Dans ce monde qui est le sien

Wendy était en ce moment, dans le parc, contre le tronc d'un arbre. C'était un temps idéal. Ni trop chaud, ni trop froid. Avec une légère brise. Pourtant, même si le temps était digne d'un printemps idéal, ce n'était pas le cas pour Wendy. D'ailleurs, en ce moment, Wendy se plaignait un peu trop....mais elle en avait conscience, c'est déjà ça de gagner. Mais que peut-elle faire à part laisser faire la vie ? Son violon était à côté d'elle, alors qu'elle n'avait même pas joué une note. A la place, elle s'était plongée dans un bon livre qui ennuierait la plupart des élèves de Poudlard. Les livres...Deuxième sorte de distraction pour Wendy juste après la musique. Elle aurait énormément de mal à s'en passé. C'est grâce à eux que Wendy peut s'échapper de ce monde cruel et dur où elle est, et aller dans son monde à elle, où elle peut se libérer. On a tous un très grand secret. Un des secrets de Wendy est qu'elle s'évade souvent dans son petit monde. Et cela, personne ne le sait....

Par un doux vent tiède, une page de son livre tourna toute seule, ce qui l'a réveilla de sa rêverie, vu qu'elle n'avait pas fini de lire la page précédente. Wendy regarda un peu autour d'elle. En cette fin d'après-midi, il est normal qu'il y ai un peu de monde dans le parc. Surtout par ce temps impeccable. Il y avait des élèves de toutes les années confondus, pour la plupart en groupe, ou alors, des élèves comme Wendy: seuls, qui s'occupaient comme ils le pouvaient, sous ce beau soleil de printemps. En lisant, en regardant les autres, ou en regardant le ciel. Certaines filles commençait déjà à faire bronzette. Wendy hésita entre, trouver cela exaspérant, ou amusant. Puis, alors que son regard se posa sur le lac qui était un peu plus loin, la jeune Serdaigle commença à rêver un peu de tout et de rien. C'est un de ses petits défauts: elle est souvent dans sa petite bulle, à rejeter le monde qui l'entoure l'espace de quelques minutes.

Finalement, Wendy reposa alors ses yeux son livre qui l'intéressait de moins en moins, mais qui avait tout de même l'avantage d'avoir une petite intrigue. Pendant une bonne dizaine de minutes, elle resta immobile, à lire, une petite brise la frôlant de temps en temps. En lisant aussi, elle était en quelque sorte, dans son petit monde à elle. C'est alors qu'elle entendit des pas venir dans sa direction. Wendy ne fit pas trop attention à cela, jusqu'au moment où elle entendit un petit bruit sourd à ses côtés. La personne en question avait cogné son violon. Wendy poussa alors une exclamation de frayeur, posa son livre en vitesse sur ses genoux, et prit le violon dans ses mains pour regarder les éventuels dégâts...qu'il n'y avait pas, car son violon n'a seulement été un peu cogné. Mais quand on est très attaché à un objet, on s'inquiète un peu pour un rien.

[J'espère que ça ira!)

Elénaïs avait terminé les cours de la journée. Il fallait maintenant qu’elle trouve de quoi s’occuper ! Le temps était idéal pour une petite balade à l’extérieur. Un certain nombre d’élèves étaient déjà en train de profiter du soleil dehors.

*Il ne me reste plus qu’à trouver un coin tranquille ou quelqu’un que je connaisse !*

Soupir. La jeune fille avait réussi à parler à quelques personnes qu’elle avait rencontré pendant les cours, mais malheureusement, ces temps n’étaient pas fait pour faire connaissance ni pour bavarder. Elle s’en était bien rendu compte quand le professeur l’avait interpellé en cours de métamorphose :

« Miss Schenberg, je ne pense pas que l’heure soir venue aux discutions. A moins que vous n’ailliez une remarque tout à fait intéressante, ce dont je doute, j’aimerai que vous cessiez de pénaliser vos chers camarades. A moins que vous ne souhaitiez faire profiter toute la classe de vos péripéties?

-Non, ça ira merci.

-Bien. A présent j’aimerai ne plus être dérangé par ce genre de désagréments. »

Elénaïs, se remémorant ce moment de la journée, songeait au ton incroyablement aimable avec laquelle le professeur lui avait demandé de se taire. L’année commençait bien ! Déjà remarquée par les professeurs, il faudrait éviter les écarts de conduite. En plein dans le fil de ses pensées, elle ne faisait pas attention aux gens aux alentours, ni aux regards posés sur elle, ni à son chemin (ce qui est un peu plus problématique !). Elle sortit de ses songes lorsqu’elle sentit quelque chose avec son pied. Mais ce fut surtout à cause du cri qu’elle entendit qui la fit sursauter ! Soudain revenue à la réalité, elle vit une fille adossée à un arbre, contempler minutieusement un violon. Oups ! Alors ça devait être ça, l’objet qu’elle avait sentit !

« Oh pardon ! Je … excuse moi, je ne regardais pas où je mettais les pieds, je…désolée, vraiment… »

Elénaïs était confuse. Elle balbutiait des excuses. S’était un peu comme si elle venait de se réveiller. Elle s’en voulait. Une fois de plus, elle était pensive, et voilà ce à quoi ça aboutissait ! La fille au violon la regardait avec un air hautement accusateur. Elle la foudroyait du regard.

La jeune Poufsouffle ne savait vraiment plus où se mettre. Décidemment, la journée ne se terminerait pas mieux qu’elle avait commencé !

HJ: Bien sûr que ça va :D . Merci beaucoup ! Par contre, Wendy ne dirais pas ça à une jeune fille qu'elle ne connaît pas^^. Le penser oui, mais pas le dire XD. Donc, ça ne te dérange pas d'effacer ses paroles que tu as mises dans ton post ? Thank you^^.

Wendy ne quitta pas son violon des yeux. Son cher et tendre instrument qu'elle aime tant ! La jeune Serdaigle n'arrêtait pas de passer sa main droite sur l'endroit où son violon s'était fait marcher dessus. Au bout de quelques secondes, Wendy frotta tellement fort que le petit coin était maintenant tout chaud ! Disons le franchement, Wendy exagérait un petit peu. Car, fort heureusement, la jeune fille en question qui avait marché dessus n'avait pas mis tout son poids, car sinon, le violon ne serait plus en état de jouer. Mais Wendy avait vraiment pris peur. Sans son violon, elle ne pourrait plus se distraire aux heures où elle a l'habitude. Ni se remonter le moral quand elle ne l'a plus...car son violon (et même le piano) est un bon moyen d'anti-dépresseur pour la jeune fille.

Wendy regarda maintenant la coupable qui avait faillit commettre un crime. Elle balbutiait diverses excuses. Wendy voyait bien à son regard et au ton de sa voix qu'elle s'en voulait. La jeune Serdaigle prenait ça en compte, mais pendant un court moment, elle ne dit rien. Si son violon avait été cassé, elle aurait piqué une très grande crise. Pourtant, Wendy sait très bien garder son calme, sauf dans des cas d'urgence. Et casser un instrument de musique auquel elle joue régulièrement fait partie de ces cas d'urgence. Wendy ne regarda pas la fille en question. Elle continua d'examiner très minutieusement son violon, tout en caressant (cette fois-ci, beaucoup plus lentement) l'endroit en question où l'impact a été commis.

"Oui, j'ai vu ça...Mais heureusement, il n'a rien."

Elle avait dis ça sur un ton neutre, bien qu'il y eu une petite pointe d'ironie sur le début de sa phrase. Après tout, peut-être que cette élève était en pleine rêverie ? Ce qui est très souvent le cas pour Wendy, mais quand elle rêve, elle prend bien soin d'être seule dans une pièce, et elle ne rêve pas en marchant, justement, de peur de marcher sur quelque chose.

Wendy garda son violon d'une main, mis son livre qu'elle avait commencé dans son sac. Elle prit l'archet de son violon, et le garda près d'elle. Le tenant toujours par la manche, elle regarda maintenant bien dans les yeux celle qui avait percuté son violon. Elle put voir grâce à son insigne qu'elle était à Poufsouffle. Wendy à un souvenir d'elle comme partageant quelques-uns de ses cours, mais très recemment. Elle venait sans doute d'arriver à Poudlard. Wendy pensa soudainement que si elle était nouvelle dans un établissement, elle n'aimerait pas se mettre à dos des gens en commettant d'énorme gaffe. La jeune Serdaigle se força alors de sourire, pour rassurer sa camarade.

"Mon violon n'est pas jeune, mais solide."

Oui, c'était vrai. Le violon qu'elle tient en ce moment en main est le même qu'elle a eu le jour de ses sept ans. D'ailleurs, même quand celui-ci ne sera plus en état de jouer, Wendy le gardera très préciseusement. Et puis, c'est grâce à ce violon qu'elle sait jouer autant de mélodie, d'air, et même des morceaux de quatuor à corde (seulement la partie violon bien sûr).
Wendy s'adossa plus confortablement contre le tronc de l'arbre juste derrière elle. Et mis son sac devant elle pour laisser de la place à la jeune Poufsouffle, comme pour l'inviter à s'asseoir près d'elle, tout en ne disant rien.

Elénaïs aurait voulu mourir en cet instant précis. Qu’est-ce que la vie pouvait être pénible quand il y avait des choses comme ça qui se produisaient. Mais elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même. C’était elle qui n’avait pas fait attention et qui finalement, avait faillit donner une fin tragique à un instrument qui avait apparemment une valeur affective qui dépassait les limites de l’entendement. Pffff, elle commençait déjà à se construire une réputation, et pas des meilleurs, malheureusement. Il y avait des moments où Elénaïs trouvait les choses pesantes, tellement, qu’elle en venait à se poser des questions…qu’il valait mieux ne pas se poser. Elle en avait marre. Elle ne s’était pas plainte jusque là, mais là, vraiment, ça suffisait. Elle s’était efforcée d’être patiente, de ne pas se démoraliser juste à cause de quelques broutilles, mais elle n’en pouvait plus. A force, toutes ces broutilles constituent une masse bien plus importante. Le paysage avait complètement changé pour elle. Nouveau pays, nouvelle école, nouvelles personnes avec qui il lui faudrait parler et faire connaissance. Il y avait du changement. Mais peut-être un peu trop pour elle finalement. Au début, Elénaïs pensait que ça pouvait être bien. Mais c’était un obstacle trop haut pour elle. Changer tout ça d’un coup, recommencer une nouvelle vie, c’était au dessus de ses forces. Elle aurait voulu être seule. Toute seule. Et se laisser aller à ses pensées sombres sans gêner personne ni écraser des violons. Mais il fallait bien qu’elle assume ses actes, mêmes involontaires. Elle devait rester là jusqu’à ce que la victime lui fasse comprendre qu’elle pouvait s’en aller, et par la même occasion, de ne plus jamais se trouver sur son chemin. La Poufsouffle fut légèrement rassurée quand la fille lui dit que son violon n’avait subit aucun dommage, après l’avoir contemplé minutieusement. Elénaïs regardait le château avec envie. Elle aurait voulu s’enfuir et rester cloîtrer dans son lit et ne plus jamais en sortir. La jeune fille assise contre un arbre lui adressa un sourire qui se voulait rassurant.

*Son violon a faillit être détruit par ma faute, et elle me sourit ?? Il faut vraiment que j’aille me coucher…*

Elle vit la fille ranger un livre à côté d’elle dans son sac, et mettre le tout devant elle. Tout ceci avait l’air d’être une invitation à s’asseoir. Retenant un soupir, elle s’assit à ses côtés. Elle n’était plus vraiment d’humeur à entamer une conversation. S’enfermer dans ses remords, elle préférait ce programme là. Elle tourna la tête pour regarder le violon, et sa propriétaire. Après plusieurs instants de silence, voyant que le violoniste ne disait rien non plus, elle se décida enfin à parler. « Qu’est-ce que tu lisais avant que je ne vienne t’interrompre ? »

Wendy ne lâcha pas son violon des mains. Un peu comme si elle avait peur que celui-ci ne s'envole trop loin et qu'elle ne le retrouve plus. Ou alors, même si la plupart des élèves sont assez éloignés de l'endroit où les deux jeunes filles sont actuellement, Wendy avait un petit soupçon d'inquiétude que quelqu'un d'autre ne marche encore dessus si elle le mettait par terre. Elle garda donc son instrument en main. Elle ne regardait plus celle qui a piétiné son violon en main depuis un bon moment. Wendy lui en voulait, certes, mais au moins, elle s'est excusée. Et puis, tout le monde fait des erreurs. Et Wendy a appris a pardonné. Mais écraser un violon n'est pas un crime tout de même ! Après tout, pour certain, ce n'est qu'un instrument de musique. Mais pour d'autre, les instruments ont une âme, et Wendy fait partie de ces gens là. Ca peut paraître très bête, mais c'est la vérité.

Sa camarade de Poufsouffle s'assit enfin à ses côtés. Wendy mit son sac de son autre côté. Puis, elle lui demanda quel livre elle lisait avant qu'elle n'arrive. Alors qu'elle avait son regard posé sur elle, elle le retira en vitesse pour regarder son sac, et prendre le livre qui était dedans. C'était un livre qu'elle avait acheté en début d'année, en même temps que ses affaires scolaires. Elle l'avait acheté chez Fleury et Bott. Un livre comme elle les aime. Qui parle de fées, de lutins, mais aussi de troll, et bien sûr, il y a un sorcier comme personnage principal et ... une sorcière, comme personnage secondaire.

Wendy garda son livre en main pendant un moment et le tendit vers sa voisine pour qu'elle puisse le feuilleter si elle le désirait.

"C'est un livre que j'ai acheté chez Fleury et Bott. Ca raconte l'histoire d'un sorcier qui a vécu énormément de chose pendant son enfance, et pas toujours joyeuse..."

Ce sorcier, qui se prénommait James dans le livre, ressemblait certainement à beaucoup d'adolescent, et même des adultes, sûrement. Pour Wendy, ça lui faisait du bien de voir qu'il y a quelque personne qui lui ressemble. Même si les personnages sont fictifs. Ca lui donne l'impression qu'elle n'est pas seule à souffrir. Ou peut-être est-ce une part d'égoisme de sa part ? Elle même ne le sait. Et elle préfère ne pas y penser. En faisait-elle trop avec ses petits problèmes de famille ? La réponse est sans doute oui, mais cela, elle le laisse pour elle. Après tout, personne n'a besoin de savoir ce qui se passe en dehors du collège Poudlard.

"Ce genre d'histoire ennuie un bon nombre de gens...Un sorcier qui tombe amoureux, mais c'est impossible, parce la sorcière en question est issu d'un très haut rang social."

Wendy soupira. Elle ne se lassait pas de lire ce genre d’histoire, alors que pour certaine personne, ce genre d'histoire à l'eau de rose, et tout ce romantisme les ennuyait assez vite.

HJ: Désolée du retard, j'étais en vacances :blush:

.

c pas grave pr le retard, et dsl pr l'attente de ma réponse :goutte:

Elénaïs aimait beaucoup la lecture. En fait, elle avait ses périodes. Parfois, elle préférait faire autre chose. Certains moments, elle préférait lire des livres qu’elle connaissait déjà et qu’elle appréciait, et d’autres fois, elle se laissait tenter à la découverte de nouveaux genres, de nouveaux styles, mêmes les pavés qui dataient du XIXème siècle ! Pendant les vacances, elle pouvait se plonger dans une dizaine de romans sans répits ! Elle n’avait pas de genre préféré, donc elle aimait bien toucher à tout, et puis, c’est la diversité qui nous permet de nous construire ! Les policiers, les romans d’anticipation, les B.D, les histoires à l’eau de rose, d’auteurs très différents, elle lisait de tout ! Alors, lorsque Wendy lui répondit que le livre qu’elle lisait ennuyait beaucoup de gens, elle ne fut pas refroidit pour autant.

"C'est un livre que j'ai acheté chez Fleury et Bott. Ca raconte l'histoire d'un sorcier qui a vécu énormément de chose pendant son enfance, et pas toujours joyeuse..."
Elénaïs pensa que peut-être la Serdaigle se reconnaissait un peu dans cette histoire, dans le héros de l’histoire ou bien dans la sorcière. La Poufsouffle, lorsqu’elle lisait des livres, prenait parfois un peu la personnalité du protagoniste de l’histoire. Pendant une très courte période, elle était tellement imprégnée du livre que c’était presque comme si elle était présente dans l’histoire et qu’elle jouait le rôle principal. C’est là qu’Elénaïs découvrait si c’était un bon livre, du moins pour elle. Il fallait que le récit la transporte. C’était comme la musique. La peinture. L’art. On doit pouvoir s’évader, entrer dans un autre univers pour que ce soit vraiment réussi.

« Tu lis beaucoup ? »

Elénaïs essayait de discuter un petit peu avec la Serdaigle, pour essayer de ne pas donner une image totalement négative d’elle dès les premiers jours d’école ! Et puis, elle était assez curieuse parfois, elle s’intéressait à pas mal de choses, et, cela pourrait peut-être même lui permettre de sympathiser avec la violoniste. Elénaïs la trouvait déjà très aimable de ne pas l’avoir envoyé balader après ce qui s’était passé. Mais elle n'attendait rien d'elle, elle ne voulait pas l'importuner en la gavant avec ses questions.

« Tu sais, les histoires d’amour irréalisables, j’aime bien. Je suis comme la plupart des filles, je pense… »

Elle rigola. Eh oui ! Comme une grande majorité de filles, les histoires d’amour fabuleuses l’attiraient. Son esprit de petite fille était toujours là, et caché loin dans son cœur, elle avait malgré tout, s’en pouvoir s’en empêcher, ce rêve de petite fille qui attend une fabuleuse histoire d’amour. Les contes de fées la faisaient toujours rêver. Elle savait très bien que toutes ces histoires étaient un peu ridicules, et que cela n’arrivaient jamais, mais cela avait bercé sa petite enfance. Il faut bien rêver dans la vie ! Elénaïs pensait qu’elle aurait pu se trouver dans un rêve. C’était une sorcière, on ne voyait ça que dans les livres. Une sorcière qui faisait ces études de magie dans une école prestigieuse. Elle avait appris des sortilèges, à faire des potions, avait découvert des centaines de créatures fascinantes, elle avait découvert le monde de la magie. La magie…C’était surréaliste. Incroyable. Mais, comme dans toutes les histoires qui se respectent, il y avait toujours des choses moins belles, moins drôles. Il y avait le mal. Mais enfin, Elénaïs n’avait pas encore eu à faire avec des gens du côté du mal. Enfin, elle le pensait. Pour le moment, le monde n’était pas trop chahuté par de terribles nouvelles. Et la Poufsouffle touchait du bois ! Elle savait que le monde de ma magie, mais aussi celui des moldus, avaient subit d’horribles évènements il y avait cela plusieurs dizaines d’années. C’avait été une époque terrifiante. La jeune française espérait que ce genre de choses ne se reproduirait plus jamais.

Elle reporta son attention sur l’instrument que tenait Wendy. Le violon. Elénaïs ne s’y connaissait pas trop en instrument, mais elle pensait que l’objet était assez précieux. En même temps, un violon, c’est toujours précieux ! Tout comme beaucoup d’autres instruments de musique. Elle le trouvait beau. Il avait de belles formes.

« Ça doit faire longtemps que tu joues du violon. Je me trompe ? »

HJ : Dééésolée de mon énorme retard. J'étais en période d'examen^^.

Quand Elénaïs lui demanda si Wendy lisait beaucoup, elle acquiesça doucement de la tête avec un petit sourire du coin des lèvres. C'est d'ailleurs un de ses passes temps favori avec la musique. Bien sûr, elle a d'autre centre d'intêret..mais être à Poudlard, ce n'est pas comme si on était dans un immense marché avec tout ce que l'on veut (quoique...). Il faut bien passer le temps. Et avec des livres, ça marche généralement.
Wendy resta silencieuse. Elle pensa à ce qu'elle avait lu dernièrement pour son plaisir. Toujours le même genre d'histoire. Il faudrait peut-être qu'elle change. Wendy songeait souvent de lire des histoires un peu plus terre à terre. Comme des autobiographie, où des livres racontant une histoire vrai. Mais c'est plus fort que la jeune Serdaigle. Elle empreinte toujours, soit des livres d'amour, soit des livres d'aventure-fantastique. C'est ce qui la fait rêver le plus. Puis, Elénaïs reprit la parole :

« Tu sais, les histoires d’amour irréalisables, j’aime bien. Je suis comme la plupart des filles, je pense… »

Wendy eut un plus grand sourire alors que sa camarade rigola. Elle pensait comme elle. Même si certaine ne l'avouait pas, peu de jeunes filles restent insensible aux histoires d'amour irréalisables et qui ne se finissent pas toujours bien ! Même si Wendy pense à ce genre d'histoire tous les jours, elle n'espère vraiment pas que cela lui arrive. Autant vivre une histoire d'amour magnifique avec un jeune homme romantique, que vire une histoire d'amour aevc ce même jeune homme, mais une histoire tout à fait impossible. Non. Trop triste pour Wendy ce scénario d'amour impossible. Car la jeune Serdaigle est une vraie fleur bleue...
Wendy évita de penser à une histoire qui pourrait la rendre morose jusqu'à la fin de la journée, et regarda le paysage autour d'elle. Il y avait toujours autant d'élève qu'avant. Et vu que le soleil se montrait de plus en plus, vu que les nuages partaient, d'autres ne tarderont sans doute pas à venir. Peu importe après tout, même si Wendy préfère la solitude et le calme que la foule. Il peut y avoir toute l'école dans le parc, Wendy restera toujours dans sa petite bulle. Petite bulle qu'elle partage avec une camarade de Poufsouffle pour l'instant.

« Ça doit faire longtemps que tu joues du violon. Je me trompe ? »

Parlerait-on de son violon ? Oui ! Dès qu'on parle d'un sujet qui l'intéresse, c'est plus fort qu'elle, Wendy sort son plus beau sourire, prête à répondre à n'importe quelle question.

"Oui. Ca fait neuf ans que je pratique du violon. Je fais aussi du piano depuis que j'ai dix ans."

Wendy eut un petit sourire aimable à l'intention d'Elénaïs, et se remit à observer le paysage autour d'elle. Puis, elle posa son regard sur son violon et songea à le ranger dans sa house...Après tout, elle n'en jouera plus aujourd'hui. Et ça évitera d'être le sujet de tant de regard de la part des élèves autour d'elles, qui semblerait n'avoir jamais vu de violon de leur vie. Wendy prit donc la house qui se trouvait à un bon mètre d'elle, et la rapprocha. Si son violon était le sujet de discussion du moment, elle n'allait pas le ranger tout de suite...Bref, au moins, elle n'aura plus à aller la chercher.

Dès qu’Elénaïs parla à nouveau du violon de la Poufsouffle à ses côtés, s’était comme si Wendy s’était réveillée. Ses yeux s’étaient soudain mis à briller. Ses lèvres avaient formé un large sourire, tout à fait plaisant. Elle avait l’air, pour la première fois devant Elénaïs, d’avoir été illuminée. On aurait presque dit qu’une auréole de lumière s’était placée au-dessus d’elle. Une sorte de beauté cachée s’était révélée. Une beauté que l’on ne voyait que lorsque son violon était évoqué, son violon, son cher violon, qu’elle devait avoir depuis peut-être neuf ans, date à laquelle Wendy avait débuté. Ne lui avait-elle pas dit tout à l’heure, peu après qu’Elénaïs ait faillit écraser l’instrument, que son violon n’était pas jeune ? Cela aurait pu expliquer le très grand attachement que la jeune fille portait à l’instrument. La musicienne pratiquait également le piano.

« Tu as de la chance de jouer de plusieurs instruments. Même un seul, je trouve ça …je ne vais peut-être pas aller jusqu'à dire que c'est fascinant, mais je trouve ça très beau. ça m'émerveille, on peut dire ça. »

Elénaïs ne savait pas comment qualifier la musique. Elle aimait ça. Savoir jouer un instrument devait être très enrichissant, elle-même aurait voulu en pratiquer, mais elle n'en avait jamais eu l’occasion, et n’avait jamais vraiment fait la démarche pour se procurer un instrument. Elle avait peur de ne pas accrocher et d’abandonner, laissant par la même occasion le pauvre objet seul prendre la poussière. Mais elle avait au moins joué de la guitare, juste un peu. Sa mère en possédait une, et un jour, pour essayer, la Poufsouffle l’avait prise et s’était mise à gratter les cordes. Elle avait même réussi à jouer une toute petite mélodie. Mais elle n’avait pas eu vraiment le temps de s’y consacrer pour pouvoir s’y mettre réellement, et s’améliorer. Elle n’avait essayé de jouer que récemment et le déménagement lui avait pris beaucoup de temps, elle n’avait pas trop l’esprit à ça. En tous cas, Elénaïs appréciait la musique, certaines mélodies la touchant particulièrement.

« Est-ce que tu vis dans une famille de musiciens ? demanda la française.

Elle se disait que Wendy avait surement le sang d’un musicien, l’amour de la musique dans la peau, chaque note devait certainement la transporter dans un monde qui lui appartenait, une cachette où plus rien ne compte, un abri, un port, une bouée. C’était ce que s’imaginait la Poufsouffle. Elle se trompait peut-être royalement. Mais c’était sa vision de la chose. Peut-être rêvait-elle d’un peu trop d’échappatoire et de cachette où s’éloigner du monde, de la foule. D’ailleurs, le ciel s’éclaircissait, le soleil devenait de moins en moins timide, même s’il continuait son jeu de cache-cache avec les nuages, qui se demandaient si une course entre eux ne serait pas la bien venue.