Heaven is Wherever You Are ~PV Antigone~

Ses pieds frôlant la folle neige tapissant le sol du Village, il avance, tout doucement, mais cette fois, il n’est pas seul. Depuis maintenant quatre ans, à chaque année, ses pieds viennent ici, se traîner dans une neige amère avec son goût de a solitude remis en question alors qu’il voyait des couples se balader main dans la main. Il ne les jalousait pas, il ne recherchait pas l’amour, i attendait qu’elle le trouve plutôt, mais le fait d’être seul, sans réels amis, le hantais réellement plus que d’habitude en cette journée qui fut si chiante. Mais, cette fois, c’était différent. Cette fois, les traces de pas qui suivaient son passage était en parallèle avec celle de deux petits pieds qui suivaient, à son côté, son chemin. Le soleil devant eux, ses rayons contrés par leurs corps, formant ainsi derrière eux une ombre d’un jeune couple, reliés au niveau de la main physiquement, mais de l’âme amoureusement,avançant coûte que coûte, peu importe la vigueur de la vague de froid qu’ils doivent affronter. Ensemble. Ils se soutiennent, maintenant et à jamais. Peu importe ce qu’ils auront à affronter. Stand by my side. Autour du couple, autant que sur leurs manteaux, une fine couche de poudreuse tombait doucement, dans un calme apeurant, sur leur environnement. Ils étaient sortis du château trente minute auparavant, main dans la main, sentant la chaleur de l’autre malgré les gants qui les séparaient, le sourire large dans la figure. Ils étaient en février, le 14 plus précisément, journée officielle du cœur et de l’amour, journée officielle de l’amour que se portait Antigone et Nathan. D’ailleurs, cette dernière était la seule qui l’appelait bien Nathan, de son véritable prénom, et non de Silence, le surnom que les gens connaissait plus que son propre prénom. Et elle était, bien entendu, la seule qu’il laissait l’appelé ainsi. Mais revenons aux cœurs, si liés l’un à l’autre, qui continuait de marcher dans la seule rue principal du Principal Village de Sorcier. Quatre années de visite, il s’en était rapidement lassé, le village n’ayant plus vraiment d’attrait…jusqu’à ce baiser…jusqu’à cette attaque, et le sauvetage, mais surtout, jusqu’à cette union officielle. Oh oui, il l’aimait, et visiblement, elle lui rendait parfaitement cet amour…

*-Silence-* Je t’aime mon amour…

Que quelques mots, mais tant réconfortant. Il aimait lui dire, il aimait lui affirmer à quel point elle était importante pour lui, plus que quiconque dans ce bas monde. Et il voulait tout faire pour lui prouver. Continuant son allée, il se déplaça encore un peu, pour s’approcher encore plus de son aimée. Puis, lâchant enfin sa main, il passa son bras autour de sa taille, puis colla sa tête nue à l‘exception d’un bandana rouge foncé lui masquant les oreilles du froid, contre son épaule, marchant bizarrement, certes, mais étant collé à la femme de sa vie. Puis, il s’arrête, la tenant fermement pour qu’elle fasse de même. Lorsque cela fait, il la retourne devant lui, collant son corps de plus en plus au siens. Il a froid…et il faut bien se réchauffer, dans le bassin océanique des bleus yeux d’Antigone. Il la fixe, la buée de l’air refroidi qu’il expire venant se fracasser doucement contre le front de sa douce, la chaleur autant que l’amour passionnel qu’ils se livrent augmentant à chaque instant, autant que leurs corps qui se rapprochent dangereusement, leurs visages encore plus. Puis, lentement, il ferme les yeux, approche encore plus son visage du doux visage d’Antigone, puis dépose ses lèvres sur celles d’Antigone, puis commence à lui livrer un baiser plus que passionné, se laissant aller à la musique de l’amour alors qu’il ouvre et ferme ses lèvres dans un rythme amoureux. Puis, il recule, contemplant à nouveau le visage si beau de la femme qu’il aime, reprend sa main et la traîne avec lui dans le froid chaleureux de ce jour de St-Valentin…

*-Silence-* C’est fou à quel point je t’aime…et que j’aime t’embrasser…Tu viens, on pourrait aller se réchauffer, tu as l’air gelée mon cœur…

Invité

Le 14 février, cette journée dédiée aux amoureux et à toute la passion de leur couple. Jamais elle n'avait fêté ca auparavant et ce n'avait rien été de spécial, puisque cela ne la concernait pas. Pourtant aujourd'hui c'était différent, elle avait attendu ce jour pendant quelques semaines, depuis que Nathan lui avait proposé de la passer ensemble quand ils montaient aux dortoirs. Puisque leurs coeurs s'étaient reliés et qu'une journée rien que pour eux sans personne la tentait réellement. Maintenant, ils se dirigeaient vers Hogsmeade, recouvert de vêtements chaud par ce temps ensoleillé, mais glacial et Antigone serrait très fort la main de son amoureux, par peur de le perdre en chemin. Il y avaient plusieurs couples qui prenaient le même chemin qu'eux et la jeune Serdaigle ne pouvait s'empêcher de penser à quel point la vie était belle depuis qu'elle avait trouvé son propre soleil qui brillait pour elle, même lors des plus grands orages. Souriante au plus haut point, Antigone comtemplait la neige blanche, si pure qui tombait du ciel pour achever le parcours sur le sol déjà recouvert ainsi que sur eux. Le moment était simplement magique et rien ne pouvait lui enlever ce bonheur. Il la tenait fort également. Puis quelques paroles si réconfortantes de sa part, ces paroles qui lui faisaient oublier toutes les misères de ce monde et qui la faisaient s'envoler vers d'autres horizons. Jamais Antigone ne pouvait se lasser de son aveu et elle voulait même l'entendre jusqu'à la fin de ses jours.

~ Antigone~ : Tu ne peux savoir à quel point tu me fais sentir bien quand tu me le dis. Je t'aime...

Juste après qu'elle ait terminé sa phrase, il posa sa main sur sa taille..S'il savait à quel point la jeune Serdaigle adorait lorsqu'il le faisait, elle se sentait protégée contre tout, simplement dans ses bras si tendres et fort qu'elle espérait ne jamais les quitter. Tout pouvait arriver et pourtant, elle en était sûre, Antigone ne s'en rendrait même pas compte.Comme si Nathan avait lu ses pensées, il se retourna vers elle, approcha doucement son visage près du sien, qu'elle puisse sentir son front effleurer le sien, jusqu'à ce que lèvres se trouvaient collés aux siennes. A tel point que le monde commencait à s'effacer, Antigone ne sentait que les baisers de son amoureux, lui rechauffant le corps.Puis la traînant doucement avec lui, il la tenait à nouveau fortement contre lui. Effectivement, son amour avait raison, la jeune femme avait froid, mais pourtant malgré ses vêtements qui ne semblaient plus aussi chauds qu'au début, elle voulait rester à tout prix auprès de lui, peu importe s'il fallait rester à l'extérieur. Jusqu'à ce qu'ils passaient devant un petit endroit accueillant où se trouvaient plein de décors avec des coeurs roses et rouges.Comme il l'avait proposé, ils pourraient aller se réchauffer et boire une bierraubeurre et cette taverne semblait parfaite. Lui jetant un coup d'oeil, Antigone se dirigea vers cet endroit, sa main toujours dans la sienne et son corps étroitement collé au sien. Comme s'il était son armure.

~ Antigone~ : Regarde mon amour, nous pourrions nous assoir ici, non? J'ai juste besoin de me sentir proche de toi, très proche. Je t'aime tellement et cette journée c'est la notre...

Etant sûre qu'il allait aquiescer, un regard qui se voulait envoûtant, la jeune femme le tira doucement vers la porte d'entrée. Il devait y avoir d'autres élèves qui avaient eu la même idée qu'eux, mais cela lui importait peu puisqu'elle allait pouvoir sentir les bras et le corps de son amoureux et c'était tout ce qui rendait la taverne magique. Uniquement lui. Car de plus en plus, Antigone se rendait compte qu'il était tout pour elle et qu'elle ne pouvait vivre sans lui, alors il fallait qu'elle profite le plus possible de cette vie, avec lui. Jamais elle ne pourrait l'oublier, ainsi que cette journée qui allait s'avérer extraordinaire, cela la jeune femme en était sûre.

Aller s’asseoir, tout simplement être face à l’être qu’on aime, respirer le même air que lui, juste être avec lui, juste être ensemble, que tous les deux, isolés du monde, ne penser qu’à la personne que l’on chéri tant, se parler sans dire un mot, communiquer que du regard, se plonger dans l’autre comme si l’on plongeait dans l’infini. Un plan qui ravissait facilement l’âme éperdue du jeune Shakespeare. Et puis, comme elle l’avait clairement dit, cette journée, c’était la leur. Et il s’était bien mis en tête de lui en faire vivre une éternellement mémorable, lui prouver que l’amour qu’il avait pour elle était d’une vérité absolue. La seule chose qui soit vraiment vraie en ce monde, c’est son amour pour la Grande Dame qui se trouvait à son côté, celle qui reposait sa main dans la sienne, qui le guidait à travers dans sa vie, celle qui avait, pour lui, tracer le sentier que devait suivre sa tortueuse vie. Prenant son bras, il s’avança, tournant la poignée qui, d’un simple déclic, fit pivoter sur ses gonds la lourde porte de bois renforcée de fer et de quelques sortilèges adéquats pour laisser au couple une vision hivernale d’une taverne bondée à craquer, autant d’élèves que d’adultes, tous à la recherche d’un repaire pour se protéger du froid. Mais même avec beaucoup de gens, rien ne changerait pour lui. Il n’y avait qu’elle et personne d’autre. Ainsi donc, la tirant par la main, ils pénétrèrent dans la taverne pleine à craquée. Entré à l’intérieur, regardant autour de lui pour voir si jamais il trouverait une table libre, il commençait justement à désespéré de ne pas être capable de lui offrir un des plus magnifiques journées qu’elle ait vécue. De bout des pieds, tentant d’atteindre un 175 centimètre désespéré pour réussir à entrevoir quoi que ce soit, malgré la grande taille de la foule qui l’entourait. Puis, comme si un message divin lui fut envoyé, il la vit, petite e ronde, avec deux chaises libres, coincée dans un coin de la pièce, en retrait, mais tout de même proche du feu. Quelle chance! Pourquoi personne ne l’avait vue avant? Ou bien se l’était appropriée? Le destin? Bref, toujours lié au niveau de la main, elle fut obligée de le suivre à travers les gens qui les bloquaient le passage…et bon sang qu’il y en avait…

Et heureusement, malgré son maigre talent de contorsionniste, Silence réussit tout de même, sans jamais perdre le contact avec sa chérie. À se faufiler jusqu’à cette table idyllique…Qui ne l’était pas à cent pour cent. Certainement bien située pour un couple qui veut passer un agréable moment ensemble, elle avait eu un précédent utilisateur. Sale par endroit, des résidus de la nourriture préalablement ingurgité par les prédécesseurs, Silence, autant romantique fut-il, n’avait aucune envie de faire vivre une St-Valentin à sa dulcinée dans une porcherie. Jusqu’à ce qu’il y pense. Rien de plus simple.

*-Silence-* Récurvite!

Dans un léger pop, les restants grossiers et plus que peu attirant disparaissaient pour laisser place à une austère table de bois et deux chaises des plus propres de l’établissement. Définitivement, les sortilèges étaient la matière dans laquelle il excellait le plus. Contrairement aux potions dont il ne suivait plus le cours…Bref, c’est ainsi que, sur les deux chaises qu’il approcha l’une de l’Autre à mains nues, malgré sa faible constitution, il fit s’asseoir la jeune femme comme si elle était la plus importante Princesse du monde, ce qui était le cas…dans le sien. Lui faisant un doux baisemain suivi d’un sourire des plus amoureux, quoique moins ravissant que d’autre du à la dent du bas qui .tait en retrait des autres, mais ce n’était qu’un vulgaire détail, Silence partit à la recherche de deux bierraubeurres. Même pas un pas qu’un nain trapu vint prendre sa commande, le laissant sur une impression de très bon service. Toujours souriant, il revint vers sa douce, s’assit à son côté, un peu décalé, assez pour être collée à elle et à la fois la fixer son doux regard, contempler son âme dans son iris…Il s’approcha à nouveau, pour déposer un léger baiser sur ses lèvres. Jamais il n’aurait cru autant aimer embrasser une personne…

*-Silence-* Chaque instant en ta présence est plus beau que n’importe quel paradis. Je t’aime Antigone…et…je t’ai apporté quelque chose…

C’est alors qu’il sorti de la poche intérieur de son long manteau noir, un peu à la détective vampirique, un léger paquet dans lequel reposait le fruit de sa recherche, un objet que de lui-même, à partir de strictement rien, il avait confectionné, que pour elle. Souriant, il garda le paquet dans ses bras. Regard taquin, il le déposa sur les genoux de sa bien-aimée avant de lui redonner un dernier baiser. Et si jamais elle ne l’aimait pas? Et si jamais elle le trouvait laid, que ferait-il? De quoi aurait-il l’air? Et il ne voulait plus du rejet, surtout pas venant d’elle. Mais ces pensées ne détruisirent aucunement le sourire comblé du jeune homme. Il avait confiance en elle, plus qu’en quiconque, lui compris. Et lorsqu’elle s’apprêta à l’ouvrir, le nain bourru revint à la charge, envoyant les deux boissons prépayées sur la table avant de s’enfuir sur ses courtes jambes. Mais la peur qui s’était emparé de Silence au moment où cette grave voix était survenue l’avait fait retourner si vite, pour protéger de son corps d’éventuelles attaques, l’amour de sa vie, qu’il renversa un peu cette dernière, faisant ainsi tomber le paquet sur le sol, s’ouvrant pour exhiber son contenu. Un collier de style africain, d’une couleur azur comme les yeux de sa nouvelle propriétaire, ornée de lignes noires brisées par endroit, dans un ordre plutôt chaotique, sans suite logique, dont le centre était ornée d’une pierre de la même couleur, mais plus grande que les autres, dans une forme de goutte d’eau taillée dans la pierre par un géant, c’est-à-dire une goutte carré…Surprise se lisant dans le visage du donneur, il ne faisait qu’appréhender la réaction de la receveuse.

*-Silence-* Oups, pardon, j'm'excuse, j't'aime, désolé...

Invité

Comme la jeune Serdaigle s'en était douté, Nathan était d'accord pour l'accompagner à la taverne. La prenant par la main, il la tira doucement mais fermement à l'intérieur. Il semblait que tout Poudlard s'y était rendu, c'était rempli et il était difficile de passer soit de marcher quelques pas sans se coller à d'autres personnes. Antigone se colla contre son amoureux, en tentant de rester le plus proche de lui, il essayait de trouver une table libre. Peut-être que ca n'allait pas être possible, puis au pire des cas ce n'était pas grave, il y avait d'autres endroits qui pouvaient être tout aussi bien. Mais c'est à ce moment, alors qu'elle regardait également de tous les côtés, qu'il la tira vers le fond de la salle. Qu'y avait-il? La jeune femme était trop petite pour apercevoir quelque chose, mais s'il s'avancait, Nathan devait avoir trouvé quelque chose. Effectivement, il y avait une petite table dans un coin, rien que tous les deux. Son amour la fit assoir tout en lui déposant un baiser sur la main. Souriante, elle ne put s'empêcher de penser à quel point il était parfait pour elle, il prenait sans cesse soin d'elle et elle adorait. Après avoir fait un sortilège afin de nettoyer la table, tout était parfait, ils étaient assis tous les deux, les mains reliées, en train de se regarder et au chaud, la journée pouvait commencer. Alors qu'Antigone l'observait, il sortit quelque chose de son manteau et la jeune femme ne savait aucunement de quoi il s'agissait. C'était la St.Valentin, mais elle ne s'était pas attendu à un cadeau de sa part, il n'était pas obligé. . Nathan le posa sur sa jupe tout en lui donnant un baiser. Un peu timide, la jeune femme le lui rendit, en prenant le cadeau dans ses mains. Avant qu'elle ne puisse l'ouvrir, son amour fit un geste et la jeune femme lâcha le paquet qui tomba à terre tout en s'ouvrant. Elle espérait que ce n'était rien de fragile. Jetant un coup d'oeil au cadeau, elle regarda à présent son amoureux.

~ Antigone~ : Oh, mon coeur...il ne fallait pas.. Merci, c'est absolument magnifique...

Il s'agissait d'un collier en pierre, c'était du lapislazuli, donc de couleur bleue, avec des petites boules d'argent entre quelques pierres. Il y avait en avait une principale, plus grande que les autres qui était de forme allongée. Antigone ne s'était pas attendu à ca et encore moins à un pendantif aussi beau. Radieuse, la jeune femme le caressa de quelques doigts avant de déposer un baiser sur les lèvres de son amour. Puis elle posa le collier dans les mains de Nathan, lui tourna le dos, en mettant ses cheveux sur le côté, afin qu'il puisse contempler son dos ainsi que son cou pour le lui mettre.J amais elle ne voulait plus le quitter, ce serait son porte-bonheur. Après s'être à nouveau retourné vers lui, elle effleura son décolleté, plus exactement le cadeau d'une main coquine en le regardant, il était si beau. Puis comme il venait de lui offrir quelque chose, la jeune femme allait lui donner le sien, même si elle avait peur de sa réaction, comparé au sien, son cadeau n'était rien de spécial. Fouillant dans une poche, elle trouva des feuilles de parchemin reliées entre-elles avec un ruban rouge qu'elle déposa dans la main de Nathan. Il s'agissait d'une partie de son journal intime qui parlait de lui ainsi que des pages remplies des sentiments qu'elle éprouvait à son égard. Etant donné que la jeune femme avait quelques fois du mal a s'exprimer, elle avait prit le temps de rédiger tout cela, pour qu'il ne doute pas. Jamais. Mais en voyant ce qu'il lui avait offert, Antigone trouva son cadeau enfantin et elle ne savait plus si c'était une aussi bonne idée qu'elle avait pensé au début.

~ Antigone~ : Enfin... Je suis désolée... Ce n'est rien de spécial... J'aurai voulu...

Puis elle ne put rien dire de plus, il allait bien voir ce que c'était et peut-être apprécier ou non. Regardant ailleurs pendant qu'il prit le cadeau, Antigone regarda sa boisson que Nathan avait commandé et la souleva pour la poser à ses lèvres. Ce n'était pas qu'elle cherchait une occupation, mais elle avait également soif et de ne pas le regarder l'arrangeait aussi. C'était sûrement stupide de réagir comme ca, mais sa nature timide reprit la surface.. Pour changer de sujet, Antigone s'avanca vers lui pour lui murmurer quelque chose à l'oreille dont elle ne voulait pas faire profiter les autres, ca ne regardait personne à part lui.

~Antigone~ : Tu sais, je t'aime vraiment, je me sens en sécurité près de toi, simplement heureuse, comme jamais avant... Je voudrais que ca ne change jamais... Tu me promets, hein?

Il ne restait plus qu'une seule année à Poudlard et la jeune Serdaigle en était consciente et ce serait mentir de dire qu'elle n'avait pas pensé à ce qui se passerait après. Elle ne savait pas ce qu'il y aurait, mais elle espérait simplement qu'il serait à ses côtés.. Depuis qu'ils sortaient ensemble, elle connaissait le sens réel du mot bonheur, mais que ferait-elle si cela allait lui être retiré après la fin de l'année? Ils n'en avaient jamais parlé, il était peut-être trop tôt pour cela, mais ca n'empêchait que la jeune femme y pensait des fois et avec cette promesse, elle y faisait des sous-entendus, même si son amour n'allait sûrement pas comprendre de quoi elle parlait... Quelques fois, elle pensait trop, mais elle ne voulait juste pas le perdre, perdre leur amour, toute cette confiance et amitié.

*-Silence-* Je te promet, mon amour...sur ma vie, je te le promet...

Il l'aimait, et jamais cela ne pourrait changer, et il ne le permettrait jamais. Il détruirait littéralement quiconque ou quoi que ce soit qui se mettrait entre eux. Mais l'objet offert le fascinait, attirait son attention autant que de l'or pour un niffleur...Le sourire plus que grand, à un tel point que l’on pouvait se demander comment son visage faisait pour le contenir, Silence prit fébrilement, ses mains tremblantes d’excitation, les parchemins reliés que lui offraient la dame de sa vie. Pour un descendant d’écrivain de vouant au même loisir que ce même ancêtre, un tel cadeau, simplement une histoire ou un truc écrit, surtout s’il venait et/ou parlait de sa douce, était plus qu’une merveille, comme l’auteure, elle-même la huitième merveille de monde. Inclinant la tête, il lui sauta au cou, à la fois pour la remercier du cadeau offert…et de taire les larmes de joie qui s’affichèrent dans son visage. Jamais il ne s’était senti si ému, si aimé par une personne. Et il devait se retenir, retenir les larmes qui venaient percer l’arcade de ses paupières. Souriant toujours de plus belle, son menton posé contre l’épaule douce et vêtue de sa partenaire. Sans le lire, il se doutait déjà de ce qu’il y avait. Même s’il avait voulu attendre qu’il soit seul pour lire ce chef d’œuvre, entre l’enroulement qu’il formait, il avait bien distingué l’écriture si douce et si ordonnée, la belle calligraphie de celle dont il voulait tout lire, du simple devoir de potion à l’âme elle-même. Puis, se décollant de sa petite amie tant de fois chérie, il revint à la charge de ses yeux, défaisant «maladroitement » ce qui retenait les feuilles ensemble, libérant ainsi des parchemins légèrement recourbé dans sa main. Souriant maladroitement, fier d’avoir réussi à essuyer ses larmes sur les vêtements d’Antigone, il la fixait dans les yeux. Sans lui demander, sans user de sa langue, il sut qu’il pouvait, au moins, commencer un début de lecture du récit qu’il avait dans sa main. Déjà, les premières images calligraphiques l’avaient marqué. Une date, une simple date qui voulait en dire long. Pas la date elle-même qui l’était, mais la signification d’une date en début de texte. Un journal…intime…d’elle, de ce qu’elle pensait, ressentait. Comme si lui-même l’avait été, ce journal. Comme s’il était le seul et unique confident d’Antigone, le seul en qui elle avait confiance. Parce que de son côté, c’était le cas. Elle était la seule, l’unique désir de sa vie. Lecture de la première ligne achevée, qui ne donnait que de vagues informations, mais lorsque la cinquième ligne fut enfin lue, dictant qu’elle l’aimait, qu’elle s’intéressait à lui, mais qu’elle n’osait pas de peur d’un refus, il ne fut pas assez vite. Dans le coin de l’œil gauche, suivi rapidement d’une droite bien placée, deux gouttes d’eau salée vinrent assaillir son visage, roulant le long de ses joues de chaque hémisphère du visage. Malgré les pleurs, il restait toutefois souriant, comme si ces simples mots étaient source d’un bonheur sans limite, d’un plaisir maximal…du nirvana. Car elle était son nirvana, son paradis terrestre.

*-Silence-* C’est juste tellement beau, juste tellement magnifique. Tu es tellement magnifique mon amour, tu es tellement tout pour moi. J’serais prêt à tout pour toi, ne fais que demander. Scream my name and I’ll come running.

Attrapant à son tour sa boisson embouteillée, il ne quittait plus des yeux sa douce. Il venait de déposer ce magnifique ouvrage sur la table prélavée par lui-même quelques minutes auparavant, pris une longue gorgée, ce qui lui ramena une chaleur, qu’il ne senti même pas, le long de son corps, tant la chaleur que ce cadeau avait apporté à son cœur était grande. Souriant, il fini rapidement sa boisson, sans jamais quitté le regard bleu de sa douce, sans parler, juste contempler. Lorsque cette dernière fut terminée, il décala sa chaise de bois pour venir se poster juste à côté de la jeune femme, collant le siège ainsi que le dossier de son appui à celui de sa dulcinée, collant ainsi son corps au sien. Pivotant légèrement, de sorte qu’il pouvait toujours la voir, il tendit le bras, le fit passer par-dessus ses épaules et appuya sa tête dans le creux de la même épaule sur laquelle il avait pleuré. At last, he found somewhere he belongs…

*-Silence-* Je t’aime à la folie mon amour. Tu viens, on va retourner à l'école. J'espère te revoir ce soir... Today’s your day, honey.

Et c'est ainsi qu'ils se levèrent, affrontèrent ensemble la masse de gens qui leur bloquait un accès facile jusqu'à l'entrée.Toujours main dans la main, lui tenant de l'autre fermemant le cadeau qu'elle lui avait offert, qui le démageait d'être lu, mais qu'il faisait l'effort d'attendre d'être seul pour le lire et le relire pendant des heures et des heures, il avait réussi à ne pas se démasquer. Il avait un plan et il souhaitait vraiment que tout aille pour le mieux. Cette St-Valention était loin d'être finie. Alors, c'Est ainsi que collé, rigolant et s'aimant,main dans la main, en s'échangeant des baisers durant leur avancée, Antigone et Nathan retournèrent amoureusement au Collège de Sorcellerie...