G.

P L A Y L I S T

-

« La publicité nous fait courir après des voitures et des fringues, on fait des boulots qu'on déteste pour se payer des merdes qui nous servent à rien. On est les enfants oubliés de l'Histoire. On n'a pas de but ni de vraie place. On n'a pas de grande guerre. On n'a pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle. Notre grande dépression, c'est nos vies. La télévision nous a appris à croire qu'un jour on serait tous des millionnaires, des dieux du cinéma ou des rockstars, mais c'est faux et nous apprenons lentement cette vérité. »

G E M M A H E P B U R N.

Gemma – « En couverture de de « Vogue » ; « Vanity Fair » ; « Glamour » ; « Elle » etc.) LA PERFECTION ULTIME.

Le must du must. Le monde entier bave, est déjà jaloux, admires déjà cette Perfection, prépare déjà des coups montés pour tuée la (ou les ?) bête(s) sur les magazines, à fais réserver une suite au Ritz (la principale), à déjà alignés des rails et des rails de coke sur les chiottes de la suite, Chanel ; Prada ; CK ; Gucci ; Guess ; Vuitton ; Lancel ; Longchamp ; Dior etc. ont déjà des tonnes de contrats préparer, les mannequins s’arrachent les cheveux, des tonnes de chaînes de télés sont planté devant chaque marchands de journaux de la grande ville au petit village paumé…

Le monde change. Le monde se prosterne face au(x) visage(s) de la Perfection. Donner des yeux, une bouche, un nez, un corps à ce mot ultime. La PERFECTION. Il est con ce monde, il jouit déjà face à une image qu’il n’a pas encore vu, il éjacule presque face à cet idéal. Le monde est pourri, il aime déjà cette pute ou ce gigolo (ou même les deux) sur ces couvertures de magazines.

Bientôt « PERFECTION » débarque dans les marchands de journaux, ces numéros seront partout où vous poserez les pieds : sur votre bureau le soir en rentrant, dans la salle d’attente de votre médecin, sur les murs de toutes les villes, dans les bandes-annonces avant votre film au cinéma, chez votre tante, votre cousin, vos grands-parents, vos arrières grands-parents, votre ex-copine, votre patronne, le gros pervers d’en face, chez vous, sur vous, dans votre peau. Une véritable révolution. Le monde serra rempli de clones voulant tous ressembler à ce(s) visage(s) sur la couverture. Le monde ressemblera à celui de Mao, tout le monde serra pareil, plus personne ne se reconnaîtra, les hommes baiseront tous les soirs avec des femmes ayant le même visage et vice-versa. L’originalité serra banni à jamais du dictionnaire ainsi que la personnalité, l’identité, le caractère, le physique et le plaisir. Oui, plus personne ne connaîtra le plaisir, car vous serez tous les mêmes.

Et le grand jour arrive. Vous vous êtes tous levé à 4h ce matin, vous avez déjà pris rendez-vous chez le chirurgien esthétique pour vous refaire la façade, ils sont over booké c’est pauvres « botoxeurs » d’ailleurs c’est eux qui en profite le plus. Et à 7h00 précise les magazines arrivent, tout le monde se bouscule… La Perfection est dévoilée au grand jour mais voilà, les couvertures « Vogue » ; « Vanity Fair » ; « Glamour » ; « Elle » etc. sont noires. Il y’a juste une phrase écrite en gros et en rouge en plein milieu :

« LA PERFECTION ULTIME : C’EST VOUS. »

Vous hurlez tous « C’est un scandale ! » et le staff des magazines rigole, rigole à n’en plus pouvoir. Je ne compte pas le nombre de décès suite à ces fous rires, je ne compte pas non plus le nombre de destruction de bureau de presse, et les petits travailleurs payés au SMIG qui voulaient vous vendre ces magazines pleure, pleure de désespoir car ils n’ont plus de boulot, les chirurgiens sont au chomdu, la face du monde à changer en quelques minutes, les gens du Ritz pleurent de ne pas accueillir PERFECTION chez eux, le marché de la coke à fait une overdose, Chanel ; Prada ; CK ; Gucci ; Guess ; Vuitton ; Lancel ; Longchamp ; Dior etc. ne veulent même plus engager de mannequins, les chaînes télés se planque derrière leurs plateaux pourris etc. Le rêve à sombrer et vous, vous vous mordez les doigts, vous pleurez de ne pas pouvoir prendre le visage parfait dont vous rêviez depuis des lustres, vous avez vendu vos gosses pour pouvoir passer chez les « botoxeurs » et vous êtes dégoûté. Sauf qu’il y’en à sur terre qui on compris le message que voulait faire passer les magazines, alors moi et quelques autres hurlons en emmerdant ceux qui ne réfléchissent pas que…

« LA PERFECTION ULTIME : C’EST MOI. » »

Lily – « Elle est cool, ton histoire, Gem’. »
Gemma – « Merci, je vais acheter des cigarettes, je reviens. »

Une jeune femme fine et élancée se lève devant vos yeux. Elle marche vers vous, mais elle ne vous a pas vu, elle essaye juste de sortir du taudis où elle habite. Ses grands cheveux blonds danse avec le vent, sa belle robe enfantine et toute déchirée vous fait presque de la peine. Elle s’approche de plus en plus de vous et fini par vous remarquer… Enfin. Ses grands yeux bleus turquoise vous poignardent, votre cœur s’emballe.

Gemma – « Qu’est-ce que vous foutez là ? C’est privé. »

Privé ? C’est nouveau ? Un squat, privé ?

Vous – « Je… J’ai écouté votre histoire, c’est très intéressant… Vous avez une bonne vision des choses… Je m’appelle.. »
Gemma – « Pas la peine, je ne retiens pas les noms, moi c’est Gemma, dans le quartier je suis ‘la fille à la montre en or’… Vous m’accompagnez au tabac ? »

Gemma vous tend la montre en or qui est accrochée autour de son coup. Ses yeux pétillent légèrement face à cet objet. Vous essayez de la prendre entre vos mains mais la jeune femme vous l’arrache, un sourire forcé aux lèvres. Sans un mot, la blondinette attrape votre bras et vous traversez tous les deux la rue. Vous entrez dans le tabac du coin, tous les gens vous dévisagent. Gemma à l’air d’un ange qui aurait perdu ses ailes… Son paquet de cigarettes acheter, elle s’en allume une et s’assoit sur un banc. Vous hésitez à vous installez avec elle. Un détail va cependant vous poussez à le faire : Quelques larmes perlent sur le visage blanc de la petite.

Gemma – « Vous savez quel jour on est ? »
Vous – « le 3 Juillet Mademoiselle. »
Gemma – « Aujourd’hui, j’ai 15 ans. »
Vous – « Oh, Joyeux Anniversaire Mademoiselle… Peut-être que vous… »
Gemma – « Taisez-vous je vous en prie. J’ai besoin de faire le point sur ma vie, aujourd’hui. Au lieu de m’acheter un pain au chocolat, un autre paquet de clopes ou je ne sais pas quoi pour me faire plaisir, je voudrais que vous écoutiez une autre histoire. »
Vous – « Je… Je vous écoute. »

La belle jeune femme vous fait un sourire, ses grands yeux sont encore humides mais les larmes on disparu. Elle s’allume une autre cigarette et ses paupières s’abaissent un instant.

Gemma – « C’est l’histoire d’une enfant, d’une enfant qui est soi-disant morte à l’heure où je vous parle. Elle n’a pas de prénom, on l’appelle « ELLE » tout simplement. Le jour de sa naissance fut un jour béni pour ses parents, effectivement, le jeune couple avait plusieurs fois tenté d’avoir un bébé mais sans succès. Cet enfant fut donc pour eux un véritable miracle. Vu que les revenus de cette famille étaient particulièrement élevés, ils donnèrent à leur petite fille tout ce dont elle avait besoin… Ils étaient tellement heureux. Vous savez quand vous regardez la télévision, vous voyez souvent des publicités pour des chocolats chauds de merde, ou des sucreries à deux balles où une belle famille est souvent représentée. C’était souvent ce tableau là chez cette famille. Ah… Et « Elle » à grandit, petit à petit, dans un bonheur incroyable. Elle était première de la classe en primaire et elle avait beaucoup d’amis, des tonnes même ! Sa maman organisait souvent des petites boums toute mimi pour sa fille et ses camarades. C’était bien. Les enfants hurlaient de joies et il y’avait souvent beaucoup de bonbons, de jeux et… Et… Et de bonheur. Mais malheureusement la vie ne peu pas être aussi rose tout le temps. « Elle » à grandi, pas à pas, et le jour de ses 9 ans sa maman s’est endormie, et elle… Elle ne s’est jamais réveillée. La petite fille l’a pourtant secouée très fort pour qu’elle se réveille, mais il se passait quelque chose que la gamine n’a jamais compris et qu’elle ne compris jamais. Elle se souvient juste de l’alarme des pompiers, de toutes ces sirènes, des lumières bleues qui tournoyés dans l’air. Et elle se souvient aussi des larmes de son papa. Il n’était plus heureux comme avant… Il avait changé. Mais le pire dans cette histoire ce fut la petite, elle changea TOTALEMENT de personnalité, il lui fallut peu de temps pour tomber dans les conneries de la cigarette et de l’alcool. Mais là, ça ne vient pas encore. Avant tout cela il y’eut la magie. Quelques jours avant ses onze ans, elle reçut une lettre d’admission pour le Collège Poudlard, une école… De sorcellerie. »

Vous regardez Gemma étrangement, une école de sorcellerie ? La belle jeune femme se rallume une autre cigarette.

Vous – « Cette histoire, c’est de la fiction n’est-ce pas ? »

Silence. La blondinette regarde un instant la route, elle avale sa salive.

Gemma – « Oui… C’est une fiction. Donc, « Elle » reçoit cette fameuse lettre pour cette école de magie et croyez le ou non, son père accepte que sa fille suive un enseignement particulier là-bas. Bien entendu, avant, il a rencontré la Directrice de l’établissement… Une très belle femme. À Poudlard tout est différent… Il s’y passe des choses magiques, des choses que vous ne verrez jamais dans votre courte vie. Là-bas tout est exceptionnel, unique, magnifique. Il y’a quatre maisons dans lesquels chaque élève se fait répartir. « Elle » est allée à Serdaigle, une maison pour ceux qui on en dans le crâne. Enfin… Il y’a beaucoup de détails et beaucoup de choses que vous ne comprendrez pas. C’est un peu prés à cet instant là que la vie de la gamine changea radicalement de sens. Elle rencontra Lily, une fille très belle et très intelligente, d’un an son aînée. Elles se trouvèrent des points communs et finirent par avoir les mêmes idées, la même façon de vivre et tellement de choses… Si vous saviez… Elles étaient inséparables, elles sont rapidement devenues meilleures amies. Ah… Et là viens le plus intéressant. Dés que notre héroïne eu atteint ses 14 printemps, elle décida de fuir sa maison et son cher père pour s’installer avec sa Lily dans un squat perdu dans Londres, avec pour seul bagage : la montre en or de sa maman. Les deux filles vivent toutes les deux avec Rob et Nico, deux garçons adorables, oh et Robert...Un Monsieur assez... Euh... Vieux. Les flics ne l’ont jamais retrouvée, elle est considérée comme morte à ce jour… Ou peut-être que son père n’a jamais songé à la retrouvée... Ce passage-là est brouillon. Mais elle vit, elle vit à plus en pouvoir, elle vit comme elle n’a jamais vécu. Bon d’accord, elle fume, elle boit, elle vole, elle se drogue légèrement de temps à autre mais elle ne travaille pas… Elle fait ce qu’il lui plait. Elle ne vit pas comme vous : métro – boulot – dodo. Et puis elle va encore à Poudlard ! Lily, elle, est à Gryffondor… ATTENDEZ QU’ELLE HEURE EST-IL ? »

Vous ne comprenez rien à cette drôle d’histoire et en plus, Gemma se lèvre, paniquée. Ses grands yeux bleus vous fixent, vous regardez votre montre :

Vous – « Il est presque 20 heures… Mais vous n’avez pas l’heure sur votre montre en or ? »
Gemma – « Non, elle ne marche plus. Je vous raconterai peut-être la suite de l’histoire dans quelques temps… Je dois filer, sinon Lily va s’inquiéter. »

Vous n’avez pas le temps de dire « Ouf » que la belle est déjà partie. Squat ? Lily ? Mais alors… Tout ça… Ce n’était pas de la fiction ? Vous avez comme prit une enclume sur la tête, ce n’est pas possible… Vous décidez d’aller prendre un café dans le bar du coin, mais vous vous rendez compte que votre portefeuille n’est plus dans votre poche. Ce doit sûrement être Gemma. Cette jeune femme vous à comme « ensorcelé »… Bizarrement, vous trouvez que ce n’est pas si grave de ne plus avoir de carte de crédits, ou même d’argent sur vous.
Vous vous sentez différent.

Votre vie prend un nouveau tournant.

(Histoire baclée, désolée.)

VI. QUESTIONS HJ.

Comment avez-vous découvert ce forum ?
Comment trouvez vous le désign' de ce forum ? Magnifique *siffle*.
Comment trouvez vous l'intrigue de ce forum ? Biiieng.
Avatar : Gemma Ward.