? "

Puis, approchant doucement son autre main d'un des écouteurs de la jeune fille, il ajouta:

Abysse: "J'peux?"
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