Petite visite { Libre }

Le soleil s’était levé avec empressement sur le beau château de Poudlard. La nuit avait paru si courte aux yeux de la jeune Calaïs qui n’avait trouver le sommeil qu’a une heure des plus tardives.
En ce moment les vacances se dessinaient sur la célèbre école et cela n’était pas dommage. Comme tout élèves qui se respectent Calaïs attendait avec impatience les vacances qui venaient de débuter.
La jeune femme avait ouvert les yeux sur le dortoir des poufsouffle, quelques unes des élèves étaient encore endormies mais la plupart était tout simplement aller prendre une douche ou parties prendre un petit-déjeuner. Calaïs glissa nonchalamment jusqu’à la salle de bain des préfets. Elle se prépara avec un détachement peu commun. Une espèce de léthargie l’habitait avec tant de goût que sortir de ses songes lui devenait presque impossible… Le brouillard qui l’habitait ne la quitta que lorsqu’elle sentit l’eau glacée de la douce coulé sur son corps. La française frissonna mais apprécia avec délectation se moment de simple solitude. Elle resta quelques minutes sous sa douche et enfin elle sortit pour terminer sa toilette. Enfin elle s’habilla a la manière moldue comme elle aimait parfois le faire. Il est vrai que les robes de sorciers était dés plus démodées et donc la française préférait porter des vêtements plus en vogue. Elle avait mit une robe bleu qui lui arrivait un peu au dessus du genou. La préfete était descendus ensuite en vitesse pour se rendre dans la salle a manger. Elle avait pris un fruit qui passait sous sa main puis avait disparue comme un coup de vent.
En fait aujourd’hui elle devait se rendre a Londres et la française voulait y être de bonne heure…
En fait depuis qu’elle avait posé le pied en Angleterre, elle n’avait vu Londres que très brièvement et bizarrement aujourd’hui la jeune française voulait aller voir la ville.
Elle fit le trajet jusqu’à Londres mais elle n’eu pas le temps de se rendre compte combien de minutes avait duré la route.
La jeune femme avait donc décider de flâner dans Londres sans vraiment se soucier de rien mais elle avait aussi décider de le faire en solitaire.
On la déposa donc a Londres et là elle commença a marcher, le nez en l’air, occupé par de bien lointaines pensées que même elle ne pouvait définir clairement. La poufsouffle regardait le paysage dans une totale impunité, personne ne la voyait malgré la foule apparente et malgré le brouhaha incessant. Calaïs souriait avec tant de bonté et de simplicité qu’on l’aurait cru indélébile.
Plusieurs longues minutes se passèrent pendant que l’élève se promenait dans cette jungle londonienne.
Enfin un petit panneau attira son attention, un panneau ayant comme message:

« Bienvenue au Chaudron Baveur »

La jeune femme eu un sourire naïf car apparemment aucun n’autre passants ne semblait voir se petit panneau.
Calaïs poussa la porte d’entrée et se retrouvait dans un pub tout ce qui a de plus anglais et tout ce qu’il y a de plus sorcier.
Elle souria a la vue de l’agitation et elle s’avança un peu plus encore dans le bar et alla trouvait une table au fin fond du pub.
La poufsouffle s’installa et croisa les jambes, en attendant qu’un des serveurs viennent la réhydraté.
Calaïs sortit de son sac un petit carnet de notes où était consigné dessin et petit textes sur sa vie…
Avec nonchalance la jeune femme commençait a dessiner la scène qui se déroulait sous ses yeux saphirs.

HRP:J'espère ne pas déranger :mellow:

Une magnifique journée ensoleillée commençait alors que dans sa chambre simple et assez petite le jeune Ryuuzaki se levait.Il avait travaillé tard hier soir pour suivre une jeune femme avec son amant,mais il avait au moins reçut sa paie et pourrait subsister une semaine large.Ses prix étaient certes hauts mais il faisait toujours le travail à la perfection et il ne laissait aucune trace sur le terrain.Allongé en calçon dans son lit complètement défait,il voyait le soleil filtrer par ses volets et recevait en pleine tête un rayon qui l'agaçait depuis déjà quelques minutes.Se levant rapidement,il observa la chambre et vit que son costume de travail était mal rangé sur une chaise,jeté précipitemment hier soir.Il le plia avec délicatesse et rangea ça dans un fond secret de tiroir,gardant son chapeau melon sur son porte manteau.Une fois cela fait,il se dirigea vers la salle de bains et commença sa toilette habituelle, se préparant à une journée pleine de bonheur et de rencontres.Une demi heure plus tard,le jeune homme sortit de sa salle de bain avec une serviette autour de son torse,lui tombant jusqu'aux pied.On pouvait alors voir son corps maigrichon et sans aucun muscle,un corps de taille adulte mais si fin et frêle qu'il semblait anorexique.Mangeant son petit déjeuner tranquillement il se dit qu'il passerait au Chaudron Baveur pour voir si un de ses amis n'y traînerait pas par hasard.Son déjeuner finit,il partit s'habiller d'un jean troué aux genous avec un T-Shirt blanc parsemé de dessins verts fluos, son style vestimentaire habituel et qu'adoptaient tous les jeunes.Prenant les clefs de chez lui et son téléphone portable,vivant aussi bien chez les sorciers que chez les moldus.Sortant de chez lui sans précipitation,il ferma la porte derrière lui et descendit les escaliers en se laissant glisser sur la rampe.Un vrai gamin en action,cachant pourtant un douloureux esprit...

Arrivé dans la rue et respirant cet air pollué et très désagréable,le jeune homme prit directement la direction du Chaudron Baveur,les mains dans les poches et ayant posé sur ses oreilles des lunettes mouches comme tout le monde en avait.Voyant devant lui un marchand de glaces,il s'arrêta et en achata une avec 3 boules,bien qu'il vînt juste de déjeuner il avait toujours faim.Continuant son chemin à travers les rues,sont regard caché derrière ses verres sombres retenaient tous les détails qui l'entouraient et vérifiaient qu'il n'était pas suivit,étant habitué à suivre lui même les gens il connaissait plusieurs techniques simples.Mais personne ne le suivait et son sourire devint encore plus éclatant de vivacité et de jeunesse.A 20 ans les soucis n'existent pas,et l'on vit au jour le jour sans se soucier du lendemain,alors pourquoi ne pas laisser voir cette joie de vivre.Toujours avec son pas rapide et silencieux habituel,il voyait au bout de la rue l'enseigne du Chaudron Baveur et son sourire s'élargit encore plus qu'avant.Y arrivant en une poignée de secondes si précieuses,il descendit la poignée et entra dans le bar enfûmé en jetant un oeil en général dans la salle et en étant assez surpris...

Au comptoir se trouvait le bon vieux barman qui lui fit un signe de la main et à qui il rendit un clin d'oeil en déposant ses lunettes sur sa touffe de cheveux et en laissant apparaître ses yeux de la couleur d'un ciel d'été,clairs et pétillants de vie.A des tables se trouvaient des groupes de vieux sorciers qui marmonaient dans leurs barbes entre eux et qu'il valait mieux laisser tranquille pour pouvoir revenir ici.Et a une table seule une jeune fille semblant être encore mineure qui dessinait ou écrivait quelque chose sur un petit carnet.A la vue de la jeune fille son regard rieur se retrouva figé et devint soudain craintif et même horrifié.A chaque fois qu'il voyait une fille il pensait à ses soeurs.Elle ne ressemblait à aucune des deux et avait surement 7 ans de moins,mais il ne pouvait s'en empêcher, comme avec tout autre fille.Reprenant son calme il marchat doucement vers sa table et lui adressa un petit sourire sympa et s'assit en face d'elle en enlevant ses lunettes de sa tignasse noire luisante.Un sourire ravageur aux lèvres il était le parfait bogoss,bien qu'il ne cherchat pas à avoir de copine,ce qui lui poserait des problèmes avec son boulot,enfin surotut à elle.Il se reprit en main,se surprenant à la fixant de trop près et lui dit d'un ton tranquille et amical.

Folie ~-> Salut,ça te dérange pas que je vienne avec toi ? Tu veux quelque chose à boire peut être ?

Calaïs dessinait avec une tendresse et un empressement certain la scène banale qui se jouait sous ses yeux saphirs. C’était une atmosphère tellement particulière, si singulière que cela avait été un réflexe de faire une esquisse de se pub si British. La jeune française n’avait pas un don furieux pour le dessin mais il est vrai que c’est esquisses étaient le plus souvent très proche de la réalité et plutôt bien faites. C’était son poignet qui s’était formé a force de dessins. En France elle avait passer des heures a répertoriés dans des carnets tenus presque secrets, des plantes et des animaux. Des carnets qu’elle voulait secret car elle sentait son art si faible que bien souvent elle se sentait ridicule. Pourtant beaucoup de gens l’avait déjà vu en train de dessiner mais jusqu’ici aucun ne s’était trouvé curieux et lui avait demander de montré ses estampes.
Mais ce jour-là c’était autrement, elle se trouvait dans un autre état d’esprit. Elle était sereine et se fichait pas mal du monde qui pouvait la juger ou lui mettre des bâtons dans les roues, la poufsouffle se contentait de parcourir de sa mine noire le parchemin de grain plutôt fin.
Calaïs se sentait dans un beau monde et était dans un contentement jouissif de celui-ci.
Soudain un homme qui devait avoir une vingtaine d’année qui entra dans le bar. La française le regarda mais ordonna a son cerveau de faire abstraction de celui-ci dans la représentation du pub.
Elle continua de caresser le papier de sa plume lorsqu’elle sentit la présence de quelqu’un. Quelqu’un venait de s’asseoir en face d’elle et pourtant Calaïs ne levé pas la tête. Elle respirait normalement mais soudain une voix venant d’en face s’éleva dans le brouhaha du pub:

« Salut, ça te dérange pas que je vienne avec toi ? Tu veux quelque chose à boire peut être ? »

Calaïs ne répondit rien. La belle française se contenta de se mordre la lèvre inférieure puis de relevé la tête. Elle eu un sourire admirative sans savoir pourquoi et un silence aiguë s’éleva entre les deux personnes. C’était l’homme qui venait d’entré dans le bar il y a quelques instants. A présent il était en face d’elle mais son mutisme se renforcer a chaque instant.
Dans son esprit elle se mit une claque qui la remit sur terre et enfin elle répondit avec sincérité et naturel:

« Non tu ne me dérange pas! »

Elle continua de sourire mais marqua une pause. Le brouhaha, seul, s’empara de leur conversation sans qu’elle ne pu rien faire. Elle termina la courbe d’une chaise sur son dessin puis reprit:

« Oui volontiers »

Sans vraiment comprendre sa voix et ses gestes s’étaient inconsciemment rempli d’un mystère et elle trouva cela tellement ridicule qu’elle en eu presque les larmes aux yeux. La jeune préfete chassa les songes étranges qui galopaient dans son esprit puis reprit avec un sourire beaucoup plus naturel:

« Au fait je m’appelle Calaïs… »

[Désolé si c'est un peu faible ça viendra eu prochain post j'espère :mellow:

]

Assis en face d'elle, il se demandait ce qu'une personne aussi jeune et jolie faisait dans un bar d'alcooliques et d'aspect assez miteux pour tout dire.La première de ses réponses en lui même fut qu'ils se trouvaient en période de vacances pour les élèves et qu'elle se promenait surement dans la charmante ville de Londres.La deuxième était qu'elle allait où elle allait quant elle le voulait et que les apparences étaient trompeuses,que cette belle fille innocente pouvait être une dangereuse délinquante ou une disciple du Seigneur des Ténèbres.En pensant à cela d'ailleurs,il se dit que tous les meurtres qu'il avait commis jusqu'à maintenant étaient considérés comme ceux du Lord Noir,et cela lui déplaisait fortement que l'on parle de ses exploits en les attribuant à d'autres.Sa fierté le perdrait un jour,et il le savait depuis un certain temps,mais il se fichait de mourir demain ou dans 50 ans.Laissant son attention revenir sur la jeune fille,il plongea son regard plein de flammes dans le sien quelques secondes et lâcha un sourire tranquille,celle ci ayant répondu à ça question sympathiquement et sans ces politesse inutiles que les ados croient devoir employer avec les personnes plus âgée qu'elles.Elle semblait très absorbée par ses créations et il se dit qu'il la laisserait tranquille si elle le demandait.

Le silence désapointant retomba et ils se contentèrent de retourner à leur applications du moment,c'ets à dire la jeune dame à ses dessins et lui à son observation en détail de celle ci de son regard terriblement clair et précis.Il se sentait presque gêné de cette situation et se préparait à la laisser seule même si elle lui avait dit qu'il ne la dérangeait pas.Mais celle ci sembla reprendre posséssion de son corps,car elle semblait dans les nuages,et accepta son invitation à boire quelque chose.Un petit sourire radieux sur son visage jeune,il se tourna en direction du serveurs et lui fit un clin d'oeil en lui montrant de la main le chiffre 2.Comme il était un habitué de cet endroit,le barman lui rendit un sourire et commença à laver deux verres.Se retournant tranquillement et apprenant le magnifique nom de la jeune fille,très original,il lui rendit son sourire et lui dit en croisant ses mains sur la table,son regard perçant transperçant celui de la jeune fille avec une violence presque douce(un peu étrange ).

Folie ~->Tu portes un très joli nom...Je m'appelle Ryuuzaki,mais appelle moi simplement Ryu ça évite els embrouille.T'as l'habitude de v'nir ici ?

L’agitation aux alentours lui faisaient plaisir. En fait temps que son esprit était occupé a quelques choses tout aller bien mais parfois les pensées et les songes absorbent tout sur leurs passages et malheureusement les conséquences sont bien tristes. La mélancolie et les souvenirs reviennent et donc elle préférait se remplir le cerveau avec des futilités.
Et puis cela passait le temps et éviter l’ennui, en plus si l’on pouvait faire des rencontres c’est encore mieux. Elle lui souria et lorsqu’il plongea ses yeux enflammés dans son regard Calaïs détourna son attention sur le pub. Bizarrement cette française adorait plonger son regard saphir dans ceux des autres mais frissonnait que le contraire se produisit sauf lorsque c’étaient les yeux de son Slytherin préférée ^^
Quelques menus secondes se passèrent lorsqu’il recommença et cela la troublait de plus en plus. Elle se concentra sur son croquis avant d’entendre:

« Tu portes un très joli nom...Je m'appelle Ryuuzaki, mais appelle moi simplement Ryu ça évite les embrouilles .T'as l'habitude de v'nir ici ? »

La jeune française réfléchit sur ses quelques mots et elle pensa que bien des personnes ne trouverait pas ce nom si jolie si ils s’avaient que c’était un prénom masculin mais enfin cela n’avait aucune sorte d’importance. Calaïs appris que le jeune homme qui se tenait devant elle et qui lui faisait conversation s’appelé Ryu, un nom a consonance asiatique, sûrement qu’il devait être asiatique…cela lui fit pensait pendant quelques instants a Seiko. Ses songes reprirent alors le dessus et elle semblait perdre son sourire. Voilà un petit moment qu’elle ne l’avait vu et cela l’inquiéter et un gouffre de plus en plus grand s’ouvrait dans son cœur.
Enfin elle se frotta les yeux et essaya de reprendre un sourire des plus gentils avant de lui répondre d’une voix mielleuse:

« Merci c’est gentil… »

Elle laissa un silence profond s’installait de nouveau. Il n’était pas malsain, non c’était un mutisme de timidité ou bien de défaillance mais la jeune poufsouffle sembla reprendre confiance en elle et respira pronominalement. Enfin elle ajouta toujours du même ton:

« Non je ne viens pas souvent ici…en fait c’est la première fois. »

Soudain elle se sentit bête et tellement décalé avec se monde-ci. Autour d’elle s’agitait dans un va et viens permanent des hommes et des femmes d’au moins 10 ou 20 ans sont aînés et qui pour la plupart était des habitués. Ils étaient habillés a la sorcière et tous semblaient dans leur élément. Calaïs venait pour la première fois ici et portait une robe a la moldue, une robe qui lui arrivait bien au dessus du genou surtout lorsqu’elle croisait les jambes. Enfin elle chassa ses idées et reprit:

« Et toi alors tu viens souvent ici? »

Le brouaha du bar le dérangeait assez comme d'habitude et il se dit qu'en fait ce n'était pas un endroit qui ressemblait beaucoup au paradis,ce qu'il s'était mis dans la tête il y a dejà une semaine.Venant ici presque tous les jours il rigolait avec ses amis et ne pensait qu'à boire,il ne se souciait donc pas du bruit de fond assez fort,alors que cette rencontre était plus mentale que physique,leurs deux regards de la même couleur,l'un plus profond et posé qui était celui de la jeune fille,et le sien qui était très clair et sautant dans tous les sens avec rapidité.Se trouvant en plein moment de tranquillité avec la jeune Calaïs,une de ses crises habituelle le frappa soudain avec une violence habituelle.Ses yeux qui étaient plongés dans ceux de la jeune demoiselle se fermèrent brusquement et un spasme violent le saisit une quart de seconde,tremblant sur sa chaise.Ses deux mains se crispèrent en des poings durs comme l'aciers et un très léger son sortit de sa bouche,qui ne parvint peut être pas aux oreilles de Calaïs.Une image de sa dernière victime resta scotchée dans son esprit,son regard vide de vie dans le sien qui restait cruelle,se voyant lui même sans pitié avec sa baguette à la main.Bien que l'image sembla resta des jours devant ses yeux tout cela fut passé en 5 secondes et le jeune homme rouvrit les yeux aussi brutalement qu'ils s'étaient fermés.Une goutte de sueur tombait le long de sa tempe.Ses yeux bleus étaient striés de rouges et son coeur battait à tout rompre.Un peu essouflé il la regarda avec un air fatigué et maladif.Mais pour ne rien laisser paraître et se persuadant qu'elle n'vait rien vu,il lui lâcha un petit sourire amical et lui dit tranquillement en se rappelant ce qu'elle lui avait demandé.

Folie ~->Oui quasiment chaque jour pour rejoindre mes amis.Mais je n'y reste pas très longtemps,c'est juste un lieu de rendez-vous,il vaut mieux bouger d'ici ensuite,c'est assez bruyant...

Replongeant son regard dans celui de la jeune fille,il se sentait faible et n'arrivait pas à soutenir le poids terrible de ses yeux si calmes et réfléchits qui semblaient à présent imperturbable.Il fallait que cela arrive juste quant il avait l'air le plus normal du monde aux yeux de quelqu'un et qu'il se sentait bien et normal.Regardant ses mains par un pur hasard,il vit que celles ci tremblaient et il se dépêcha de les fourrer dans ses manches avec discrétion.Se demandant ce qu'il devait faire à présent,il entendit des bruits de pas venant dans sa direction et son instinct de chasseur se réveilla,saisissant sa baguett il se prépara à la lever,s'arrêtant au dernier moment en voyant le barman.Celui ci déposa 2 bierraubeurres sur la table avec un sourire grand jusqu'aux oreilles et s'en allat sans un mot,l'air contrarié en ayant vu l'aspect qu'avait maintenant Ryu.Il ne l'avait jamais vu comme ça auparavant.Saisissant sa chope et la portant à ses lèvres,il sentit le liquide ranimer lentement ses forces,et déposa son verre avec le sourire.Il lui dit d'un ton tranquille en plantant son regard toujours un peu faible dans celui de la jeune dame.

Folie ~->Tu peux boire sans inquiètude c'est de la Bièrraubeurre.Au fait tu dois avoir un copain à Poudlard,et que ce soit le cas ou pas,je te donnerai un conseil : profites en d'en avoir à cet âge là,les amourettes s'arrêtent à la sortie du grand portail...

Leurs yeux se croisèrent une nouvelle fois mais il sembla se troublait a son tour. Ses yeux étaient agités et on pouvait voir une espèce de nervosité que Calaïs n’avait jamais lu avant dans les yeux de quelqu’un. Plus que se troublait Ryu fut pris de tremblements et peut-être même avait été soumis aux spasmes mais cela la jeune poufsouffle n’aurait su le dire. Cela avait été si rapide qu’aucune personne n’aurait pu détecter quelque chose d’anormal. La française préféra croire que c’était son imagination qui lui jouait quelques vilains tours. Le jeune homme avait fermés les yeux puis les avaient ouvert presque immédiatement. Calaïs ne pu faire autrement que de se poser un milliard de questions sur cet homme. Malgré l’intense travaille de réflexions de la jeune préfete, elle restait d’un calme olympiens et son sourire ne se décrocha pas de son beau visage.
Enfin leurs yeux se rencontrèrent encore pendant une fraction de seconde et elle vit le sang remplir ses yeux bleus mais elle essaya de nouveau de reporter son attention sur autre chose. Elle attrapa un morceau de papier qu’elle commença a tordre, a déchirer enfin la voix de Ryu coupa le silence gênant:

Oui quasiment chaque jour pour rejoindre mes amis. Mais je n'y reste pas très longtemps, c'est juste un lieu de rendez-vous, il vaut mieux bouger d'ici ensuite, c'est assez bruyant...

Il était donc un habitude, c’était presque une évidence. Bientôt elle compris que ce que disait Ryu était la pure vérité car les vagues de sorciers qui venaient ici était en faite que de passage…Apparemment tout le monde avait pris la même technique que Ryu… Elle lui souria amicalement en baladant ses yeux dans les pubs. Ce n’était pas le grand luxe mais c’était un minimum propre et cela donnait un vrai caractère au bar. C’était un bar a la bonne franquette et Calaïs en bonne française adorait les choses dans chichis. Enfin elle décida de ne pas lui répondre car elle ne savait trop quoi dire et puis qu’elle importance après tout…
Enfin le barman apporta deux bierraubeurres avec un grand sourire. Il posa les deux chopes sur la table de bois et le jeune Ryu replongea son regard dans le sien. Calaïs se décida de ne pas fuir son regard qui voulait absolument capturé ses yeux. Elle plongea donc avec insistance et calme son regard azuré dans celui du jeune homme et ils restèrent comme cela et avec un mutisme certains… Il but un peu de sa boisson et Calaïs se contenta de regarder le liquide brun. Elle aimait la biereaubeurre mais la française ne semblait pas décider a boire. Ensuite Ryu coupa de nouveau le silence:

Tu peux boire sans inquiétude c'est de la Bièrraubeurre. Au fait tu dois avoir un copain à Poudlard, et que ce soit le cas ou pas, je te donnerai un conseil : profites en d'en avoir à cet âge là, les amourettes s'arrêtent à la sortie du grand portail...

Son sourire se renforça lorsqu’elle entendit les mots du jeune homme. Elle était amusée qu’il puisse croire qu’elle n’était pas en confiance. Bien au contraire elle trouvait sa présence plutôt rassurante et plutôt plaisante alors elle continua de sourire sans rien dire. Enfin la jeune femme se dit qu’il n’était plus possible de garder se silence qui reflétait sa patience. Elle reprit sa respiration avant d’ajouter:

« Mais je n’ai pas peur d’une boisson… »

Enfin elle du réfléchir sur l’autre partie de sa phrase, il lui avait parler de petite amie et de portail. La jeune femme ne comprit pas cette métaphore, bien des expressions anglaises lui échappait d’ailleurs son accent franchi ne devait pas lui avoir échapper, elle se contenta de continuer a sourire et de tenir son regard. Pendant un instant rien ne se produisit a part quelques gorgées de Biereaubeurre qui glissèrent dans son gosier. Puis elle reprit:

« Oui effectivement j’ai un petit copain mais je ne pense pas que cela soit une amourette mais bon… »

Enfin elle comprit qu’a travers ses petites phrases Ryu semblait lui contait sa propre histoire mais Calaïs ne voulu rien dire a se sujet et continua de mettre ses yeux dans les siens et de secouer ses cheveux.

Reprenant doucement ses sens et son coeur commençant à se calmer,il se disait qu'il redeviendrait maître de la situation dans 5 minutes,une fois que sa crise aurait dissipé ses effets.Calaïs ne semblait pas avoir vu son changement de comportement et cela le ravit,car il ne souhaitait pas que l'on sache qu'il avait de graves problèmes dont il ignorai lui même la source et les conséquences,et surtout,la peur que les gens soient gentils avec lui par pitié.Lui n'avait aucune pitié envers le monde et voulait donc qu'il en soit ainsi avec lui.Ses mains ne tremblant plus en tenant sa douce boisson il se dit qu'il irait bien pour au moins encore une demi journée,temps d'intervalle entre 2 crises au minimum.
Lachant sa chope tranquillement sur la table il fit un petit sourire tranquille en faisant comme la jeune fille un tour du bar de son regard brillant,surveillant si personne ne les épiait et si un danger potentiel se cachait dans la clientèle.Ne remarquant rien d'anormal il replongea son regard dans celui de Calaïs avec tranquillité,trouvant cela normal que les esprits se rencontrent comme les corps.Entendant la jeune fille lui répondre il eut un petit sourire triste à l'entente de ces paroles,il la croyait tout de même un peu plus futée que cela.Saisissant sa chope d'une main il but de nouveau une gorgée en fermant ses yeux doucement pour profiter de la bonté de la boisson.Le liqui coula dans sa gorge avec bienfaisance et lui tapissa la gorge d'un gou merveilleux.Rouvrant ses yeux et déposant l'objet sur la table,il lui d'un ton tranquille en gardant son regard ancré dans celui de la jeune dame.

Folie ~->Mauvaise réfléxion,elle aurait pu être droguée ou empoisonnée même si tu penses que personne ne te veut du mal,tu est perpétuellement une cible dans le viseur d'une personne mal intentionnée...

Elle avait pour l'instant une erreur à son actif,erreur grossière qu'il n'aurait surement pas commis.Mais ses propres mots lui revinrent à l'esprit comme un poing dans la figure.Il parlait de gens mals intentionés qui chercheraient à la tuer,mais il tuait lui aussi,pour vivre certes,mais il tuait sans relâche ni remords les personnes qu'on lui indiquait.Il se demandait ce qu'il ferait si quelqu'un venait à tuer un de ses proches,car malgré une vengeance cela aboutirait à un nouveau meurtre signé à son nom,et n'aurait pourtant rien à reproché au tueur.Sa crise reprenant le dessus elle détruisait son esprit et ces quelques réfléxions lui donnèrent un mal de tête horrible.Revenant à la réalité il plongea son regard translucide mais encore faible dans celui de la jeune fille encore une fois pour le plaisir.
Celle ci répondit en quelques sortes à une de ses phrases quelques secondes après que leurs regards se croisèrent.Elle avait un petit ami à Poudlard et ne considérait pas ça comme une amourette.Elle avait totalement raison mais ne semblait pas savoir jusqu'à quel point l'humain était infidèle,et l'homme bien plus fourbe que la femme.Il ne voulait pas lui faire de peine et se décida à ne pas faire d'allusion à ce sujet de peur de la vexer.Lui lançant un sourire un peu triste un étrange phénomène se produisit dans son esprit déjà assez dérangé.Il sentait le regard de Calaïs traverser le sien et pénétrer directement dans son esprit.Puis il réussit à le faire partir et leurs deux regards fussionnèrent.Cela était tout à fait possible,leurs deux regards étant bleus malgré les différences,la même force d'esprit et la même détermination s'y lisaient.Mais cela était encore un tour de son esprit brisé,de cette folie qui commençait à l'envahir doucement.Il allait devenir fou....

Revenant dans le monde normal avec difficulté il avait de nouveau les mains qui tremblaient encore plus qu'avant.Se dépêchant de les ranger de nouveau dans ses poches il fixa la jeune fille avec tristesse,se disant qu'il valait mieux la prévenir sur son futur douteux même si cela la vexerait et la ferait fuir.Prenant une longue inspiration,il commença à parler d'une voix tranquille mais assez grave.

Folie ~->Les amourettes n'existent pas en vérité.Tu vis sûrement l'amour et d'ailleurs l'amour est toujours vrai,ce sont les humains qui sont faux et qui détruisent tout.Je te souhaite que ça dure,mais ne te fais pas trop d'illusions sur ton futur,pense juste à garder un couple frais sans mensonges...

Calaïs l’écouta avec attention mais ne semblait pas trop le prendre au sérieux. Soudain la porte du pub s’ouvrit encore une fois et laissant passer un rayon du soleil. Ce rayon avait délivré quelques flocons de poussière qui s’envolait avec empressement. Calaïs ne voulait pas trop croire a cette histoire de cible que venait de lui conter Ryu. Elle continua de sourire avec insistance et merveille avant de lui répondre:

« Tu sais je suis l’une des filles les plus insignifiante du monde…je ne représente un danger pour personne… »

Son ton était mi-triste mi-amusé, en fait elle ne savait pas trop comment prendre cette phrase. Pourquoi s’amusé-il a faire toute ses recommandations a la jeune poufsouffle, elle n’avait pas grande importance et jamais quelqu’un n’aurait voulu lui faire du mal. Puis son sourire se renforça et elle reprit sur le ton de la plaisanterie:

« A moins que tu ne veuille m’empoisonné ou me tuer… »

Elle lui fit un clin d’œil en espérant qu’il est compris la plaisanterie de la jeune française. Puis sans trop pourquoi elle détourna son regard sur les mains du jeune homme et elle vit qu’elles tremblaient avec énergie. Elle se demanda alors quel était le mal qui le rongeait et le faisait trembler. Mais Ryu du se rendre compte qu’il était observé et rangea bien vite ses mains dans ses poches et reprit un sourire aimable. Leurs regards semblèrent se mélangeaient comme du métal en fusion mais bien vite il reprit la parole:

« Les amourettes n'existent pas en vérité. Tu vis sûrement l'amour et d'ailleurs l'amour est toujours vrai, ce sont les humains qui sont faux et qui détruisent tout. Je te souhaite que ça dure, mais ne te fais pas trop d'illusions sur ton futur, pense juste à garder un couple frais sans mensonges... »

Calaïs ne pu contenir un petit rire nerveux mais qui fut très éphémère mais toujours le sourire incompressible rayonnait sur son visage d’adolescente. Elle eu un moment d’hésitation avant de répondre:

« Tu ne serais pas un peu parano toi… »

Elle aurait voulu lui dire qu’elle l’aimait bien mais qu’elle n’avait rien a faire de ses conseils mais elle se retint de peur de le froissé et de toute façon cela n’aurait servis a rien. Calaïs souria sans retenue avant de reprendre:

« Je ne m’occupe pas du temps qui passe, je vis ma vie de jour en jour et chacun de ces jours sans lui est une nouvelle déchirure… »

Ses mots avaient été plus grave que les précédents mais le calme raisonnait dans sa bouche et ses prunelles respirait la sérénité même si ce n’était peut-être pas le vrai fond de son cœur.
Un nouveau blanc dans leur conversation s’installa mais Calaïs détourna la conversation en disant d’un ton naïf mais revanchard:

« Pourquoi tu tremble Ryu? »

Comment cette fille faisait-elle pour avoir le sourire toujours aussi radieux et plein de joie de vivre,bien qu'il la mette en garde et qu'elle remarque les "disfonctionnements" avec son espritTant d'énergie positive en un corps si petit et frêle,comme faisait-elle vraiment...Ses mains tremblant toujours dans ses poches,il sentit son esprit attaqué d'une nouvelle vague de douleurs et d'images anciennes.Ses mains se crispant et ses jambes se raidissant,il ne laissa cette fois rien paraître et serra les dents.Il avait réussi à se retenir de trembler entièrement cette fois.Pour toute réponse à la jeune fille,il lui répondit cette fois d'un ton assez indifférent cette fois.

Folie ~->On est victime parce que l'on est faible et non dangereux...Personne n'est insignifiant tant qu'on prend la peine de le connaître.

Cette jeune fille possédant pourtant un charisme qui lui plaisait beaucoup commençait à devenir un peu trop banale.Ou alors était-ce lui qui en disait trop comme toujours.Garde tes conseils pour toi Ryu,tu sais comment échapper à ceux qui veulent ta mort,la mort des autres ne te concerne pas et ne doit pas te toucher.Pensant cela en gardant son regard ancré dans celui de la jeune fille,il l'écouta de nouveau parler d'un ton amusé qui pourtant l'attrappa directement au coeur.Et si on lui demandait vraiment par hasard de la tuer un jour,en serait-il à présent capable une fois qu'il l'avait connue.Son visage restant de marbre,il lui répondit d'un ton toujours indifférent et distant,ce qui ne lui ressemblait pas vraiment.

Folie ~->Cela ne m'est pas vraimen encore passé par la tête et risque de tarder d'aileurs si il s'agit de ce que tu attends...Je ne suis qu'un inconnu en qui tu ne peux avoir aucune confiance.

Le jeune homme sourit pourtant après ces quelques mots dits sur un ton très peu aimable,le clin d'oeil de la jeune fille chassant sa crise et la mauvaise humeur en même temps.Se châtiant lui même dans son esprit pour lui avoir parlé aussi mal alors qu'elle ne lui avait rien fait,pourquoi était-il aussi débile que ça.Essayant de calmer ses idées suicidaires qui lui venaient à présent,Ryu saisit sa chope et but une gorgée du liquide délicieux qui se trouvait dedans.Et ce fut une nouvelle fois comme un lavage de cerveau,se sentant de nouveau mieux et oubliant le mal qu'il avait fait quelques secondes auparavant.Pour toute réponse à l'une de ses phrases Calaïs lui demanda alors si il n'était pas un peu paranoïaque.Sa première pulsion fut de se lever et de l'étrangler sur le champ,mais il resta assis tranquillement.Il lui avait mal parlé et celle ci pouvait en faire autant,il ne lui en voudrait pas le moins du monde même si elle partait sur le champ pour ne plus jamais le revoir.Mais il n'en fut rien de cela.

Continuant à sourire avec un visage d'ange,elle lui dit une phrase assez belle et même vraie,mais faite de trop beaux mots pour se réaliser un jour dans la vie.Il lui lança un petit sourire triste en pensant à l'amour qu'elle devait éprouver pour ce chanceux,et pour le jeune asiatique le monde devint un peu moins cruel en réalisant les sentiments qu'il pouvait y avoir entre deux personnes.Prenant une courte inspiration,il répondit de sa voix habituelle,pleine de tranquillité ou la sincérité pouvait se voir avec les yeux.

Folie ~->Même si j'étais parano je n'y pourrais rien...Tants de mots que tu pronnonces,pour tant d'amour dont tu vêtis,mais des vies trop courtes pour en profiter un millième du temps qu'on espère,c'est injuste.Je te souhaite de vivre comme tu le souhaites avec lui...

Il n'avait cette fois donné aucun conseil,s'étant forcé pour ne pas avoir l'air d'un fou qui se prenait pour ses parents.Il se rendait compte de combien il avait dut être pénible pour elle de faire face à tout ce qu'il avait put dire ou conseiller,c'était la vie de Calaïs et elle en faisait ce qu'elle voulait.Mais une question terrible vint briser le moment présent avec violence.Le visage de Ryu devint d'un coup d'une pâleur de mort et son sourire se désintégra en milles morceaux.Il pensait que la jeune fille n'avait rien vu de ses problèmes.Avalant difficilement la salive qu'il avait en bouche il ne parvenait pas à reprendre une figure normale pour faire face à une jeune fille curieuse.Laissant tomber ses bras le long de son corps et fermant les yeux,l'air résigné et déconfit,laissant sa tristesse ressortir toute entière à ses yeux,il souffla un grand coup pour se préparer à parler.Rouvrant ses yeux,il lui dit d'un ton grave et pitoyable.

Folie ~->Tout d'abord,je voudrais m'excuser pour t'avoir mal parler et pour avoir voulut m'immiscer dans ta vie,c'était stupide de ma part.Et pour toute réponse je dirais que je n'en ai aucune idée,et que je recherche en ce moment même la réponse en moi.La souffrance est encore pire que tout ce que j'ai enduré,et est multipliée car je ne connais pas la cause de tant de douleurs...Si cela continue,je finirais par sombrer totalement dans la folie qui m'attaque à chaque seconde de mon existence...

Se levant de sa chaise et laissant sa chope encore à moitié pleine,il saisit ses lunettes dans sa poche et les déposa sur sa tête.Sans sourire il laissa ce qu'il devait au barman et sortit de la pièce en déposant les lunettes mouches sur son nez opur ne pas que l'on voit ses yeux.Une fois dehors de ce bar sombre,l'air vint lui emplir les poumons.Commençant à marcher d'un pas traînant parmi les habitants moldus de la capitale,le jeune Ryu gravait dans sa mémoire le visage d'ange de la jeune fille et laissait ses douloureuses pensées vagabonder et se détruire peu à peu...

[Si tu veux continuer rejoins Ryu aussinon on peut arrêter là]

Calaïs l’écoutait avec discernement et son sourire ne se soustrayait plus de son visage. Elle bu une gorgée mais ne voulait pas répondre. Il lui avait parler d’un ton écorchant mais Calaïs n’en pris pas compte. Elle avait vu bien pire a Poudlard et en verrait encore des pires. En fait la française comprenait qu’il veuille lui donnait des conseils mais cela lui était un peu indifférentes et puis elle n’était pas obliger de finir malheureuse…
Les mots raisonnaient dans sa tête et pourtant elle ne pouvait se convaincre que Seiko lui ferait du mal…c’était tout bonnement impossible
Ryu devait avoir connu bien des malheurs pour parler comme cela et de toute façon ses yeux révélaient des choses bien plus ardues que de simples histoires qui se terminent mal.
La française frissonna en continuant de boire avec envie sa Bieraubeurre qui paradoxalement la réchauffé. Les deux premières phrases du jeune homme sortirent totalement de son esprit et elle préféra s’empêcher de comprendre et de réfléchir sur le fond des paroles.
Enfin il lui parla du mal dont il s’offrait et dont il ignorait la provenance et apparemment les conséquences. Les termes lui manquait parfois pour réconforter les gens et elle jugea qu’il n’était pas utile de s’étendre sur la chose mais dans tout les cas il ne la laissa pas parler et reprit; il lui souhaité pleins de bonnes choses avec son amour et la poufsouffle lui en fut reconnaissante de ne plus continuer dans le dégoût de l’amour et de la passion.
Un silence religieux s’installa et de nouveau elle essaya de fuir le regard de Ryu pour observer la salle qui se remplissait peu à peu. Elle se demanda a quoi il pouvait réfléchir puis le jeune homme ajouta:

« Tout d'abord, je voudrais m'excuser pour t'avoir mal parler et pour avoir voulut m'immiscer dans ta vie, c'était stupide de ma part. Et pour toute réponse je dirais que je n'en ai aucune idée, et que je recherche en ce moment même la réponse en moi. La souffrance est encore pire que tout ce que j'ai enduré, et est multipliée car je ne connais pas la cause de tant de douleurs... Si cela continue, je finirais par sombrer totalement dans la folie qui m'attaque à chaque seconde de mon existence... »

Brusquement et contre toute attente il se leva et sans demandait son reste il partit. Calaïs sans perdre une seconde se leva et le suivit. Elle arriva enfin a son niveau et continua de marcher a ses cotés mais en gardant le silence. Parfois il était séparés par un groupe de moldus mais la française ne perdait jamais des yeux le jeune Ryu. Enfin elle se convint qu’il fallait lui dire quelque chose alors elle reprit:

« Et bien tu aurait pu me dire au revoir au moins… »

Son ton n’était pas du tout celui du reproche mais plutôt celui de la plaisanterie. Calaïs ne se vexait pas si facilement et elle gardait presque toujours l’optimisme en son cœur. Après une courte pause obligé par un passage intempestif de moldus Calaïs ajouta:

« Pourquoi tu fuis comme ça? T’as des choses a cachés c’est ça? »

Le jeune homme marchait dans un train d’enfer que Calaïs avait du mal a suivre mais la jeune femme s’accrochait. Enfin elle comprit que si son corps était malade c’était sûrement a cause de son esprit. Lorsque la raison ne va plus le corps ne suit plus mais Calaïs loin de le croire fou, voulait en savoir un peu plus sur lui…

Dans la rue pleine de dangers et de gens toujours plus pressés les uns que les autres,le jeune homme gardait son pas lent et machinal sur le trottoir en ne faisant plus attention à ce qui l'entourait.Ses pensées allant dans tous les sens dans son esprit,elles semblaient frapper sur les parois de sa tête et rebondir pour aller à un nouvel endroit.Certaines sortaient par ses oreilles et disparaissaient à jamais de ses connaissances.En vérité cela se montrait sous forme d'un mal de tête horrible qui lui faisait plisser les yeux derrière ses gigantesque lunettes.Et certains de ses souvenirs s'en retrouvaient totalement éffacés de sa mémoire.Cette étrange maldie lui supprima tous ces souvenirs entre sa naissance et ses 5 ans,donc le seul temps de bonheur avec ses parents cruels.Mais son combat en lui même prit fin avec violence et le jeune homme put garder tous ces autres souvenirs.Mais cela n'était qu'un répit,cela recommencerait demain et il n'aurait pas toujours la force de se battre.Il commençait à baisser les bras et finirait par être victime de l'effacement de la mémoire immédiate.
Par un pur hasard sa tête se tourna vers l'arrière et il put apercevoir a jeune fille du pub qui lui courait après.Il aurait voulut fuir de toutes ses forces ou même transplaner le plus loin possible,mais la volonté n'y était plus et son physique déjà très faible lorsqu'il allaiut bien le trahit de nouveau quant il en avait besoin.Ne pouvant s'expliquer comme il le voudrait en pleine rue et avec autant de monde il préféra garder le silence et continua sa route en espérant que la jeune dame le perde de vue.Il entendit sa première phrase dite sur un ton amusé qui lui donna de l'espoir,il espérait qu'elle ne l'ait suivit que pour lui dire ça et qu'elle soit partie.Mais alors qu'il allait commencer à détourner son chemin par une petite rue quasiment vide il entendit les paroles de la jeune fille qui lui firent l'effet d'une gifle en pleine face.S'arrêtant net dans la rue,son esprit de tueur s'éveilla et il lui lança un regard court mais qu'elle dut surprendre,brillant dans ses yeux striés de rouge la lueur du sang,un regard glacé et sans aucune pitié.Mais un nouveau spasme le secoua et il reprit son expression terrfifiée qui le poussa à continuer sa route avant qu'elle ne le rattrappe.

Il devait rentrer chez lui pour être tranquille et être sûr de pouvoir souffrir en paix et sans être dérangé.Ce qu'il venait de penser le terrorisa encore plus que l'idée d'être rattrappé,il voulait souffrir de lui même sans qu'on l'en empêche,il voulait avoir mal pour aller mieux.Marchant de plus en plus lentement à cause de ses faibles forces,le jeune homme arriva devant une ancienne boutique fermée depuis qu'il était arrivé à Londres et se décida à s'y arrêter en entrant par une faille dans le mur.Priant pour que Calaïs ne le l'est pas vu y entrer il s'assit sur une chaise pleine de poussière et se cacha le visage dans les mains.Respirant avec de grandes prises d'air,il n'entendit pas la jeune fille entrer par le même trou que lui et l'observer avec discrétion.Laissant retomber ses mains avec lassitude et déséspoir,le jeune homme vit alors la jeune fille en face de lui.Ne paraissant pas vraiment surpris,il se décida à répondre à sa question sans pour autant lui donner des détails.Il entama sa phrase d'une voix très posée et tranquille,mais vers la fin pourtant il seblait triste et désolé de devoir réagir comme ça vis à vis d'elle.

Folie ~->Saches que ce ne sera pas à toi que je dévoilerais mes secrets, non pour ce que tu es car personne ne sembles me connaître aussi bien que toi,et que j'aime ta compagnie,mais que je dois payer pour ce que j'ai fait et que je continues à faire.oN ne doit pas le savoir,donc je ne te conseilles pas de continuer à poser des questions à ce sujet,je suis malade comme tu peux le voir,et je regretterais une crise de nerf incontrôlée...

Ryu ne semblait pas l’entendre ou plutôt il l’éviter. Ce qui est de sur c’est qu’il redoubla son allure et que Calaïs courait presque aux cotés du grand jeune homme. Pendant un instant elle aurait même pris sa main pour qu’il l’attende.
Mais lorsque la française lui parla il se stoppa net et sembla troublé mais ce court repos ne dura pas et le jeune Ryu reprit sa course effrénée et Calaïs dans une attitude bornée le suivit.
Quelques choses la troublait dans se jeune homme et elle sentait une faille dans son âme. Non pas une faille dans le mauvais sens du terme mais plutôt une blessure se genre de chose que les adultes essayent toujours de cacher.
Enfin le bel homme ralentit quelque peu l’allure se qui permit a la jeune femme de reprendre le pas ensuite il s’engouffra dans un trou dans un mur et après une hésitation la jeune poufsouffle le suivit.
Il était assis devant une table et sur une chaise plutôt sommaire. Ryuuzaki cacha son visage dans ses mains et semblait des plus mal en point.
Calaïs jeta un coup d’œil a la salle sans vraiment y prêter attention puis il leva la tête et lui répondit:

« Saches que ce ne sera pas à toi que je dévoilerais mes secrets, non pour ce que tu es car personne ne sembles me connaître aussi bien que toi, et que j'aime ta compagnie, mais que je dois payer pour ce que j'ai fait et que je continues à faire. On ne doit pas le savoir, donc je ne te conseilles pas de continuer à poser des questions à ce sujet, je suis malade comme tu peux le voir, et je regretterais une crise de nerf incontrôlée.. »

Calaïs le regarda avec attention et sembla reprendre sa respiration avant de reprendre presque avec instantanément:

« Écoute Ryu je ne t’ai jamais demander de te livrer et maintenant j’ai tout compris ou du moins une partie mais toi seul peut casser tes chaînes…tu sait en France il y a un dicton: Si l’esprit ne va pas le corps ne suivra pas… »

Son ton n’était ni méchant, ni écorchant. Pas un mot n’avait été dit au dessus de l’autre et elle était d’un calme sans fêlures. Elle laissa le silence les entourait avant de reprendre:

« Tu sais que je n’ai pas peur de toi et que je n’ai pas peur non plus de tes crises de nerf incontrôlés… je suis peut-être jeune mais je suis imaginative et se saurait te guérir »

Le pauvre Ryu devait se demander pourquoi Calaïs cherchait elle a l’aider et pourquoi elle s’entêter de cette façon… La française savait que c’était parce qu’elle ressentait des choses venant de certaines personnes et que ces choses là l’attirait…A dire vrai Calaïs ne supportait pas le souffrance d’autrui et elle se jetterais souvent a corps perdus pour sauver une âme…

Sa phrase semblait pleine de sens,on aurait put croire que ce fût un vieillard se prennant pour un sage qui parlerait à un enfant qui ne comprenait rien, alors que justement le problème était que le sorcier était jeune et déjà déchiré par la folie et que la jeune dame qui le fixait comprenait justement de quel mal il était atteint sans pouvoir en définir la source.En entendant la phrase de la jeune fille le garçon eut un petit sourire triste.Il se dit un instant qu'elle avait peut être raison après tout.Mais son côté de lui si fier et ne permettant pas qu'on puisse savoir des choses sur lui sans qu'il le veuille était toujours présent,et le poing gauche du jeune homme s'écrasa avec force sur la table branlante.Celle ci trembla à peine à cause des conditions piteuses du physique de Ryu.Il avait toujours été maigre et sans aucun muscle et s'était donc converti à la magie pour compenser,étant devenu un maître dans l'art de la magie noire.Cette fille sortait de trop belles paroles pour qu'elles se réalisent.Mais son proverbe était vrai,bien que le jeune homme ne voulait pas admettre qu'il était malade,et ne se rendait pas compte qu'il devenait petit à petit un fou furieux...

Folie ~->Tu ne peux pas comprendre si je ne comprends pas...Et je ne peux toujours rien dire,je suis prisonnier de mes propres actes...

Calaïs parla de nouveau et irrita fortement Ryu.Elle ne pourrait jamais rien contre lui,même si ce n'était physiquement qu'une allumette.Son métier était de tuer des gens,il était donc habitué aux résistances bien que la victime mourut toujours sans savoi ce qui lui arrivait.Il n'avait à présent qu'à dégainner sa baguette pour la scotcher au plafond sans qu'elle ne puisse rien faire.Et que pourrait elle faire avec son imagination pour le sauver de la folie qui tentait de le briser.son instinct de tueur perpétuellement en lui essayait d'étrangler la jeune fille pour qu'elle n'ouvre plus la bouche pour de telles débilités.Mais le jeune homme était lui aussi toujours là et espérait qu'elle s'en aille avant qu'il perde tout contrôle de lui même.Lui lançant un regard noir,plein de haine et strié de nouveaux de sang il sentit une fureur extrême monter en lui sans aucune raison valable.Se levant d'un coup sec,il lui dit d'un ton glacé tout en s'approchant d'elle très lentement.

Folie ~->Tu ne peux pas m'aider,et encore moins quant...

Alors qu'il se trouvait à 3 mètres de la jeune femme,son corps ne lui obéissant toujours pas et écoutant son ame de tueur s'effondra avant d'avoir put terminer sa phrase ou toucher un seul cheveux de Calaïs.En son intérieur le "bon" du garçon avait gagné la bataille au prix d'un évanouissement immédiat et brutal.Allongé de tout son long dans la poussière,il ne pouvait plus ni penser ni parler,voyant seulement du noir et sentant s'abbattre sur lui des coups.Des coups de couteau,des coups de fouet ainsi que des brulures,sans pouvoir bouger,penser ni même crier sa douleur.Cela dura dans la réalité environ 5 longues minutes pour la jeune fille surement,mais des années entières de souffrances d'inconscience pour l'asiatique à demi mort.Se réveillant en ouvrant les yeux lourdement,il laissa sa tête retomber sur le sol et murmura doucement.

Folie ~->La mort m'a enfin acueillie malgré mon combat,je ne peux plus faire du mal à personne...

Le jeune homme sembla furieux après les quelques paroles de la jeune française et il balança un poing forcené sur la table qui ne bougea presque pas. Le regard de la jeune femme ne se troublait pas et elle restait de marbre. Bien sur elle n’avait plus son beau sourire mais la française garder un air serein. Pas une seule seconde elle ne cru que Ryuuzaki puisse lui faire du mal. Le regard du jeune homme était très paradoxale, elle pouvait y lire de la bonté mais aussi de la puissance et de la fureur. Cette fureur qui semblait le dévoré de l’intérieur et se qui faisait palpiter le petit cœur de la française. Elle l’écouta mais elle ne s’était pas approché et rester a environs 3m de lui. Elle n’avait pas peur mais une sorte de barrière psychologique s’était crée et l’empêcher d’avancer vers le jeune homme.
Alors qu’il restait assis sur sa chaise avec son grand corps fébrile Calaïs lui répondit:

« Tu n’est prisonnier de rien du tout Ryuuzaki, si tu a des choses a te faire pardonner c’est maintenant ou jamais et si ces mêmes choses qui te font souffrir il faut que tu t’en détache… »

Son ton était celui d’une mère aimante mais qui avait pris sa progéniture en pleine bêtise. Ce n’était pas celui du reproche mais un ton beaucoup plus complexe. Le jeune homme se leva ensuite et s’approcha d’elle mais soudain il s’écroula. Sur le sol poussiéreux il semblait en proie a une souffrance intense et cruelle et Calaïs vit tout cela encore une fois dans son regard. Une souffrance qu’elle n’avait jamais vu auparavant et qui était bien plus grande qu’elle ne l’avait imaginer. Puis il laissa sa tête tomber avant de reprendre une conversation entre quelques murmures.
Calaïs se précipita sur lui, elle lui releva la tête et elle alla s’asseoir derrière lui. Le grand corps du jeune homme retomba sur elle avec faiblesse. Elle restait dans un silence angoissant au milieu de la poussière ambiante.
Calaïs comme une mère ramassa les longs cheveux du jeune homme et lui murmura au creux de l’oreille:

« Ryu tu ne va pas me laisser là, tu ne peux pas partir, tu est vivant et cela pour un bon bout de temps, allez soit courageux Ryu, tu peux combattre tes démons et si tu veux je t’aiderais mais ne part pas… »

Malgré le ton froid de l’homme elle s’était considérablement attaché même en l’espace de quelques heures. Il n’avait pas le droit de la laisser comme cela, il fallait qu’il se batte. Calaïs aurait voulu pleurer mais elle se retint avec une dignité extrême et si elle aurait pu donner toute son énergie a Ryu, elle l’aurait fait mais malheureusement cela ne se passer pas comme cela. La française ne savait pas quoi faire et se contenta de mettre ses mains sur le torse du jeune homme qui respirait encore et par miracle.

Ses forces déjà très minimes avaient quittés le corps fin et frêle du jeune homme qui resterait sûrement par terre pendant une très longue période et qui y mourrait sûrement,même si il se pensait déjà.Celui ci pouvait à peine entendre et ressentir les contacts directs avec sa peau.Au dessus de lui tel des étoiles des grains de poussières continuaient à tomber à cause de sa brutale chute sur le sol.Il ne pouvait qu'entendre la respiration régulière de la jeune fille qui ne pouvait pas vraiment bouger vu la tournure que prennaient les choses dans le magasin.Mais une lueur d'espoir s'anima,le jeune garçon recommençant à penser doucement.Toutes ces idées noires qui encombraient autrefois son esprit avaient disparues et son côté "obscur" caché en lui même avait été détruit durant le combat sûrement.Mais la réelle raison laissa le jeune homme sans sourire.Dieu lui laissait la conscience tranquille et l'esprit sain pendant quelques instants pour ensuite l'enlever à ce monde de brutes sanguinaires et d'inégalités.Malgré l'idée de mourir dans quelques instants,le jeune homme était heureux que le Seigneur Créateur lui ai accordé son voeux le plus cher : mourir en ayant vaincut le malaise...

Mais c'est alors qu'il entendit au ralentit la voix de la sage jeune demoiselle lui demander de se confesser.Mais il ne pouvait pas,il était trop horrible et cruel,il avait commis des actes qu'une enfant de cet âge ne pouvait accepter ni comprendre,et en parlant de comprendre,personne ne pourrait comprendre et c'était normal,il était un meurtrier.Ne voyant toujours rien à ce qui passait autour de lui,il entendit la jeune fille bouger et s'approcher de lui,et se sentit déposé sur celle ci,ses longs cheveux noirs brillants tombant sur les cuisses de celle ci.Allongé contre un corps encore plein de vie et parfumé d'amour encore frais,la perspective de mourir commença à dégouté Ryu.Il devait vivre pour un jour connaître de tels sentiments et oublier son passé ainsi que ses meurtres,bien qu'avant de trouver l'amour il continuerait à tuer.Tout se mélangeait dans sa tête douloureuse.Celui ci entendit de nouveau la jeune fille parler et presque le supplier avec déséspoir.Elle ne devait pas parler,car maintenant Ryu ne pouvait plus se laisser crever dans les bras d'une jeune fille triste.Lâchant une bouffée d'air avec faiblesse il fit apparaître sur son visage l'ombre d'un sourire et réussit à faire échapper quelques sons de sa bouche tiède.

Folie ~->La vie,c'est de la merde...Mais pour toi j'y resterais encore un peu,tu as de la chance,je n'ai jamais fait quelque chose par gentillesse pour quelqu'un auparavant.

Ne pouvant toujours pas bouger,il se dit qu'il devrait à présent faire des efforts pour bouger.Mais avant cela,une pensée désapointante vint lui fracasser l'esprit.Il ne sentait toujours pas ce côté noir en lui même,il l'avait peut être détruit après tout.A présent le jeune asiatique sentait battre près de ses oreilles le coeur de Calaïs.Il se devait de se battre pour vivre rien que pour la voir heureuse et s'en faire une amie comme jamais auparavant,les autres n'étant que des potes d'un soir.Sentant un petit peu de force revenir en lui il avança son bras vers une poche de son jean et saisit avec maladresse une fiole au contenu violet brillant.Il en prennait toujours avec lui en cas de problèmes grave avec ses crises qui lui enlevaient toutes ses forces.Déposant la fiole au creux de la main de la jeune fille,il lui fit signe pour qu'elle comprenne qu'elle devait lui donner ce liquide pour lui redonner des forces et qu'il puisse au moins rentrer chez lui sans l'aide de Calaïs.Laissant retomber son bras sans force ses yeux se fermèrent alors et un nouveau spasme le secoua en lui faisant décrocher un petit cri aigu.Il n'allait pas tarder à mourir si elle tardait à lui donner le liquide....

Calaïs avait le cœur prés de sa bouche et ses larmes salées ne semblaient que vouloir sortir. Elle regardait les yeux sans vie du jeune homme et pourtant il lui sembla revoir une petite étincelle refaire surface dans ses iris azurs et cela lui fit faire un sourire. Ils restèrent comme cela un grand moment l’un contre l’autre et dans un silence extrême. Enfin le jeune homme eu le courage de faire retentir sa voix et cela bouleversa la jeune poufsouffle. On n’aurait dit une autre voix, une voix de quelqu’un qui n’était pas tout a fait là et ses paroles étaient très belle.
Enfin elle le vit chercher quelques choses dans sa poche et la jeune femme vit une fiole violette tomber dans ses mains et la française comprenait que ceci lui redonnerait la vie.
Calaïs prit la fiole avec délicatesse et découcha le flacon de fortune, elle ouvrit la bouche du jeune homme et y versa par petite gorgée. Lorsque la fiole fut vide, elle souria a des larmes silencieuses coulèrent avec grâce sur son visage. Elle prit la main du jeune homme qu’elle porta contre sa joue et Calaïs resta comme cela les yeux parfois fermé parfois ouvert.
Au bout de quelques instants ses larmes cessèrent et elle pu lui répondre:

« Tu as beaucoup de courage Ryu! »

Calaïs ne pouvait pas lui faire comprendre combien elle était reconnaissante de ne pas s’être laisser emporter. Elle sentait qu’un lien s’était tisser et a présent le visage de Ryuuzaki se lever et s’abaissait au rythme de sa respiration calme et protectrice.
Une pause se fit et la française reprit:

« Tu va être le plus vigoureux des hommes maintenant! Hein tu me le promet? »

La jeune femme gardait toujours son joue d’enfant enfouie dans sa main avec la joie mêlée avec un peu de tristesse. Elle pensa que Ryu pouvait maintenant entendre son corps battre avec vitesse et elle espéra que le sien en fit de même. De toute façon elle sentait une force nouvelle s’animait dans le corps de l’homme et cela lui faisait très plaisir et ce qui l’aurait ravie aurait été de le soulager pour toujours mais ça elle n’avait pas les moyens mais ce qu’elle pouvait faire c’était d’être son appuis et cela elle savait très bien le faire.

Replongé dans ce sommeil si douloureux,le jeune homme ne pouvait s'empêcher de penser qu'il avait peut être fait une erreur.Et si en voulant continuer à vivre il avait réanimé ce démon qui l'habitait et qu'il allait faire payer sa gentillesse à la jeune fille.Mais comme son côté maléfique ne se montrait toujours pas,le jeune homme se snetit sauvé de toute haine et colère pour le reste de sa vie.Ce côté de son âme qui était né à cause de ses parents qui le battaient avec cruauté dès son plus jeune âge,et de tous ces meurtres qu'il accomplissait pour gagner sa vie,ces meurtres qu'il effectuait avec autant de cruauté que ses parents abusaient de lui.Ces deux snetiments si contraires en lui avaient donc déclenchés ces crises de folie et ces pertes de la mémoire.Mais malheureusement pour lui,Ryu ne savait toujours pas la cause du mal qui le rongeait.Le jeune Japonais sentit sa bouche s'ouvrir et un liquide y entrer avec fluidité et grâce.Circulant le long de sa gorge enflammée il se dirgea ensuite vers son coeur et tous ces organes incroyablements abîmés cette fois ci,dûe à la violence inouïe de la crise.Il faudrait quelques minutes pour qu'il reprenne toutes ses forces,et puis même si il les avait déjà,il serait resté longtemps allongé sur son amie.L'écoutant parler,il eut un sourire triste mais celui d'un autre homme,plus sain et totalement vrai cette fois.Lui répondant d'une douce voix comme jaamis il n'avait possédé,il lui dit.

Nouveau Ryuuzaki ~->Et toi beaucoup de coeur malgré cet amour débordant pour celui que tu as choisit...Je ne sais que te dire pour remerciements mais tu comprendras sûrement au fil du temps.

Sentant la jeune dame respirer normalement,sa tête se relevait et s'abaissait à son rythme avec gravé dessus ce grand sourire vrai et pur comme seuls en avaient les enfants innocents incapables de mentir.Il sentait à présent sa main sur la joue de Calaïs et se sentait déjà beaucoup mieux.Lui caressant doucement la joue,il accrocha une de ses mèches et la tortilla quelques secondes,puis laissa retomber sa main sur son torse.Avec un petit effort des reins le jeune homme se releva et se retrouva debout de toute sa hauteur devant la jeune femme,son sourire insaisissable toujours là.Il se sentait à présent mieux que jamais et totalement maître de son corps.Ecoutant la jeune française parler,il lui répondit d'une voix mélodieuse et pleine d'une vivacité nouvelle.

Nouveau Ryuuzaki ~->Je ferais de mon miuex pour ne pas te décevoir...

Il comptait à présent reprendre sa vie en main,et arrêter de tuer pour avoir de plus grosses sommes d'argent et vivre comme un roi.Il se contenterait d'être détective ce qui le ferait vivre très bien mais avec un peu moins d'argent,cela ne le dérangeant pas le moins du monde.Il repartirait avec une vie nouvelle et se promit de revoir aussi souvent que possible.Se disant qu'il était temps de bouger de ce magasin poussiéreux qui avait faillit lui servir de cercueil,Ryu tendit sa main vers la jeune fille pour l'aider à se relever et pour toujours être en contact avec celle ci,pour être sûr de ne pas rêver et de replonger.Il la savait heureuse avec un garçon et ne cherchait même pas son amour,car l'amour se dégrade plus vite et plus facilement que l'amitié.Il voulait être un ami plus proche qui quiconque pour elle seulement.Il était un nouvel homme...

{ 300ème post ^^ lol }

La jeune Calaïs vit avec joie une vivacité prendre le corps du jeune homme. Elle sentit aussi qu’il avait prit une de ses mèches de cheveux et avait jouer avec pendant quelques secondes avant de remettre sa main sur son torse. Ensuite Ryu lui répondit avec une voix douce qu’elle n’avait pas encore entendu dans sa bouche. Elle lui souriait avec enchantement et sans se soucier de rien. Il avait parler de nouveau Seiko même si Ryu ne savait pas son nom. Calaïs pensa que c’est un peu grâce a cet amour qu’elle pouvait donner autant de sa personne. Puis il lui parla de remerciements et la jeune française se sentit un peu gênée, elle n’avait pas besoin de remerciements et ne voulait rien en échange alors la poufsouffle lui répondit avec une voix fluette:

« Tu est gentil mais je n’ai pas besoin de remerciements… »

Tout ceci n’était pas une fausse modestie mais une vraie sincérité tout comme son sourire. Soudain elle vit le jeune homme se levait et cela lui fit très plaisir. Calaïs leva les yeux sur se grand homme qui se dressait devant elle avec une vigueur nouvelle et avec un nouveau sourire qui retraçait autre chose.
Après un moment d’hésitation et de grand silence le jeune Ryu lui tendit une main pour se relever. Ses cuisses nues étaient couvertes de poussière ainsi que ses fesses mais cela n’avait guerre d’importance. Elle lui prit sa main et se releva. Puis la jeune femme prit des initiatives et l’entraîna au dehors ou l’air se vit d’un nouveau goût.
Calaïs lui lâcha sa main et lui souria, leurs regards fusionnèrent encore une fois et cette fois-ci elle vit un nouvel homme devant elle.
La jeune sorcière lui fit un clin d’œil avant d’ajouter:

« On respire mieux ici non? »

Elle frotta enfin ses cuisses et ses jambes et enfin leurs visages retrouvèrent un autre éclat. Calaïs était a présent persuader que cette rencontre était quelque chose qu’elle n’oublierais pas et l’avait persuader. La jeune femme avait cru caresser la mort pendant l’espace d’un instant et connaissait maintenant la renaissance d’un homme et cela la métamorphosait. Le sourire qui s’était dessiner sur ses lèvres avait maintenant redoublé.
La française sentit qu’elle avait beaucoup d’amitié pour cet homme et qu’ils deviendraient sûrement des confidents et même si elle savait presque rien de Ryu il lui paraissait si familier, comme-ci cela faisait 15 ans qu’il se connaissait.

Le jeune homme se sentait depuis quelques minutes réellement apaisé à l'intérieur de lui même,il pourrait vivre avec la conscience tranquille et peut être même un jour oublier qu'il était un assassin ayant commis des centaines de meurtre sur toute la planète.Et en plus de tout ce réconfort de sa nouvelle vie,il avait pour amie une fille au coeur énorme et à l'amour infini pour une personne inconnue de Ryu,un chanceux comme jamais.Lorsque le jeune homme était près de la mort,il avait sentit tout cet amour qu'elle portait en elle même chaque jour et qui l'entretenait,et c'était en partie cela qui lui donnait envie de vivre et d'essayer de connaître cela.Entendant la jeune fille lui dire que les remerciements n'étaient pas nécessaires il lui sourit avec gaieté et lui répondit d'un ton amusé.

Ryuuzaki ~->Je ne te demandais pas ton avis,d'une façon ou d'une autre j'essaierais de te rendre ce que tu m'as donné : la vie.

Le jeune homme regardant quelques instants ses habits de marques pleins de poussières eut un sourire joyeux.Il se foutait complètement de cela,il avait changé et comptait tout reprendre à zéro à présent,ne cessant de se répéter cela dans sa tête.Commençant à s'épousseter avec force il se sentit tiré vers la sortie et eut un petit rire cristallin comme jamais il n'en avait lâché.Se retrouvant au milieu d'une rue avec quelques personnes qui les regardaient bizarrements,ls deux jeunes rigolaient ensemble et la phrase de Calaïs fit de nouveau sourire le garçon.Il respirait en effet beaucoup mieux dans cette rue au soleil,ce soleil d'ailleurs qui réchauffait sa peau avec douceur et bonté.Fermant les yeux et levant la tête vers le ciel,il parla d'une voix assez lointaine dans ses songes en s'adressant à Calaïs.

Ryuuzaki ~->Je n'avais encore jamais éprouvé ce sentiment,même étant enfant à cause de...Oublions ça finalement et allons chez moi,c'est tout près.

Se tapant tous les deux pour s'nelever les tas de poussière dont ils étaient récouverts,les gens qui passaient les regardaient avec mépris en les insultants de jeunes sales.Heureusement les deux n'entendaient rien,et puis ils se fichaient à présent de ce que pouvaient penser les gens,leurs aventures étant bien plus importantes que els soucis moindres de ces personnes se croyants importantes.La matinée commençant à se terminer après tant d'aventures incroyables,le soleil se retrouvait juste au dessus d'eux et les frappait avec force et chaleur à présent.Ne sachant pas si Calaïs avait des choses à faire ou si elle pouvait venir chez lui,le jeune homme s'adossa sur la vitrine du magasin ou il avait faillit périr et attendit que celle ci soit prête et laisse entendre sa réponse.

Calaïs le regarda avec toute la gaieté qu’une jeune femme pouvait avoir. On pouvait voir dans ses yeux azurs les étincelles de l’espoir et de l’amitié naissante. Il y a parfois des rencontres imprévus et qui change le cours de votre vie avec une telle force qu’elles ne peuvent que vous donner le sourire.
Le soleil s’était mis a lover les deux amis et la française avait du plisser les yeux pendant un instant pour s’habitué a cette éblouissement. Elle profitait de chaque rayons de se soleil qui la réchauffait et lui redonner de l’énergie.
Sa robe avait retrouvé une couleur chaude et n’était plus d’un ton terne tout comme son visage qui semblait pétiller.
Ses cheveux prenait pleins de reflet sous le soleil chatoyant et le léger vent les soulevé avec volupté.
Calaïs se rendit compte que les moldus les regardait un peu bizarrement mais la jeune femme n’y fit pas attention car toute sa concentration était sur Ryu qui lui parla de ses sentiments et qui lui demanda de le suivre. Ensuite le jeune homme se cala contre une vitrine en attendant une réponse.
La préfete était un peu perdue dans ses songes mais elle lui souria avec intensité et puissance avant de reprendre:

« D’accord avec plaisir, allons chez toi! »

Puis ils se mirent en route au milieu de la foule moldus. Il semblait bien étrange au milieu de toutes ses personnes: deux jeunes gens qui marchaient en sens inverse et avec leurs vêtements tachés de poussière et de chagrin. Mais les taches bientôt disparurent et laissèrent place a une intensité de bonheur de chaque instant. Calaïs était vraiment contente, d’un bien être simple et sincère qui envahissait toute les parties de son être.
Quelques insultes fusèrent a leur passages et Calaïs les entendit avec un sourire amusée. Leurs insultes ne rimaient a rien et la française rigola en pensant a l’ignorance de toute cette population qui ne serait jamais ce qu’est le bonheur de la magie.
Pendant leur petite promenade Calaïs ajouta d’un ton paisible et sincère:

« Tu sais quoi? Eh bien….je suis contente de t’avoir connue, tu est quelqu’un de formidable »

En disant cela son regard se perdit dans la foule qui formait presque une vague autour d’eux. Elle se haïssait d’avoir ses yeux fuyants qu’elle n’avait pas l’habitude d’avoir mais que voulez vous on ne contrôle pas tout dans sa vie… Leurs marches continua jusqu’au pied du foyer de Ryuuzaki…