_The Dark Is My Home [pv]

/Hs : j’inogure le lieu XD bon c’est pas top :s j’rattraperais/

Jeudi. Fin d’après-midi. Temps radieux. Et pourtant, Aaron resta enfermé à l’infirmerie, préconisant un mal de tete affreux et une folle envie de gerber. Bref, il resta étendu dans cette piece où la clarté du jour entrait par de larges fenetres. Il devait etre l’un des rares. A part une fille au regard vitreu qui semblait déliré. Fievre., très certainement. Elle avait l’air plus jeune que lui, et appartenait à Serdaigle sans doute vu qu’elle avait une pile monstre de bouquins à coté de son lit. Elle délirait sur les Anges de la Mort, sur les cours de potions et autes choses insignifiantes que l’Elu capta vaguement.
Il ne voulait pas aller dehors rejoindre les autres. Il les méprisait avec leurs attitudes puérils et leurs raisonnements à la con. Ils étaient sans aucun interet, alors pourquoi s’attarder auprès d’eux ? Bonne question. Parce qu’on est un Backer et que l’hypocrisie, la niaiserie et le mensonge sont quotidiens. Bonne réponse.
Le Gryffondor n’avait pas mal au crane, il n’avait pas vomi, mais il était retenu à l’infermerie pour ses motifs, pour éviter de rejoindre les autres.
Et puis il était quelque peu frustré. Enfin, il calculait. Il essayait de voir certaines actions effectuées. Il prenait vraiment mal la nomination de Laureline Wilde au même rang que lui. C’était un ordre de Raven, okay, mais ca le frustrait autant que ca le froissait. Son orgueil était retombé comme un soufflet, et qui plus est on l’avait pietiné comme de la merde. Mais il avait encore d’autres atouts que cette salope n’aurait pas. Il est stupide ce Backer, il ne connait meme pas Miss Wilde.
Il fallait qu’il remonte dans l’estime de Raven. Merde, il lui était dévoué, Raven était son frère, son mentor, son père. Il ne pouvait pas lui faire ca. Il fallait qu’il voit Laureline. Au pire, il partagerait le poste et serait niais à souhait. Quoi que, ca pourrait devenir interessant de travailler avec elle. D’après les rumeurs, c’est une garce, une petasse. Parfait. Elle aurait surement des qualités que lui ne possède pas. Ils se completeraient, et Raven serait satisfait. Ils seraient un bon tandem.
Cette fille promessait d’etre très enrichissante et interessante, il n’en doutait pas.
* Aaron Travis Backer, pas de concurrence et tout ira au mieux.Pas de concurrence. Tu dois garder ta place. A tout prix. Et puis, ne juge pas les gens. Tu verras bien...*, se resonna t’il.
L’infirmiere rentra dans la piece. Il la regarda en détail, mais n’enregistrant aucunes informations ou détails, ce n’était pas important. Elle vint vers lui, avec son regard de blasé, celle qui a tout vu, tout eut et ses mains non-hydratés, presque rèches.

_Infirmière- « Aaron, ca va mieux depuis ce matin ? Tu as meilleur mine. »

La vieille posa sa main sur le bras de Backer, celui-ci le retira immediatement. Souillé. Okay, il s’emportait un peu vite mais bon, elle était ce qu’il detestait le plus : les gens ordinaires, sans positions, sans convictions. Rien. Nothing. Nada. Il avait le gout de la gerbe dans la bouche. Etait-t’il vraiment malade ? Non, je crois que c’était elle qui le faisait vomir. Il respira doucement, remballa son déjeuner au fond de son estomac et répondit sur un ton neutre, avec son visage impassible.

_Decadence- « Je vais mieux, mais je me sens encore trop...faible », murmura t’il. « Je crois que je vais m’allonger dans mon dortoir. »

Aaron s’assit sur le lit et s’appuya sur ses mains pour se lever lorsque l’infirmière tandis son bras pour l’aider. Le Gryffondor esquiva ce bras et se lever de lui meme. Il prit une mine desemparée, l’infirmère semblait afficher un sourire doux, le meme sourire qui signifie ‘ Tu es Etrange mon garcon, tu es Fou.’
Pathétique. Il se mit à croire que Laureline serait differente de toutes ces personnes sans interets, sans importances.
Aaron jetta un regard dégouté à l’infirmière, tandis qu’une faible sourire apparut. L’infirmière sembla un instant croire le regard bizarre que le jeune homme lui avait lancé, mais voyant son sourire, elle l’oublia aussitot.

_Infirmière- « Tu veux que je t’accompagne ? »

Hehe. Bonne pioche. C’etait quoi ce trousseau de clés à la ceinture de l’infirmière ? Il y a aussi des clés magiques comme des sorts bien sur, mais les salles les moins importantes possèdes des clés classiques.
L’Elu détacha promptement son regard des clés. Il fixa l’infirmière, ramassa ses affaires sur la table de chevet, puis répliqua.

_Decadence- « Non merci, je crois que ca va...allait. »

Il jetta un dernier regard vers la gamine sur le lit d’en face. Si il avait été franc, il l’aurait insulté, mais il lui fit juste un hochement de tete et un ‘adieu’ de la main. Il sortit de l’infirmerie, son sac sous le bras, ses converses au pieds.
En montant les marches, un dernier détail lui causait problème : le lieu et comment contacter Laureline. Raven était favorable à cette rencontre, il l’aurait. La rencontre des principaux Elus. Sa soirée s’annoncait des plus palpitantes.
Il arriva devant l’horrible tableau qui servait de porte d’entrée. Il ne dégna formuler le mot de passe, écoutant distraitement le tableau ronchonner. Quand celui-ci pivota, il entra un sourire chaleureu aux lèvres, il formula à l’attention du tableau une phrase sincère, une première depuis des jours.

_Decadence- « Vous etes hideuse aujourd’hui. »

Il s’engouffra dans la salle commune des Gryffondors. C’était presque desert. Presque le paradis. Merde, pourquoi des merdeux trainaient ici, à cette heure-ci ?
Il n’y fit pas attention, aucun détail n’attira son attention, c’était okay, il pouvait monter dans son dortoir.
Ses « amis » n’étaient pas là encore. Il prit une douche tranquillement, frottant bien à l’endroit où l’infirmière l’avait toucher, comme s’il avait une quelconque marque. Ah si, maintenant, il avait une marque de brulure, et plus il grattait, plus cela devenait rouge, si bien qu’il eut une plaie. Merde, comme on dit.
Il arreta l’eau de la douche et plaqua sa main sur la plaie, pour que le sang cesse de s’écouler. Serviette. Une serviette, vite.
Il sortit en trombe et applica la serviette sur la plaie. Le sang commenca à coaguler. Il entoura son bras avec la serviette et fit un noeud, puis il entoura une serviette propre autour de sa taille.
En entrant dans la chambre, dégouliant, il trouva ses camarades de chambres affalés sur leur lit en compagnie de leurs copines respectivst. Quelle horreur !
Sans gêne, Aaron prit ses vetements propre et retourna dans la salle de bain.
Il ressortit vêtut d’un slim noir et d’un t-shirt noir où l’on pouvait lire les inscriptions « Kill ». Il dévisagea les filles puis sortit de la piece, direction : la voliere. C’était encore le meilleur moyen de contacter une personne étrangère à votre cercle.
Mais avant, il faut encore formuler la demande correctemment.
Arrivant à la voliere, il sortit un stylo et une feuille de papier froissée de la poche arrière de son slim.
Bon. Commencons le travail. Un rendez vous de nuit bien sur. C’était beaucoup plus pratique. Mais il fallait faire des sous-entendus au cas où ce stupide pigeon se perdait en route.
Il inscrivite au dos du papier « Laureline Wilde ».
« Bonsoir,
Je préconise un rendez-vous, je suis sur que tu as été informer des changements de fonction.
Ce soir, 21h45,Lieu Reservé.
Backer_ »
Pas un mot de plus, il pensait qu’elle était assez intelligente pour comprendre qu’il s’agissait d’un rencart au QG des Elus.
Il roula la feuille (comme un pet’ XD) et l’accrocha au pigeon le plus proche en prononcant :
« Laureline Wilde ».
L’oisieau disparut immediatement. Il avait hate. Hate que ca commence. Enfin.

Le couvre feu était passé depuis environ 20 minutes. Aaron avait passé son temps à la bibliothèque à travailler sur ses devoirs en retard, et Dieu sait s’il en avait enormement. Il n’étais pas réellement bosseur, mais il fallait qu’il termine ses études au plus vite. En aucun cas doubler une année.
Il sortit de la bibliothèque, l’heure H se rapprochant. Il se glissa jusqu’à l’étage entendu. Il passa trois fois devant un mur en axant ses pensés sur un objectif, entrer dans cette piece. Une porte apparut.
Observant les alentours, Aaron entra. La piece était vaste bien que sombre. Il referma la porte doucement, en scrutant l’obscurité.
Bien. Laureline etait-elle déja présente ? Il ne pensait pas, non. Il s’assit dans un fauteuil moelleux, dans un angle de la piece, l’angle le plus sombre.
_The Dark Is My Home.

Tout devenait sombre, on se cachait les yeux pour oublier le passé et ne pas voir le futur. On chante notre ennuis durant de longues heures tardives, mais nos doigts restent à leur place, fermant nos paupières lourdes en sueurs, rapprochant l'ébène à la réalité. La peur était loin de tout, car notre univers n'était qu'à nous. Dans notre tête surmergeait de nombreuses pensées, suivit de rêves et d'illusions passagères. On se sentait vivre. Mais le soleil tappait contre la peau pâle, nous ramenant à la dure réalité de ce monde, nous forçant à soulever nos doigts recroviller, à appercevoir l'herbe, le sol en terre, les cris de ces élèves gamins et les créatures magiques qui se baladaient. Laureline soupira, ses cheveux s'étendirent sur l'herbe humide, sale. Un arc en ciel était distinct dans le ciel, et cette dernière ne prit même pas le soin de le contempler, c'était ces choses de la vie dont les jeunes d'aujourd'hui ont oublier la magie. Les sorts se contentent de sortir de la baguette, et de là n'en suit aucunes féerie. La langue parcourrant les lèvres sèches, la respiration qui se bloque, l'envie de survivre, et l'envie de tous les envoyer se faire foutre. Les premières années chantaient, courraient, vibraient sous ses yeux ébènes, se chamaillaient à n'en plus pouvoir, se faisaient des papouilles, des gamineries. Les oreilles de la préfète devenaient un ramasis de conneries, ses tympas explosait, et elle aurait aimé les envoyer tous se faire foutre, bien au delà de Poudlard. Cette putain d'école qui l'empêchait d'excauser ses rêves, de parcourrir le paysage, d'accomplir ses recherches, de voir le sang sous ses yeux, son sang, car ils sont de la même famille. Elle n'en pouvait plus d'attendre. Ses ongles pénétraient sa chair tellement elle forçait son poing qu'elle étala au sol. L'adolescente cligna des yeux de par la doulheur, et esquisa un léger sourire de masochiste. Allez savoir.

Kae – « Low ! »

Etait-ce son ange qui l'appelait ? Etait-ce sa voix ? Laureline fit un sourire discret, et se retourna vers sa meilleure amie qui ganbadait avec élégance jusqu'à elle. Elle était sublime, avait la classe, la grace, et un caractère vraiment... spécial. La préfète dessera son poing, aligna ses jambes, et engagea un sourire niais, simplet, masqué d'hypocrisie, car elle n'avait pas envie de sourire, vraiment. Son amie prit place à coté d'elle, tout en ramenant ses cheveux derrière les oreilles. Qu'avait-elle à lui anoncer encore ? Ce Drew peut être ? Drew était le petit ami de Kae, un Serdaigle. Exact, la pétasse de Serpentard sortait avec un élève parfait de la maison ailée. Mais qu'est ce que ca pouvait faire ? Si seulement elle savait qui était l'heureux élu de Laureline, si seulement... Elle n'en reviendrait pas, si elle savait que c'était leur chef. Fin de la discution, Kae s'approcha de Low, elle positiona ses lèvres proche de l'oreille de sa meilleure amie après avoir regardée les personnes qui les entouraient.

Kae – « Dis... Faudrait parler de notre plan. Tu sais, pour le bal ? » murmura-t-elle doucement. Laureline acquiessa puis Kae reprit à haute voix : « Bon je te fais confiance ! J'ai rendez-vous avec Drew là, on se voit après ? »

Laureline souleva sa main, et mit en évidence son pouce qu'elle leva bien haut, synonyme de « OK », tout en affichant son sourire toujours aussi simplet. Puis Kae se dégagea d'elle, s'enfuiyant vers un de ces multiples rendez-vous avec son amour, maintenant qu'il n'était plus caché, elle pouvait en profiter aisément, non ? La préfète soupira en retirant son sourire, puis regarda ses bras dénudés, les cicatrices étaient toujours présentes, même après un an... Elle fit de nouveau un coup de poing au sol, s'ouvrant une plaie déjà formée. Le sang coulait le long de sa paume, et elle s'en fichait royalement, car elle n'avait pas mal. Elle méprisait ces putains d'élèves qui riaient aussi fort que possible, qui gloussaient à n'en plus pouvoir. De toute façon, elle détestait tout le monde, elle n'a jamais été très sociable. Oui elle aime certaines personnes, mais tout cela peut se compter sur les doigts d'une main, vraiment. La sorcière se frotta la main sur sa jupe noire, et elle put voir les marques sur le dessus de sa main qui reliait ses doigts. Vraiment insignifiante. C'était ça, avoir un surplus de colère à expédier. Les Bouffondors prenaient aussi, je ne vous le cacherais pas.

Le vent entra en action, les cheveux de Miss Wilde s'envolaient, sa jupe suivait le mouvement lui donnant un air de salope, de plus, elle avait fait des ourlets, car l'uniforme de Poudlard était tellement ringard... Elle ne le mettait que lorsqu'il le fallait, habituellement elle portait ses propres fringues quand il n'y avait pas cours. Le vent fouaitait son visage, l'amenant dans une musique mélancolique chantée par les Kooks. Puis, dans une volée, une lettre lui tomba dessus, sans réelle raison, elle qui n'était pas vraiment habituée à en recevoir. C'est vrai, elle n'avait plus de famille, pas vraiment d'amis en dehors de Poudlard... La feuille était roulée comme si l'on avait voulu la fumer avec des substances illicites (mais qui était donc cet expéditeur pas très catholique *sifflote* xD). La préfète l'ouvrit, sur le dessus était marqué « Laureline Wilde ». L'adolescente ne reconnu pas l'écriture, alors elle ne pouvait s'empêcher d'y croire. « C'est surement Raven ! Rhaaa enfin ! » pensa-t-elle. Puis elle ouvrit la lettre, et pu lire distinctement les mots suivant avec un (petit) air déçu :



Silence. Le temps que l'adolescente revienne à la réalité fut long, ce n'était pas Raven mais Aaron. Ce type qui était nommé tout comme elle à la place de « Chef des Elus ». Bien que ce ne soit qu'un Bouffondor, il n'était pas aussi saint que ces personnes insignifiante, du moins Raven devait le savoir. La préfète ne connaissait rien de ce gars, elle le voyait en cours, point. Mais elle voyait très bien qu'il était différent de tous les autres de sa maison, rien qu'à son regard et à ses expressions vis-à-vis des autres. Tant mieux, ils s'entendraient peut être bien ; on verra tout ça ce soir. Laureline prit un stylot qui était dans sa poche, et écrivit en minuscule dans la petite place qu'il restait en dessous du mot :

« Très bien, je serais là.
Wilde. »

Elle raya aussi son nom pour inscrire celui d'Aaron Backer. Laureline n'avait pas besoin de se faire prier pour comprendre tout ce qu'il avait voulut dire. Elle savait très bien que le rendez-vous était au QG, et que ce serait là-bas où ils seraient le plus tranquille. De plus, elle pourra expliquer la proposition de Kae à Aaron. La sorcière siffla le hiboux qui était posté sur une branche, et lui attacha la réponse à la patte, tout comme Backer, elle le roula de façon à ce que ça fasse un bon pet. Ni vu, ni connu. Non non ce n'est pas une droguée (quoi que, à réfléchir xD). Le hiboux s'accrocha à son épaule, et ne semblait pas vouloir en bouger... Mais quel connard, quel goinfre. Il voulait un compensation ? Il voulait bouffer plutôt oui. Laureline tourna le visage, et fixa l'animal dans les yeux, l'ébène resortait à plusieurs mètre, ses sourcils étaient froncés et dégageait un dégout et une haine incomparable. Le hiboux trembla et s'envolant en zigzag. Dure tragédie de l'aura.

20h approchait. Laureline n'avait pas faim, et ca ne la tentait vraiment pas d'aller rejoindre tout le monde dans la grande salle, avec un buffet écoeurant, des discutions totalement inutiles, écouter des potins de gamines pittoyable, etc. Elle s'enfuit donc dans les cachots, tout était noir, on ne voyait rien, la préfète n'avait même pas envie de sortir sa baguette pour éclairer les lieux, elle connaissait le chemin par coeur. Les rats gambadaient à coté d'elle, lui montant sur le pied, etc. elle s'en foutait, elle y était tellement habitué, dès qu'elle soulevait le pied ils s'en allaient, alors à quoi bon pleurer ? Ce n'était pas une sainte ni touche, ce n'était pas non plus une de ces filles qui chialaient pour un rien. Etre la liberté. Laureline entra dans sa salle commune, saluant personne, car elle n'en voyait pas l'utilité, elle fonça directement dans sa chambre en ignorant Yume, Will et Watteau qui la regardaient. Elle ne voulait pas, pas ce soir. Elle avait tout qui se broyait dans sa tête, tellement d'espérance que ça en devenait un culte. Elle entra dans son dortoir et défonça la porte des douches avant de s'y engoufrer. Elle se lava de deux pierre de coups, lorsqu'elle sortit, ses cheveux humides dégoulinaient sur sa peau nue, son maquillage n'était plus là, mais elle n'était pas laide pour autant. Personne n'était dans le dortoir, donc elle ne prit même pas la peine de porter une serviette autour de la taille. Elle se dirigea vers sa valise, mit des sous vêtements, et chercha des fringues. L'eau de ses cheveux dégoulinaient encore sur sa peau pâle, peut être même était-ce sexy. Elle prit un slim noir qui était déjà parssemé de trous, bien que ce ne soit pas volontaire, ca créait un style. Elle prit un haut noir, en débardeur, avec marqué « HATE » en rouge et majuscule devant. Elle sécha ses cheveux avec une formule magique et se fit une coiffure. Elle s'attacha certaines mèches en queue de cheval, alors que d'autre - plus courte - parcourraient son visage et son cou. Elle se maquilla, en vitesse. Puis, maintenant qu'elle était prette, elle fonça dans son lit en baldaquin dont elle tira les rideau. Maintenant, il lui restait une heure.

*

L'heure H approcha, petit à petit, Laureline était fourrée sur un livre passionant, écrit par un Moldu ; 99 Franc. Elle ne les haissait pas tellement, même si c'était une Serpentard. Elle pouvait même avoir pitié d'eux. Sachant qu'elle avait sept étages à monter en plus des cachots, elle referma son livre et se prépara à sortir, sinon elle allait encore être en retard ; elle n'arrive jamais à l'heure, car elle a horreur d'attendre. La sorcière laissa son roman sur son lit, en évidence, après avoir marqué la page. Lorsqu'elle déscendit, il y avait beaucoup plus de personne, le couvre feu était lancé, il fallait être prudent. Mais c'était Miss Wilde, pas n'importe qui, le nombre de fois qu'elle avait enfreind les règles de Poudlard en six ans serait incalculable. La demoiselle dévala les cachots à une grande vitesse, écrasant la queue des rats, s'éfforcant à ne pas tomber, à se rattraper à la paroie humide. Elle ne courrait pas ; mais presque. Elle prit plusieurs passages secrets, car Poudlard en contient énormément, et qu'àpres plusieurs coincidence on en apprend quelques uns. Elle arriva au bout de quinzes minutes à l'endroit prévus. Elle passa trois fois devant le portrait en répétant la même phrase, et une porte apparut. Sourire aux lèvres, la Serpentard pénétra dans la Salle sur Demande, déjà éclairée, Aaron devait être là. Effectivement, le jeune homme se prélassait sur un canapé. Laureline ne tarda pas à le rejoindre, elle s'installa après s'être servie à boire, car le QG ce n'était pas de la merde, puis elle but une gorgée fraiche avant de parler.

Fatalité – « Salut Partenaire. »

Ses cheveux n'étaient pas secs et ruisselaient encore, bien qu'elle soit coiffée. Elle sortit son paquet de cigarette, elle n'allait pas se géner, manquerait plus que ça. Elle en prit une qu'elle mit à sa bouche, et l'alluma avec un briquet qu'elle avait piqué à dieu sait qui. Vous savez, la manie du fumeur... Ah ah. Elle lâcha un amassis de fumer et croisa ses jambes. C'est fou comme Laureline peut changer de personnalité en fonction de la personne.

_Pleasure.

Aaron fixait l’obscurité, comme s’il pouvait un temps soit peu percé une quelquonque bref, un quelquonque passage pour s’enfuir. Car, oui, c’était un fuillard. Il se demandait s’il avait bien fait d’inviter Wilde, ici, pour qu’il la rencontre. Plus les minutes passaient, plus son anxieté augmentait considerablement. Il avait une boule à l’estomac : la curiosité. Il ne pouvait pas s’enfuir, pas partir et laisser la jeune femme en plan car cette curiosité parfois déplacé et ses manipulations l’obligeaient à rester. Il voulait savoir. Absolument, et peu importe si il fallait y mettre le prix.
Une lueur entra dans la piece. Comme un rayon du soleil, quoi qu’une lueur beaucoup plus tendre, douce, spiruteuse, une lumière artificielle. Une ombre se profila dans la luer de la porte ouverte. Puis la porte claqua. Laureline Wilde. Enfin elle. Certain. Il en était certain. Cela ne pouvait etre autrement. Sinon il se promettait de tuer l’Elu ou quiquonque aurait fait retomber sa curiosité. Sa deception aurait été impressionante pour un simple rendez-vous de courtoisie.
La jeune femme s’avanca dans la pénombre et vint rejoindre Backer sur le canapé. Elle avait l’air à l’aise. Une très bonne chose.

Fatalité – « Salut Partenaire. »

Aaron fixa le visage de la jeune femme, esquissa un sourire en guise de salutation dans l’ombre. C’était malgré tout un sourire reservé, un sourire hypocrite. Il mourrait d’envie de planifier ce que les Elus allaient devenir avec elle, avoir des conversations engagés, mais pour le moment, il restait discret. Low alluma une cigarette et posa le paquet sur une table. De mieu en mieu. Aaron vait envie de s’en griller une. Mais la courtoisie avant tout.

Decline- « Low. Ravi de te voir en chair et en os, et ne plus t’apercevoir. Je suis Aaron Backer, comme tu l’as deviné. Puis-je ? », demanda-t’il en direction du paquet.

Il n’attendit pas la confirmation de Low, lui lanca un sourire sympathique et véridique, et attrapa le paquet de clopes. Il en tira une au hasard, la porta à ses lèvres, l’alluma et tira une taffe, comme toujours, un geste mecanique depuis des années. Il ne savait meme plus ou, comment, et quand il avait commencé. Cela devait faire une éternité.
Aaron se reporta sur Laureline. La jeune femme n’était pas une salope comme les remueurs le précisait, non, a premiere vu elle était plutot sympathique, quoi qu’elle devait bien avoir des torts quelque part. Le Gryffondor recracha la fumé engloutit. Il adorait regarder les voluptes de fumé, c’était un passe-temps lorsque le monde le faisait chier. Il se retourna légèrement vers Laureline, clope en main.

Decline- « Bien. Nous avons mille et une choses à voir. Ne perdons pas de temps. Je propose que nous passons la nuit ici à nous bourrer la geule comme des vieux trous et à organiser les Elus. Qu’en penses-tu ? »

Sourire ironique. Agréable. La compagnie de Laureline lui était agréable. Bien qu’il fut retissant au début, il se sentait à l’aise avec elle, comme avec une amie de longue date. L’etrangeté de cette situation lui paraissait familère. Zac, peut etre. Il avait surement crevé dans son sale hopital psychiatrique. Minable. Merde. Il l’avait abandonné dans un monde miteu. Bref, passons.
L’Elu observa les lieus. Cela ressemblait un peu à une salle de théatre, avec hauts plafonds, rideaux de velours bordeaux cachant les murs de pierre, lumieres tamisées. Le jeune homme se leva et se dirigea vers un grand meuble de bois, il était habitué. Il tira le batant de la porte, choisit sa bouteille, et repartit vers le canapé où se trouvait la coordinatrice. Il prit un verre dans un placard proche et versa le liquide rouge sang, du vin rouge de premiere qualité. Car le Gryffondor savait apprécier les qualités. Il porta le verre a ses levres, savourant la douce descente du liquide vers son estomac.

Decline- « Dis moi Low, comment allons-nous faire ? Je t’avoue que je n’étais pas pour ta nommination, comme tu peux t’en douter, j’suis jaloux. Mais maintenant que tu es là, je propose de préparer des excusions et de planifier dans divers endroits du chateau des équipes qui observeront et écouteront les ragots, les rumeurs, les conversations, etc... Le travail habituel. »

Il lui souria, un sourire mutin.

Decline- « Quand penses-tu ? Comptes-tu integrer par la suite les Angles Of Death en tant qu’épouse de Raven ? »

Leur relation n’était plus secrete au sein des Elus depuis quelques temps. Mais cette pointe d’ironie était plus amicale.

Cette nuit s'annonçait des plus furtives, la Serpentard avait déjà enfreint le règlement un nombre incalculable de fois, mais après ? Elle ne s'occupait pas vraiment des conséquences, c'était trop... inutile. Elle aurait quoi au pire ? Une retenue ? Son rôle de préfète retiré ? Ca lui ferait aucun remord, la preuve, le lendemain elle remettrait ça sûrement. Elle n'avait pas peur de Lys, ou encore de cette Riku, et puis, c'était la soeur de sa meilleure amie, il n'y avait rien à craindre. Elle était donc sure de ne pas se faire renvoyer de Poudlard, c'était l'essentiel. Enfin, sauf si on découvrait l'organisme clandestin auquel elle appartenait qui pourrait se classifier de « Terrorisme ». L'adolescente regarda Aaron droit dans les yeux, en fumant sa cigarette tranquille, sans vraiment se soucier du fait que le Gryffondor en voulait une. Il n'avait qu'à ce servir, adieu les manières. Comme vous pouvez le constater, c'est une fille qui ne se prend pas la tête, de toute façon, elle a assez d'argents pour s'en acheter jusqu'à se trouver un boulot, plus tard. Comme quoi, être reniée de ses parents, ca donne que du bon. Pleins d'aides reçues qui font que... t'achètent le contraire de tout ce que tu devrais acheter. Big smile. C'était ça, la nouvelle « mode », se détruire, car les jeunes ne trouve plus la mélodie de la vie.

Decline – Low. Ravi de te voir en chair et en os, et ne plus t’apercevoir. Je suis Aaron Backer, comme tu l’as deviné. Puis-je ?

Trop de politesse, tue la politesse. Bien sur. Laureline se contenta de sourire, puis de toute façon, il se servit avant même qu'elle ait eu à répliquer. Bah tant mieux, au moins il avait cerné le caractère de Laureline, enfin, peut être. Il l'allume avec classe et habitude, comme tous les fumeurs expérimentés. La fumé se propageait dans toute la pièce, tranquillement. Hum. Le Dieu de la Débauche devait les observer tranquillement de là haut, et c'est sans doute avec une expression ravie qu'il ne cesse son manège. Qu'elle décadence furtive, ils étaient tous les deux à la tête d'un clan, et ils ne s'en portaient pas plus mal. Enfin, Aaron était (peut être) un peu écoeurée du fait de ne plus être le seul à la tête des Élus, mais la sorcière saurait se montrer apte à assumer ce poste autant que lui. Raven ne l'avait pas choisie pour rien, et puis, elle ne lui avait rien demandé, rien du tout. Elle prit sa choppe de bière qu'elle s'était servie en arrivant, et de sa main libre, elle la porta à ses lèvres, buvant trois longues gorgées. Ce n'était pas le must, une bière, pour s'envoyer en l'air une soirée, mais elle n'allait pas non plus faire une soirée de secs alors qu'ils devaient tout deux tenir une réunion dite importante et sérieuse, non ? Bah voyons, ils allaient se gêner. Elle n'avait même pas besoin de proposer.

Decline – Bien. Nous avons mille et une choses à voir. Ne perdons pas de temps. Je propose que nous passons la nuit ici à nous bourrer la geule comme des vieux trous et à organiser les Élus. Qu’en penses-tu ?

C'était de trop, le « se bourrer la gueule ». Laureline partit dans un fou rire qu'elle ne pouvait cesser. A vrai dire, elle ne s'y attendait pas vraiment, et n'était pas vraiment contre. Elle aime tout ce que vous détestez. Elle aime vous faire froid dans le dos, elle aime que vous la preniez pour un alcoolique déglinguée, elle aime que vous l'amadouez pour lui prendre une cigarette, elle aime ne pas être comme les autres. Et rire par surprise ne touchait en rien ses nerfs, c'était juste une partie d'elle. Aaron n'avait pas encore bougé, et devait sans doute la regarder... bizarrement. Enfin, elle ne savait pas, son rire était tellement « puissant » que ses yeux se plissaient d'eux même, et elle ne voyait pratiquement rien. Puis, lorsque sa cigarette lui tomba des mains, elle cessa son rire. Mais elle avait prit quoi avant de venir ? Laureline nous cacherait-elle un avenir de droguée ? Elle ne cache rien, elle montre. Silence.

Fatalité – Hum, pardon, dit-elle en ramassant sa cigarette sur le sol qui se cramait au fil des secondes, puis ajouta : Je suis partante, effectivement.

Faudrait pas non plus que les autres Élus sachent que lors des réunions dites « importante », les deux chefs se tapaient une murje, non ? De toute façon, Laureline les enverraient tous se faire foutre s'ils protestaient. Ils avaient seize ans, pas trente, ils pouvaient profiter un peu de leur vie, non ? Déjà qu'on prenait sur leurs temps libre toute ces réunions (pas que ca la déplaisait, elle voulait que ca change, à Poudlard), alors si on lui retirait les plaisirs de la vie... Elle vous tuerez. Aaron, lui, se dirigeait vers le frigo pour en ressortir un verre de vin... Hum. C'était pas trop le trip de la Serpentard, donc elle prit sa choppe moitié pleine, et la fini cul sec. Elle se leva, et prit la même direction que le Gryffondor, sauf qu'elle n'alla pas dans le frigo, mais dans le placard d'à coté. Y avait TOUS les alcools possible que vous pourriez imaginer. Pleasuuure. La Serpentard émit un sourire simple, mais réel, plein de « gourmandise ». Elle prit quelques bouteilles, certaines avec un degrés fort, d'autre non, ils avaient toute une nuit, alors autant prendre son temps. Smile. Elle prit une bouteille de Coke (Coca) ainsi que de Sweeps au frigo, en cas qu'ils voudraient les coupés. Puis reprit place avec Aaron qui se servait son vin rouge. Elle versa un peu de manzana dans sa choppe, elle allait commencé tout doucement, et puis... elle aimait cette liqueur de pomme, même si ca n'avait pas trop le goût d'alcool, ca passait plus comme un soda, bien qu'il y avait 17° (que ça ? Laureline tu te ramollie xD). Elle prit quelques gorgées, puis Aaron prit la parole.

Decline – Dis moi Low, comment allons-nous faire ? Je t’avoue que je n’étais pas pour ta nomination, comme tu peux t’en douter, j’suis jaloux. Mais maintenant que tu es là, je propose de préparer des excusions et de planifier dans divers endroits du château des équipes qui observeront et écouteront les ragots, les rumeurs, les conversations, etc... Le travail habituel. Sourire. Quand penses-tu ? Comptes-tu intégrer par la suite les Angles Of Death en tant qu’épouse de Raven ?

Il semblait amical, mais Laureline ne put s'empêcher d'émir un sourire sarcastique à ses derniers mots. La femme de Raven ? Elle sortait avec lui, mais ne savait pas vraiment que tout le monde était au courant... Quand à ses paroles qui précédaient cette phrase, elles étaient juste.

Fatalité – Pourquoi ? T'es jaloux pour Raven ? dit-elle avec un sourire, là aussi, amical, puis reprit : Sinon, je suis ok, mais j'aurais quelque chose d'autre à proposer, quelque chose de plus...

Oui, le travail d'observation et tout le tralala, c'était plus vraiment à la page, il fallait foncer, et y aller bien fort, on allait pas faire ce trucs inutile tous les jours, et avoir pour informations que le stricte minimum. Non, elle en voulait plus. C'est pour ça que avec Kae elles eurent une idée beaucoup plus...

Fatalité – ...Maquiavélique.

La nuit s'annonçait longue. La Serpentard s'enfilait verres de Manzana sur verres de Manzana, il ne restait presque plus rien dans la bouteille qui était pleine à la base. Sûrement qu'elle ne mesurait pas vraiment les conséquences vu qu'elle ne tenait pas l'alcool de base. Mais, comme une petite alcoolique de base : elle aimait ça. Elle aimait beaucoup le goût de l'alcool qui lui raclait le palais avec frénésie pour atterrir dans son estomac en lui brûlant la gorge. Au moins : elle n'avait pas froid, déjà ça de gagné. Les idées venaient une à une s'ajouter à sa cervelle de moineau, elle oubliait presque le plan qu'elles avaient conçue avec Kae. Han. Misère. La préfète prit son verre vide et y versa tout ce qu'elle pouvait de vodka, de façon à laisser un peu de place pour y mettre deux-trois gouttes de coca. Elle porta le verre à ses lèvres dès que ce fut fait et avala trois grosses gorgées. C'était... good. Elle voyait déjà flou, oui oui : déjà. Il ne fallait pas s'étonnait vu comment elle enchaînait les verres. Mais c'était du Wilde tout craché. Elle se sentait basculer, chavirer, etc... C'était paradisiaque. Quoi demander de plus ? Rien, que dalle. La Serpentard plongeait ses yeux dans ceux de Aaron, elle lui trouvait un coté mystérieux. A la base, elle ne pensait pas qu'il était ainsi même s'il était différent de tous ces autres Bouffondors. Elle n'aurait jamais cru voir quelqu'un au coeur sombre chez les blasons rouge. Jamais. Mais il y a de tout dans ce monde, et il fallait bien qu'elle s'en rende compte un jour. Elle but une autre gorgée de vodka-coca (avec le peut de coke qu'il y avait dedans ça changeait que dalle au goût mais bon). Ils avaient l'air de deux beaux Junks, là, à se bourrer la gueule en toute sympathie. Mais avouez que vous aimez ça.

Decline – Oh ! Cela promet d’être intéressant, mais je t’en prie, divulgue moi le fond de ta pensé. Je suis prêt a foutre la merde dans ce château.

Foutre la merde dans ce château... C'était si bien dit. Et c'était le but. C'est clair qu'il serrait dans une sacré merde. Des Anges de la Mort partout à saccager tout Poudlard. Tous les petits fils à papa se verront minuscule : ils ne seront plus le centre d'attention. Ils auront aussi peur que tous les autres, ils craindront la haine, la mort. Laureline en riait d'avance. Vraiment beaucoup. C'était une grosse psychopathe dans le fond, mais ne lui en voulez pas, si vous aviez vécu tout ce qu'elle avait vécu vous serez comme elle, comme eux, comme tous les Élus. La « Magie Noire » est tellement intéressante, lorsqu'on y a goutté une fois on ne peut plus s'en passer : c'est comme le chocolat, ou encore l'héroïne, sauf que cette dernière est plus néfaste (quoi que). La préfète se mordilla la lèvre inférieure et se passa la langue dessus deux fois consécutive, elle s'apprêtait à prendre la parole, mais avant, elle se remit une mèche derrière les cheveux qui la gênait beaucoup pour voir le visage (charmant, il fallait l'avouer) de son partenaire. Et vu qu'elle commençait à être ivre, ca aidait pas.

Fatalité – Alors. Tu sais qu'il y a un Bal de Pâques bientôt ? Avec Kae on avait pensé faire quelque chose... Vu qu'on doit tous être masqués, etc, personne ne pourrait savoir qui est qui, dit-elle en laissant un court silence de façon à ce que Aaron comprenne. Les Angels of Death pourraient être invité à la fête, ajouta-t-elle. Tu ne croit pas ?

Et voilà : c'était dit. Mais n'était ce pas une excellente idée ? Il y avait des multiples passages secret dans ce château, et on n'avait pas besoin de la carte du maraudeur pour savoir où ils étaient. Bien qu'elle soit en ce moment même dans les mains des directrices, elles ne se trimbalaient pas toujours avec, donc ne saurait pas quand ils débarqueront, surtout que le mieux serait en cours de soirée. Laureline imaginait très bien la scène. Et puis, c'était une excellente raison pour voir Raven. Il lui manquait beaucoup, il lui tardait tant de quitter cette école de merde pour passer la plupart de son temps avec lui... Mais ce n'était que rêves de gamine. Car même en dehors du château ils ne pourraient pas. Ils avaient tous les deux des tâches à effectués par la suite, Laureline la première, donc elle sera très occupée. Surtout qu'elle compte faire « Langue de Plomb » plus tard pour accéder au maximum d'information possible et retrouver ses parents. Les retrouver pour les massacrer, se venger, venger avant tout sa soeur jumelle. Qu'ils crèvent. Poudlard avec. Raven voulait faire sombre le monde, Laureline son univers. Car elle ne trouvait plus d'espoir pour s'accrocher, donc elle détruisait ce qui l'entourait. C'était aussi simple que ça.

La Mélancolie qui s'unît à la Fatalité. Deux surnoms bien différents qui étaient pourtant si proche autrefois. A présent, ce n'était que deux inconnues. Deux soeurs qui ne s'adressaient plus la parole et restaient éloignée. Chloé Wilde. Laureline la trouvait méconnaissable. Ses cheveux châtains, qu'étaient-ils devenus ? Pourquoi avait-elle pris l'initiative de les teindre en cours d'année ? Malheureusement, peut être que la préfère n'aurait jamais de réponse à cette question ainsi qu'à toutes celles qu'elle se pose. Elle se contentait juste de fixer cette ombre, cette silhouette qui se formait sous ses yeux verts. Sa tête tournait, elle commençait à avoir mal. Elle ne ressentait pas ses larmes, elles ne s'en rendait pas compte... qu'elle pleurait. Ca faisait tellement longtemps. D'habitude, elle se lâchait jamais ou que lorsque de grande révélations la surprenait. Et encore... Silence. Aucuns sons. Juste deux respirations haletante. La coeur de Wilde s'arrachait de sa cage thoracique, il s'affolait, se rapprochant presque d'un « bad trip. » Elle n'était pas encore ivre, on utilisera le terme « joyeuse, » bien que ce soit tout autre en ce moment précis. Son verre de Passoa était vide. Elle porta la bouteille jusqu'à elle à l'aide de ses mains pour la positionner sur ses lèvres. Elle avala une dizaine de gorgée cul sec. Ce n'était pas un exploit vu que le goût de cette boisson ressemblait d'avantage à un jus de fruit plutôt qu'à un alcool. Et c'était ça le hic. On ne s'en rendait pas compte, mais petit à petit on atteignait le « septième ciel. »

Laureline pleurait encore, pas avec abondance, c'était des larmes courte, très lente, qui s'enchaînaient à la suite des autres comme si elles avaient un tour de passage à respecter. Le silence oppressant. L'espérance. Rien de tout ça. Elle aurait tant aimer que Chloé débarque, ici, là, maintenant, tout de suite. Mais c'était peine perdue, elle n'avait pas eut le temps n'y l'envie de la trouver pour qu'elle rejoigne cette « secte. » De plus, elle avait envie de la protéger plus que tout, et ce n'était pas l'endroit idéal puisqu'ici on risquait réellement sa vie et un renfermement à Azkaban. Silence. Laureline se mordillait la lèvre inférieure, elle ne faisait plus attention à Aaron et se contentait de s'enfiler plusieurs gorgées à la suite du bon vieux Passoa. Elle prit une « Lucky Strike » de son paquet et le porta à ses lèvres. L'allumant avec habitude, elle tira une longue latte. Une larme vint se poser sur sa cigarette, humidifiant de ce fait ses lèvres. Elle n'en pouvait plus. Et ce visage, il ne disparaissait pas. Il était toujours là, ingrat, comme d'habitude, à l'épier, à la détruire. Serait-ce un épouvantard ? Où alors un simple mirage ? Que voyait Aaron ? Rien. Rien à part ses larmes qui défilaient les unes à la suite des autres. Elle ne bougeait plus, de clignait plus des yeux, elle attendait sans fin que le déluge se termine.

Puis elle sentit une force. Une source de chaleur prêt de sa joue. Des doigts qui scrutaient ses larmes, les retiraient les une à la suite des autres. Elle ne daignait pourtant tourner son regard, fixant sa soeur sans hâte. Puis une main se positionna autour de son cou pour se poser sur son épaule. Elle eut un frisson, non pas que c'était gênant, mais plutôt rassurant. Ces vas et viens répéter par les doigts de Aaron sur sa joue l'apaisait, en quelque sorte. Elle acquiesça un semblant de sourire.

Decline – Tu sais... Enfin non tu ne sais pas, (Rire amusé mais creux). L’abandon est une chose atroce. Je le sais. Mais le pire de cela, c’est de survivre et de passer outre ces épreuves la. Des fois on ferrait mieux de crever. J’aurais du crever. Il le fallait. C’était mon destin. Mais tu sais ce que l’on dit, reprit t’il d’une voix douce, le destin n’est pas un agneau qu’on apprivoise...Oh je m’éloigne la.

Silence. Elle écouta chacune de ses paroles sans pour autant se retourner. Elle cisailla. Et porta une nouvelle fois sa cigarette à sa bouche pour en tirer une latte ainsi que sa bouteille noire de Passoa pour avaler encore une dizaine de gorgées rouge écarlates. Stop. La bouteille était finie, elle l'envoya valser à l'autre bout de la pièce avec fougue. Son coeur la rongeait, il la rongeait vraiment. Les vieilles blessures ressortaient et elle n'arrivait pas à se contrôler. Dans ces cas là, Laureline peut vraiment devenir émotive. Et les paroles de Aaron la rendait... presque furieuse. Non, ce n'était pas sa faute. C'est juste qu'elle ne le connaissait pas vraiment et qu'elle se sentait honteuse pour être dans une telle position face à lui. C'était trop..

Fatalité – Qu'est ce que tu me racontes ? T'es Légilimens ou quoi ? Barres toi d'ma tête putain ! Dégage !

Elle hurlait presque, intensifiant le mot « dégage » de plus en plus fort, créant une parcelle d'échos. Aaron n'avait rien fait, c'est juste elle qui devenait « folle. » Oui c'était le mot, il fallait qu'elle revoit Chloé, il le fallait vraiment... Elle se décala, faisant retomber les deux bras du Gryffondor sur lui même. Elle porta les siens à ses tempes en se recroquevillant sur elle même, tenant fermement sa cigarette en main qu'elle portait de temps en temps à ses lèvres. Elle se taisait, laissant une nouvelle fois le silence s'effectuer. Elle ne voulait pas le regarder en face après avoir sortie de tels mots. De toute façon, c'était préférable qu'elle s'en aille.

Decline – Il ne manque qu’une chose a cette pièce pour la rendre parfaite... Il lui manque le ciel et les étoiles. Parce que nous sommes les étoiles. Et qu’elle pourrait nous montrer comment nous brillons...

A l'écoute de cette phrase, Wilde eut comme un rire amusé. Il disait n'importe quoi. Elle était loin de se considérer comme une étoile. Elle était vraiment loin. A quoi ça servait tout ça ? A quoi ? Elle partait vraiment dans un « bad trip » entraînant. Mais elle n'y pouvait rien, la vue de sa soeur s'était estompée. Mais elle n'en pouvait plus. Elle se redressa, et se dirigea vers la porte de sortie. Elle fit tout de même demi-tour pour se diriger vers le placard à alcool. Elle en prit une bouteille de Passoa. Laureline finira la nuit avec, déposant deux trois pâtés dans Poudlard en rentrant dans les cachots. Puis avant de repartir, elle fixa Aaron et prit la parole.

Fatalité – Nous ne sommes pas notre travail, nous ne sommes pas notre compte bancaire à Gringotts, nous ne sommes pas notre voiture volante, nous ne sommes pas notre portefeuille, ni notre putain de treillis, nous sommes la merde de ce monde prête à servir à tout.

Elle avait tout enchaînée comme si c'était la Fatalité qui lui avait forcé. Elle tourna les talons en laissant couler une larme. La dernière. Puis franchit la porte en la faisant claquer. Peut être (et sans doute) que la Serpentard ne se rendait pas compte de ce qu'elle faisait ou disait en ce moment précis, mais elle ne pouvait s'en empêcher. Sans doute était-elle ivre. Et sans doute ne tenait-elle pas l'alcool. Sans doute. Ce soir là, elle allait déprimer seule, entre deux rideaux verts, sur une surface moelleuse, semblable à des draps vert et sa tête positionnée non loin du coussin argent.

Angels with dirty faces.

Rp Aux Cachots