Quand on pense à mai, on pense aux petits oiseaux, au grand soleil, aux fleurs partout... Bref, en Mai la nature devient un paradis pour hippies. Normalement. Mais voilà, en Angleterre, le temps était rarement normal et ce Samedi en était l'illustration parfaite. De gros nuages lours de pluie s'accrochaient aux Tours du château depuis le matin, et tous les Poudlariens n'attendaient qu'une chose: que l'averse les libère enfin de l'attente et surtout de la lourdeur de l'air ambiant. Mais la libération n'arrivait pas et c'était dans une torpeur plutôt inhabituelle pour un jour de week end que se passait cette journée. Inutile de dire que de fréquenter la Bibliothèque par ce temps n'était imaginable que pour le pire des Serdaigle... Non, un poufsouffle digne de ce nom n'allait tout de même pas aller travailler par ce temps. Et aussi étrange que cela puisse paraître, miss Thompson avait bien avancé ses devoirs la veille, et avait fini très tard ses six parchemins de potion. C'est pourquoi le réveil fut difficile ce matin-là. Et solitaire par dessus le marché, ses colocataires ayant déjà déjeuné depuis longtemps, et étaient sûrement parties se distraire à la recherche d'un énième BBT (Beau brun ténébreux) de septième année dont elle se moquait comme de la révolte des gobelins... C'est dire.
Toujours est-il qu'une fois Roxanne à peu près réveillée, à peu près car dans son esprit, c'était encore nuit et brouillard malgré sa douche. Sans prêter attention aux nuages menaçants, la Poufsouffle décida de sortir,et, comme elle avait décrété qu'en mai, il faisait beau et chaud, elle s'était habillée d'un short marron, d'un débardeur orange et de ses éternelles converses beiges. Il était inimaginable pour la demoiselle qu'il puisse pleuvoir. Avant de sortir, elle se dirigea vers la grande salle, avec sa tête habituelle quand elle était seule: celle de la Serpentard de mauvais poil qu'il ne fallait pas approcher... Alors que come le savait ses amis et connaissances, elle était tout le contraire..; un des mystères de la demoiselle. Après avoir piqué une brioche au sucre et bu rapidement un verre de chocolat chaud (pas question de boire cet infâme jus de citrouille), la demoiselle sortit. Elle n’avait pas rencontré grand monde, juste deux trois connaissances qu’elle avait salué, et un Serpentard qui l’avait uen fois traité de Serpentard et qui s’était malencontreusement retrouvé avec des furoncles partout... Bizarrement celui-ci ne la salua pas. Etrange...
Une fois dehors, la poufsouffle prit une inspiration. Il faisait décidément très chaud, mais ce n’était pas désagréable. Roxanne adorait la chaleur, et elle pouvai rester en plein soleil toute une journée. Mais là, il n’y avait pas de soleil. Cela ne l’empêcha pas de s’allonger dans l’herber et de sortir son livre: Les hauts de Hurle Vent d’Emily Brontë. Comme quoi on pouvait être une blairotte et lire. Une heure étai déjà passée, peut-être deux, elle ne savait trop, le temsp passait toujours bizarrement quand elle lisait. Tout à coup un grand éclat lumineux. Puis un grondement. L’orage arrivait. Roxanne exultait. Rien de plsu beau que l’orage. Elle rangea son livre et resta là, dans l’herbe.
Les nuages nois se rapprochaient, les zébrures dans le ciel précédaient les grondements de la fureur du ciel. Et Roxanne souriait. Une goutte puis deux. D’abord petites, plus grosses ensuite. Son livre. Si elle restait là, il serait trempée. Mais elle était loin du chateau. Le temps de rentrer, elle serait trempée, son livre tout gondolée et ses cheveux bruns totu bouclés. Bon les cheveux c’était pas important, mais son livre... Et puis l’idée de retourner dans la salle commune bondée ne lui disait rien.
Aussi idiot que cela puisse paraitre, Roxanne courrut se mettre à l’abri sous un arbre, les yeux rivés vers la tempête. Elle entendit des bruits précipités.. Quelqu’un qui, comme elle, avait dû se faire surprendre...
Accueil 
Portail 
