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 Les Sentiers de la Perdition [PV]

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Judith Thatcher
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Judith Thatcher


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Message Perso : : Légilimens & Occlumens
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MessageSujet: Les Sentiers de la Perdition [PV]   Les Sentiers de la Perdition [PV] EmptyMar 6 Mar - 0:11



Trop Chaud… Trop Froid… Côté gauche… Côté droit… Judith ne dormait pas. Les heures de la nuit défilaient mais le sommeil ne venait pas. D’obscurs flashs s’imposaient violemment dans son esprit dès lors que ses yeux se fermaient. La vielle femme était tourmentée et décida enfin, de se lever. La nuit n’avait pas laissé sa place au jour, il était quatre heures. Sa journée de cours commençait dans cinq heures. Elle alla s’assoire dans un de ses canapés de velours auprès de la fenêtre. Sa chambre était plongée dans le noir complet. Les braises du feu de la soirée réchauffaient encore la pièce. Sa tête appuyée contre la vitre glacée, ses yeux balayant le parc de Poudlard éclairé par les astres de la nuit, elle ne pensait qu’à une seule chose... Cinquante ans, cela faisait cinquante années…

Elle se leva et alla prendre une douche glacée. Rien n’y changea ses idées étaient toujours fixées sur ce chiffre. Cinquante… Cinquante… Cinquante. Elle s’habilla de ses vêtements encore chauds du repassage de la vielle. La vielle femme n’utilisait pas la magie pour les tâches quotidiennes, selon elle la vie ne rime à rien si la magie prend trop d’importance au quotidien. Elle enfila donc ses vêtements, toujours impeccables, tombant adroitement le long de son corps. Mais ce jour là, ils avaient quelque chose d’étrange, ils n’étaient pas blancs comme d’habitude. Non, ils étaient noirs. Pas d’un noir classique qui exprimerait la froideur mais d’un noir de désolation exprimant le deuil.

Elle coiffa ses cheveux courts, se maquilla très légèrement et au lieu de porter son chapeau de sorcière, elle apposa sur sa tête un voile noir finement dentelé. En le nouant, son regard se posa sur une des photos accrochées au mur. Son geste fut immédiat, elle décrocha le cadre et l’envoya se rompre sur le mur opposé. Il explosa, le verre se répandit au sol. La vielle femme éclata en sanglots, se retenant au bord de sa commode. Cinquante… Cinquante… Cinquante années et le souvenir toujours aussi agressif. La vielle femme se traîna jusqu’à son lit où elle ne cessa de pleurer. Tous les ans, c’était pareil. Après plusieurs minutes de sanglots exprimant le déchirement, la peine, la rage, le supplice et la souffrance, Judith se releva. Elle ramassa la photo et la mit dans sa poche. Elle marcha sur le verre brisé et retourna face à la commode.

Se fixant dans le miroir, elle réarrangea son maquillage. Aucun sentiment ne se lisait sur son visage à présent. Comme d’habitude, elle était placide et plus tard, dès qu’elle rencontrera quelqu’un, elle redeviendra la vielle femme forte et sereine, en somme le Professeur Thatcher. Elle finit enfin par sortir de son appartement et pris la direction de son bureau au Premier étage. Sa démarche était rapide comme d’habitude. Les couloirs étaient vides, le vielle femme était sûrement la seule levée à cette heure. Le soleil lui-même ne l’était pas encore. Habillée tout en noire, le voile de dentelle recouvrant ses cheveux et légèrement rabattue sur son visage, elle marchait. Le tableau était vraiment tragique, les escaliers ne semblaient même pas vouloir en faire à leur tête et l’emmenaient aux étages inférieurs par le chemin le plus court dans un grincement des plus silencieux.

Elle aboutit à son bureau et se concocta un thé dont elle avait la recette. Les minutes qui avaient passé s’étaient en fait transformées en heures. La vielle femme était assise à son bureau, le regard évasif. Elle ne savait pas exactement combien de temps elle était restée assise et perdue dans le tourment de son esprit mais elle ne tarda pas à entendre du bruit dans le couloir. Sûrement le concierge ou un des professeurs. Les élèves devaient être en train de se lever progressivement dans leur dortoir. Judith se leva, pris quelques affaires et passa dans sa salle de cours qui juxtaposait son bureau. La vielle femme déambulait dans la salle de la taille d’un amphithéâtre. Ses pas résonnaient, ses mains effleuraient le bois des tables. Elle monta sur la haute estrade par le petit escalier dont les marches grinçaient.

La vielle femme posa ses affaires de cours sur son bureau et alla tout au bord de l’estrade. Elle balayait du regard l’amphithéâtre qui pouvait contenir exceptionnellement tous les élèves. En effet, cette année, elle avait pris la décision de réunir tous les élèves de Poudlard en Défense Contre les Forces du Mal. C’était quelque chose qu’elle n’avait jamais fait malgré ses années incommensurables d’enseignement à Poudlard. Ses raisons étaient vagues et se manifestaient sous forme de rumeurs. Seule la Direction de Poudlard savait que c’était dans le but de préparer les élèves à la venue d’un mal nouveau et à des années sombres. Le programme scolaire ne ressemblait en rien à celui indiqué par le Ministère de la Magie, mais Poudlard lui faisait confiance. Elle se demandait souvent si elle avait fait le bon choix, sans doute.

Judith sortit de ses pensées lorsqu’elle entendit de plus en plus de bruit dans les couloirs. Les élèves avaient déjeuné et se préparaient à aller en cours. La vielle femme releva son voile noir de son visage et le posa sur ses épaules. La porte de la salle s’ouvrit et les premiers élèves arrivaient, la cloche sonna, la vielle femme devint le Professeur Thatcher. Son fin sourire légendaire s’accrocha à son visage et y resta perpétuellement. Une longue journée de cours s’entreprit…

Il était vingt heures trente. Les cours étaient terminés depuis un bon moment, tout le monde était dans la Grande Salle afin de dîner. Le Professeur Thatcher s’était forcée à manger, elle ne l’avait pas fait de la journée. Comme chaque soir la vie régnait dans la Grande Salle, le silence n’essayait même pas de s’imposer. La vielle femme était assise à la table des professeurs qui faisait face aux élèves. Elle n’avait pris que quelques légumes dans son assiette et les fixaient nébuleusement. Habillée de noir ses collègues avaient bien compris qu’elle n’allait pas bien, mais personne n’osa lui parler, ce qu’elle comprenait. La vielle femme finit par se lever et quitta la table des Professeurs silencieusement. Elle pris la direction du hall d’entrée, certains élèves la suivaient du regard et chuchotaient sur son passage.

Une fois la porte de la Grande Salle refermée derrière elle, elle s’y adossa et respira un grand coup, les yeux fermés. Cinquante… Cinquante… Cinquante… Elle pris la direction de la porte d’entrée, elle la poussa et sortit du château. La nuit était là, le parc de Poudlard était à peine éclairé par les étoiles. Il faisait froid, très froid car le vent grandissait. La vielle femme avançait dans les allées des jardins. Elle avait rabattu le voile dentelé noir sur son visage, ses mains étaient au chaud dans ses manches jointes. Elle se dirigea vers le lac dans lequel la Lune se reflétait et de ce fait procurait une douce lumière diffuse. La vielle femme s’assit sur un banc de pierre au bord de l’eau. Elle ne pleurait pas et son visage était inexpressif. Elle croisa ses bras puis ses jambes et resta là sans bouger. Après quelques minutes elle sortit de sa poche la photo et la fixa inlassablement. Cinquante… Cinquante… Cinquante années que cette photo avait été prise. Dessus… un homme… à son bras… Judith…
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Satine Mandrake Mc Illian
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Satine Mandrake Mc Illian


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MessageSujet: Re: Les Sentiers de la Perdition [PV]   Les Sentiers de la Perdition [PV] EmptyMar 6 Mar - 16:20

-Félicitations grande Soeur
-Nous serons heureux ensemble
-Raven tu t'égares



Des voix, de multiples voix dans son esprit encombré, perdu, ne trouvant plus d'attache. Il y avait longtemps que Satine avait perdu toute sa sérénité apparente, son intérieur constamment secoué de multiples questions et angoisses. Il y avait longtemps que la jeune femme ne connaissait l'insouciance, il y avait longtemps qu'elle n'avait dormi paisiblement. Le stress quotidien de sa situation qui de jour en jour devenait encore plus complexe l'épuisait physiquement, sa force vitale se faisait happer par ce tiraillement invivable. Un mari chef de l'Ordre du lys, un frère en tête du Mal incarné, et un futur enfant qui grandirait au moins dans le même et effroyable doute que sa mère égarée dans sa situation.
De l'extérieur Satine se voulait aussi forte qu'elle se plaisait à le faire croire, le regard sûr, la démarche certaine, cet air qui ne laissait transparaître aucun sentiment sinon strict mais juste envers ses élèves.

Les mains posées sur le rebord froid de la fenêtre, Satine balaya le parc de son regard azur depuis son bureau, afin de rechercher cette sérénité qui lui faisait défaut ces derniers temps. Il n'était pas loin de quinze heures mais ni le chant du vent, ni les légèrs rayons de ce soleil d'hiver ne l'apaisaient. Si seulement il existait un moyen simple de trouver une solution à sa positon délicate, choisir entre un frère dont les liens étaient étroits et un mari aimant mais dont les idéaux variaient considérablement, tandis que l'un comme l'autre ne faisaient pas entièrement confiance à Satine de par son incapacité à se positionner clairement.

La jeune femme blonde finit par fermer doucement la fenêtre par laquelle s'engouffrait déjà trop de vent, la faisant légèrement frissoner au passage. Elle se retourna doucement, ses yeux fixés sur son bureau sur lequel posés en un bazar bien organisé, se tenaient la paperasse dont elle se devait de s'occupper. Mais pas aujourd'hui, le coeur n'y était pas, la déprime se faisait sentir, si bien que Satine se demanda si quelques Détraqueurs n'étaient pas dans le sein de l'école. Mais ce n'était pas ces créatures, c'était nier que le mal la rongeait si bien que Satine avait perdu sa joie de vivre. Son regard passa alors vers un des tiroirs de son bureau de bois lustré, et après un temps d'hésitation, voire de léthargie, Satine finit par s'avancer vers celui-ci, avant d'aller l'ouvrir dans une sorte d'état zombifié. Toujours avec ce regard perdu et cette main lente et hésitante, elle en sortit sa pensine, et la posa sur le bureau, avant de prendre place derrière ce dernier.

Satine posa sa baguette contre sa tempe et l'en éloigna doucement, laissant des fils argentés se former suite à ses mouvements délicats, les plaçant ensuite dans la pensine. Ainsi elle pouvait mettre ses pensées trop encombrantes de côté l'espace de quelques heures. Les voix qui lui étaient familières et qui la hantaient se faisaient moindre, et Satine poussa un soupir de soulagement lorsqu'elle sentit ce lourd poids la quitter. La jeune femme posa sa baguette près de sa pensine, et se pencha légèrement au-dessus de celle-ci, apercevant au passage la silhouette de John et de Raven. Encore un peu plus, un tout petit peu plus et elle se plongerait dans ses souvenirs. La meilleure solution ? Satine se stoppa net, y réflechissant à deux fois, mais après tout la réponse se trouvait peut être dans son passé...

Elle atterrit dans un immense jardin, sous une trombe de pluie. Au loin la silhouette d'un manoir, et à scruter les détails de plus près, Satine se rendit compte qu'il s'agissait du manoir de son père, là où elle avait grandit avec son frère. Ainsi elle s'était retrouvée dans la brumeuse Ecosse, lieu de sa naissance, et si elle avait pu sentir la pluie glisser sur elle, Satine aurait eu probablement froid au vu des petits nuages de fumées qui sortaient des lèvres de ces deux personnes là bas. La brume l'empêchait de bien y voir, mais elles semblaient parler avec véhémence. Le regard appréhensif, Satine s'approcha des deux silhouettes, qui bientôt lui étaient plus que familières. Il s'agissait d'elle même en pleine conversation avec son jeune frère.

- Raven - Je n'irai pas à ce mariage Satine, tu ne me forceras pas.
- Satine - Mais... Je pensais que ça ne te ferait rien, tant que je serais heureuse...
- Raven - Tu le seras quand je l'aurai tué et enterré. Je me refuse de m'y rendre, à présent laisse moi passer.

Satine vit son "clone" céder la route à son jeune frère, qui passa dans une colère noire. L'annonce de son mariage avec john Mandrake avait soulevé plus de difficultés que prévu. Et elle était là, de nouveau, le regard perdu, ne sachant pls que faire. Alors ainsi, c'était depuis ce temps qu'elle n'avait plus retrouvé la tranquilité ?

Toc Toc Toc

La jeune femme se sentit propulsée en arrière violemment, et du attendre de reprendre ses esprits quelques secondes avant de réaliser qu'elle s'était retrouvée de nouveau dans son bureau. La porte s'ouvrit dans un léger grincement sans que Satine ne l'y ait convié, mais lorsqu'elle reconnut la personne qui avait passé sa tête dans l'embrasure, elle esquissa un sourire radieux ravlant sa frustration.

~John~ Satine... Il est déjà dix-neuf heures passées, je t'attends dans la Grande Salle.

Son mari lui rendit son sourire avant de refermer doucement la porte derrière lui. Satine quant à elle se leva et alla ranger sa pensine à son même emplacement habituel, et sortit à son tour du bureau. La faim lui faisait défaut, mais pour rassurer les angoisses de John à la voir peu manger ces derniers temps, elle se dit qu'il était préférable de se forcer ne serait-ce qu'un peu. Arrivée à la Grande Salle, la jeune femme prit place à la table des professeurs, aux côtés de John, tandis que les murmures du professeur de botanique à ses côtés la sortaient de sa léthargie.

~Professeur de botanique~ Mrs Thatcher n'a pas l'air très bien... Et cette tenue...Toute...en noir...

~Professeur de Runes ~ Cependant les personnes préfèrent parfois rester seules quand elles se sentent désarmées...

Le regard perdu de Satine se posa sur le professeur de Défense contre les Forces du mal à l'air tout aussi égaré qu'elle, fixant intensément son assiette avant de se lever sans un mot. La jeune femme continuait de la suivre du regard lorsque celle-ci passa l'immense porte, et Satine se leva à son tour sous le regard étonné de son mari.

~Satine~ Je vais prendre un peu l'air, j'en ai besoin.

Elle lui rendit un sourire en guise de rassurement, puis sortit à son tour de la Grande Salle sans avoir elle même avalé grand chose. Sa longue robe blanche suivant ses mouvements lui conféraient cet air angélique qu'elle ne possédait pas véritablement. Satine passa ensuite l'immense porte d'entrée du château, elle avait déjà oublié l'air triste affiché sur le visage de Mrs Thatcher, déjà replongée dans ses propres soucis qui lui rongeaient la santé. Elle continuait de marcher sans savoir exactement où, tellement plongée dans ses pensées que la jeune femme ne percevait pas la morsure du froid glacial sur sa peau. Quand enfin elle daigna lever la tête, elle aperçut au loin une silhouette assise sur un banc de pierre lui tournant le dos. Oubliant les éthiques et la politesse, Satine laissa sa curiosité l'entrainer vers cette personne, qui tenait dans ses mains une photo, sur laquelle Satine y aperçut un homme au bras de ...

~Satine~ Mrs Thatcher ?

Voyant la professeur penchée ainsi au-dessus de cette photo vieillie par le temps, sa tristesse prenant le dessus sur cette femme forte, Satine ne put s'empêcher de faire le tour du banc et de s'assoir à ses côtés, posant sur son bras une main glacée. A cet instant la jeune femme remarqua enfin le voile noir posé au devant des yeux de Judith, et c'est enfin qu'elle comprit qu'elle devait être en plein deuil. Satine posa un regard sur la photo avant de reprendre dans un sourire.

~Satine~ C'est un très bel homme... Votre époux ?

Pourquoi parler au passé lorsque les gens que l'on aime occupe encore notre coeur. Satine oublia les recommandations du professeur de runes et préféra entamer la conversation.
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Judith Thatcher
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Judith Thatcher


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MessageSujet: Re: Les Sentiers de la Perdition [PV]   Les Sentiers de la Perdition [PV] EmptyMer 7 Mar - 22:15



Judith avait les yeux fixés sur cette photo mais au fond ne la regardait pas. Des scènes passaient et repassaient inlassablement dans son esprit. Des scènes agressant et tourmentant son esprit, chaque année, le même jour, elles revenaient et la hantaient. Le vent glacial faisait virevolter son long voile dentelé noir. La vielle femme était placide et stoïque. Rien ne venait perturber sa léthargie quasi totale. La voûte céleste était parsemée d’astres éclairant légèrement les lieux. Le banc de pierre était froid mais qu’importe… La vielle femme entendit son nom et releva doucement la tête. Une ombre s’amoncela bientôt et une jeune femme vêtue de blanc s’approcha. C’était Satine Mc Illian, enfin Mandrake Mc Illian mais la vielle femme avait du mal à se faire à l’idée que cette jeune fille qu’elle avait connue toute petite était devenue aujourd’hui cette jeune femme.

Intéressant comme le temps passe vite. Judith doutait à chaque fois qu’elle rencontrait un membre du personnel de Poudlard qu’elle avait eu comme élève, c’est-à-dire presque tous. La vielle femme se demandait si elle avait sa place ici, pas qu’elle se sentait dépassée par toute cette jeunesse, mais qu’il était peut-être temps de laisser sa place et qu’il n’était pas normal qu’elle occupe ce poste encore et toujours. Trop de questions sans réponse auxquelles la vielle femme était assujettie. Elle se souvenait très bien de Satine lorsqu’elle était élève, enfin disons qu’elle se souvenait très bien des Mc Illian… Oui beaucoup de souvenirs, des bons, des moins bons, mais jamais des regrets.

La vielle femme regardait Satine avec le fin sourire qui la caractérisait tant, mais on pouvait sentir dans son regard brumeux la désolation. Ses yeux étaient d’une profondeur insoutenable et modelaient les sentiers de la perdition. Le visage de la vielle femme dont les traits peignaient le temps qui passe semblait d’un calme mystérieux. L’émotion de ses yeux contrastait fortement avec son attitude sereine. La jeune femme vint s’assoire aux côtés de Judith et vit la photo que celle-ci tenait dans ses mains.


Thatcher [*] « C’est exact. »

La voix de la vielle femme ne tressaillit même pas, elle était toujours aussi monocorde et mystérieuse à la fois. Ces quelques mots furent prompts. La vielle femme s’aperçut soudainement que la main de la jeune femme était posée sur son bras. A cet instant Judith puissante légilimens ne pu s’empêcher de ressentir les émotions présentes de Satine. La vielle femme reporta son regard sur la photo et sourit légèrement.

Thatcher [*] « Oui je dois avouer que c’était un très bel homme. Il avait un charme fascinant. Un peintre, un artiste mais aussi un très grand sorcier. Il m’a séduit alors que j’étais auror, mon équipe et moi contrôlions un bar et il y était. En moins de cinq minutes il avait fait un croquis de moi et me le fit porter. Cinq mois plus tard nous étions marier… »

La photo représentait justement Judith et son époux le jour de leur mariage. La vielle femme, jeune sur la photo portait une robe de mariage blanche d’une beauté qui sautait aux yeux malgré le fait que la photo était ancienne. Les deux mariés semblaient heureux et formaient un couple parfait.

Thatcher [*] « Il m’a beaucoup soutenu lorsque j’étais auror. Nous vivions une période noire à l’époque, nous étions en guerre contre les derniers mages noirs encore fidèle au plus grand Seigneur Noir que le monde des sorciers ait connu. Chaque fois ils nous échappaient comme s’ils prévoyaient chacun de nos plans. Un soir nous fûmes appelées pour une mission d’urgence, nous venions de retrouver la trace de ces derniers mages appelés Mangemorts. Mon époux était partit en France pour un vernissage et j’étais seule depuis une semaine. Lorsque mon équipe et moi-même arrivions sur les lieux présumés de la cachette des Mangemorts, cette fois ils étaient là. Nous les tenions et avions ordre du Ministère de les tuer sans autre forme de procès. C’est ce que nous fîmes après des heures de luttes. Lorsque j’acheva le dernier Mangemorts, son masque tomba au sol. C’était lui… mon époux… Jared. »

La vielle femme ne se rendit même pas compte qu’elle racontait une partie de sa vie la plus intime, les mots sortaient de sa bouche au fur et à mesure que les flashs de violences, de ténèbres et d’effrois défilaient dans sa tête. Sa voix était toujours aussi monocorde, elle, était toujours aussi stoïque.

Thatcher [*] « Je venais de donner la mort à mon époux… »

Une larme, une seule, coula le long de la joue de la vielle femme et fut retenue immédiatement par le voile noir posé sur sa tête. A l’issu de ce désastre on proposa le poste de chef des aurors à Judith, elle le refusa et pendant de nombreuses années on n’entendit plus du tout parler d’elle. C’est de là que lui venait sa grande réputation de puissante auror mais très peu de gens ne savait exactement pourquoi. Son équipe lui avait dit qu’elle ne pouvait pas savoir, mais si, elle l’aurait pu, il aurait suffit qu’elle ouvre son esprit et qu’elle use de ses talents en legilimencie pour lever le masque. Judith avait annihilé les derniers mages noirs mais une partie d’elle-même également… Parler au présent des gens appartenant au passé ne peut être fait que lorsqu’ils sont dans nos cœurs…

Thatcher [*] « Je suis sotte de vous raconter tout cela, vos tourments à vous sont bien plus importants à ce jour, ils concernent votre futur... et le nôtre inéluctablement... »
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