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 Le nucléaire n'a pas de limite. |PV| - Achevé

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Naël Hakward
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MessageSujet: Le nucléaire n'a pas de limite. |PV| - Achevé   Le nucléaire n'a pas de limite. |PV|  -  Achevé EmptySam 9 Juin - 19:45

| Suite de ce RP |



Elle vit le Paradis se créer dans sa tête, par trois fois, et permit ainsi à Naël de le découvrir, lui aussi. Silence. La porte était fermée, encore, et pourtant la lumière s'échappait déjà par les interstices de la porte. L'adolescent eut un sourire significatif, tendit le plateau à Laureline, qui le prit donc, puis posa ses mains sur les yeux de la jeune fille. Il était ainsi derrière elle, et celle-ci pouvait sentir son souffle contre sa nuque. D'une main, il continua à lui ôter la vue, et de l'autre, il ouvrit la porte, la mince barrière qui séparait la réalité de l'imagination, le couloir du Paradis, le monde de la fiction. Une brise fila alors, emplissant aussitôt la magnifique chevelure de Laureline d'une mouvement svelte. De même, la lumière éblouit Naël, qui prit quelques secondes pour s'y habituer. Mais ce n'était pas cela le plus frappant. C'était le peu du paysage que l'on voyait déjà. Sublime. Le souffle coupé, Naël faillit oublier la suite de l'aventure. Heureusement, il se reprit, et souffla à Laureline de garder les yeux fermés, tandis qu'il la faisait avancer. Il lui prit son plateau, le posa sur l'herbe, ferma la porte derrière eux, et, un sourire rêveur sur ses lèvres, resta immobile. Il laissait Laureline ainsi, les yeux fermés. Elle devait sûrement se demander ce qui allait se passer, mais il était trop loin, trop accaparé par le paysage pour faire quelque chose. Le lieu était en effet superbe. Ils étaient dans la vallée d'une colline, et, tandis que derrière eux s'élevait le mur de pierre de l'école, face au regard émerveillé de Naël s'étendait un champ fleuri. Tout était ensoleillé, beau, correspondant à l'image exacte qu'il se faisait du Paradis. Une rivière, non loin, serpentait entre buissons, arbres, et fleurs. Un papillon multicolore se posa sur la main tendue de l'adolescent, et il eut alors un long soupir. Trop beau pour être vrai. Idyllique. Enfin, il se mit à courir, de manière inattendue, filant aussi vite qu'il le pouvait, tournoyant sur lui-même, voltigeant, avant d'accorder en un cri sa liberté à Laureline.


Lost Soul - « Surprise. Ton Paradis est né. Viens ! »

Tout était merveilleux, utopique. Il était reconnaissant à la jeune femme d'avoir créé pour eux un aussi bel endroit. Son Paradis. Leur Paradis. Ebahi, il voyait un phoenix, au loin, et un cheval, plus près, s'approcher de lui, suivi d'un troupeau. C'était un étalon, fier de posture, mais avenant de regard. Il vint jusqu'à Naël, puis baissa la tête. Aussi étrange que cela puisse paraître, l'animal s'inclinait. Balbutiant, Naël ne comprenait pas, mais se sentait honoré, avant de se rendre compte que le geste était destiné à Laureline, qui es tenait derrière lui. Avec un sourire, il comprit que l'étalon saluait la princesse du lieu.

Lost Soul - « Peut-être pourrions-nous monter quelques chevaux de ce troupeau ? »

Peut-être, oui. Naël eut alors encore plusieurs idées. La créativité naturelle était exercée en ce jour avec beaucoup plus de vivacité, et cela grâce à la présence bienfaisante de Laureline. Il inventait, mettait en place, jouait, et le tout donnait une intense satisfaction et un bonheur étonnant. Alors, du tac au tac, il proposa un jeu.

Lost Soul - « Il va falloir mériter son goûter. On va faire la course ! »

Laissant à peine le temps à Laureline de réaliser ce qu'il venait de dire, il courut vers le troupeau, ayant choisi d'un regard le cheval qu'il allait prendre. Un autre étalon. Noir, avec une longue tache blanche verticale sur le visage. Il était sublime et bien bati. Sans aucune difficulté, Naël monta dessus, puis se pencha légèrement pour voir Laureline choisir sa monture.

Lost Soul - « Nous partons d'ici même, maintenant, et le premier arrivé à la cascade, là-bas - car il y avait effectivement une cascade, dont on entendait le bourdonnement - aura pour lui le plateau entier. Ce sera à lui de décider s'il donne à l'autre sa part. Prête ? Maintenant ! »

Alors commença la course effrénée. Vers le bonheur.


Dernière édition par le Mer 26 Sep - 21:04, édité 1 fois
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Laureline Wilde
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MessageSujet: Re: Le nucléaire n'a pas de limite. |PV| - Achevé   Le nucléaire n'a pas de limite. |PV|  -  Achevé EmptyDim 10 Juin - 3:07

HRP – Voilà, j'ai enfin pu le terminer (j'ai eu quelques contre temps avec les news et tout au final).
Beezoos. |



L'imagination était la clé de son rêve, de leur rêve. Elle pouvait tout faire, tout créer dans cette « pièce » future. C'était l'utopie la plus parfaite qu'on eut put créer. Et Laureline la connaissait par coeur. Elle l'avait déjà vu tant de fois, ne serrais ce que dans sa tête lorsqu'elle ferme les yeux, ou encore lorsqu'elle s'endort pour une nuit complète, mais malheureusement l'hécatombe du réveil la ramenait à la réalité. Aujourd'hui : elle ne voulait pas. La raison dépassait tout, elle était consciente, elle ne voulait pas qu'on lui retire tout ce qu'elle avait crée. Alors elle se l'imaginerait encore et pourrait s'envoler comme le phoenix qui était dans ses pensées, comme les papillons qui battaient des ailes pour atteindre les fleurs. Elle s'imaginait trop ce... mirage. Non, son futur. Naël vit la porte apparaître, et mit directement ses mains sur les yeux de la préfète. La pénombre la hantait, le stress de devoir faire le premier pas sans en avoir la vision. Mais elle pouvait le ressentir. Son ami lui mit le plateau dans les mains, de façon à se qu'il puisse avancer et ouvrir la porte. La Serpentard sentit la chaleur l'envahir, un soleil exorbitant se dessiner dans ses paupières, ses pensées. Elle n'avait pas besoin de ses yeux pour savoir où elle était, elle le savait déjà. Le Paradis n'est pas loin, il existe, il suffit juste d'y croire un peu. Ils avancèrent doucement, Laureline toujours dans le noir. Cette dernière se mordillait la lèvre, atteinte d'une envie soudaine de tout voir, de tout constater, de ne pas croire à un rêve imaginaire qui n'allait pas jusqu'à la réalité. Mais Naël lui chuchota à l'oreille de garder ses paupières clauses lorsqu'il retira ses mains, elle écouta ses paroles et ne fit rien. Elle sentit le plateau se retirer de ses mains. Tout d'abord, elle cru qu'il tombait, qu'elle l'avait lâché sous l'impatience, mais non : elle sentit les doigts de son ami frôler les siens, et entendus le bruissement du vent lorsqu'il se baissa pour le pauser au sol. Laureline ne bougea pas, elle ne voulait pas faire de maladresse en renversant tout, vu qu'elle jouait à l'aveuglette. Il fallait dire que malgré ce que l'on raconte, Wilde est une personne très spontanée qui peut faire toute sorte de prouesses avec des gestes brusques, bien qu'elle soit limite paranoïaque par instant (voyez vous le rapport ? Moi si).

Lost Soul – Surprise. Ton Paradis est né. Viens !

Devait-elle ouvrir les yeux ? Ne devait-elle pas ? Naël ne lui avait pas encore préciser. Mais elle n'arrivait pas vraiment à le situer. Était-il devant, derrière, à sa gauche, à sa droite ? Aucunes idées. Laureline n'avait pas un très bon sens de l'orientation, malgré elle. Elle ferma ses poings, et força sur ses paupières pour ne pas les ouvrir. Elle se concentra une minute puis... Droite ! Elle avait opté pour cette direction sans réellement savoir pourquoi. Elle entendait des bruits de pas, des bruits de course. Naël jouait-il comme elle le faisait dans le parc de Poudlard ? Elle se l'imaginait très bien, bien qu'elle soit toujours aveugle. Elle fit quelques pas en mettant ses bras devant elle, elle ne prenait plus garde au plateau, mais dieu soit loué elle l'avait dépassé depuis belle lurette. Elle en avait marre de marcher, elle aussi elle voulait courir ! Elle garder ses yeux clôts et prit ses jambes à son cou, elle se hâta d'essayer de rejoindre Naël au plus vite. Mais... BOUM.

Fatalité – Aiiiie.

La Serpentard ouvrit les yeux sur le coup, elle s'était faite un peu mal au pied, mais rien de grave ne vous inquiétez pas. Elle ne s'en préoccupait pas vraiment au départ, s'occupant seulement du fait qu'elle avait « triché » en ouvrant les yeux. Elle réalisa donc l'endroit dans lequel elle se trouvait. Son Paradis. Son rêve utopique. Elle y était, elle y était enfin. C'était trop... merveilleux. Un extase. Une envie. Presque comme un pécher. Une chose qui n'était accordée qu'aux « élus », que à Naël et Laureline. Cette dernière afficha un sourire, puis partie dans un rire atroce, elle ne pouvait s'arrêter. Pourquoi ? Elle se rendit compte sur quoi elle avait trébuché. Une sorte d'animal magique, un peu spécial qui s'était écraser sur le coup et la regardait d'un air vexé et qui la prenait sûrement pour une effronté. En même temps : c'est ce qu'elle était. Mais le fait de le voir, petit à petit, redevenir normal, reprendre des formes, c'était trop drôle. Il se remettait en boule, tel un hérisson sans épines et partit sur le champs, tel un homme frustré. Et Wilde riait encore, et encore. Jusqu'à ce qu'elle se retourne vers Naël qui était juste derrière elle. Il était accompagné d'un superbe étalons. Un cheval comme on en voit peu. Il était noir, et aucunes autres couleurs ne venaient le vêtir. Aucuns reflets, rien, une robe noire et un crin aussi noir que l'ébène. Il était sublime, vraiment. Elle le vit s'incliner librement vers eux, tel un gentlemen. Les chevaux étaient eux aussi bien élevé. A tous les coups ils étaient dressés ! Même pas. C'était un rêve, pas une réalité. Il n'y avait personne ici à part eux. Les chevaux étaient juste agréable avec leur premiers (et derniers, car ce serait les seuls) visiteurs. Laureline fit quelques pas vers son ami qui s'écria :

Lost Soul – Peut-être pourrions-nous monter quelques chevaux de ce troupeau ?

Excellente idée ! Laureline aimait énormément ces petites bêbêtes. Avec Audrey, lorsqu'elle était encore à Poudlard, elles étaient parties en vacance en Irlande. Son ancienne meilleure amie voulait lui faire visiter le pays, et il y en avait beaucoup. Elles avaient fait des balades par dizaines, elles avaient galopés sur leurs montures durant des heures qui se transformaient en journée, puis en semaine. C'était la seule fois qu'elle en avait fait, mais était très douée. Puis l'équitation, c'est comme le vélo : ça ne s'oublie pas (oui, juste parce que ça m'arrange XD). Wilde inclina juste sa tête, de façon à approuver son idée, mais avant même qu'il ne l'ait vu il répliqua :

Lost Soul – Il va falloir mériter son goûter. On va faire la course !

De kwéé ? (traduction : de quoi ? XD). Une course ? Hum. Laureline n'avait jamais tenté (enfin, pas sérieusement, avec Audrey elle en avait fait beaucoup mais ça ne durait généralement pas longtemps, puis le défis n'était pas lancé). Mais avant même que la Serpentard ait put répliqué Naël se dirigea vers le troupeau et monta sur un des chevaux les plus sublime qui se trouvaient là-bas. La préfète émit un sourire sincère, puis s'agrippa à la crinière de celui qui s'était incliné (elle était tombée sous le charme de celui-là), puis monta à cru. Elle n'avait pas vraiment l'habitude. Il fallait avoué que ça faisait un peu mal à l'entre jambe, mais elle n'allait pas faire son chichi de l'après midi alors qu'elle avait un sourire qui s'élargissait tout le long de ses joues.

Lost Soul – Nous partons d'ici même, maintenant, et le premier arrivé à la cascade, là-bas - car il y avait effectivement une cascade, dont on entendait le bourdonnement - aura pour lui le plateau entier. Ce sera à lui de décider s'il donne à l'autre sa part. Prête ? Maintenant !

Il déconnait ? Apparemment non. Ils se mirent tous les deux sur la ligne de départ, et comptèrent jusqu'à trois : 1, 2, 3. Le feu était lancé. La Serpentard donna trois petit coups dans le ventre du cheval de façon à ce qu'il comprenne (et puis, c'était scientifiquement prouvé qu'ils ne craignaient pas la douleur sur certains points lorsqu'on ne s'y attaque pas comme une brute). Elle sifflait en même temps, et ne regardait pas Naël pour ne pas être déstabilisée durant sa course. Sinon elle allait stresser pour rien et perdre de la marge : ce qui n'était pas bon. Ce n'était pas un jeu d'équipe comme pour le Quidditch, enfin, si, si l'on prenait en compte le cheval. Wilde vit la cascade en question se dresser sous ses yeux couleur bleu d'eau. Elle émit un sourire, siffla un coup supplémentaire en donna quelques coûts, puis l'étalon partit au galop. Elle se tenait fermement sur la crinière de l'animal, de façon à ne pas tomber. Une fois, le cheval de Audrey avait fait cabrer le sien, et elle s'était retrouvée les fesses dans la boue (ne vous inquiétez pas, elle n'a rien eu de mal si ce n'est un petit peu au coxis). Puis elle se rapprochait, rapprochait. Jusqu'à atteindre la cascade.

Fatalité – Arrivée !

... Gagné ? Ou pas ? Silence.
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Naël Hakward
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MessageSujet: Re: Le nucléaire n'a pas de limite. |PV| - Achevé   Le nucléaire n'a pas de limite. |PV|  -  Achevé EmptyDim 10 Juin - 14:11

Le Paradis. Il fallait en principe avoir vécu toute une vie de bonheur mais aussi de souffrance et d'obstacles divers avant de pouvoir ne serait-ce que l'entrevoir. Naël le goûtait, le savourait, maintenant, avec une liberté et une avance incroyables. Tout cela grâce à Laureline. Elle lui avait offert l'extase.

L'étalon qu'il avait monté était impressionnant, à la fois de par sa stature et de par sa beauté. Il semblait rayonner, et avait aussitôt attiré l'adolescent, lequel, du haut de sa monture, observait maintenant, d'un coup d'oeil rapide, les alentours. Le monde dans lequel Laureline les avait plongés ne semblait pas s'arrêter : l'horizon était si lointain qu'ils prendraient des semaines à l'atteindre. Un élément décisif du Paradis était en effet la liberté, l'autonomie. Ils étaient seuls, les uniques visiteurs de l'imagination de Laureline, dans une infinité de merveilles. Tout sourire, il attendit que l'adolescent montât sur l'étalon, qui, à leur arrivée, s'était incliné devant elle. Il ne fut pas tout à fait étonné du choix de la jeune fille, étant donné qu'elle avait sûrement été flattée par le geste de l'animal, le seul du troupeau qui pouvait réellement faire concurrence avec celui que lui-même avait choisi. Ils étaient maintenant au même niveau, comptant en choeur pour le début de la course. Déjà, le coeur de Naël battait de plus en plus vite, et une fois arrivé à trois, il s'élança, au trot seulement, vers la cascade. Après quelques secondes, quand il fût sûr de sa monture, il s'aventure à accélérer, et parvint au galot finalement assez rapidement. Il fallait maintenant ne pas décrocher de ce rythme tout en restant concentré sur sa cible. Malgré toutes les sortes de dangers qui pouvaient environner cette course, il ne put s'empêcher d'éclater de rire, en percevant du coin de l'oeil l'avance - mince mais bien présente - que prenait Laureline. Il ne pouvait plus la regarder, car il risquerait alors de tomber. La meilleure manière de briser ce rêve serait d'y ajouter la douleur physique, celle qui prend l'esprit, l'accapare. Mais. Non. Il ne tombait pas, il avançait, apparemment du plus vite qu'il le pouvait, et elle le distançait toujours, il l'entrevoyait.


Lost Soul - « Vers l'Infini et Au-Delà ! »

Trip. Voilà. Un délire de plus dans leur monde. Il était Buzz l'Eclair. Et elle ? Woody ? Il éclata de rire, l'imaginant avec le chapeau et les habits du cow-boy. L'étalon faillit se cabrer, mais Naël le calma à temps, lui faisant comprendre qu'il n'était pas nerveux, que c'était du bonheur. Il était à l'aise au contraire, grâce à elle, encore. Youpi. Le bonheur envahissait chacun de ses pores.

Fatalité - « Arrivée ! »

Il n'y crut même pas. Il lui manquait quelques mètres encore avant d'atteindre la cascade, et il la rejoignit une ou deux secondes plus tard. Elle avait gagné. Le rire qui l'avait pris quelques instants plus tôt s'intensifia de manière impressionnante. Il était heureux de la victoire de Laureline. Il ne comprenait absolument pas pourquoi, mais s'en sentait beaucoup mieux que s'il avait gagné. Aussi, ce fut avec un sourire d'une taille défiant l'imagination - qui les environnait, après tout - qu'il la regarda, puis qu'il descendit de sa monture, lui rendant sa liberté. Il l'enjoignit d'un geste à faire de même, et s'assit au bord de la cascade. Il sortit sa baguette magique d'un mouvement svelte.

Lost Soul - « Accio le plateau avec plein de bonnes choses dessus ! »

Jamais il n'avait été aussi ouvert, aussi chaleureux, aussi amical en fin de compte. Il avait trouvé l'amitié, et ne comptait pas s'en défaire. Laureline, installée à ses côtés, vit comme lui s'approcher, au loin, le plateau. Quand il arriva, à la grande surprise de Naël, rien n'avait été renversé. Mais. Oui. Il avait oublié. Ils étaient au Paradis. Dans un lieu de perfection. Tout se passait toujours pour le mieux. Gé-ni-al. Il allait tendre la main vers son verre quand il réalisa que, puisqu'elle avait gagné, le plateau entier lui appartenait. Il leva alors un regard implorant vers elle, tout en riant. Il s'amusait. Enfin.

Lost Soul - « En fait, les règles étaient quelque peu disproportionnées, tu ne crois pas, enfin anticonstitutionnelles. Elles supposaient qu'un membre de la course gagnerait un prix à la fin de celle-ci, mais cela signifierait qu'il vaudrait mieux gagner que participer, ce qui est évidemment contre toutes les lois connues. N'est-ce pas ? J'étais certain que tu serais d'accord avec moi. Cela implique donc que les règles ayant été mal faites, et les chevaux étant déjà loin, nous allons considérer qu'il n'y a eu ni victoire, ni défaite, et seulement une course. N'est-ce pas ? Bien, bien. Donc, en toute logique , je peux manger ma part du plateau. N'est-ce pas ? »

Il s'était retenu de rire pendant toute la tirade, la regardant très sérieusement, tel un accusé plaidant lui-même sa cause, faute d'avocat. Il avait ainsi utilisé questions oratoires, et termes ici déplacés, en espérant que la plaisanterie la ferait aussi rire. Après tout, c'était pour cela qu'ils étaient le plus doué, ensemble : rire. Un jour, peut-être, seraient-ils aussi capables de se confier. Sans doute. Car l'amitié, c'était un tout. L'amitié.
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Laureline Wilde
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MessageSujet: Re: Le nucléaire n'a pas de limite. |PV| - Achevé   Le nucléaire n'a pas de limite. |PV|  -  Achevé EmptyMar 12 Juin - 5:40

HRP – Mon putain d'ordi a plantéééé, j'ai tout perdu *trop dégoutée T.T* |



Le galop était le contact avec le cheval le plus performant, celui qui donnait une sensation des plus agréable, une réelle euphorie, c'était presque comme si on se sentait voler. Laureline aimait beaucoup. Ce n'était pas comme lorsqu'elle était au trot, à cru, ça fait encore plus mal que sur une selle. Ca faisait un son répétitif « Bam, bam, bam », et son entre-jambe faisait « Aie, aie, aie » simultanément. La douleur était atroce, horrible, mais elle s'en moquait un peu, elle s'amusait, c'était ça : vivre. Juste un peu. Elle aimait se sentir ainsi. Être Laureline, être elle même, juste Wilde. C'était... nouveau. De ne pas réfléchir, ne pas se sentir obliger de tout faire, d'être trop protectrice, trop perfectionniste, se contenter seulement de vivre. Une magie régnait, on n'a pas besoin de choisir le monde quand elle est là. Poudlard était sa vie, son univers. Si elle n'avait pas été une sorcière, si elle avait été seulement une petite Moldue qui ne connaissait rien de ce monde, qui était donc trompée de A à Z : elle aurait pété un plomb, mais vraiment. Car là, tout s'accentuait sur ce mystère utopique. Le vent s'abattait sur l'adolescente, la fouettant au visage, faisant s'envoler ses cheveux derrière elle. Une musique se faisait entendre, non ce n'était pas « The Kooks », pas « The Beatles » non plus, aucuns de ces vieux groupes américains mythique, non, c'était seulement le chant de la nature, les oiseaux qui s'unissaient aux crapaud, qui s'unissaient aux autres animaux, au coulis de la rivière, aux battements d'ailes, au son des sabots des chevaux : à tout ce qui les entouraient. C'était féerique. Un rêve. Une braise se laissait deviner. Était-ce le soir qui approchait ? Non, pas encore, c'était seulement le fait que la cascade approchait, elle était juste à quelques mètres à présent.

Lost Soul – Vers l'Infini et l'Au-Delà !

La Serpentard entendu mot pour mot ce que son ami avait dit. Elle émit un sourire qui s'enchaîna dans un rire parfait. BUZZ L'ECLAIRRRR ! Un personnage de dessin animé Moldu assez vieux mais qui a gardé un coté « mythique » lui aussi chez les enfants Moldus. En même temps, qui ne connaît pas ce curieux personnage ? Vivre une vie de héros. Être Buzz l'éclair. Ou se sentir voler comme Superman. Être invisible. Allez de mur en mur comme Spiderman. Se transformer en flamme. Crier. Voler. Chanter. Hurler. VIVRE UNE VIE DE RÊVE.

Fatalité – WOU OU OU OUUUUU ! exclama-t-elle.

Bon, dit comme ça, ça ressemble à rien. Mais l'adolescente venait d'émettre le cri de guerre du célèbre « Peter Pan », celui qui ne voulait jamais grandir. Ils avaient beau l'air de deux gamins : elle ne voulait pas devenir adulte. Elle préférerait rester là, ici, dans son monde et vivre chaque jour comme s'il était unique en s'amusant avec des jeux à la con qui font rêver. C'était exactement ça : le syndrome de Peter Pan. C'était beau, magique (j'ai l'impression de me répéter). Silence. La Cascade était là, sous ses yeux émeraude. Elle donna trois coup distinct sur le ventre de l'étalon noir, il accéléra d'avantage pour sauter le cours d'eau qui les séparait. La Serpentard finit presque... tremper. Enfin si, c'était le mot : elle était mouillée comme un poisson. Mais tant pis. Elle sauta de son cheval en hurlant « Arrivée », puis regarda autour d'elle. Oh, elle avait gagné ? Peut être que Naël lui faisait une farce ? Ou peut être pas. Elle le vit juste en face d'elle à seulement quelques mètres (vraiment pas beaucoup). Mais il semblait tout de même heureux, tant mieux. Elle n'avait pas envie de gâcher ce moment à cause d'un « mauvais perdant ». Mais il ne l'était pas, et tant mieux, car l'adolescente en avait connu (et en connait encore) et c'est particulièrement énervant. Naël vint la rejoindre et les deux étalons repartirent tous vers leur troupeau au gallot, comme s'ils étaient là pour servir de « Taxi » et que maintenant que leur rôle était effectué ils pouvaient s'en aller. Silence. Les deux amies s'assirent en silence, Laureline effectua sur elle une formule magique pour retrouver son corps sec. L'humidité n'était pas réellement confortable, en fait.


Lost Soul – Accio le plateau avec plein de bonnes choses dessus !

Yes ! Des gargouillements étaient presque émit de son ventre tellement elle avait faim. Mais elle était un minimum polie et son corps étaient habituer à se retenir de lui même : encore heureux. Elle vit petit à petit le plateau arriver vers eux, il avait l'air d'être en un morceau, rien de renversé, etc, ce qui était une prouesse. La préfète se cacha les yeux pour éviter de se ruer dessus comme une sans gêne et attendit que Naël l'ait dans les mains. Il prit son jus de citrouille pour s'empresser de le boire. Mais... n'avait-il pas oublié quelque chose ? Il s'en rendit compte juste à temps, heureusement.

Lost Soul – En fait, les règles étaient quelque peu disproportionnées, tu ne crois pas, enfin anticonstitutionnelles. Elles supposaient qu'un membre de la course gagnerait un prix à la fin de celle-ci, mais cela signifierait qu'il vaudrait mieux gagner que participer, ce qui est évidemment contre toutes les lois connues. N'est-ce pas ? J'étais certain que tu serais d'accord avec moi. Cela implique donc que les règles ayant été mal faites, et les chevaux étant déjà loin, nous allons considérer qu'il n'y a eu ni victoire, ni défaite, et seulement une course. N'est-ce pas ? Bien, bien. Donc, en toute logique , je peux manger ma part du plateau. N'est-ce pas ?

Laureline s'efforçait de garder son calme, et je vous assure elle avait du mal. C'était trop... pitoyables. Hilarant, elle n'en pouvait plus de se retenir. Il avait tout fait pour se faire pardonner, même si c'était pour rajouter un coté comique à la scène, la Serpentard n'en pouvait plus, c'était de trop. Mais elle réussissait à ne pas paraître pour le partage. Elle voulait faire une farce avec un semblant d'humour noir. Pourtant, ce n'était pas son genre à celle là. Oh, juste une fois.

Fatalité – Non, je garde tout pour moi, dit-elle avec un air (peu) sérieux. Mais elle ne put s'empêcher de partir dans un fou rire à son dernier mot. Mais je rigole. Sers toi, j'avais pas l'intention de tout garder pour moi de toute façon ! ajouta-t-elle. M'en veux paaaas, dit-elle navrée.

Et elle continuait à rire de leurs paroles pas vraiment drôle lorsqu'on les récitait mais sur le moment, c'était le trip total. Elle en pouvait plus, et son mal de ventre accentuait sa faim. C'était le top. Mais elle s'attarda sur leur goutté, elle prit un pain au chocolat délicatement (il y en avait plusieurs), le regarda avec des gros yeux globuleux, et mangea une bouchée copieusement sans retenue. Excellent. Ces elfes de maisons sont réellement impressionnant. Ils pouvaient faire des merveilles en peu de temps. Paradise.
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Naël Hakward
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MessageSujet: Re: Le nucléaire n'a pas de limite. |PV| - Achevé   Le nucléaire n'a pas de limite. |PV|  -  Achevé EmptyVen 15 Juin - 12:56

Voilà. L'espace d'une minute, Naël s'était fait son propre avocat, parlant de lois anticonstitutionnelles, et autres bêtises du même type, mais sa plaidoirie n'avait pas l'air de faire effet. Le visage de Laureline était plutôt sérieux, mais quand on prêtait vraiment attention, on voyait que ses lèvres s'étiraient dangeureusement. Elle se retenait ! Naël fit alors de nombreuses mimiques pour qu'elle cédât au rire et lui concédât une partie du plateau. Elle résistait, et disait qu'elle souhaitait le garder en entier avant de littéralement exploser de rire. Le rire est une espèce extrêmement contagieuse, non identifiable, puisque ne semblant être ni bactérie ni virus, et très courante. En ce moment même, deux adolescents en étaient malades dans un monde imaginaire créés par l'une des deux. Stupéfiant. Ils semblaient même mortellement atteints. Heureusement, l'attirance de la nourriture, objet source également de maladies diverses et variées, comme des rêves et des cauchemars peuplés de croissants, fut l'antidote idéal. Un peu de pain au chocolat, mêlé à de quoi boire, et mille autres viennoiseries, et le rire se calme pour faire place à la gourmandisine aigüe. Naël regarda avec étonnement l'adolescente engloutir un pain au chocolat puis suivit son exemple en mangeant un croissant avec une vélocité et une efficacité surprenantes. Il but ensuite quelques gorgées de jus de citrouille, goûta quelques bouchées d'un excellent pain au chocolat, puis s'allongea dans l'herbe, face au ciel. Il était bleu, entièrement, sans aucun nuage. Evidemment. Un nuage pourrait entraîner de la pluie, et de la pluie au Paradis, ce serait le comble, pensa-t-il amusé. Aucun oiseau volait, et il en était navré. Il fallait remédier à cela. Mais. Ce n'était pas son monde, c'était celui de Laureline. Il se tourna donc vers elle, avec un air de nouveau suppliant qui laissait présager une nouvelle demande.

Lost Soul - « Il manque quelque chose, dit-il en se redressant. Observe le ciel. Sans oiseaux, il est vide. »

Il s'allongea de nouveau, pointant le doigt vers le ciel tel un Jean-Baptiste moderne. Son sourire, cependant, ne correspondait au tableau du célèbre peintre italien. Par ailleurs, ce n'était pas une divinité qu'il montrait, ou indirectement, mais le ciel, d'une couleur bleue si pure, si lisse, qu'il semblait être un océan dans les îles tropicales. Naël aurait aimé y plonger. Soupir. Il était bien, là.

Un bruit. Il rouvrit les yeux qu'il avait négligemment fermés quelques secondes auparavant, se releva et observa aussitôt la cascade, car il savait que ça venait de là. Ne comprenant pas tout de suite ce qu'il se passait, il finit par voir une femme, couchée le long d'une pierre, une femme étrangement belle, lumineuse. Mais. Etait-ce une femme ? Il haussa un sourcil, se leva, et s'approcha du lac. Oh-my-God. Une sirène. Il éclata de rire. Quelqu'un avait du penser à Peter Pan. Comme ce n'était pas lui, ç'avait forcément été Laureline. Et, par la simple pensée, elle avait - volontairement ou pas - fait apparaître une sirène dans leur monde. Naël fit un signe de la main à la sirène, mais celle-ci ne le regardait pas. Elle effleurait l'eau bouillonnante du lac - qui succédait à la cascade - avec calme. L'adolescent ne put percevoir l'expression de son visage, et ne se retourna qu'alors vers Laureline.


Lost Soul - « Laureline. Regarde ! Mais. Regarde, j'te dis ! Une sirène ! »

Il lui fit un sourire étincelant. Un monde fait de collines, de chevaux, de nourriture, de ciel bleu, de phoenix, de sirènes, de cascade, de lac, de courses et de rires, de Laureline et lui. Elle avait créé ce monde, lequel regorgeait de surprises et de merveilles. Un jour, peut-être, Naël trouverait les mots, du moins les notes, pour exprimer ce qu'il ressentait. En ce moment même, il en était incapable, car il n'avait pas le recul, il vivait tout à chaque instant, à chaque seconde, en priant pour que jamais ce rêve ne cessât. Paradise, oui.
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Laureline Wilde
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MessageSujet: Re: Le nucléaire n'a pas de limite. |PV| - Achevé   Le nucléaire n'a pas de limite. |PV|  -  Achevé EmptySam 16 Juin - 10:00

Manger à s'en faire exploser l'estomac était le « jeu » du moment, ou plutôt la découverte. Ce n'est pas que Laureline se privait ou autre, mais d'habitude, c'était à la vitesse express, elle ne prenait pas vraiment le temps d'apprécier tout ce qui lui filait sous la dent. Sauf que là, elle était au Paradis, et ce n'est pas la même chose. Il paraît que quand on y est, on a jamais faim. Foutaises, car le ventre de la Serpentard criait famine même après avoir engloutis un pain au chocolat. Dès que Naël eut pris un croissant à son tour la préfète se hâta de prendre le plus juteux de l'histoire. Les crêpes. Personnes ne pouvait la comprendre sur ce point. C'était SON pécher mignon, le sien jusqu'au bout des doigts. On ne pouvait lui retirer, vraiment pas. Une vrai drogue. Une crêpe avec une ligne de Nutella et de chantilly enroulée pour terminer dans sa bouche et frôler son palais. Elle effectuait le geste, et généralement, ne pouvait s'arrêter après avoir commencé jusqu'à ce que le plat soit vide. Elle passait pour une vrai morfale, et alors ? Elle n'en avait que faire, en fait. Elle ne pouvait pas résister, c'est tout. Elle refit donc la manoeuvre deux-trois fois : ligne de Nutella assez fine, et une grosse de chantilly. Et tout ça : dans son estomac. Le pire, c'est qu'elle ne grossissait pas. En même temps, elle faisait beaucoup de sport donc ça compense le tout. Puis elle ne se permet pas ça tous les jours. Dès que Laureline eut prise sa dernière bouchée elle jeta un coup d'oeil discrets vers la « mixture » qui lui servait de boisson. Elle se demandait bien ce que c'était. Tant qu'elle aimait... Enfin, elle verrait bien. Elle prit le verre qu'elle positionna sur ses lèvres, elle les trempa délicatement dans le liquide et les retira directement pour se les lécher. Il fallait analyser avant d'en prendre des gorgées entière. Le goût ne lui était pas inconnu, bien qu'elle n'ait jamais but de ce cocktail. Oh... myrtille. Oui, c'était de la myrtille. Cela expliquait le pourquoi du comment c'était violet foncé, partant vers le bleu. Un vrai délice ! La sorcière avala quelques gorgées puis reposa le verre sur le plateau. Puis dès qu'elle s'apprêtât à se refaire une crêpe (une vrai gourmandise), Naël prit la parole.

Lost Soul – Il manque quelque chose, dit-il en se redressant. Observe le ciel. Sans oiseaux, il est vide.

Hum ? Laureline se retourna, et fixa le bleu intense du ciel. Il avait raison. Étrangement : il n'y avait rien, même pas une once de nuage, que dalle. Juste les rayons du soleil sur un fond bleuté. C'était magnifique, mais irréel, cela semblait sans vie. Il fallait... des animaux. Des oiseaux, oui, mais pas que ça. Des images de bêtes que l'adolescente avait vu en cours de « Soin aux Créatures Magique » s'affichèrent dans sa tête. Elle y pensa trois fois d'affiler, puis s'illumina. Elle rouvrit les yeux, en silence, et vit un hypogriffle s'envoler au loin, accompagné de plusieurs oiseaux. Le Phoenix de tout à l'heure avait refait son apparition, il était vraiment très beau. Dommage que ce genre de bestioles soient rare et qu'on ne puisse pas en trouver en magasin. En même temps, Wilde n'aurait pas eu les moyens de se le payer. Et un Trésor pareil ne s'achète pas : il se mérite. La préfète oublia le plateau repas, elle s'allongea aux cotés de Naël dans l'herbe et fixa le ciel encore et encore. Une mélodie tournoyait dans sa tête, lui disant de s'envoler, de ne plus toucher la terre. Sauf que c'était impossible, sauf à l'aide d'un (fichu) balai magique. Et c'était une joueuse de l'équipe de Quidditch qui disait ça... En même temps, elle n'a JAMAIS aimé ce sport. Pourquoi le pratique-t-elle alors ? Elle en a besoin, c'est tout. Le balai est un très bon moyen de transport lorsqu'on veut s'enfuir de Poudlard si les passages secrets sont inutilisables. Laureline cligna des yeux, puis les referma. Elle sentait le vent s'affoler sur son corps, ses cheveux s'envolaient au grès de celui-ci, elle ne volait pas, mais elle pouvait se l'imaginer. Un rêve est éphémère, on en sortait toujours...

Lost Soul – Laureline. Regarde ! Mais. Regarde, j'te dis ! Une sirène !

... Mais un autre se crée à ce moment là. L'adolescente écarquilla les yeux à son deuxième appel, se redressant en se frottant les paupières de façon à mieux voir plus rapidement. C'était encore flou à cause de la différence entre le noir et l'éclat du jour. Mais lorsqu'elle entendit le mot « Sirène » elle suffoquait presque. Attendant impatiemment que sa vu ne soit plus trouble. Puis... elle la vit. Cette sirène était sublime. Extrêmement mince, svelte, un buste parfait qui s'élançait sur une fine queue de poisson verte clair. Ses cheveux étaient rouxétincelant, rappelant l'amour. Sa peau, aussi blanche que la lune. Ses yeux, aussi bleu que l'océan. Et ses lèvres, aussi rouge qu'une pomme. C'était... féerique. Laureline ne verrait ça qu'une fois, il fallait en profiter. Le Paradis était là, il existait bel et bien. Mais c'était le leur, car chacun à le sien, et on est tous possessif avec. Naël essayait en vain d'appeler la charmante femme. Apparemment, elle les ignorait tout les deux. Laureline ne tenta pas l'impossible, elle préféra se contenter de l'observer en silence. Elle était comme une petite gamine devant sa télévision qui regardait la suite d'un Disney qu'elle aimait beaucoup et qu'elle avait attendue plusieurs années. Oui, exactement ça.

Fatalité – Oh... Elle arrive.

Exactement. Alors que le silence régnait, la sirène approchait une étoile de mer à la main. Où l'avait-elle trouvé ? C'était une simple... cascade ! Peu importait. Elle l'avait, c'est tout. Ses dents blanches ressortaient sur son sourire étincellant. Elle approchait. Et Laureline s'illuminait. Qu'allait-elle faire ? Espérances.
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MessageSujet: Re: Le nucléaire n'a pas de limite. |PV| - Achevé   Le nucléaire n'a pas de limite. |PV|  -  Achevé EmptyVen 13 Juil - 16:50

HJ - SORRY. Pour l'immense retard. Le Mexique me retenait. En plus, avec les vacances qui continuent... Enfin. On va faire avec, n'est-ce pas ? =D








Tout est éphémère. Voilà pourquoi les deux adolescents, plongés dans un univers parallèle et paradisiaque en profitaient autant. Parce qu'ils savaient que tout rêve avait une fin. En vérité, Naël tentait d'en savourer encore plus chaque parcelle, car, contrairement à Laureline, il ne serait, lui, jamais capable de recréer ce monde. Elle l'avait dans son imaginaire, pour elle, ceci était le Paradis. Il pensa donc qu'elle n'aurait aucune difficulté à revenir. Un bruit le tira de sa rêverie. Qu'était-ce ? Tiens. La sirène. Elle cessait de les ignorer apparemment, du moins elle était dans l'eau, semblant flotter, nager et voler en même temps. L'impression était extrêmement étrange, mais Naël ne tentait pas de comprendre. La bouche entrouverte, les yeux écarquillés, il la regardait s'approcher sans réaliser complètement ce qu'il se passait. Enfin, un sourire illumina son visage et ses yeux redevinrent de taille normale. Il l'admirait avec discrétion. Ses cheveux noirs, sa peau, ses yeux, son buste. Elle était sublime. Il aperçut alors l'étoile de mer qu'elle avait dans la main, mais, lui, ne se demanda pas comment il se faisait qu'elle en avait trouvé une dans de l'eau douce. Ni pourquoi, en fait, une sirène était dans de l'eau douce. L'eau douce de la salle sur demande. Non. Naël ne réfléchissait pas. Il préférait se laisser porter par le vent, filant sur son visage, par ses yeux, par les odeurs et les sensations. Il flottait, lui aussi, ou du moins en avait l'illusion. Jusqu'à ce que la sirène fut arrivée près d'eux. Elle avait fait quasiment tout le voyage sans un regard vers Naël ni Laureline, et, enfin, elle leva ses yeux pour les dévisager. Il sembla à Naël qu'un très mince sourire se dessinait sur son visage, mais il n'en était pas certain, tellement elle contrôlait ses expressions avec soin. Si dans les contes les sirènes étaient fantaisistes, celle-là semblait très sérieuse. Illusion, encore, se rendit-il compte quelques secondes plus tard, quand elle éclata soudain de rire. Elle fit un clin d'oeil à Laureline, lui chuchota des mots à l'oreille que Naël fut incapable de percevoir, et lui donna l'étoile de mer, toujours dans l'eau. La chose la plus surprenante possible arriva alors. L'adolescente devint une sirène, progressivement, le temps de plonger dans l'eau. Naël comprit au regard de la sirène qu'il lui suffirait de retoucher l'étoile de mer pour reprendre son apparence habituelle. N'empêche qu'il ouvrait les yeux. Monde terriblement imprévisible.

Sirène - « Mon nom est Maliae. Vous êtes Naël et Laureline, étudiez à Poudlard, et pensez que ce monde est le Paradis. »

Naël sourit en hochant de la tête, se demandant si elle pratiquait l'occlumancie - étrange pour une sirène - ou si simplement, dans ce monde, leurs esprits, à Laureline et lui, étaient comme des livres ouverts. Cette seconde possibilité, comme la première, tout compte fait, était assez effrayante. Il regarda quelques secondes la sirène puis se tourna vers Laureline.

Lost Soul - « Super. Tu es une sirène. Mais. Moi ? »

Il rit. La situation était particulière, comme toutes celles qu'il avait vécu, ici, hors du monde qui leur était coutumier, où il avaient leurs repères, leurs lois, leurs possibilités et leurs impossibilités. Ici, le dicton « On peut quand on veut » devenait réalité. En fait, l'illusion était parfaite, la supercherie indiscutable. Magique. Le soleil semblait frapper plus fort, maintenant qu'il voyait la sirène nager. Il avait envie d'aller dans l'eau, lui aussi. Pour cela, il ne suffisait que d'une chose. Que Laureline l'imagine avec un maillot de bain. Mais il ne le lui demanda pas. Farceuse comme elle était, il y avait le risque qu'elle l'imagine, disons, sans aucun vêtement. Il se demandait donc ce qu'il allait faire quand, soudainement, elle prit les choses en main. Surprise ?
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Laureline Wilde
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MessageSujet: Re: Le nucléaire n'a pas de limite. |PV| - Achevé   Le nucléaire n'a pas de limite. |PV|  -  Achevé EmptyMer 25 Juil - 4:37

(aucuns problèmes, puis faut bien profiter des vacances ^^)



La Sirène semblait lointaine, hors de portée, Laureline avait l'impression que c'était ce genre de personne à qui on ne pourrait jamais parler, comme une idole ou encore une célébrité. Quelqu'un d'inaccessible, pourtant, elle s'avançait vers eux. Ses cheveux roux flottaient dans l'eau lui dégoulinant partiellement sur le visage, elle nageait avec grâce, tellement qu'on le considérerait comme une danse. La vert et argent était émerveillée par ce spectacle qui s'offrait à elle, elle pourrait y passer des journées entières sans cillait une seule fois. La sirène ne leur accordèrent aucuns regards durant la traversée, elle semblait hautaine, ou alors peut être trop mystérieuse, Wilde s'en moquait au fond d'elle, rien que le fait d'en avoir une en face d'elle était féerique, surnaturel. Lorsqu'elle sut qu'elle venait d'une branche magique, elle supprima les contes de fées, car ils étaient imaginé par les Moldus, donc l'existence de telles créatures lui avait échappé de la tête. Jamais elle n'aurait put s'imaginer cette journée, pas même en rêve. C'était le destin qui s'abattait sur elle en lui offrant le plus beau des cadeaux. Un cadeau inestimable, qui, de ce fait, rendait tout encore plus magique. Je ne vous parle pas de cette magie dont tout le monde raffole, celle des sorciers, non, là, c'était autre chose, complètement nouveau, le coeur de la Serpentard s'affolait dans sa cage thoracique, elle respirait entre deux battements, du moins le plus qu'elle pouvait. C'était vraiment exceptionnel, elle n'avait jamais ressentit une telle passion. Et lorsque la sirène leur accorda un regard, c'était... inexplicable. Les lèvres de l'adolescente s'écartèrent d'une traite, elle acquiesça un sourire révélateur qu'il était impossible de cacher. Malgré ça, elle ne prononça aucuns mots tout de suite, elle leur jeter seulement quelques regards en coin, mais ça suffisait à la jeune sorcière. Peut être que dans quelques minutes elle se réveillerait, peut être que tout ça n'était qu'un rêve, elle avait du mal à imaginer que tout ceci était réel, ça allait au delà de tout principe humain. Mais c'est sans doute parce qu'ils n'étaient pas sur Terre, mais plutôt sur un monde parallèle ; qui sait ? En tout cas, elle n'échangerait sa place pour rien au monde.

Sirène – Mon nom est Maliae. Vous êtes Naël et Laureline, étudiez à Poudlard, et pensez que ce monde est le Paradis.

A peine avait-elle prononcé un mot que le coeur de Laureline fit un bond. Sa voix était cristalline, si elle chantait la performance serait loin de ceux qui font carrière dans le monde des Moldus. Elle était élégante, gracieuse. La Serpentard se laissait envoûtée par ses yeux bleu, tel l'eau douce qui se trouvait à quelques centimètres de ses pieds. Silence. Maliae, c'était un beau prénom, un peu commun, donc très adapté à elle. A chaque fois qu'on lui prononcera ce nom dans le futur, Laureline imaginera deux suite une queue de poissons ainsi qu'un buste et un visage humain. Une sirène, c'était tellement beau. Si elle avait connue les Disney avait d'entrer à Poudlard, l'adolescente aurait regardé « Ariel, la petite sirène » en boucle durant des heures. Mais connaissant sa situation, c'était impossible. La jeune sorcière ne faisait pas attention au fait que Maliae savait tout sur eux, elle trouvait ça presque normal, et la coïnciderait presque comme une déesse tombée du ciel pour leur faire passer un aprés-midi de rêve. Ou peut être que cet endroit était son royaume ? Quelle y régnait avec plusieurs autres homme-poisson ? Rien qu'à cette idée, le coeur de Wilde s'affolait d'avantage. Ses yeux brillaient comme si elle avait les larmes aux yeux, ou peut être était-ce le soleil, on n'en savait rien et de toute façon elle ne le remarquait même pas. Elle ne faisait attention qu'à cette sirène qui s'approchait désormais d'elle en tenant toujours fermement son étoile de mer dans la main. Elle s'approcha d'elle, jusqu'à atteindre son cou et susurrer à son oreille :

Maliae – Tu veux devenir une sirène ne serait-ce que pour quelques minutes, je le sais. Touche cette étoile et ton voeux sera exhaussé.


Silence. Les cheveux humide de Maliae dégoulinaient sur les vêtements de la Serpentard, mais qu'importe, elle allait devenir une sirène ! Elle n'hésita pas une seule seconde de plus, et s'approcha d'avantage de l'eau, elle y mit les pieds, puis avant même d'y entrer toute entière, elle toucha l'étoile. Elle avait peur du mensonge, car si ce n'était pas le cas, elle se serrait retrouvée toute mouillée pour seule excuse sa naïveté. Mais lorsque ses doigts se déposèrent sur l'animal elle se sentit... bizarre. Son corps s'éleva dans le ciel, comme si elle volait à seulement quelques centimètres, la sensation était étrange mais pas désagréable. Puis ses vêtements s'envolèrent d'un coup, mais avant même que les regards pervers s'attirent, les jambes de l'adolescente se joignirent pour former une queue de poisson turquoise et elle sentit un poids au niveau de sa poitrine. Elle rabaissa son regard et aperçut deux coquillage rouge écarlate, elle n'en avait jamais vu de la sorte. Un regard étonné ajouté d'un sourire ravie pouvait se lire sur son visage, puis en quelques secondes, elle fut lâchée dans l'eau. Heureusement que la profondeur n'était pas trop importante car elle avait du mal avec une queue à la place de ses jambes. Après plusieurs essaie, elle maîtrisa un minimum, mais ce n'était pas suffisant donc elle s'approcha du bord où elle y déposa ses mains.

Lost Soul – Super. Tu es une sirène. Mais. Moi ?

Silence. Quels malices était-elle encore en train de préparer ? Laureline semblait douter sur le sort de Naël. Le transformerait-elle en polochon ? Un poisson qui parle, ou encore en Sébastien, le petit crabe. Non, c'était sans conteste trop extravagant et sûrement trop vexant. Elle consentit donc juste à l'attraper par le bras et à le tirer dans l'eau tout habiller, c'était mieux que rien ? Et l'imaginer en maillot était peut être trop dur lorsqu'on ne connaissait pas réellement le corps de l'autre. Rires. La Serpentard riait de plus belle et espérait qu'il prendrait lui aussi cette tournure de situation comme telle.

Fatalité – Et voilà ! Toi aussi t'es un homme-poisson !

Du moins en quelque sorte, elle ne pouvait faire d'avantage car tout était dans les mains de Maliae. D'ailleurs, la vert et argent se tourna pour l'apercevoir et cette dernière pourtant si sérieuse auparavant s'était éprise d'un fou rire ce qui alimenta d'avantage le visage de Laureline. Elle s'approcha d'eux encore plus et tendit l'étoile à Naël avec un petit sourire. Chacun son tour.
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Naël Hakward
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MessageSujet: Re: Le nucléaire n'a pas de limite. |PV| - Achevé   Le nucléaire n'a pas de limite. |PV|  -  Achevé EmptyMer 25 Juil - 23:26

Pleasure.

Naël était en plein rêve, dans un monde imaginaire contenu dans une pièce du château où il faisait ses études, avec une adolescente qu'il n'avait rencontré que quelques heures plus tôt. Tout cela était d'un irréel qui rendait la situation tout à fait géniale. Quand tout est trop parfait pour faire partie de la vie, quand tout est trop beau pour que l'on puisse y croire, alors seulement on peut se lâcher, croquer toutes les secondes qui passent à pleines dents. Aussi, quand sa compagne fut changée en sirène, l'étonnement laissa le jeune homme coi, à la fois à cause de la situation, mais aussi à cause du nouveau corps qu'elle avait. Il n'aurait jamais imaginé voir un corps de sirène d'aussi près, et la seconde où elle fut hors de l'eau lui permit d'enregistrer cette silhouette pour l'éternité. Une taille fine, la poitrine soutenue par des coquillages, des couleurs de cheveux et d'yeux irréellement plus claires, plus vives, et un bas du corps de conte de fées. Mais. Bientôt, il se demanda ce qu'il allait faire, lui-même, maintenant que son seul repère dans cet univers était devenu méconnaissable, et avait plongé dans un eau qui lui était à lui inaccessible. Du moins la croyait-il inaccessible. Attention. Laureline, devenue sirène, s'approchait de lui. Il lut dans ses yeux toute la malice qu'il y avait dans ses idées, et pensa à reculer. Le fait est qu'il ne le fit pas à temps, et que, bientôt, il se sentit happé par la force de l'adolescente. Sous sa nouvelle forme, elle n'eut aucune difficulté à le déplacer, le déplacer si bien que, même s'il tentait de se retenir à quelque chose (par exemple - idée stupide au possible - à un croissant !), la pression l'amena au-dessus de l'eau, et un quart de seconde plus tard, dans l'eau. Un instant, il resta ébahi, et puis, soudain, dans le silence croissant du lieu éclata son rire joyeux. Ses vêtements commençaient déjà à flotter, il était littéralement trempé. Pris d'un frisson, il mit sa tête sous l'eau, une seconde, et ses cheveux tombèrent au-dessus de son front en une mèche noire. Mais. Il avait toujours froid. Alors, il vit la sirène s'approcher de lui. Ses yeux, de nouveau, s'ouvrirent, et un sourire réapparut sur son visage sans qu'il puisse le contrôler. Elle était de plus en plus près, et il retint un hoquet de stupeur, se demandant ce qu'elle allait faire, rêvant déjà d'idées qu'il vaut mieux taire. Puis, enfin, elle tendit l'étoile de mer, avec un de ces sourires qui voulaient tout dire. Lui hésita une seconde. Elle lui posa alors la main droite contre la joue, et le regarda dans les yeux.


Maliae - S'il-te-plaît.

Son regard était indéfinissable, magnifique à un point inimaginable, on s'y perdait comme en un océan, et mille paysages, et mille visions s'y reflétaient, mille rêves et illusions de bonheur. Sa voix était douce, terriblement sensuelle. Le souffle coupé, il prit d'un geste d'automate l'étoile de mer, ne voulant surtout pas perdre ces yeux, qui se détournèrent une fois le caprice satisfait. Alors seulement se rendit-il compte de ce qu'il avait fait. Et de ce qui se passait. En effet, au moment où il avait touché l'étoile, une décharge électrique l'avait secoué, de haut en bas, et, pris d'une quinte de toux, il vit son corps se transformer lentement. Il vit ses muscles se renforcer un peu au niveau de sa silhouette, quelques poils naquirent au niveau de son menton. En bref, la sirène l'avait veilli. Mais il se rendit compte d'autre chose. Il avait le sentiment d'être nu, mais cela était seulement du à la matière du maillot de bain, qui avait pourtant la forme et la couleur d'un maillot classique. En fait, l'illusion de flotter s'était aussi renforcée. Aussi se sentit-il capable de beaucoup de choses qu'il eut envie de mettre en pratique à l'instant. Et, instinctivement, il se mit à nager vers le fond de l'eau. Prudemment, d'abord. Puis, il comprit qu'il avait raison. Il pouvait respirer dans le lac comme dans l'eau. Il remonta à la surface en une vitesse incroyable et tournoya en signe de triomphe, et hurla trois mots. Trois. Mots.

Lost Soul - I Love Paradise !

Le cri du coeur d'un adolescent comblé, que voulez-vous. Naël se tourna alors vers Laureline, et en une fraction de seconde, il fut trop tard. Il l'avait attrapée, la chatouillait, la noyait, lui lançait de l'eau. Etaient-ils retombés en enfance ? Ah, non. C'est vrai. Le plaisir peut durer au-delà de cette période. Elle peut durer, mettons, toujours. L'éternité, quoi.

Forever.
And.
Ever.
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Laureline Wilde
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MessageSujet: Re: Le nucléaire n'a pas de limite. |PV| - Achevé   Le nucléaire n'a pas de limite. |PV|  -  Achevé EmptyMer 19 Sep - 0:34

( Désolée du temps de réponses )


L'utopie était tel un rêve inaccessible, pourtant, la Serpentard avait l'impression de l'avoir trouvé. Ce n'était pas une durée indéterminée, aucunes réponses ne lui étaient formulée et elle se limitait à sa vue qui ne refusait pas un tel tableau. Penser au moment du départ ne faisait pas parti de ses objectif, elle aurait trop de peine à quitter cet endroit magique, au vrai sens du terme. Ca n'avait rien à voir avec ces histoire de sorciers, de géants, vampires et tout le reste de l'histoire réelle. En six ans, elle avait eut le temps de s'habituer à cette nouvelle « vie » qui, il faut bien l'avouer, n'est pas désagréable. Les yeux de Laureline étaient pétillant, pleins de vie, tout d'un coup, elle sembla beaucoup plus sociable, moins renfermée, et surtout moins – voir pas du tout – soucieuse. Comme enfermée dans un labyrinthe sans fin, comme ce Minautore qui fut jadis prisonnier d'une demeure dont il ne pouvait s'échapper. Il ne voulait pas. Eux non plus. La sirène, féerique, n'avait rien à voir avec les quelques films que l'adolescente avait put voir durant son enfance. Elle incarnait la liberté, l'élégance, le fait d'être sauvage, sans soucis, sans états d'âmes, sans névroses. Simple, et tellement irréprochable. Cette sensation, la verte et argentée aurait aimé pouvoir la ressentir toute sa vie. Mais il fallait bien revenir à la réalité un jour. Tout : mais pas maintenant. C'était trop tôt. Les autres élèves étaient peut être en train de dîner, ou déjà dans leurs lits en baldaquins ; elle ne voulait pas le savoir et n'en avait aucune idée. La notion du temps les laissaient perplexe. Son imagination était maître du lieu, si elle pensait au jour, il faisait jour, et de même pour la nuit. Maître de son destin, de leurs destins. Elle était comme une reine sur son trône, désespérante, mais tellement pleine de vie. Naël était le bienvenue dans cet havre de paix, et qui sait, peut être que sans lui – voir sans doute – elle n'y serait jamais parvenue malgré ses envies de nucléaires. Quand on lui disait « Salle sur Demande » son premier réflexe était : « Réunion des Élus ? ». En aucuns cas elle n'avait pensé à une telle chose. Jamais. Sans jambes, juste une queue de poisson flasque, aqueuse, mais tellement belle. Couleur turquoise, et des coquillage aussi grand que la paume de sa main – et le tour de sa poitrine, évidemment – de couleur pâle la ornait. Un rêve. Elle avait peur du réveil à chaque minute. Cette sensation était tellement irréelle, qu'on ne pourrait s'empêcher de ne pas y croire, une seule seconde, se laissait penser que tout ça n'est qu'un rêve, une utopie éphémère, et que dans quelques minutes, Kae la réveillerait. Les sensations étaient pourtant tellement vives, tellement belle. Cette peur l'accaparait, malgré le contact de l'eau, elle y persistait. Mais son bonheur ne fuyait pas, toujours présent, il semblait la dévorer des yeux, devenant aveugle, elle ne songeait plus, de bougeait plus, ne respirait plus. Elle était sous l'eau et n'éprouvait aucune peur au fait de ne plus trouver d'oxygène, elle se laissait bercer par une musique inconnue du fond marin. Et Naël, lui, se transformait à peine. Lorsqu'elle revint à la surface, il avait le coquillage « magique » en main. Étonnamment, il ne se transforma pas en Sirène. Peut être que ce mythe était essentiellement pour les femmes ? C'était dommage : il le méritait amplement. C'est avec stupeur qu'elle le vit tout de même se métamorphoser. Il était devenu beaucoup plus grand, plus fort, ses cheveux avaient poussés et dégoulinaient sur son visage, tout comme Laureline. Ca lui donnait un petit air à la Johnny Depp dans son bon vieux temps (il faut dire qu'il était mort à cette époque, mais ça reste un mythe xP). Il plongea. Laureline ne le vit plus. Ca dura quelques minutes.

« Naël... Naël ? ... Naël ? »

Elle parlait doucement, susurrait à peine ses mots pour se rassurer. Et s'il n'avait pas eu la faculté de pouvoir respirer ? Et s'il c'était noyé ? Stop. Elle s'empêcha immédiatement de penser à de telles choses, se rappelant qu'elle était maître de l'endroit, et que, si elle se mettait à songer à de telles affrositées, elles pourraient s'avérer exacte. Inconsciemment, elle se jeta dans l'eau, sans fermer les yeux. Le sel ne lui piquait pas les yeux, elle ne voyait pas trouble, comme si elle portait des lunettes de plongée sans lunettes. Elle le chercha du regard : aucuns résultats. Stupéfaite, elle se demanda s'il n'avait pas la faculté d'être invisible par la même occasion ? Non, impossible. Elle revint donc à la surface, et quelques secondes après, elle le vit surgir, quelques mètres plus loin, avec hâte et joie.

« I love Paradise ! »

Tien donc, il parlait Anglais maintenant (si on oublie le fait que Poudlard est une école Britannique XD) ? Laureline acquiesça un sourire, rassurée, surtout, et comblée pour le jeune adolescent qui semblait au summum de l'extase. Il y avait de quoi. N'essayez pas de comprendre à la lecture, vous n'y arriveriez pas. C'était quelque chose de festif, inhabituel. Tellement. Qu'elle ne s'y attendait pas. Pas du tout. Il s'approcha d'elle, en silence, discrètement, alors qu'elle se contentait de sourire, d'apprécier ce qui l'entourer. Maelis semblait vouloir l'avertir de quelque chose, Low ne comprenait pas, pensant que Naël était retourné voir les fonds marins, elle ne pensait pas que d'un coup, il se jetterait sur elle pour la torturer avec de multiples chatouilles. Tous deux s'engouffrèrent dans l'eau, ayant trop de poids à supporter pour rester à la surface et surtout pas assez de temps pour nager. Laureline essayait de se défendre malgré le fait qu'elle bougeait dans tous les sens, essayant de se débattre et s'enfuir de se chantier grotesque. Il fallait croire qu'elle s'amusait parfaitement bien. Un océan de bulle les entouraient, du aux gloussements intenses. La préfète n'arrivait à rien. Pas même une petite chatouille, toucher un point faible : rien. Heureusement, elle se trouvait en possession de la plus belle chose qui soit dans cette situation : une queue de poisson. Pas qu'elle lui serait utile à quelque chose, mais au moins, il ne pourrait pas lui faire de chatouilles aux pieds, chose qu'elle craint fortement. Dans un élan de bonté, ou peut être s'était-elle assez démenée pour s'enfuir ? Aucunes idées, en tout cas elle parvint à se défaire de ses mains baladeuses qui la faisait avaler des gorgées d'eau par centaines tellement elle gloussait (pas comme une pouf hein XD). Puis elle toucha avec force l'épaule de Naël en partant se cacher derrière un rocher.

« Chat ! C'est toi qui est ! »

Drôle de jeu. Surtout réservé aux quatre – cinq ans, voir moins. Mais il fallait croire que c'était une journée de découverte saupoudrée de nostalgie. Donc tant cas faire, usons de nos talents de vitesses, bien que Low, malgré elle, savait pertinemment qu'elle n'allait pas finir première, cette fois ci. Chacun son tour. Elle la course de chevaux, et lui, le jeu du chat.
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Naël Hakward
Préfet en Chef, 7ème année à Serpentard
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MessageSujet: Re: Le nucléaire n'a pas de limite. |PV| - Achevé   Le nucléaire n'a pas de limite. |PV|  -  Achevé EmptyJeu 20 Sep - 21:34

HRP - Au contraire. Merci d'avoir répondu : mieux vaut tard que jamais. Cependant, comme mon personnage évolue vachement en ce moment, il est difficile de me replonger dans ce stade de sa vie (xD). Donc j'achève le RP du mieux que je le peux. Réponds si tu veux, si t'en as l'inspi', mais sinon, tu peux envoyer ça aux RP's achevés. Merci encore. Bezoos.











Eclat de rire. Tout à coup, il s'était jeté sur l'adolescente, et l'avait torturée de longues minutes, l'avait chatouillée, lui avait fait boire la tasse, l'avait noyée, remontée, à nouveau chatouillée. S'ils pouvaient respirer dans l'eau, et y voir aussi clair qu'à l'extérieur, cela ne les empêchait pas d'avoir toujours des poumons, puisqu'ils pouvaient encore inspirer et expirer hors du lac. Sans doute le don qui leur avait été donné l'espace de quelques heures était un ajout, et non pas une modification complète de leur être. Si on omet la queue de poisson de l'adolescente, et le corps entièrement transformé de son compagnon. Leur sourire était le même, comme s'ils ressentaient exactement la même chose au même moment, comme s'ils n'étaient qu'un seul et même être, comme si l'un et l'autre étaient destinés à être amis pour la vie. Si le garçon n'avait encore jamais connu l'amour, il avait par contre déjà ressenti de l'empathie pour quelqu'un, de la sympathie, de l'affection. Jamais à ce point-là, certes, mais jamais il n'avait vécu une expérience aussi marquante avec un copain, d'autant plus avec une copine. Une amie, maintenant. Il le sentait : tout cela les rapprochait, et chaque seconde qui passait les liait un peu plus. Comme si une corde les rattachait maintenant, elle à lui et lui à elle, une corde qui avait précédemment été un fil, et qui avait grossi, à tel point que maintenant elle semblait incassable. Oui. Ils étaient ensemble et cela les rendait invincible. Par contre, l'adolescente qui s'apprêtait à commencer un nouveau jeu, elle, n'allait pas rester invincible si longtemps. Naël la vit s'approcher du coin de l'oeil mais ne remua pas. Ses membres se tendirent pour se défendre si elle essayait de lui mettre la tête sous l'eau, quoique maintenant ce n'eût pas été aussi désagréable que d'habitude. Ses neurones, eux, s'activaient à essayer de deviner ce qu'elle allait bien pouvoir tenter contre lui, en sachant la force décuplée qu'il avait grâce à l'étoile de mer que lui avait tendu la sirène, et à la vitesse et à l'agilité que lui avaient donné la transformation. Ah ! et également, elle savait tout ça puisqu'ils venaient de lutter, du moins de jouer. Alors, qu'allait-elle donc essayer de faire ? Le pousser ? Le chatouiller ? Lui tirer le bras dans le dos ? Non, vraiment, il ne voyait pas. Et, surtout, il ne s'attendait absolument pas à ce qu'elle fit : elle appuya sur son épaule fortement avant de s'enfuir avec une vélocité craintive et amusée. Il haussa un sourcil, avant qu'elle lui déclare qu'il était chat. Alors, il éclata de rire, et ce fut un fou rire, instantanément. Retomber en enfance, voilà exactement ce dont il avait besoin. Son visage se métamorphosa, et l'espace d'un instant, on put lire dans son expression celle qu'avait le petit garçon, pendant ses heures heureuses, quand il descendait les toboggans, s'agrippait à la balançoire, ou se faisait des amis à l'école. Cette expression d'innocence pure, de naïveté, ce visage d'enfance, ce visage perdu.

Naël - Alors, comme ça, je suis le chat. Prends garde !

Aussitôt, il s'élança. Il commença par nager le crawl, mais, malgré la vitesse impressionnante, ses yeux étaient pleins d'eau et d'écume, et il ne parvenait pas à voir où il allait et où elle était. Eh, oui. Il était un piètre nageur. Alors, il prit une autre nage, celle dans laquelle il était meilleur, ou plutôt, moins misérable. La brasse. Il se mit sous l'eau, et tendit ses bras, les ouvrit vers lui, rejetant une masse d'eau, puis les ramenant vers lui, et ainsi de suite. Sous l'eau, il voyait le rocher derrière lequel elle s'était cachée. Mais elle s'attendrait à le voir arriver par la droite ou la gauche, alors il eut une idée qui le fit rire sous l'eau, et ainsi s'étouffer. Il dut arrêter de nager une seconde, inspirer profondément dans l'eau, puis continuer. Il fit le tour du rocher, mais très bas, et arriva derrière l'adolescente. Alors, il s'approcha le plus silencieusement possible - il était aussi piètre dans ce genre de missions - de son oreille, et lui souffla dans le creux de l'oreille, en éclatant de rire. Puis, il lui lia les mains dans le dos, avant de brusquement la lâcher afin de s'enfuir.

Naël - Touchée. Tu es le chat.

Puis, il s'élança sous l'eau, nageant le plus vite qu'il pouvait, sans le temps de se retourner pour voir où elle en était, si elle près, loin, si elle le rattrapait ou s'il gagnait en distance, et soudain il vit un homme des mers - comme il les appelait petit - ressemblant au père de la petite sirène (merci la référence xD). Il le regardait fixement, voyant qu'il arrivait mais lui bloquant le passage. Il parla, mais Naël ne comprit rien, car dans l'eau toutes ses paroles s'étouffaient en bulles incompréhensibles. Ils sortirent tous deux de l'eau et l'homme parla alors.

Père d'la petite sirène - Mes enfants. Vous avez goûté au à la douceur de revenir à l'enfance pendant quelques heures. J'ai remarqué votre émerveillement avec plaisir, mais il est temps que vous partiez. N'oubliez pas, à chaque fois que vous croiserez un enfant, dites-lui qu'il vit la période la plus magique de sa vie. Ne détrompez jamais un enfant sur ses rêves, sur le Père Noël, sur les mythes, sur les légendes, sur ses illusions les plus belles, car ce sont les caractéristiques de son enfance. Contez lui des choses. Surtout aux enfants dont les rêves ont été détruits. Comprenez l'importance de ces choses. Ne revenez pas, n'essayez pas, car cela vous détruirait. Ne vivez pas dans le passé mais faites profiter à certains de leur présent. En signe de gratitude pour cette journée.

Il se retourna, comme pour partir, sans leur laisser poser de questions, sans leur laisser répondre, puis ajouta avant de plonger.

Père d'la petite sirène - Ah. Au fait. Votre imagination est pleine de lieux magnifiques, mademoiselle. Vous feriez bien d'écrire, et de les partager avec d'autres. Les histoires écrites favorisent toujours les rêves et les illusions.

Puis, plus rien. Le noir absolu. Naël eut un frisson. Heureusement tout redevint normal au bout de quelques secondes. Ils étaient dans une salle de classe. Une salle vide, aux murs grisâtres, une salle étrange, et la seule chose qui montrait qu'ils n'avaient pas rêvé, était, au tableau, une photographie de la sirène. Elle éclata de rire, leur fit un clin d'oeil, et puis ils sortirent de la pièce. Le couloir, de nouveau. Naël déglutit. Il savait que le bonheur était éphémère, mais qu'on le lui ait retiré des mains aussi rapidement, qu'on l'ait enlevé en une seconde, sans le prévenir, cela le laissait coi, cela le laissait détruit. Il eut un très long soupir puis se tourna vers Laureline.

Naël - Merci, merci infiniment - pour cet endroit merveilleux et tout ce que nous avons pu y vivre. Je crois qu'il faut qu'on suive le conseil de cet homme. Ecrire reste le meilleur moyen de partager ses rêves. - Il eut un sourire triste, puis embrassa son amie sur la joue - Au revoir.
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