Dis moi... tu fraudes ? - PV -

La nuit est si belle. La nuit est si froide. Elle représente l’inconnue, tout comme la mort. Et la majorité des gens ont peur de l’inconnu. Mais il ne faut pas juger un livre à sa couverture. L’inconnu n’est pas forcément terrifiant, tout comme la mort ou la nuit. Ou bien comme une personne qui a un visage d’ange. Rêve. Yume Maeda était loin d’être un ange. Elle était même à des kilomètres d’être un ange. Elle se tournait et se retournait dans son lit. Insomnie. Cela faisait plusieurs jours qu’elle n’arrivait pas à dormir. Pour quelle raison ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Après quelques minutes interminables de questionnement, la Serpentard se décida enfin à se lever. Elle sortit de dessous ses draps verts, les couleurs de sa maison. La Meilleure de Toutes. Fondée par Salazar Serpentard. Yume l’admirait tellement. Les murs du dortoir des Sixième Année étaient de pierre, froide et rêche. La jeune femme se dépêcha d’enfiler des vêtements chauds et des bottes fourrées. Qu’est ce qu’il pouvait faire froid. Mais ça ne la dérangeait pas plus que ça. Elle sentait le gel la parcourir de la racine de ses cheveux teints jusqu’à ses orteils peinturlurés. Elle passa en silence devant les lits de Kae et Laureline. Glissant, telle une ombre, elle traversa la salle commune en marchant à pas de loups. Le passage qui la séparait du reste du château s’ouvrit.

Elle n’avait aucune idée de là où elle voulait aller. Il lui fallait un peu d’air frais. Il fallait qu’elle respire. Elle devait sortir de cette prison. Tout de suite. Ce n’est pas qu’elle n’aimait pas Poudlard, pas du tout, les Serpentards étaient comme une seconde famille pour elle, mais il y avait des moments, où prendre l’air était plus que nécessaire. Elle déambula dans les couloirs virant à gauche, puis à droite… Les sous-sols de Poudlard étaient un vrai labyrinthe. La jeune fille arriva enfin aux escaliers qui donnaient sur le hall d’entrée. L’immense porte d’entrée de Poudlard était entrouverte. Peut-être quelqu’un était déjà passé avant elle. Elle sortit et ce fut comme si on lui donnait un coup à l’estomac. Le froid glacial la frappa de toute part. Si bien qu’elle s’enveloppa un peu plus à l’intérieur du gros manteau qu’elle avait emprunté à Kae pour sortir. Quelle idée elle avait eu, de sortir en pleine nuit, un mois de Février ! Un endroit calme. Il lui fallait un endroit calme. C’est alors que l’idée lui illumina l’esprit. Un endroit où personne n’osait s’aventurer. La mystérieuse, sombre, et profonde Forêt Interdite.

Yume y avait déjà été. Petites excursions avec Kae et Laureline, et parfois Elizabeth les accompagnait. Rien de bien méchant, juste un peu d’exploration. La jeune fille marcha, marcha et marcha encore avant d’arriver dans cet endroit où elle désirait ardemment se retrouver. Les arbres noirs se dressaient devant elle, et la lune les éclairait de ses ténèbres lumineuses. La Sixième Année pénétra alors dans l’ombre. Mais une chose à laquelle elle ne s’attendait pas vint perturber son repos. Une personne. Elle venait de foutre en l’air le moment de solitude de Yume. Qui était-ce ? La jeune Serpentard avait envie de l’étrangler. Elle sortit sa baguette.

Rêve – « Lumos ! » Surprise. Poufsouffle. « Tiens, tiens… mais qu’est ce que je vois ? » Commença t-elle d’un sourire sadique. « Une Poufsouffle. Et préfète en plus » Constata t-elle en remarquant l’insigne épinglée sur la poitrine de la jeune fille. « Tss tss tss pauvre petite Pouffy. C’est pas bien de frauder, surtout pour une préfète. » Des informations lui revinrent. « Une préfète qui a séduit un Serpentard en plus… » Diabolique. « Lui aussi préfet il me semble… Raaah, ça serait dommage que Lys Shakespeare apprenne ça. Surtout d’un préfète à qui elle a donné sa confiance… Tss tss tss » Siffla t-elle, telle la vipère qu’elle était.

La journée de Calaïs avait été éprouvante. Elle avait eu beaucoup de cours et beaucoup de choses a ingurgités et en plus de cela elle avait du rester jusque tard dans la nuit pour pouvoir finir correctement ses devoirs. Lorsqu’elle avait enfin fini et qu’elle avait traverser tout Poudlard jusqu’à sa salle commune. Tout était vide, les couloirs étaient vides et même sa salle commune était vide, seul le feu chatoyant dansait encore dans la cheminée de marbre. Elle se raconta alors qu’elle pouvait encore restait quelques instants devant se feu si attirant. Elle trouva donc un fauteuil de velours qu’elle disposa devant la cheminée. La jeune Calaïs s’installa avec délectation dans le profond fauteuil. La chaleur du feu lui léchait le visage et l’entourait. Elle essaya de tout son cœur de luttait pour ne pas s’endormir mais c’était bien impossible, le sommeil était plus fort que tout.
Après un court combat contre elle même la jeune fille sombra dans un profond sommeil. Une fille de son dortoir était même descendu pour pouvoir la mettre dans son lit mais Calaïs ne s’était pas réveiller.
Elle dormait comme un bébé et a moins qu’une fanfare ne passa a ses cotés elle ne se réveillerait pas.
La jeune poufsouffle partit dans le doux pays des songes, d’ailleurs elle fit un étrange rêve, elle se voyait marchait jusque dans la foret interdite comme si quelqu’un l’appelait. Elle se souvint que dans se songe elle avait froid et plutôt peur, cet endroit était affreux et jamais elle ne voulait y mettre les pieds.
Elle se souvint aussi d’entendre des bruits, qui se faisait de plus en plus fort puis plus rien elle ouvrit les yeux et….
La française ne comprit pas tout a fait, elle tremblait, elle avait si froid…autour d’elle des arbres impressionnant s’enlaçaient avec une obscurité qu’elle n’avait jamais vu.
Elle écarquilla les yeux mais comment se faisait il qu’elle était dans la foret interdite? Non ce n’était pas possible elle était dans un rêve.
Enfin elle eu un réflexe: elle plongea sa jeune main dans sa poche et en sortit sa baguette puis elle s’écria:

« Lumos »

L’univers qui l’entourait s’éclaira et s’était encore plus sinistre. Son cœur se mit a faire des bonds de cabris dans sa cage et alors elle voulut se mettre a courir jusqu’à sa salle commune. Elle allait commencer sa course mais lorsqu’elle se retourna quelqu’un se tenait devant elle. Le belle française dégluti avec difficulté puis la silhouette se définit de mieux en mieux. Enfin la silhouette fut assez proche pour qu’elle distingua la forme du jeune femme.
Puis la jeune femme lui parla et a en croire son approche ce ne pouvait être qu’une serpentarde.
Calaïs n’écouta même pas ce qu’elle avait a dire, elle commença a avancer droit devant elle d’un pas calme et très serein.
Lorsqu’elle fut a la hauteur de la jeune serpentard elle la bouscula et celle ci tomba a terre alors la jeune Calaïs se mit a courir, non pas par frayeur mais par défis, elle commença a courir en direction de la sortie et lorsqu’elle s’arrêta la jeune poufsouffle était juste a l’entrée de la foret. Elle faisait un pas de plus et elle se trouvait dans le beau parc, un pas de moins elle continuait de rester dans la foret.
Calaïs avança donc d’un pas et se retourna pour voir si la serpentard avait eu le culot de la suivre.
Au bout de quelques instants la belle Calaïs vit une lumière approchée avec empressement.
Dans les paroles de la jeune femme Calaïs n’avait réussi qu’a retenir une partie d’une phrase:

« qui a séduit un serpentard… »

Ses mots raisonnaient dans sa tête sans qu’elle ne puisse comprendre. Au bout de quelques instants une étincelle se ralluma dans ses yeux et elle commença a refaire surface. La jeune française compris qu’elle n’était pas dans un rêve mais qu’elle avait été dans un état second.

A peine Yume avait elle finit sa phrase que la préfète des Poufsouffle se mit à courir. En passant, elle cogna violement la Serpentard, qui, comme vous vous en doutez, n’apprécia pas du tout. Yume bouillonnait de colère. Non mais pour qui se prenait elle ?! Elle n’allait pas se laisser faire, personne ne ressortait sans dommage d’une telle action. Alors que Calaïs courait, Yume se releva pour la suivre. Elle n’avait plus froid, elle ne ressentait plus le froid pour être exacte, tout ce qui la préoccupait était sa vengeance… Qu’allait elle bien pouvoir faire subir à cette impertinente préfète ? Kae aurait sûrement trouvé dans l’instant même. Mais Kae n’était pas là ce soir. La Serpentard arriva presque au niveau de Calaïs, sa baguette en main. La française s’arrêta alors qu’elle était presque arrivée au parc. Qu’est ce qui lui prenait ? Pourquoi ne continuait-elle pas ? Yume s’arrêta elle aussi. Ce n’était pas logique, pourquoi partir, puis changer d’avis si prêt du but ? La nippone avança jusqu’à Calaïs.

Rêve – « Toi ! » enrageait elle. Une poufsouffle, ce n’était qu’une minable et ridicule petite poufsouffle… Elle ne valait pas mieux que ces satanés bouffondors. « Pourquoi t’aventurer dans la forêt interdite si c’est pour t’enfuir dés que tu entends un bruit ? Tu voulais jouer à la courageuse Bouffondor ? Mais tu n’es qu’une simple petite Poufsouffle… Et vous n’êtes pas réputés pour votre courage ! » Ricana t-elle.

Elle se rapprocha encore plus de Calaïs. Provocation. Yume adorait la provocation, elle adorait perturber les gens, elle adorait les voir s’énerver. Elle se pencha vers l’oreille de Calaïs. Peur ? Terreur ? Horreur ? La peur est un sentiment normal, pour une Poufsouffle… Yume se rendait bien compte que c’était bas de juger les gens sur les maisons… Mais malheureusement pour eux, il n’avait pas eu la chance et le privilège d’être envoyé à Serpentard, la meilleure des maisons ! Peur… Peur… Yume murmura

Rêve – « Pourquoi as-tu peur de la forêt petite Poufsouffle ? » Sadisme. « Parce que tu ne la connais pas. Et on a peur de l’inconnu, on a peur de ce qu’on ne connaît pas. Tu n’es pas différente des autres, tu as peur. Comme eux. » Ce que Yume venait de dire n’était que trop vrai. Pourquoi est-ce que tout le monde avait peur ? C’était irréaliste. Mais le monde n’était il pas irréaliste ? « Si tu as un tant soit peu de courage madame la préfète, suis moi. Suis moi dans les profondeurs de la forêt. Que pourrait il bien t’arriver ? L’inconnu n’est pas aussi effrayant qu’on le pense… »

Touchée ! Calaïs décida de suivre Yume. Elles s’enfoncèrent dans la forêt noire, sombre… et interdite. La lune brillait, mais les nuages et les arbres laissaient les deux jeunes filles dans l’obscurité. Heureusement, elles avaient de la lumière qui flottait au bout de leurs baguettes. Le vent s’était calmé, et à présent, une petite brise agitait leurs cheveux tandis que Yume admirait la splendeur de la forêt noire, et que Calaïs était morte de peur. Elles prirent un étroit sentier, qui serpentait au milieu des imposants arbres obscurs. Un rayon de lune traversa les feuillages pour les éclairer. Elles s’enfoncèrent un peu plus dans l’épaisse forêt. Yume s’arrêta et se retourna vers Calaïs.

Rêve – « Alors, tu vois bien que tu n’es pas morte petite peureuse ! » Siffla Yume. Mais Calaïs ne répondit pas. Non. Elle resta bouche bée.

Une ombre se dressait derrière l’imprudente Serpentard…

Calaïs vit la serpentard s’approchait d’elle. Elle se rapprocha et lui raconta des paroles sans importance que lui disait la fille qui se tenait devant elle.
Bien souvent Calaïs faisait attraction des paroles de certaines personnes, cela ne servait a rien de les écouter et de ce laisser atteindre. Sa respiration était calme et lente, ses yeux se plongeait dans les yeux ébènes de Yume.
Néanmoins plus les minutes passaient, plus la française pensait que cela n’était pas vrai et que tout cela n’était rien d’autre qu’un mauvais cauchemars. Mais se froid si intense lui brûlait les poumons a chaque nouvelle bouffée d’oxygène. Elle aurait voulu s’allonger dans l’herbe et rester là comme une petite enfant. Juste laissait a joue parcourir l’herbe et ne pas comprendre.
Justement sans comprendre elle suivit Yume dans les profondeurs de cette atroce jungle. Les arbres semblaient rempli de haine, tout comme la jeune femme qu’elle suivait. Sa baguette était toujours au bout de ses doigts mais au prix d’un effort surhumain.
Le silence était envahissant et coléreux mais de plus en plus lourd. Calaïs n’avait pas ouvert la bouche depuis sa rencontre, de toute façon pourquoi parler alors qu’elle était dans un rêve du moins c’est ce qu’elle pensait.
Soudain Yume se retourna pour lui exprimé son venin mais la jeune femme là aussi n’écouta pas elle avait les yeux rivé sur l’ombre qui venait de se dessiner derrière le dos de la serpentard. Son cœur s’accéléra et sans vraiment réfléchir elle prit Yume par le bras pour qu’elle s’écarte. Et la serpentard l’échappa belle car une douleur fulgurante traversa la poitrine de la jeune française, l’ombre venait d’abattre des griffes sur son torse de jeune fille et avait fait trois profondes entailles dans son t-shirt mais bien plus encore dans sa peau. Elle sentait un liquide chaud coulait sur sa poitrine, elle avait mal et aurait voulu crier mais sans encore réfléchir elle prit une nouvelle fois Yume par le bras et commença une course effrénée jusqu’au parc.
Elle sentit que la chose la suivait mais qu’elle était beaucoup plus lente qu’elle. La française accéléra l’allure jusqu’au point de départ de cette aventure.
Calaïs n’en pouvait plus elle lâcha la jeune serpentard et se mit a genou par terre en appuyant sur son torse souffrant. Enfin elle releva les yeux vers la serpentard et ensuite elle reprit:

« Oui c’est vrai, elle est innonfencive cette petite forêt… »

Son ton était écorchant et son regard lançait des flammes et si elle aurait encore eu des forces elle l’aurait sûrement déchiquetés en petit morceaux.

Calaïs tira Yume par le bras. La Serpentard l’avait échappée belle. Une patte ornée de griffes s’abattue sur la poitrine de la préfète, déchirant sa peau. Alors qu’une fleure écarlate se dessinait sur son T-Shirt, elle se mit à courir en empoignant Yume. La bête les suivait. Comme dans un cauchemar. La blessure était profonde, et Calaïs arrivait tout de même à courir, en laissant des gouttes de sang sur son passage. Elles arrivèrent au Parc. Elles avaient distancé l’ombre. La Poufsouffle tomba à genou, les mains sur sa poitrine.

Calaïs – « Oui c’est vrai, elle est inoffensive cette petite forêt… » Cracha Calaïs.

Yume était gênée. C’était de sa faute. Tout était de sa faute. Elle bégaya un faible « je suis désolée ». Elle était encore sous le choc. Elle était comme une carpette sur laquelle on s’essuie les pieds. Aplatie. Sale. Et moche. Elle en était réduite à s’excuser. A s’excuser ! Devant une Poufsouffle ! Excuses. Ce n’étaient habituellement pas un mot qui faisait partit de son vocabulaire. Elle laissa la magie lui insuffler la solution à l’état de Calaïs. L’énergie magique se dépensa en elle, elle absorba tout ce qu’il y avait en Yume pour le transmettre par sa baguette. Le sort vint de lui-même. Il franchit ses lèvres comme un chuchotement, pour calmer un enfant qui pleure.

Rêve – « Episkey. » Murmure. La blessure se referma.

Mais cela ne durerait pas longtemps, il fallait qu’elle trouve quelque chose pour sauver Calaïs. A près tout, elle lui devait la vie non ? Botanique. Elle aimait bien ce cours. Il lui semblait souvent plus instructif que les autres. Peut-être était-ce parce qu’elle accordait beaucoup d’importance à la nature. Elle se souvint. Attends moi. Ne bouge pas petite préfète. De toute façon, Calaïs ne pouvait pas bouger. Et Yume se mit à courir. A courir comme jamais elle n’avait courut auparavant. La serre de Botanique était tout près de Parc. Il suffit à Yume de lancer un « Alohomora » Et la porte s’ouvrit d’elle-même en un bruit sourd. Elle chercha, puis trouve. Enfin. Elle revint, elle n’était pas essoufflée. La seule qui importait était la vie. Aider une Poufsouffle. Jamais elle n’aurait crut qu’elle ferait ça un jour. Mais elle n’aurait pas crut non plus qu’elle serait responsable de la mort prochaine d’une élève… Elle s’agenouilla à côté Calaïs. Tiens petite fleur, garde ça, précieusement avec toi. Garde la. Ne la quitte pas petite fleur. Elle va t’aider.

Rêve – « C’est une plante médicinale. Elle a des propriétés magiques. Tu ne devrais plus avoir qu’une petite cicatrice après. Si tu veux demain je te ferais une infusion, pour que la douleur passe plus rapidement. » Chut. Ton d’excuse.

Pardon. Pardonne là. Pardonne moi. Yume s’en voulait. Elle s’en voulait à mort. Elle avait été des dizaines de fois dans cette forêt, sans jamais rencontrer d’animaux dangereux. Sa rencontre préférée était celle avec les centaures. Ils n’arrêtaient pas de lui parler des étoiles. Elle adorait les étoiles. Elle leva les yeux. Venus veillait sur elles. Elle les protégerait. Ce soir elles seraient en sécurité.

Rêve – « Finalement, pour une Poufsouffle… t’es pas si nulle que je le croyais. » Sourit Yume une fois que Calaïs se sentit mieux. Elles rirent toutes les deux. Aura-t-il fallut échapper à la mort pour que naisse une amitié ?

La française resta a genoux, une main appuyer sur le sol froid et terreux et l’autre collait contre sa poitrine. Ses yeux était rivés sur le sol. La jeune Calaïs comprit que cela n’avait rien d’un rêve et que c’était la réalité. Il fallait encore qu’elle sache comment elle était arriver dans cette forêt, et cela elle le sentait: ce serait un grand mystère de sa vie.
Elle entendit l’excuse de la serpentard, et elle aurait voulu lui répondre que cela n’avait pas d’importance et qu’elle n’avait pas si mal que ça. Puis sans qu’elle ne comprenne vraiment la blessure se referma, non sans douleur.
Mais alors qu’elle allait ouvrir la bouche, la jeune femme vit Yume partir.
Pendant quelques instants la jeune française se retrouva seule, sa poitrine continuait a la lançait mais bientôt la serpentard revint avec une plante a sa main. Elle lui expliqua que c’était une plante médicinale et elle lui proposa de faire des infusions. Calaïs releva les yeux, elle entendait son cœur battre dans ses tempes. Enfin elle s’accrocha a une pierre et se releva. Calaïs regarda avec un sourire la jeune Yume puis elle reprit:

« C’est gentil, je te remercie mais tu n’aura pas besoin de faire cela, ça nuirait a notre réputation »

Son ton était amusée et plaisantant malgré la douleur qui la lancinait. Ensuite la jeune Yume dit quelques paroles qui toucha la poufsouffle alors elle lui répondit toujours en plaisantant:

« Tu n’est pas mal non plus comme serpentard! »

Elle marqua de nouveau une pause, la nuit les entouraient mais avec un œil bienveillant et serein et la jeune femme se sentait rassurer, la bête ne sortirait pas en dehors de la forêt. Enfin elle reprit:

« Au fait je m’appelle Calaïs Andromaque 6eme année a poufsouffle mais cela tu dois déjà le savoir! »

Elle trouva bizarrement bien chaleureuse cette serpentard et elle n’allait pas s’en plaindre. Elle espéra que la jeune Yume regarde d’un autre œil les poufsouffle a présent mais il ne fallait pas trop lui en demandait.
Décidément la jeune femme remarqua qu’elle ne parlait pratiquement qu’avec des serpentards, c’était bien curieux d’ailleurs. Mais enfin la jeune française aimait bien ces personnes et se foutait pas mal qu’elles soient de serpentard ou de griffonner.
Elle continua de sourire en la regardant.

{ Désolé du court RP je me rattraperais au prochain :) }

Calaïs plaisantait. Yume n’aurait jamais crut que l’on pouvait avoir la force de plaisanter alors qu’on était en état mortel quelques minutes auparavant. La Poufsouffle se présenta. Inutile. Totalement inutile, les préfets et préfètes étaient connus de tout Poudlard, même lorsqu’ils étaient nouveaux. Elle ignorait par contre que Calaïs était en Sixième Année. Elles auraient donc des cours en commun cette année. Ça promettait d’être… intéressant. Les cours Serpentards – Poufsouffles étaient toujours lieues de moqueries. Moqueries bien sur lancées par les Serpentards. Tout comme dans les cours que la noble maison avait en commun avec les Gryffondor d’ailleurs.

Rêve – « Effectivement oui je suis au courant. Les préfets sont connus à Poudlard, tout comme les histoires de cœur d’ailleurs… » Dit elle en jetant un regard en coin à Calaïs, un sourire malicieux accroché au bout de ses lèvres. « Moi c’est Yume. Sixième année aussi. » Sourires.

Naissance d’une amitié la plus improbable qui soit… Quoi que. Plus improbable serait des liens unissant Gryffondors et Serpentards. Yume s’agenouilla à côté de Calaïs, dans l’herbe fraîche et tâchée de sang. Poudlard était une petit communauté, tout le monde se connaissait de vue, plus ou moins. Et rien ne restait secret bien longtemps. Entre les élèves en tout cas. Yume était parfois étonnée du nombre de choses qui échappaient aux professeurs. O peut être faisaient-ils semblant de ne rien voir. C’était bien le genre de certains, tout faire pour protéger les élèves. Tout le monde savait donc que la récente préfète était française. La France, pays magnifique à ce qu’il paraissait.

Rêve – « T’es française c’est ça ? » Calaïs acquiesça. « C’est comment la France ? » Demanda la nippone avide de curiosité et d’information.

Yume passa une main dans ses cheveux, pour remettre une mèche rebelle derrière don oreille. Elle avait beau avoir les cheveux courts, ils étaient parfois tout aussi encombrant que lorsqu’elle les avait longs. Elle changeait souvent de coiffure. Elle avait coupé ses cheveux il y a à peine quelques mois, et avait déjà envie de se faire poser des rajouts, de changer de couleurs, d’y rajouter des mèches. En vérité, Yume Maeda était une rêveuse oui. Une serpentard, également. Une jeune femme imaginative aussi. Mais c’était surtout… une éternelle indécise.

[hj: Ne t'inquiete pas il est trés bien ton message ^^ :blush:

]

La jeune française souriait de bon cœur même si au fond d’elle même s’installait silencieusement des sentiments controversés et contraires. La jeune Calaïs était plutôt heureuse de voir qu’elle pouvait s’entendre avec n’importe qui dans n’importe quelles maisons et avoir une serpentard comme amie était une chose bien et plutôt importante pour la jeune femme. Cela lui éviterais moins de quolibets lors de cours ou bien dans les lieux de rencontres. Et puis c’était bien connu qu’il valait mieux être leur amis que leur ennemis. La jeune Calaïs côtoyait de plus en plus d’élèves de la maison serpentard et il est vrai que pour la plupart il ne sont pas un brin méchant, il faut juste les connaître. Il ont parfois beaucoup plus de jugeote et d’ambitions que d’autres élèves. Bien sur ils ne sont pas tous des anges. En fait c’est leur caractère si indéfinissable qui attirait la jeune poufsouffle. Elle comprit enfin que les querelles entres maisons n’étaient que de la bêtise pure et dure…
Yume reprit ensuite:

~ Effectivement oui je suis au courant. Les préfets sont connus à Poudlard, tout comme les histoires de cœur d’ailleurs… »

La jeune française eu un large sourire en entendant cette taquinerie, elle faisait bien évidement référence a son histoire d’amour avec le préfet des Serpentard! Calaïs trouva sympathique que la jeune nipponne ne rajouta rien sur ce couple plutôt hors du commun. Ensuite la jeune serpentard se présenta, elle s’appelait donc Yume et était elle aussi en sixième année. Elles auront donc pas mal de cours en commun. Puis la nipponne la questionna sur la France. La jeune préfete eu un moment d’égarement en repensant a son pays natale, a chaque fois qu’elle évoquait la France c’était avec une certaine nostalgie mais aussi avec certaines fierté chauvine. Apparemment beaucoup de monde savait qu’elle était française. Elle continua de garder son sourire amicale avant de répondre d’une voix chantante:

« Et bien la France est un pays magnifique, il y a beaucoup d’espaces naturels et d’endroit sympathique. Paris est une belle ville, une ville lumière et le quartier sorcier est exceptionnel…il faut que tu voit ça! »

Elle se stoppa quelques instants pour lui faire un clin d’œil. Elle prit sa respiration puis repartit dans un récit de son pays:

« Et sinon il y a beaucoup de lieux pour sortir, c’est vraiment très accueillant comme pays enfin je vais m’arrêter là car je suis intarissable sur se sujet…et toi tu a bien des origines? »

Yume devait être soit chinoise, soit japonaise, en tout cas d’origine asiatique. On voyait bien dans se melting-pot la renomée de Poudlard, car l’école attirait des élèves de tout les horizons et de tout les âge, cette variété culturelle était bien plus qu’enrichissante. C’est l’apprentissage de la tolérance que l’on apprend aux élèves de Poudlard, jour après jour.

Origines. Un mot que Yume appréciait tout particulièrement. Surtout lorsqu’on parlait des siennes. Elle ressassa dans sa tête tous ses souvenirs. Ses parents, sa grand-mère Seika. Ses tantes et cousins qui étaient toujours là pour elle, même aussi éloigné qu’il puisse être. Le Japon. C’était bien là son pays d’origine, le seul, l’unique. La jeune fille ne savait par ou commencer. Il y avait tant de chose à dire sur ce qui était pour elle le plus beau pays du monde. Elle avai toujours trouvé la culture asiatique fascinante, et ne se privait pas pour faire partager son savoir avec tous ceux dont elle croisait le chemin. Kae en particulier, car la jeune fille est, comme Yume native du Japon. La nippone souriait inconsciemment au souvenir de son pays natal.

Rêve – « Je suis née au Japon. C’est là bas que j’ai passé toute mon enfance » commença la jeune sorcière. « J’ai grandit à Osaka, une ville de Honshu, l’une des quatre îles qui composent le pays. Honshu est la plus importante des quatre. C’est un archipel volcanique, et nous avons pas mal de catastrophe naturelle. » Ajouta t-elle une pointe de tristesse dans la voix.

Yume remarqua alors que beaucoup d’élèves à Poudlard n’étaient pas d’origine britannique. Poudlard était la meilleure école de sorcellerie du monde, et sa renommée atteignait les sommets. C’est pour ça que son père l’avait envoyé à Poudlard. Au lieu de l’envoyer étudier à l’école de magie Japonaise où allaient tous ses cousins. C’est pour ça que son père lui faisait apprendre l’anglais dés son plus jeune âge. Il avait toujours prévue d’envoyer sa bien aimée fille unique. Elle constata ensuite qu’il y avait beaucoup de nippons à Serpentard. Ce n’était pas pour lui déplaire bien sur.

Rêve – « Il y a des villes magnifiques, mais très urbaines. Je trouve que les plus belles sont les villes rurales. Le calme et la tranquillité résonnent dans l’atmosphère. Il n’y a pas un bruit, c’est très ressourçant. » Termina la jeune femme.

Serpentard. La maison la plus prestigieuse disait Lee, le père de Yume. Tu iras là bas ma fille. Tu as l’ambition qu’il faut pour cela. Et comme l’avait prédit Monsieur Maeda, sa fille, sans surprise, fut envoyée à Serpentard. Yume considérait à présent sa maison comme une seconde famille. Kae et Laureline était bien sur des privilégiées dans son cœur, ainsi que Elizabeth. Elle avait entendu dire que Calaïs non seulement sortait avec Seiko Sama, le préfet de la plus prestigieuse des maisons, mais avait également fait la connaissance de William et Watteau Heargraves. Et récemment de Tetsuo Yoshikawa. Serpentards, serpentards, et toujours serpentards…

Reve – « Dis moi Calaïs, tu n’aurais pas un petit faible pour les Serpentards. » Rigola Yume. « On dirait que tu passes plus de temps avec nous qu’avec les élèves de ta propre maison. William et Watteau, Seiko » Elle fit une petite pause en faisant un clin d’œil à la préfète. « Tetsuo, et moi. Tu nous adore ou quoi ? » Se moqua gentiment Yume. « Tu ne peux pas te passer d’un peu d’action avoue ! On est les meilleurs. » Plaisanta la nippone en faisant ce qu’elle savait faire le mieux… Un sourire, plus que vaniteux…

Calaïs écouta le discours de Yume sur son pays natal, elle était donc du Japon. C’était apparemment un pays très beau et la jeune française n’en douta pas. La culture et les paysages doivent être si différents, ça doit être fantastique. La jeune Calaïs avait toujours aimée écouter les récits des différents pays, cela la faisait voyager.
Voyager. Elle adorait voyager, elle aimerait tellement faire le tour du monde. La jeune femme avait beaucoup de rêves, comme une petite fille indécise, elle avait même l’esprit embrumés d’utopie et cela lui permettait de garder son âme d’enfant. Elle trouva exceptionnels, le chauvinisme de chacun des élèves pour son propre pays. Calaïs trouvait que la France est la plus belle nation du monde tout comme Yume pensait que le Japon est le plus magnifique des pays. La jeune Slytherin aimait tout comme la poufsouffle les villages ruraux, elle aimait cette petite atmosphère si particulière au petit village comme par exemple Pré au lard mais aussi le village sorcier de France qui était assez pittoresque. Elle trouva qu’en France les mœurs sorcières et les mœurs moldus n’était pas si éloignés que ça, en fait beaucoup moins éloignés qu’en Angleterre, même si les moldus ignorés bien évidement l’existence de la communauté magique.
Le silence se fit encore entendre mais fut vite coupé par quelques hurlements animal qui provenait de la forêt interdite, en entendant cela la jeune préfete passa une main sur ses cicatrices encore fraîche et elle s’aperçut qu’autour d’elle le sang avait sécher sur la tendre pelouse. Mais les hurlements s’effacèrent vite et l’atmosphère se détendit lorsque Yume commença par de petites taquineries par rapport aux contacts fréquents entre la jeune poufsouffle et ses camarades de serpentards.
Elle rigola puis sur le même ton de la plaisanterie elle ajouta:

« Alors là, excuse moi mais c’est vous qui venez a moi et pas moi qui va vers voir…vous devez m’admirer puisque lorsque je sort a quelques part je suis obliger de rencontrer un serpentard, vous me pistée non? »

Elle rigola de plus belle et vit bien la le coté serpentard qui revenait au galop. Il est vrai qu’elle passait beaucoup de temps avec les serpentards et cette histoire de bien et de mal lui passait complètement au dessus. Bien sur a serpentard il y a des gens peu recommandable qu’elle ne fréquenterais jamais mais il n’y pouvait rien, les serpentards faisaient partis intégrante de sa vie. Pourtant elle avait un caractère a l’opposé de la plupart des élèves de cette maison, elle était gentille et calme. Elle était très sociable et parlait a tout le monde et ne lançait aucune injure…Il est vrai que la plupart des élèves de Slytherin était pas très sociable et plutôt impolie mais cela elle les évitaient. Calaïs était persuader que leur maison n’était qu’une carapace pour se protéger et elle savait pertinemment qu’il avait un cœur en dessous de cette armure.

{Désolé mdr jcrois que jme suis un peu laissée emporter vers la fin xD}

Yume fut animée d’un rictus maléfique. Calaïs avait pas mal d’humour. Mais il ne fallait pas exagérer… Les Serpentards ? Courant après la préfète des Poufsouffles ? Et puis quoi encore ? Des sangs-de-bourdes à Serpentards ?! Non pas que Yume ne les aimait pas… loin de là. Non. Elle les avait en horreur. Attitude propre aux Serpentards me direz vous. Mais elle décida de ne pas en souffler mot à Calaïs. Ce n’était pas le genre de la jeune préfète.

Rêve – « Oui… tu as sûrement raison. Les innocents et la chair fraîche nous attirent… » S’exclama t-elle en un rire sadico-diabolique.

Elle en profita pour se jeter sur Calaïs, et entamer la chose qu’elle préférait le plus… Les chatouilles. C’était son moyen de détente, c’était sa façon de s’amuser. Souvent le soir, sans prévenir, elle se jetait sur Kae et Laureline et elles entamaient une chatouille party endiablée. Généralement rejointes trente secondes plus tard par les autres filles de leur dortoir. C’était toujours la folie. Yume se disait que cela devait en être ainsi dans chaque dortoir féminin. Elle se demandait ce que pouvait bien fabriquer les garçons. Ils ne se faisaient certainement pas de chatouilles ou encore de batailles d’oreillers… La jeune nippone décida que Calaïs avait suffisamment goûté aux chatouilles de l’enfer (mouhahahaha xD). Elles se rassirent essoufflées et toujours en plein fou rires.

Rêve – « Tu as eu ton châtiment âme innocente ! » Calaïs n’arrivait pas à s’arrêter de rire, et Yume rit de plus belle. « Mais ce que tu en redemanderais presque petite inconsciente, tu ne sais pas à qui te mesure… La reine des chatouilles c’est moi ! »

Pendant un instant Yume garda le silence. Jamais elle n’aurait penser chatouiller une Poufsouffle ! Sacrilège ! Aurait elle trahis une règle chatouilleuse sans le savoir ? Non c’était impossible. C’était elle la reine des chatouilles, c’était elle qui faisait les règles ! Oui mais si la confédération de chatouillage décidait qu’elle ne gouvernait pas le chatouillement de la bonne façon ? (Non je n’ai pris aucune drogue illicite jte jure xD). Impossible ! Les chatouilles ne la laisseraient jamais tombées. Mais que pouvait bien penser la préfète de cette affaire plus que chatouilleuses ?

Rêve – « Allez, avoue que je suis la Reine des chatouilles… et je promets de te ménager la prochaine fois » Dit elle avec son éternel petit sourire narquois.

Un court silence s’installa de nouveau. Les hurlements sauvages c’étaient évanoui et c’était tant mieux. Néanmoins il fut interrompu par une réponse plutôt amusante de la jeune Yume.

~ Oui… tu as sûrement raison. Les innocents et la chair fraîche nous attirent…~

La jeune Calaïs ne pu s’empêcher de rire. Cette réplique aurait pu être placé dans un remake de Dracula. On reconnaissait là, l’humour cinglant et grinçant des anglais mais aussi des serpentard. Calaïs aime bien ce genre d’humour, les gens qui savent faire rire en flirtant avec la ligne rouge mais elle sait aussi qu’on ne peut pas rire de tout, loin s’en faut.
Mais son rire ne fut pas arrêter car la jeune nippone se jeta sur la française. Yume la chatouilla avec une frénésie sans égale. Bien évidement la jeune poufsouffle ne pu se contenir et son rire se fit plus fort. La jeune asiatique parcourait de ses doigts et avec empressement les cotes et le ventre de Calaïs et ses petites chatouilles étaient vraiment antidépresseurs. Calaïs se tenait les cotes et au moment où elle voulait lui crier d’arrêter le supplice la jeune serpentard arrêta tout et se réinstalla sur le tronc d’arbre couché, qui leur servait de siège. Calaïs l’imita, elle avait mal au ventre de se rire et mal a ses blessures mais elle oublia vite cela pour se concentrer de nouveau sur Yume et pour parer a d’éventuelles attaques de chatouilles. Essoufflée elle continua de regardait la nippone sans rien dire puis enfin elle coupa de nouveau le silence.

~ Allez, avoue que je suis la Reine des chatouilles… et je promets de te ménager la prochaine fois ~

Calaïs reprit de plus belle dans son fou rire interminable puis entre deux exclamations elle ajouta:

« Peut-être que tu est la reine des chatouilles mais moi je suis la grande déesse des chatouilles, prépare toi ! »

Alors sans retenue elle se jeta de nouveau sur Yume, elle basculèrent de nouveau en arrière et Calaïs lui fit des chatouilles en pouffant de rire. Yume aussi éclatait de rire sans retenue et cela détendait énormément l’atmosphère. Calaïs en lui faisant des chatouilles pensait que tout n’était donc pas mauvais sur cette terre.

{{ LoL c’est pas grave, plutôt comique ton rps ^^}}