Bal de Pâques - Intrigue.

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L'attente fut longue, les journées d'étude encore plus. On oubliait tout si facilement lorsqu'on était en vacance, où le travail s'envolait en miette pour ne laisser que des traces futures. Ceci correspond bien aux élèves, mais les membres du personnels, eux, travaillent. Un Bal avait été prévus pour les élèves qui restaient à Poudlard au lieu de partir aux quatre coins du monde avec leurs familles. Un Bal Masqué. Ceci fut une idée qui venait d'un élève, qui n'avait pas osé dévoilé son identité, en tout cas, tous les Professeurs et Directeurs en ont tenus compte, et ce jour là arriva enfin.

La Directrice Adjointe dévala Poudlard, il ne restait plus que quelques minutes avant l'ouverture du Bal, il fallait faire au plus vite, vraiment. Tous les élèves devaient être en train de se préparer avec insistance, les filles sûrement en train de se pomponner le visage, les garçon s'arrosant de parfum ou bien même de lotion après rasage. La mode du moment était les grandes lunettes, celles que quand on porte, on ressemble à une big mouche ; cette nuit là, nous laissons place aux masque fantaisistes, chacun portait celui qu'il voulait. Riku marchait dans sa robe de soirée blanche, avec quelques tons ocres, la cadence des courant d'air faisait virevolter ses cheveux dans tous les étages. Lys avait eut un imprévus de dernière minute, alors l'asiatique devra ouvrir le bal à sa place, toujours tout au dernier moment. Le stress emplissait son coeur, mais s'en ira aussitôt l'ouverture proclamée. La Grande Salle était sous ses yeux, elle l'ouvrit, après y avoir jetée un sort permettant d'y accéder (il faut bien, pour ne pas que les élèves y entre, naméo). Puis elle vit le chef d'oeuvre.

La Salle était ornée aux couleurs des Gryffondor et de Serpentard. Il y avait du rouge et de l'argent, qui se mêlaient à l'ébène. Des fresque représentant Poudlard, des sortilèges créant des étoiles filantes, des lumières, un paradis irréel. C'était un ciel somptueux, encore plus sublime que lors de la Cérémonie des Répartition. Riku n'avait jamais vu ça. Son coeur battait fort dans sa cage thoracique. Un sourire somptueux émerveillait tout. Elle rabaissa ses yeux lentement, et aperçut deux Êtres de Maisons qui peaufinaient les dernières touches avec malice. La jeune Harada s'approcha d'eux, et les remercia pour tout, même si chacun des Professeur avait aidé, pour les sortilège ou autre, elle savait qu'ils n'y étaient pas pour des prunes non plus. Ils la saluèrent, puis se retirèrent en silence. Un buffet était visible au fond de la Salle, là où se dressait normalement la Table des Professeurs. Plusieurs boissons étaient disposées, mais attention, aucun alcool n'était disponible à part de la Bierreaubeurre. Riku se servit une coupe de jus de citrouille, en attendant que les cloches de neuf heures sonnes. Cendrillon ne sera pas en retard.

Une piste de danse immense était présente au centre, elle prenait toute la Grande Salle, il y avait une estrade devant avec des instruments de musique, pour que le groupe le plus adoré du moment puisse faire une démonstration durant toute la soirée à nos chers élève. La jeune femme se réjouissait à l'avance de cette soirée qui s'annonçait géniale ; elle ne savait pas à quel point. Elle trempa ses lèvres dans le liquide orange, et bu son fond de verre d'un seul coup, le reposant sur la table. Ce geste accomplis, celui-ci disparut, sans doute était-il allé aux cuisines. Ceci de façon à éviter toute casse inutile, je ne vous le fais pas dire.

Ding. Ding. Ding. Neuf heure sonna, Riku se redressa, mit son masque devant les yeux, et se mit en marche vers le Hall d'Entré. Ses bras dénudés frissonnait d'impatience. Bien qu'elle ait dépassé l'age de l'adolescence, elle gardait toujours au fond elle une âme d'enfant. Et puis, elle pourrait passer cette soirée dans les bras de son Directeur adoré, sans pour autant avoir tous les regards des élèves sur elle, évitant des commérage. Ses cheveux étaient repoussés vers l'arrière, dégageant son visage pâle, au extrémité de son masque noir, on pouvait remarquer ses iris émeraudes ; parfait. La Directrice Adjointe ouvrit la porte, et une foule d'élève était déjà présente. Riku acquiesça un sourire bienveillant, et d'un ton charismatique, elle prononça :

Hana-Bi – « Le Bal est ouvert ! »

Et elle poussa la porte, se décalant vers la droite, pour laisser passer les élèves. Apparemment certains couples s'étaient déjà retrouvés, d'autre se verront dans la Grande Salle... Cette idée était complètement barge, de faire subir ceci à des adolescent prébubère... D'un coté, c'était comique de savoir que certains pourraient péter des crises parce qu'un tel est avec un tel... Mais ils ne le sauront qu'à minuit ! Surprise, que ce passera-t-il a minuit ?

Que la fête commence ? Pain for Pleasure.

Même si c'était un grand évènement, ce n'était qu'un jeu pour Lyra. Jouer le jeu ou le contourner ?! Choix difficile pour elle ... Elle hésitait. Elle hésitait le fait de se vêtir normalement ou de se déguiser comme la plupart des élèves. Sauf que ces élèves y étaient amusés. Lyra non ! Mais bon un petit effort. C'est vrai, si elle venait naturelle elle serait très voyante aux milieux de ces élèves tous costumés. Mais la grande question était que mettre ?!

Star moldu ou encore sorcière, Lyra n'était pas à jours, et encore même les vieilles stars des années 90 n'étaient plus d'aussi bonnes qualitées sur les écrans et les photos qu'il était impossible d'essayer de copier. Quant aux stars sorciers, Lyra ne connaissait encore que très peu ce monde ... Elle pouvait être forte en magie, mais niveau succès, c'était la ramasse.

Il était déjà 19h et Lyra ne savait toujours pas quoi faire. Assise sur son lit, dans son dortoir, elle se leva enfin, et commença à faire des petits aller et retour entre son lit et son coffre, contenant ses affaires. Bon, tentons le tout pour le tout. Au cas ou elle ne se sentirait pas à l'aise dans son "costume", elle pourrait utiliser un sort dans les toilettes qui lui permette de retrouver des habits qu'elle met tout les jours.

Lyra admirait la sorcéllerie, pour elle c'était un don. Et quoi de plus beau que de rendre honneur à ce don ?! Elle enfila sa tenue de sorcière. Pour elle, c'était cela son déguisement. Mais alors qu'elle se dirigea vers un glace pour voir à quoi elle ressemblait, elle vit d'autres élèves de serpentard, filles, arriver. Toutes habillées en robe, portant un masque. Alors que ces jeunes filles repartaient, Lyra réfléchit à nouveau.

Il y avait bien une robe qu'elle avait emmenée. Mais les robes, ce n'était vraiment pas son truc. Même une jupe ... Ce sont des choses qu'elle n'aimait pas sur elle, et sur lesquelles elle faisait un blocage. Allez savoir pourquoi, c'était comme ça, point barre. Même emprunter une robe à une autre fille de serpentard qu'elle avait trouver belle, elle savait que sur elle, cela ne lui irait pas. Du moins, c'est ce qu'elle pensait.

Tentons le tout pour le tout. Lyra ouvrit son coffre, et prit sa longue robe. Elle avait une couleur étrange, entre le rose très pâle, qui donnait l'impression qu'il s'était mélangé avec dru gris. Pas large du tout, non plutot moulante. Elle avait deux larges bretelles afin qu'elle soit soutenue sur Lyra. Longue, jusqu'à ses chevilles.Simple, sans motifs, elle n'avait que quelques fils argentées qui parcouraient sa taille.

Lyra enfila sa robe, puis essaya de trouver des chaussures qui iraient bien avec. Se résignant à mettre des talons, même si elle ne se sentait pas très à l'aise dedans, et que en plus, elle ne savait pas trop marcher avec, du moins pas longtemps ... Alors pas la peine d'imaginer danser. D'ailleurs, elle n'était même plus sure de savoir danser. Une fois prête aux niveau des vêtements et des chaussures, Lyra n'avait plus qu'à s'occuper de ses cheveux et du maquillage.

Coiffure très simples, celle de d'habitude, natte, et ébouriffés sur le dessus. Pour ce qui était du maquillage, vraiment rien, du noir pour les yeux, comme d'habitude, que ce soit du crayon ou du mascara. Cette fois-ci du font de teint afin de lui donner des couleurs. Et un rouge à lèvre de couleur très pâle, aussi pâle et rose/gris que sa robe. Elle avait de la chance qu'ils soit assortit. Pour ce qui était de ses cheveux par contre, la couleur turquoise vers la fin n'était pas assortit à sa robe. Elle n'avait plus qu'à changer ça d'un coup de baguette.

20h50 Enfin finit, elle ressemblait à une lady, ce qui n'était pas elle. Voilà pourquoi elle n'aimait pas les bal costumé. Se faire belle et s'habiller bien ce n'était pas elle. Bon, en cas de soucis, elle pourrait toujours trouver de beaux vêtements chic à la place d'une robe. Lyra déscendit les marches afin d'arriver jusqu'au hall, ou tout les autres élèves se trouvaient déjà. Du moins, les élèves qui participaient au bal. Lyra mit son masque alors qu'elle déscendait les marches. Il était simple, de la même couleur que sa robe gràce à un petit tour de magie. Il lui prenait une grande partie de son visage. Sans motif particulier, juste un masque simple. Lyra n'aimait pas le surplus.

Voilà que les cloches de 21h sonnait. La grande porte de la grande salle s'ouvrit pour y laisser place à de magnifique décoration. Lyra qui aimait la simplicité trouvait tout cela absolument parfait. Une femme se trouvait au milieu, c'était la directrice adjointe. Tout les élèves se turent lorsque la porte s'était ouverte, et malgré qu'elle soit ouverte jusqu'au bout, le brouhaha ne reprit pas. Une voix se fit entendre, elle était lointaine, mais Lyra su que c'était celle de la directrice

Interlocutrice - « Le Bal est ouvert ! »

Voilà que tout les élèves entrèrent dans la grande salle, Lyra avec. Mais ou aller ?! Bar, piste de danse, chaise. Bon elle allait opter pour aller sur le bar, en passant par la piste de danse. Prendre un jus de citrouille et aller s'assoir sur une chaise. Elle ne se fit pas prier. Lyra exerça tout ce qu'elle avait prévu de faire. Une fois assise, elle regarda la salle en la balayant du regard de gauche à droite. Elle regardait par la même occasion les autres élèves, qui étaient eux aussi "costumés"

Poudlard était une école si ... agitée, fatiguante. Bruyante. Pour la énième fois, Kira voulut mettre le son de son Ipod à fond pour couvrir le bruit. Et pour la énième fois, elle constata que c'était déjà fait. Pauvre d'elle, jetée dans un dortoir féminin, trois heures avant l'ouverture du bal. D'un côté, c'était joli à voir, toutes ces jeunes filles se préparer comme pour un spectacle de cabaret, effacer la couleur de leur peau sous une couche de poudre blanche, écouter le froufroutement des robes, observer avec quelle habilité elles coiffaient leur cheveux dans des chignons complexes ... c'était joli mais totalement incompréhensible. La jeune Serpentarde se sentait presque masculine, devant ce flot de pestes transformées en princesses. Et, ce qui l'agacait au plus haut point, c'était leurs gémissements : « Mon Dieu Kira, est ce que ça va? Non pas toi, ma coiffure je veux dire? Ce que tu es bête, aucun gout ...». Très agréable, vraiment. Alors que d'habitude c'était elle la boss, elle se trouvait releguée au rang de conseillère. Mais dans un immense sang froid, elle restait calmement allongée sur son lit, avec son jean habituel, méprisant profondément ces greluches qui se pâmaient d'avance pour un cavalier qu'elles ne connaissaient pas. Elles éspéraient quoi? « Trouver l'amour? » Quelles connes. Quelles connes ! L'amour, pour les garçons, c'était juste du cul, songea Kira avec colère.

« Kira, qu'est ce que tu fous? T'as pas de robe? »

L'interréssée éclata de rire. Si elle en avait une? La question ne se posait pas. Evidemment que non. Est ce qu'elle avait la tête à porter une robe? Elle hocha négativement la tête, heureuse de voir son amie pâlir d'indignation. Sauf que là, elle avait attiré l'attention sur elle, et cinq paires d'yeux la fixaient avec désolation. La phrase allait tomber ce n'était qu'une question de secondes. Kira écarquilla les yeux, consciente qu'il fallait réagir vite.

K - « M-mais c'est pas grave, vu qu ... »
« Ok, je t'en prête une, bouge pas ! »

Trop tard. Elle connaissait cette situation par coeur, et savait qu'il était inutile de résister. Il fallait juste qu'elle se prépare mentalement à danser avec un mec qu'elle ne connaissait pas, et surtout, surtout, à porter des chaussures à talons. Parce qu'elle n'y échapperait pas.

-

Descendre les escalier. Mon Dieu non, elle ne pourrait pas. Elle jeta un regard de détresse à Emily. La dedans, c'était impossible. Avec un bref soupir, la jeune fille la soutint dans sa marche diffiçile sur les dalles de marbres. Dès que l'ombre d'un miroir apparaissait, Kira tentait d'attraper son image, encore sous le choc. Une longue robe noire couvrait ses jambes et enserrait cruellement sa poitrine, laissant ses bras nus. De fins motifs dorés la parcouraient de parts en parts, se croisaient, contrastants avec le velour noir sur lequel ils étaient aposés. Ses amies l'avaient autorisée à garder sa frange, mais avaient insisté pour lisser ses longs cheveux, qu'elles avaient ensuite enserrés dans un chignon tenu par des perles noires et dorées. Ses yeux étaient entourés d'un coup de crayon bien appliqué, et enfin, le masque, qu'elle tenait à la main, de peur de l'abîmer. Pour la troisième fois, elle chuchota à Emily :

K - « c'est ça ta tenue "ultra simple" ? J'ai l'air de quoi là? »

Elle critiquait, ronchonnait, mais ça sautait aux yeux qu'elle était en admiration complète devant cette apparence si différente de la sienne. Le seul "petit" problème, c'était les chaussures ; de ravissants escarpins noirs. Ra-vi-ssant. Mais non adaptés à sa petite personne. Si Emily la lâchait, elle serait vraiment dans le pétrin. Et il faudra bien qu'elle la laisse, pour aller danser avec son cavalier ... ah. La salle était magnifique. Ça en devenait presque lassant. Kira s'empressa de porter le masque à ses yeux. Il était noir, les éxtrémités évoquants les ailes d'un corbeau d'ébène, les yeux entourés d'or. Vacillante, kira se dirigea maladroitement vers le buffet, ou elle pouvait s'appuyer. Soupir. C'était mal parti, cette soirée.

Ce soir là était un soir assez spécial! C’était le soir du bal de Pâques, bal costumé pour être toute a fait précise. Il y avait déjà fort longtemps que l’on en parler, dans les couloirs, a la récré, aux heures de repas et puis enfin le grand soir était arrivé. Dans les dortoirs et dans la salle commune des poufsouffle l’excitation montée avec l’écoulement du temps et tout le monde était sur le qui-vive. Chacun avait son costume déjà depuis plusieurs semaines et tous était très impatient de devenir un autre le temps d’une soirée: de devenir prince ou princesse, roi ou méchant, personnages de l’histoire ou super-héros… Bref un mique-maque de personnages se présentaient là, en étant tous avec le visage caché de telle sorte que l’on ne puisse les reconnaître.

Calaïs elle restait un peu a part de cette agitation ambiante… La française aimait beaucoup les bals mais elle aimait aussi connaître l’identité de celui avec lequel elle parlait. La préfete avait passer son après-midi a regarder les autres élèves de sa maison a courir pour faire des retouches a leurs costumes ou alors faire des petits secrets et autres complots pour la soirée. Elle s’était contentée de rêvasser et de repenser notamment au merveilleux séjours en France avec Seiko. Cela avait vraiment été magique a coté de se séjour, se bal serait sûrement d’une banalité affligeante.
Enfin en début de soirée vers les huit heure pour être tout a fait précise, la jeune femme prit son costume, qui avait soigneusement emballés pour ne pas le dévoilée; puis s’était rendue a la salle de bain des préfets. Là elle avait fait vrombir les immenses robinets, qui donnait des eaux de bien différentes couleurs et au bout de quelques minutes, la mousse avait envahi toute le bain. Calaïs se glissa alors dedans et se relaxa pendant au moins une bonne heure. Puis lorsque la mousse eu presque disparue et que l’eau commença a être tiède, la jeune française sortit et enroula autour de son corps une grande serviette moelleuse. Ensuite elle se sécha puis sortit de son sac noir, son costume puis l’enfila.
Son costume était en faite une robe style 18eme en France. Elle était magnifique, d’une couleur or et composé d’un corset et d’une longue jupe qui traînait derrière. La robe lui allait a ravir…
Calaïs se fit un maquillage un peu extravagant puis commença a se coiffer. Elle se fit une coupe plutôt sophistiquée puis elle se regarda dans le miroir. Elle ne se reconnaissait même pas elle même mais ensuite elle plongea sa main dans son sac et en tira un superbe masque vénitiens qui était la touche finale a son déguisements.
Enfin la poufsouffle sortit se mit un parfum français qui embauma toute la pièce et qui lui fit mettre un magnifique sourire sur son visage.

Calaïs sortit enfin de la salle de bain des préfets puis elle commença a descendre les escaliers jusque dans le hall. La française jeta un coup d’œil a la grande horloge et vit qu’elle était en retard d’au moins une demi-heure. Elle croisa dans les couloirs beaucoup plus de personnes qu’a l’accoutumé et le hall était blindé.
La française se sentait vraiment bizarre mais elle continua d’avancer jusque dans le grande salle et lorsqu’elle fut au niveau des lourdes portes de bois qui étaient ouvertes, elle ne pu s’empêcher de marquer une pause pour admirer la formidable décorations.

Sa première impression sur la banalité fut bien vite dissipée en voyant l’extraordinaire décorations, on disait que la France avait bon gout et les français forts en décorations mais là, c’était vraiment quelque chose… La salle avait été décoré en l’honneur de Gryffondor et Serpentard et le vert fusionnait avec une douceur presque charnelle avec le rouge feu mais Calaïs trouva un peu injuste d’oublier les deux autres maisons…La poufsouffle fit quelques pas en avant et vit au dessus d’elle une voûte céleste de toute beauté, avec des étoiles filantes et des milliers de lumières qui envahissait la salle d’une chaleur profonde et sympathique. On pouvait aussi voir des fresques représentant Poudlard dans toute sa grandeur et sa magnificence. La jeune femme baissa les yeux et vit au fond de la salle un grand buffet mais ce qui lui sauta aux yeux c’est l’immense piste de danse ainsi qu’une grande estrade qui devait sûrement accueillir le groupe de musique.
En tout cas une foule déjà grande s’agitait sur la piste pendant que quelques autres cherchait du réconfort au buffet…

Ébahi et anonyme Calaïs avança avec lenteur et éloquence a l’intérieur de la salle.
Elle fut prise dans un flot humain mais réussi a regagner le buffet en se demandant avec qui elle pouvait bien être… Enfin elle vit une autre jeune fille accoudée vers se grand buffet qui surement elle aussi chercher son compagnon de soirée...

Une cloche. Quelque part, sept coups sonnèrent, comme pour annoncer aux élèves de Poudlard qu'il était temps de se préparer pour le Bal. Naël leva les yeux de son carnet, où il faisait un croquis de son camarade, écoutant de la musique. Avec un bref soupir, il le posa, et se leva lui-même afin d'aller voir dans son armoire, ce qu'il mettrait pour la soirée. Etrangement, rien ne lui paraissait assez bien, assez beau, et tout était pourtant trop élégant, déjà. Il hésitait, doutait. Après tout, il avait rarement assisté à ce genre d'évènements. Ses parents n'étaient pas le type à l'amener à des fêtes. Un sourire sardonique naquit sur son visage, et son camarade, en l'apercevant, vint aussitôt à sa rescousse, sentant que sinon, il ne viendrait pas. Il lui pointa du doigt un slim noir. Aussitôt, Naël secoua de la tête, ce n'était pas assez ceci, et pas assez cela. Son voisin fit aussitôt mine de retourner à son lit, et l'adolescent céda alors. D'accord. Slim noir. Quoi d'autre ? Son ami, vainqueur, lui montra alors une chemise grise, et des chaussures longues, à la mode londonienne, grises aussi, foncées. Cette fois, Naël ne protesta pas. Il en savait certainement moins que son camarade, qui semblait, comme d'habitude, sûr de lui quant à ce qu'il devait mettre. Aussi, il se changea, après avoir été prendre une douche dans la Salle des Bains. Propre, bien habillé, il s'en prit vaguement à ses cheveux, les sécha avec une serviette, puis les laissa ainsi, vaguement ébouriffés. Il fallait le dire, il était plutôt élégant. Sans mot dire, il se posait des questions, se demandait si sa cavalière, Kira Prestyn, avait été contente d'être avec lui, et comment il la reconnaîtrait, lui qui ne l'avait jamais côtoyée. Il la connaissait cependant de vue, et espéra que cela suffirait. Son ami lui passa une chevalière au doigt, ce qui le fit rire. Il ne fit cependant aucune tentative pour l'enlever, et enfila un masque noir, qui couvrait la moitié de son visage, du haut de ses lèvres aux sourcils. Ses grands yeux noisettes brillaient, telles des lueurs perdues dans la nuit. Avec un mince sourire envers lui-même dans le miroir, il quitta le dortoir.

Instantanément. Un brouhaha parvint jusqu'à ses oreilles. Il provenait du dortoir des filles, et il haussa un sourcil, avec un sourire amusé, avant de continuer sa descente. Son camarade et lui se demandaient comment allait être la salle, certainement superbe, et parvinrent dans le hall où se bousculaient quelques élèves pour rentrer dans la salle déjà ouverte. Naël entra, et, émerveillé, jura entre ses dents. Fuck. Son camarade se tourna vers lui, étonné. Il lui expliqua qu'il aurait aimé prendre la salle en photo. Elle était si...

Et c'est alors qu'il la vit. Kira. Il était certain que c'était elle. Pourtant, il ne lui avait pratiquement jamais parlée. Et jamais, il ne l'avait vue ainsi. Mais. Coupé dans son élan, il avait interrompu sa description de la salle, et son camarade suivit son regard pour comprendre son soudain silence. Lui aussi impressionné, il lui déclara qu'il avait de la chance d'avoir une telle cavalière, ce à quoi il répondit par un hochement de tête et un mince sourire. Ne pas afficher ses émotions. Il ferma les yeux, se reprit, et s'approcha lentement de la jeune fille. Elle s'appuyait sur le buffet. Lui-même prit un jus de citrouille, en but à peine une gorgée, puis se tourna vers elle.

Lost Soul - « Bonsoir. Kira. »

Il la dévisagea un instant. Il doutait qu'elle le reconnût, car, effectivement, ils n'étaient pas pour ainsi dire amis. Aussi, il ajouta d'une voix posée.

Lost Soul - « Nous sommes ensemble. Pour la soirée, je veux dire. »

Sourire.

Il y avait eut beaucoup de mouvement ces derniers temps au château mais pour Poopey rien n’avait changé. C’était comme si elle avait disparu de la circulation. Elle était à peine présente lorsqu’elle était arrivée et, depuis, elle ne donna aucun signe de vie. Les rêves, les objectifs qu’elle s’était donnée pour cette année étaient bien loin d’être atteints. Son but était de s’améliorer encore et encore pour ses ASPIC de l’année suivante et pour le moment elle n’avait pas encore terminé d’apprendre le manuel, tome 6, de métamorphose. Elle bouillonnait à l’intérieur d’elle. Elle était quelqu’un qui avait besoin d’actions, de mouvements malgré son tempérement d’intellectuelle avide de savoirs, elle avait besoins de se sentir comme toput autre jeune fille de son âge. Elle était en manque de vie, de chaleur humaine !

Son côté solitaire prenait de plus en plus de place dans sa personnalité. Ne parlant plus à grand monde, même dans ses connaissances habituelles, elle esayait sans cesse de se pousser plus loin dans ses études ! Elle avait besoin de se divertir ce soir ! Elle avait besoin de s’amuser ce soir, pour oublier un peu qu’il fallait qu’elle réussisseau mieux pour pouvoir échapper à cette famille sans scrupules! Cette solitude la faisait souvent souffrir et c’était mauvais… Elle devenait terne et sa joie de vivre s’eteignait peu à peu. Poopey voulait garder cette joie, cette jouissance de la vie et le bal était peut-être l’occasion de se rendre le sourrir et de profiter un peu, chose qu’elle n’avait pas fait depuis fort longtemps !

Elle avait choisi la couleur blanche pour sa robe : couleur de la pureté, virginité et innocence mais qui pouvait aussi être sinonyme de gaieté. Elle voulait marquer la ressemblance entre les apparences et la réalité. Sa robe était un montage de tissu blanc. Elle était longue et plutôt bien coupé. Elle avait coiffé tant bien que mal sa longue chevelure rousse flamboyante en une cascade de petites boucles qui lui tombaient jusqu’aux reins. De plus elle ne portait ni boucles d’oreilles, ni collier de perle , ni bracelets, car la simplicité de sa tenue n’aurait pplus été aussi charmante si elle avait ajouté tout un tas de quincailleries. Poopeya avait mit beaucoup de temps à assembler sa tenue. N’ayant pas eu le temps de faire des emplettes cette robe fut le fruit de beaucoup de travail et elle était très fière de la porter ce soir. Elle était au sommet de sa beauté ce soir, si cela été de la beauté, car Poopey ne se trouvant pas spécialement belle ni gracieuse, seulement banale mais enjouée et mignonne, peut être. Elle espérait fort que, enfin, ses soucis allaient la quitter le temps de cette soirée et qu’elle puisse s’amuser un peu.

Le regard rêveur et le dos droit elle traversa la Grande Salle transformé magnifiquement en Salle de Bal. Au fond, elle était incapable d’aller vers les gens et attendaient toujours qu’on vienne vers elle…

Lize leva la tête, quelque part, sept coups sonnèrent. Pendant quelques secondes, on n'entendit que le bruits de cloche qui résonnait dans le dortoir. Elle refermit le livre qu'elle lisait, un peu à contre-coeur. Il était passionant, Lize avait lu tous les livres de cet auteur, sauf celui-là, et elle adorait son style d'écriture. Cependant, le bal de Pâques était tout de même plus important qu'un bouquin, qu'elle pourrait continuer le lendemain, si elle n'était pas trop fatiguée.
Elle le posa donc sur sa table de nuit, sur une photo représentant Lize a 12ans à New York, en train de marquer un panier lors d'un match amical.

Enfin, elle se leva, le bal avait commencé, maintenant. Ele n'était pas pressée, elle prit sa robe, posée sur son lit. Lize n'avait pas mit de robe depuis deux ans. Elle défit son slim noir, l'un de ses préférés jeans, et jeta un coup d'oeil à sa robe.

Elle aurait bien tenté d'y aller en jean, mais elle ne voulait pas passer pour une enfant gâtée faisant son petit caprice, aussi elle se plia à la règle. Elle enfila sa robe, non sans difficultée, puis se regarda dans la glace. "wow" fit-elle seulement.

La Lize qu'elle avait en face d'elle n'était pas la Lize qu'elle conaissait, l'air rebelle, mais une sorte de petite princesse. Elle tourna sur elle même, et ne pouvait s'empêcher de revoir toutes les princesses qui avait accompagnée son enfance. Elle risquait pourtant d'être cendrillon, la princesse éphémère, celle qui a minuit redeviendrai Lize, la petite Lize qui fait des photos et joue au basket.

Elle descendit, des rires, des musiques, des exclamations lui venait de la grande salle, il y avait déjà beaucoup de monde.

"Parfait, comme ça je vais pouvoir passer inaperçut"

En effet, elle ne voulait pas faire une entrée semblable à celle de ces filles, qui brillaient de milles feu mais ne ressemblaient aux yeux de Lize qu'à des grosses meringues.

*Oups ! Le masque ! J'ai oubliée le masque*

Elle se souvenait de l'avoir vu sur le lit, dans le dortoir. Elle fit demi-tour, cette fois, il fallait se dépecher, ça devenait ridicule !

Elle courut, montant quatre par quatre les marches des escaliers... Pourquoi Poudlard comportait autant d'étages ??

Elle perdit sa chaussure. Là, ça devenait vraiment Cendrillon, sauf qu'elle n'avait pas le temps de s'amuser de se détail, elle redescendit les quelques marches et remit sa chaussures.

Elle cria le mot de passe en arrivant devant la salle commune, puis elle alla vite chercher son masque.
Quelques minutes plus tard, elle entrait enfin dans la grande salle. Ne voulant pas être le centre d'attention, elle se dirigea rapidement vers la buvette, lieu de rendez vous des gens qui n'ont pas envie de danser, mais qui viennent pour le principe...

Obligation ? Leslie ne le savait pas. Elle n'en n'avait d'ailleurs aucune idée. Elle s'apprêtait à aller au bal de Pâques de Poudlard par simple principe.Celui de ne pas décevoir.
Peut-être pour danser aussi ... Etaler sa science sur la danse classique, mais non ! Si elle l'étalait, elle l'étalait seule ! Coincée ? Non, spéciale ! De plus, on la traîte aps de coincée quand on est pom-pom girl !

Elle bondit hors de son lit, et se pressa de se rendre dar-dar dans la salle de bain. Elle y avait tout préparer la veille, d'un coup de baguette magique. Son maquillage habituel (mascara, gloss,...), et un masque "de loup". Celui qui cache les yeux. Celui qui cache la personne, qui celle-ci ne se fait reconnaître que par les grands habitués de son visage. Leslie passa sa robe de soirée, qui était bleue comme ses yeux, à petites fleurs blanches sur les finitions, et au-bas de la robe. D'un tournemain, elle se fit un chignon bien serré, haut placé sur la tête, et fit détacher quelques mèches bouclées de ses superbes longs cheveux blonds . Et commença à se maquiller. Elle mit en valeur ses yeux par deux traits discrets d'eye liner symétriques, qui accentuait son air enfantin. Elle remplit ses lèvres d'un gloss transparent, puis du rose aux lèvres, avec une toute petite dose, elle se rougit les joues pour mettre en valeur ses pommettes rondes, et plaça son masque. Elle l'avait cousut elle même il y avait trois ans auparavant, déjà.

Il était blanc avec de la dentelle bleue brodée tout autour. Deux trous faisaient orrifices pour les yeux de la belle. Il masquait les yeux seulement. Même si elle ne se rendait pas à un bal masqué, elle ne voulait pas paraître mesquine en ne portant rien, juste dans le but de se faire remarquer par un gentil garçon abandonné !

Non ! Leslie savait déjà que le fait de mettre ce masque allait accentué son désir de passer innaperçue telle une timide violette. Bien qu'elle ne voulut pas. Elle se mit dos au miroir, pour faire face à son livre de sortilèges, qu'elle connaissait déjà par coeur, et essaya de trouver une formule pour éloigner la « socia-mania », un terme à elle qui désignait l'envie d'aller vers les autres, même si elle n'en avait nullement besoin ! Elle descendit dans la grande salle, et vit qu'elle était parmis les premiers, son masque sur les yeux, elle attirait quelques regards indiscrets, mais fît comme-ci c'était " normal ". D'un pas décidé, elle alla vers le buffet en se disant :

* Bon sang, mais qu'est-ce que je fiche ici ? Si ça s'trouve « on » va croire que j'viens m'chercher un copain ! *

Elle aurait voulu pousser une guelante, mais en se ruant sur le buffet, un verre de punch à la main, elle faillit tomber en arrière, et renverser son verre sur une jeune Serdaigle. Une fille de sa classe. Un cinquième année quoi ! Elle s'excusa poliment auprès de Lize, espérant que cette dernière la reconnaisse ...

Alec s'était réveillé à 11h ce matin lui qui dormait peu c'était surement la plus longue grasse matinée de sa vie ; le probléme c'était qu'il s'était réveillé avec une impression bizarre comme si il avait oublié quelque chose mais ce qui était encore plus étrange c'est que cette impression au réveil il l'avait déjà eu ; du temps où il était élève à Poudlard.

Ne sachant pas trop pourquoi il avait cette impression il se dit qu'il serait temps d'en chercher la cause mais avant tout il fallait qu'il fasse son petit-déjeuner spécial jour de travail chômé car effectivement aujourd'hui il ne travaillait pas sans qu'il arrive à se rappeller pour quel occasion ; enfin il s'approcha d'un meuble , sortit une clé qu'il inséra dans la porte du meuble et le clic d'une serrure qu'on dévérouille se fit entendre ; il sortit une bouteille de rhum de son meuble et se servit un verre : c'était son fameux petit déjeuner spécial jour chômé.

Son petit-déjeuner avalé il s'habilla comme il se serait habillait chez lui c'est à dire n'importe comment avec un jean déchiré , un T-shirt informe et blanc légérement maculé , ainsi que des chaussures tellement délabré qu'on ne savait pas trop ce qu'elles étaient sensées être et notre profésseur sortit ainsi de ses appartements s'attirant des regards étonnés et même outré de la part de certains élèves , surtout les jeunes filles , mais aussi de certains profésseurs dont un qui s'approcha de lui un peu contrarié et qui lui dit légérement hésitant :

" Excuse-moi Alec t'aurais pas oublié encore une fois qu'aujourd'hui c'était pâque et que ce soir il y avait le bal ?"

Alec fit une moue du genre ' hein qu'est-ce qui dit ' suivi d'une prise de conscience fulgurante ; depuis ses années étudiantes à Poudlard il avait toujours oublier le bal de pâque c'était comme une malédiction qui le poursuivait depuis sa première année. Il planta le prof sans le remercier et retourna dans ses appartements d'où il ressortit quelques minutes plus tard habillé un peu plus dignement et surtout lavé , rasé un peu mieux et plus présentable pour le bal du soir.

Ce soir-là il se présenta tout de même en retard au bal comme si pendant la journée il avait oublié encore une fois le bal mais au moins il s'y présenta sacrément bien habillé , un costume moldu noir d'une grande marque italienne en dessous duquel il portait une chemise d'une couleur framboise , des chaussures de grandes marques et par dessus ce costume moldu une grande robe de sorcier rouge bordeau et intérieur jaune , brodé d'or ; à croire que prof ça rapportait gros.

Il s'avança parmis les convives jetant des regards et affichant un grand sourire aux élèves qu'il connaissait et qui lui rendait bien ; il se permit quelques petites pauses pour draguer une collégue et repartit dans sa marche vers la grande salle ; le probléme était la foule d'élève qui bouchait le passage , il avisa uen chaise qui lui permettait de monter sur une table et ensuite d'avancer de table en table jusqu'à la directrice qui se tenait près du buffet ; son plan lui semblant le seul possible il n'hésita pas une seconde et marcha de table en table se faisant remarquer il joua le pitre comme toujours avec ses mimiques très personnelles et ses petites phrases :

" Pardon mylady je ne fais que passer , très jolie robe"

Il arriva enfin au buffet et se prépara à attaquer une bouteille de rhum et ne la vit pas sur le buffet se tournant vers la directrice mais parlant dans la vide il lança à haute voix et assez fort pour que tout le monde l'entende :

" Pourquoi y a jamais de rhum ?"

Son air décontenancé était plus vrai que nature et il donnait presque envie de pleurer ; il était tellement triste qu'un elfe de maison lui apporta une bouteille de rhum ayant pris son appel à l'aide pour une demande , Alec en but uen grande lampée trop content d'avoir son breuvage et avisa un micro , n'écoutant toujours que son instinct il s'en approcha et fit apparaître sa guitare electrique pour interprêté nothing else matter de Metallica un peu comme un éloge à son rhum...

« Tu fais bien attention à toi mon amour ? Je te rejoins dans une heure là-bas je te promets. »

Un baiser. Un beau baiser. Si seulement… Si seulement le destin en avait décidé autrement. Mais pour l’instant ce sont juste les sourires qui se perdent dans tout ce bonheur. Comment la magnifique poupée de cire qu’était Lys Shakespeare pouvait savoir que tout allait changer ? Celle-ci s’installa d’ailleurs face à son grand miroir, la porte de sa chambre claquant d’un coup derrière son fiancé : Orion Ó Taidhg. La Directrice des Serdaigles se sentait tellement belle entre ses bras… Et puis, elle portait son bébé. La jeune femme passa une main froide sur son ventre rond. Dans quelques jours ce bébé allait naître. Quel bonheur.

Une larme.

« Ta vie commence maintenant, Lys. »

Un bébé. Tout allait changer et enfin elle pourrait vivre une véritable vie, avec sa famille et son travail. Devenir une femme épanouie, belle et souriante. Toujours. Des larmes. Trop de joie. La robe que l’ancienne Championne portait était d’un rouge éclatant, ses cheveux étaient élégamment attaché en un chignon très classe qui dévoilait tout son visage, une paire de gant blanche lui couvrait les mains et les avant-bras et puis ce ventre rond lui allait tellement bien. Elle était prête pour le bal… Enfin… Presque. La future maman essuya les quelques pleurs sur sa joue à l’aide d’un mouchoir en tissu et positionna son masque sur le visage. Et bien oui, serait-il nécessaire de vous rappelez ce que veux dire « bal masqué ? ».

Du bruit retentissait déjà dans les couloirs de l’école, Lys entendait les élèves jusqu’à sa chambre ! La Directrice regarda une nouvelle fois dans le miroir. Elle se revu pendant quelques secondes à l’age de 16 ans, son blason de Serdaigle correctement cousu sur son uniforme noir, ses grands yeux bleus fixant droit devant et ses longs cheveux bruns et raides tombant en cascade sur ses épaules. Un bref sourire. Puis la grande Shakespeare de 23 ans se refléta à nouveau. Il était temps de partir vers la Grande Salle. Elle entrait toute seule ce soir. Orion avait une affaire importante à réglée au Département des Mystères avant de pouvoir faire la fête, et il valait mieux que Lys se dépêche, elle était déjà bien en retard. Remarquez, Riku avait l’habitude que la future maman ne soit pas ponctuelle, on pouvait dire que c’était dans sa nature.

Délicatement, l’ancienne Attrapeuse tourna la poignée de la porte et sortit en silence de la pièce, comme-ci le château entier dormait. Mais Espérance aimait juste le doux et beau silence. Les murs de la tour du personnel étaient frais, c’était agréable. Le froid. Une sensation si bienfaitrice pour la jeune professeur. Sourire. Mademoiselle Shakespeare descendit doucement les escaliers, elle voulait observer Poudlard en chemin ce soir avant le bal et surtout, elle voulait faire attention à son petit ange. Orion et Lys ne savaient pas tellement comment ils allaient appeler leur fils. La jeune femme avait réfléchi à plusieurs prénoms du genre Luke, Marc ou Jason. Mais elle en discuterait sûrement avec l’homme de sa vie tout à l’heure, quant elle danserait dans ses bras.

« Professeur Shakespeare ? »

La Demoiselle sursauta et se tourna. Il y’eut un moment de silence. Ce n’était que La Dame Grise. La Directrice fut soudain prit d’un fou rire et à son grand étonnement le fantôme la suivit avec joie. Les deux femmes finirent par s’arrêter au bout d’une bonne minute.

« Dame Grise ! Qu’est-ce que vous m’avez fait rire. Vous n’êtes pas déjà à la Grande Salle ? »

Le fantôme de Serdaigle sembla flatté. Elle regarda cependant Lys avec étonnement.

« Oh ! Mais moi ce n’est pas si important ! Dépêchez-vous d’aller rejoindre le Professeur Harada et vos élèves, il ne serait pas correct de les faire attendre tout de même ! J’espère que votre bébé serra un peu plus ponctuel ! »

Lys éclata une nouvelle fois de rire avec le fantôme. Elle consulta sa montre et laissa la Dame Grise en bas de la tour en la saluant – bien entendu – comme il le fallait. La Directrice accéléra le pas, touchant parfois son ventre comme pour s’assuré que son bébé y était encore et enfin…

Elle était devant la Grande Salle.

Lys s’arrêta un instant, regardant tous les sourires sur les visages des élèves. Beaucoup d’entre eux saluèrent d’ailleurs la jeune femme, qui était reconnaissable malgré son masque (normal, avec un ventre aussi rond). L’ancienne Serdaigle marcha dans la Grande Salle avec beaucoup d’élégance. Elle était tellement fière d’être à la tête d’une si belle école. Sourire. La soirée ne pouvait être que magique. Riku. Oh Riku. Sonatine l’aperçue au fond de la pièce, elle était magnifique, comme toujours. Hana-bi. Mademoiselle Shakespeare se pressa pour allé voir sa meilleure amie, sa joie n’avait jamais était aussi puissante, elle ne s’était jamais autant sentit ‘vivre’ de sa vie. Elle se sentait tellement bien dans sa peau. Dans la peau de Lys Amy Shakespeare.

« Riku ! »

La musique retentissait dans ses oreilles. Orion allait bientôt être dans ses bras. Riku était devant ses yeux. Rien n’aurait pu gâcher cette si belle soirée…

A part peut-être…

Devalant avidemment les escaliers, Aaron se retrouva devant la grande salle, dans ce hall bondé. Il revenait de la bibliotheque pour passer le temps. La raison avait laissé place a l'exitation grandissante. Il avait hate de cette soirée qui promettait d'etre magnifique, oui. La où les apparences étaient tout et la manipulation avait été remise au placard. Ca promettait d'etre aussi délicieux qu'une soirée au coin d'un feu avec le dernier Nothomb.
Ses cheveux sombres étaient en bataille, tous le monde le devisageait. Dieu que s'était bon de choquer de temps en temps. La directrice n'apprécierait sans doute pas mais elle ne saurait pas qui il serait. Car il n'avait pas opté pour un masque noir qui couvrait un demi-visage, non, il avait choisit un vieux masque a gaz d'un gris sale, patiné par le temps. Bien sur, il n'avait pas mis les cartouches filtrantes, ca n'aurait été d'aucune utilité.
Il sentait que des regards lui vrillaient le dos mais il s'en fichait. Son costume trois pieces d'un gris perle n'était pas impecable, un pan de sa chemise noire ressortait, et ses chaussures polies lui faisaient mals. Il voulait entrer. Arreter de patienter comme un mouton. Ses yeux maculés de noir scrutaient la porte de bois. Il voulait qu'elle s'ouvre. Plus vite. Il fallait qu'elle s'ouvre. A Neuf Heures pile.
Aaron se souvint qu'il devait avoir une cavaliere. Il ne savait qui pour le moment. Personne ne sembla se soucier de lui. Il en déduisit que sa cavaliere ne se trouvait pas dans cette foule. Il n'avait pas envie de tomber avec une cruche ou une fille romantique, quelqu'un qui l'adulerait quand il retirerait son masque ou autre. Mais aucune de ces cas de foire ne pourrait lui gacher sa soirée fantastique. Lui n'étant pas d'une nature enjouée, ce soir était une premiere. Il n'y avait pas de raison particuliere. Enfin si. C'était le Bal.
Neuf Heures moins 10. Le hall était pleins. Les rencontres se faisaient, personne ne sachant avec qui il allait tombé. A part si vous connaissiez bien la personne, vous ne pouviez deviner. De toute facon, il passait pour un barge en ce moment. Quelques secondes plus tard, un jeun homme aux cheveux sombres et au piercing fut a coté de lui. Daniel, sans aucun doute. Dan lui donna un coup pour signaler qu'il l'avait reconnu. Pas difficile, ils étaient dans meme dortoir. Bref. Les minutes s'écoulaient tellement lentement qu'Aaron finit par étouffer.
Quand soudain, les portes s'entrouvrirent et la Directrice apparut dans toute sa splendeure.

Directrice – « Le Bal est ouvert ! »

Aaron penetra a l'interieur de la salle après avoir laisser passer ceux dont la patience n'existait pas et le bon sens non plus. Les artifices, le ciel, les sortileges, la décorations, tout était si...irréel. Tout cela allait etre gacher quand tout le monde redeviendrait commun sans son masque. La piste de danse au milieu était immense, tellement que tous les élèves pouvaient danser en meme temps. La table des professeurs était remplacée par un buffet. Pas d'alcool bien entendu. Tout était tellement beau que les gamins faisent taches dans le paysage. C'était drole.
Aaron se mit sur le coté, attendant sa cavaliere qui tardait a se montrer.

(Bon, c'est l'entrée des Angels of Death mais il n'est toujours pas minuit, vous pouvez donc continuer la soirée normalement, je préviendrais en HRPG quand ce sera le cas, il manque juste quelques personnes à la fête)

Silence. Les Angels of Death et les Élus descendaient les étages discrètement sans trop faire de bruits. Depuis leur rencontre avec le concierge, il se devait d'être calme, car ils devraient le tuer ce soir même pour ne pas éveiller les soupçons sinon il serait le premier à tout raconter aux directrices. De plus, ce vieux moisis tout aigri devrait songer à prendre sa retraite, et bien les Anges de la Mort vont lui venir en aide, si on peut dire cela ainsi. Les tableaux les regardaient tous avec un air curieux, normal, ils se demandaient bien qui pouvaient être ces personnes masqués dont l'allure leurs étaient inconnues ou bien lointaine. Laureline n'y faisait pas réellement attention et était nourrie d'un sentiment d'excitation, il lui tardait tant que l'horloge de minuit sonne. Pas qu'elle soit réellement une sadique qui prend plaisir à voir les autres terrifier, mais elle s'était fixée un but et se devait donc de devenir l'image qu'on se faisait d'elle, c'était ainsi et se voiler la face ne faisait pas partit de ses défauts les plus cachés. Silence. L'adolescente put apercevoir au loin Miss Shakespeare prenant de grandes enjambée jusqu'à la Grande Salle, sans doute était-elle déjà en retard, la Serpentard jeta un coup d'oeil à sa montre et elle remarqua que, effectivement, ils avaient ratés une bonne heure. Mais elle s'en foutait car faire la fête n'était pas réellement important, ce qu'il comptait c'était plus le champ de bataille auquel elle ne pourrait (malheureusement) pas participer. Silence. A voir le ventre de la directrice adjointe, elle semblait avoir atteint les neuf mois, ce serrait tellement facile pour eux d'avoir Poudlard si elle accouchait dans la nuit. Ils serraient surs de la victoire. Dès qu'elle pénétra dans la Grande Salle, Laureline et ses compagnons firent leurs premiers pas sur le hall d'entrer. Lourd silence, elle s'avança jusqu'à la porte que Lys avait laissé entrouverte. La préfète positionna ses doigts fins sur la poignet avant de se retourner d'un coup en fixant les visages masqués des autres.

Fatalité – Bien. On essaie de ne pas trop attirer l'attention sinon les Professeur vont venir nous taper la causette à moitié saoul et on en a pas besoin. Pour vous échapper, prenez le même passage secret en cas que ça se passe mal, néanmoins nous avons confiance en vous.

Quand elle disait « nous » elle parlait de tous les élus, d'ailleurs elle adressa un clin d'oeil à Aaron au passage bien qu'elle savait pertinemment qu'il devait garder au fond de lui un peu d'amertume vis-à-vis de ce qu'il s'était passé la nuit de leur réunion, néanmoins Laureline lui avait expliqué, du moins en parti pourquoi elle avait agi ainsi, enfin passons. Elle poussa la porte et une masse de fumée la recouvra tout entière, elle pénétra dans la foule en regarda une dernière fois Raven. Les autres la poussaient dans ce qui semblait être des pogos, une sorte de danse, un groupe de musique magique était sur scène et chantait avec grâce. Le silence n'était plus. Tout le monde hurlait, se désabusait, s'embrassait, tout était comme ailleurs, tout était différent de Poudlard. La préfète se serait presque laissée envoûtée parmi les autres à respirer cette fumée à l'odeur de plante dont on ne connaît la consistance. Il était accepté de fumer dans la Grande Salle exceptionnellement, et ce doit sans doute être dut à ça qu'il y avait autant de brume. Laureline s'écarta de tous ces gens, puis elle prit son paquet et porta une Lucky Strike à ses lèvres, elle voulut l'allumer mais Kae débarqua sous ses yeux.

Fatalité – Merci.

Silence.

Breathe – Qu'est ce que vous foutiez ?
Fatalité – On a croisé le vieux Sheffield, mais t'inquiètes pas il aura plus toute sa tête demain.

Laureline acquiesça un petit rire tout en tournant les yeux frénétiquement. Elle attrapa un elfe de maison au passage pour prendre une coupe d'alcool réservait aux membres du personnels, bien entendus, il ne pouvait rien dire vu que tous les élèves étaient comme leurs propre maître. C'était sympathique comme situation. Elle porta le liquide à ses lèvres qui semblait être du muscat, apparemment les professeur ne se gênait pas ; il était d'excellente qualité. Elle finit tout en cul sec avant de le reposer sur le premier plateau qui lui passait sous la main, en passant, elle s'agrippa à l'épaule de sa meilleure amie, et rétorqua :

Fatalité – Vivement minuit.

Puis elle tourna les talons, elle avait sûrement assez fait attendre son beau cavalier en cheval blanc. Elle scruta la scène, tout le monde semblait en couple, sauf quelqu'un au loin, elle ne voyait que très peu sa silhouette à cause de la fumée mais pouvait sentir que c'était prévus et que la fatalité l'entourait. Elle s'avança en écrasant sa cigarette dans un cendrier puis arriva devant son cavalier. Elle n'en croyait pas ses yeux. Non, ça ne pouvait être lui...

Fatalité – On danse, mon cavalier ?

... Aaron. Elle avait dit tout ça d'un ton presque ironique mais gardait en même temps un coté sérieux. Que la fête commence.

Un bal à Pâques. Sandra avait beau chercher, elle ne se souvenait pas qu’il n’y ait déjà eu un bal durant cette période de l’année. Pour Halloween et Noël ainsi que pour la St Valentin. Mais celui de Pâques. En réalité, on pouvait très bien associer Pâques avec le retour du printemps. Le retour des petits gazouillements d’oiseaux, de l’ouverture des pétales de fleurs, de leurs parfums délicats qui s’échappent pour venir chatouiller les narines des passants. Le soleil, quittant sa retraite d’hiver pour revenir prendre du service et réchauffer les cœurs des plus aigris. Oui, le printemps était tout cela et bien plus encore. Assise sur sa chaise, Sandra se regarda une dernière fois dans le miroir que lui tendait son amie. Jenny lui râbachait les oreilles comme quoi elle devrait mettre un peu plus de poudre sur ses joues, qu’elle semblait bien terne et blanche. Pourquoi donc devrait-elle mettre plus de couleurs ? Sandra préférait rester naturelle. Faire des efforts, pourquoi pas. Après tout, n’avait-elle déjà pas revêtu une robe de bal avec tout ce qui s’en suit ? Après avoir refusé une nouvelle fois de mettre des perles ou autre dans ses cheveux, Sandra fut rassuré de voir son amie descendre les escaliers. Du dortoir, elle fut la dernière à descendre. Bien que Jenny ne soit pas loin… tenant à ce que son amie vienne bien au bal de ce soir et non qu’elle ne s’enferme quelque part.
C’est ainsi que Sandra fit sa première apparition en public. Enfin public. Public assez restreint mais bon.

|Jordan| « Sandra ! Tu… tu es »
|Sandra| « Chut ! Ne dit rien ! … On y va ? Les autres doivent nous attendre. »

D’un doigt, d’un seul, déposé sur les lèvres de son cavalier, la Poufsouffle l’avait fait se taire tout en le remerciant d’un compliment qu’elle ne voulait pas entendre. Après tout, elle n’avait rien de si extraordinaire à côté des autres filles qui se présentaient toutes en robes de soir. Même si le compliment était flatteur et pensé ou non, la jeune fille ne voulait pas l’entendre. Elle était toujours gênée devant les compliments. Prenant sa main dans la sienne, le jeune homme lui fit un baisemain avant de commencer leur route dans les dédales de Poudlard afin de rejoindre leurs amis mais également la Grande Salle. Avant de sortir de la salle commune de Poufsouffle, ils prirent soin de revêtir tout deux leurs loups, comme cela avait été indiqué. C’est ainsi que le visage de la jeune fille arborait désormais un loup blanc bordé de couleur bronze.

Les grandes portes en ébène de la Grande Salle finirent par s’ouvrir. Alors que Jordan était sur le point de s’y aventurer, Sandra le retient par la main. Une moue de surprise éclairait alors son visage. On aurait dit un petit garçon auquel on venait d’annoncer que le père Noël ne viendrait pas cette année pour indigestion alimentaire. D’un doigt, elle lui montra alors la quantité de couples dansants qui s’y engouffraient frénétiquement. C’était à se demander si ce n’était pas à qui entrera le premier. A quoi cela servait-il de se tasser entre les portes ? Tout le monde entrerait bien tôt ou tard. C’est ainsi que Jordan et Sandra furent parmi les derniers couples à entrer, ce qui ne gêna nullement la jeune fille. Ainsi, on risquait moins de lui écraser les pieds. La salle était grandiose. C’était à se demander si la beauté pouvait être aussi belle. Ayant un plafond assez haut, la salle de bal pouvait inclure tout le monde sans pour autant que l’on étouffe. Le ciel magique était toujours présent mais on pouvait voir plus de constellations et d’étoiles filantes. Admirant celui-ci depuis un moment, Sandra entendit une voix se glisser dans son oreille : « Fait un vœux, princesse ». Faire un vœu ? Moui, mais que désirez ? Sandra n’en avait aucune idée. Des étoiles filantes, il y en a de partout, non ? Alors son vœu pourrait attendre.
La musique était de mise, comme dans chaque grande occasion qui nécessitait de porter l’une de ses belles robes de bal, avec de petites chaussures. La robe, s’il ne s’agissait que d’un soir, Sandra voulait bien mais elle supportait un peu moins les chaussures. Enfin bon… c’était durant une soirée, une grande soirée seulement. C’est ainsi que Jordan et Sandra rejoignirent le centre de la salle afin de se mettre à danser avec leurs amis et compatriote poudlariens. Le sourire était sur toutes les lèvres, les éclats de rires allaient bon trains, tout comme la joie et la bonne humeur apparemment. Celle-ci restera-t-elle durant toute la soirée ? Il n’y a pas de raison voyons… Vraiment ?! Cependant, tous semblaient être en véritable état euphorique ce qui faisait plaisir à voir. Néanmoins, dans la frénésie qui règnait dans la salle, Sandra perdit de vue son cavalier et ses mais. Tant pis, elle les retrouverait plus tard. Empoignant un pan de sa robe, elle se dirigea vers le buffet afin de se désaltérer un peu. Un verre en main, la Poufsouffle s'appuya doucement contre la table et porta le nectar ambré à ses lèvres, ses yeux balayant toujours la salle, la survolant même...

Tap, taptip, taptap taptip taptap.

Les doigts de William frappaient le bois de la table, rythmant une mélodie qu’il était le seul à entendre, tandis que ses jambes se balançaient.
C’était le commencement, la pièce avant la pièce, le prélude.
Les notes naissaient, s’infiltraient dans ses veines et se répandaient dans son corps avant de mourir. Elles retombaient parfois, faibles, et laissaient place au silence.
Il était assis sur une chaise dans un coin de la pièce et restait les yeux dans le vague comme en transe. Les coups de la musique imaginaire le lassaient. Pourtant il savait qu’un peu plus tard, ils s’intensifieraient et seraient rejoints par les cordes.

Il songeait à un tango alors que la valse semblait plus appropriée pour ce bal merveilleux et festif. Son masque de comédie avait le sourire jusqu’aux oreilles, un visage de plâtre au sourire d’ange ou bien de l’ange. Il avait opté pour une tenue plutôt sobre : une chemise blanche sur laquelle quelques gouttelettes rouges rappelaient la présence des inscriptions dans son dos, et puis un pantalon noir, basique.

La fête battait son plein et pourtant c’était toujours le calme plat dans sa tête. Les notes se répétaient comme un disque rayé et rien ne venait briser leur éternelle ronde. Il était surexcité et pourtant si on lui avait ôté son masque, on l’aurait vu blasé et agacé.
Le masque souriait toujours. Sourire pour le bonheur des innocents, sourire pour la beauté de la scène, de la première scène. Les organisateurs avaient fait du bon travail, les décorations étaient sublimes du plafond jusqu’aux dalles. Et comme souvent lorsqu’il se trouvait devant une telle peinture, il ne pouvait s’empêcher de trouver le « sublime » d’une fadeur affligeante.

Pourtant, quelques fois, sur ces tableaux à la pâleur scintillante, William distinguait quelques touches colorées. Telles des éclaboussures de génie que le peintre avait répandues à son insu et qui, s’il les avait laissé envahir l’œuvre, l’aurait rendue grandiose.
Et cette fois encore, les gouttes perdues étaient présentes, mais ici elles étaient mouvantes, leurs ombres longeaient les murs tandis que leurs pas s’entremêlaient au son de la musique.

Tiens, elle aussi avait changé. Les battements fictifs s’étaient accélérés et d’un coup brusque les cordes étaient entrées en scène.

*La comédie des larmes débute et les protagonistes remuent derrière le rideau. Déroulez le tapis rouge mes amis et venez avec nous pour pleurer ou pour rire, ou bien peut-être pleurer de rire. Qui sait ?*

La mélodie était encore assez faible mais elle ne se répéterait plus maintenant. William avait du mal à la suivre, il marchait derrière elle et pressait parfois le pas afin de ne pas la perdre des yeux. Elle s’enfuyait déjà, elle avançait vers le final et on ne pourrait plus l’arrêter. Il regrettait presque le moment où elle tournait en rond. Son cœur s’accéléra.

Oui, elles étaient bien là ces gouttes, ils étaient présents ces anges à la faux, ils allaient entacher le tableau, le conquérir peut-être. Lui-même allait ajouter quelques éléments, on l’avait convié à la fête. Mais il venait surtout pour…

« Oh bonjour cendrillon, tu t’es déguisée en petit chaperon rouge ? » murmura-t-il.

* ’Il se fit alors un grand silence ; on cessa de danser, et les violons ne jouèrent plus, tant on était attentif à contempler les grandes beautés de cette inconnue.’ *

La directrice de Poudlard passait dans la Grande Salle, assez loin de lui. A nouveau, la musique eut un sursaut. Les cordes laissèrent place aux battements encore intensifiés.

*Mad !*

Le premier chanteur avait ouvert la bouche dans l’esprit du fou et sa voix grave annonçait la peur, la terreur.

« Hihi, tu penses pouvoir changer le destin en déguisant ton apparence ? Aucune chance, on n’échappe pas à ses règles. Marraine la bonne fée te l’a pourtant bien expliqué ! A moins que tu ne veuilles être dévorée par le loup également!? »

Et là-dessus, il se mit à se balancer comme un métronome.

« Ding dong, ding dong : Minuit est l’heure fatidique. Laisseras-tu une pantoufle de verre à ton amant avant que tout ne redevienne citrouille et souris ? »

Malgré son comportement étrange, on ne prêtait pas attention à lui. En effet, il restait discret, chuchotant chaque mot pour lui-même.

*Roxaaaane ! You don’t have to wear that dress tonight.*

« Pourquoi ton coeur pleure-t-il, belle fleur? Est-ce la joie qui te transporte? Est-ce la frayeur que tu pressens? Ou bien peut-être est-ce la souffrance ? »

Le second chanteur avait entamé sa litanie et le jeune homme voyait déjà trouble. La brume le grisait, la chaleur le faisait suffoquer tandis que toutes les couleurs se mélangeaient comme pour mieux se replacer après le spectacle. La voix lente et morne dissimulait une tristesse profonde.

« His looks caress your skin. It’s mooooooooooore than I can stand !»

Les paroles n’avaient aucun rapport avec l’évènement et pourtant le rythme, la mélodie, l’émotion de la voix, tout cela correspondait.
Tout s’amplifiait. La musique déferlait, elle transportait le jeune Haze et le faisait trembler de tous ses membres. Il fallait voir au-delà du sens objectif de la chanson, la lier au spectacle, parvenir à ce mélange impossible qui ne peut aboutir qu’à l’explosion des sens.

« You don’t need to blame me, just don’t deceive me and please, believe me when I say I love you. »

Il avait formulé ces mots dans un état second mais soudain tout était tombé par terre, sans doute la faute à Voltaire, la mélodie, le rythme, tout.
C’était l’entracte. Les spectateurs de cette représentation invisible discutaient de choses et d’autres. On n’irait pas plus loin pour le moment. William jeta tout de même un œil dans la salle. Il était seul sans cavalière mais cela ne lui posait aucun problème. Il valserait avec son amie la mort mais il ne garderait que l’autre masque, pour faire plus sérieux devant elle.

En effet, à l’arrière de sa tête, William avait un autre masque. Il ressemblait exactement au précédent à ceci près qu’il ne souriait pas, bien au contraire, il affichait une mine triste.
Il ne restait plus qu’à attendre. Soudain, un garçon de première année trébucha et s’affala sur le sol. William lui tendit la main, le masque souriant.

« Pourquoi tu ne mets pas tes mains devant pour te rattraper lorsque tu tombes ? »

En guise de réponse, le petit garçon lui montra un petit moineau qu’il tenait entre ses mains.

« Je vais le lâcher à minuit dans la Grande Salle » dit-il timidement.

« C’est une très bonne idée ça. Tu sais, moi aussi je vais libérer un oiseau à minuit. Il ne m’appartient pas vraiment mais ça fait si longtemps qu’il rêve de voler alors moi et quelques amis, nous lui offrons ce rêve. »

« Chouette, ils voleront ensemble alors ! »

Le petit garçon partit en souriant. William eut un léger sourire derrière son masque. Les discours allaient bientôt cesser. Il s’avança petit à petit vers la piste de danse tandis que la musique tintait à nouveau.

Hrp - Si je ne peux plus poster supprimez :)

Neuf heures du matin. La demoiselle se leva péniblement. Elle savait ce qui l'attendait pour la soirée. Et surtout ce qu'elle devait faire durant la journée si elle voulait aller à cet évènement. Elle s'habilla rapidement et sauta le petit déjeuner. Préférant rester dans la salle commune. Elle y descendit d'ailleurs tout son matériel. S’il y avait bien une chose qu'elle savait faire sans magie, c'était coudre. Cela pouvait paraître stupide, mais elle aimait cela. C'était quelque chose que sa défunte mère lui avait appris, une chose qui comptait énormément pour elle. Voilà pourquoi elle sortit les rouleaux de tissus, les aiguilles et le fil d'une grosse malle que son père lui avait fait envoyer. Elle descendit le tout dans la grande salle commune, puis remonta pour prendre le mannequin articulé qui se trouvait aux cotés de son lit. Les quelques élèves la prenaient surement pour une folle, surtout qu'elle s'y prenait vraiment à la dernière minute. Le tissu principal était rose foncé, un vieux rose qui se mariait parfaitement à sa peau. Il y avait un autre tissu résille noir. Des rubans noirs et toutes sortes d'accessoires. On pouvait lire le bonheur sur le visage de la demoiselle, un visage rayonnant, ses yeux ambrés qui étaient si lumineux qu'ils auraient pu éclairer la pièce tous seuls. La jeune femme regarda le mannequin, mesura ses mensurations, et constata avec plaisir qu'elles correspondaient aux siennes. Elle prit alors le rouleau de tissu rose et se mit à l'ouvrage. Coupant, cousant. S'amusant. Tout simplement. Les gens la regardant comme si ce n'était qu'une idiote. Murmurant qu'avec la magie tout cela irait bien plus vite. Mais au fur et à mesure que la robe avançait, au fur et à mesure que l'on pouvait deviner le résultat finale, les gens se turent. Murmurant plutôt que la robe était splendide, les filles étaient jalouses. Mais Azzura ne faisait pas attention.

Elle était tellement absorbée qu'elle ne voyait pas les heures passées. Mais lorsqu'elle eut fini, c'était leur d'aller manger. Elle descendit, laissant sa robe en plan, superbe sur son pantin de bois. La jeune femme mangea à pleine dent. Parmi les autres. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas mangé avec quelqu'un. Les filles lui demandaient qui lui avait enseigné ainsi la couture, comment elle faisait pour être si douée, si elle pouvait leur en faire. Azzura était aux anges, elle leur promis de leur faire des robes si elles le désiraient, il suffisait que celles ci lui procurent le matériel et lui disent ce qu'elles voulaient. Elle eut rapidement fini de manger, elle suivit alors le mouvement et retourna dans la salle commune avec les autres Gryffondor, toutes étaient entrain de parler, de rire. Ce bonheur étrange dont elle avait été privée pendant si longtemps, il l'envahissait. Mais les bonnes choses ont toujours une faim ... Elle fit quelques pas à peine dans la salle commune qu'elle comprit que quelque chose n'allait pas, il y avait un attroupement à l'endroit où elle avait laissé le pantin et sa robe. Elle s'approcha et découvrit avec effroi que sa belle robe était en lambeau, tout le monde semblait choqué, et bien sur personne n'avait rien vu. La jeune femme eut les larmes qui lui montèrent aux yeux. Comment un ou une Gryffondor pouvait faire ça ? Elle regarda les alentours et trouva rapidement la coupable. Une fille qui était toujours jalouse d'elle, en quelque situation que ce soit. Elle la regarda, déglutit difficilement puis sortit sa baguette. Elle s'était promise de ne pas l'utiliser mais elle n'avait pas le choix.

Azzura murmura :- Reparo ...

La robe se répara instantanément. Azzura l'attrapa et monta dans le dortoir pour se changer. Quand elle redescendit, les voix se firent silencieuses, les yeux étaient tournés vers elle.. Elle les dépassa tous et toutes et sortit. Elle n'avait pas de cavalier, mais cela lui importait peu. Elle se joignit à un groupe de Gryffondor qui se rendait au bal, elle leur sourit, leur souhaita bonsoir, beaucoup d'entre eux la complimentèrent sur sa tenue. Tous et toutes entrèrent dans la salle de bal en même temps, le sourire sur les lèvres. Ils riaient, plaisantaient. L'ambiance était encore détendue, pour l'instant un bal normal. Azzura se rendit de suite au buffet afin de boire quelque peux. Une fois cela fait, la jeune femme retourna sur la piste, avec ses compagnons de classes et de maison. Tout semblait bien se passé ...

» Intrigue - Gossip Boy in Hogwarts