Just Need You (PV ma sweetheart)

Un visage,c'était tout ce qu'avait Silence en tête. Son visage, si doux, si beau. Radieux. Pourtant, près d'elle, il se sentait si confiant et se sentait perdre tout ses moyens en même temps. Elle lui faisait tourner la tête, et il savait qu'il l'aimait vraiment. Mais il avait peur de la perdre, peur qu'elle se moque de lui. À ses yeux, sa princesse était trouvée, sauver des griffes du Dragons qui l'empêchait de s'exprimer, mais lui, preux chevalier à la baguette acérée, n'arrivait pas à se mettre en confiance. Marchant, maugréant par la même occasion, il se rendait au Coin des Silencieux, son coin unique, pour se changer les idées, pour se resourcer et qui sait, peut-être trouver le courage de faire ce qu'il voulait faire.Marchant sans vraiment regarder où il allait, trop habitué à faire le même déplacment un minimum de quatre fois par semaine, et ce, sans jamais aucune anicroche. La baguette même pas allumé pour éclaicir la dense pénombre lui obstruant la vue, Silence était sur de lui. Pourquoi est-ce qu'un truc pourrait l'attaquer à ce moment même? Et puis, son amour devrait le protéger. Malgré que c'était ue idée vraiment stupide, il restait fixé sur celle-ci. Sortant pendant quelques instants de sa rêveries, il se laisse bercé par les sons tumultueux, cet orchestre cacophonique qu'est la Forêt qui entoure le château. Il n'a aucunement le droit, et est très loin de montrer l'Exemple, mais il s'en fou un peu royalement. Il a besoin d'un coin calme...coin qu'il ne partagerait qu'avec elle, mais elle, le voudrait-elle vraiment? Car oui, elle est ce qu'il y a de plus important à ses yeux, même si tout peut sembler si rapide, il reste toutefois qu'il l'aime et qu'il y a un lien, lien plus fort que ce qu'il n'a jamais trouvé avec personne d'autre, même pas ses soeurs avec qu il s'est toujours bien entendu.

Continuant sa route à travers de tortueux sentier, il replonge à nouveau dans ses pensées. Il a beaucoup de travail à faire, les aspics, à son niveau, ne seront jamais facile.En plus de son complexité de performance, et du poid qu'on lui met souvent sur les épaules. Étudiants studieux, il a toute une famille qui a performé dans le monde magique devant lui. Sa propre soeur est elle même Directrice de l'école.Mais franchement, tous ces trucs ne l'importe pas vraiment. Tout ce qu'il pense, c,est à elle, et à personne d'autre. Il est absorbé par elle, il n'Y a que elle et il ne veut que elle. Le sourire grand au lèvres, les pas se succédants les uns après kes autres dans un rythme lent, il ferme les yeux, ilsait qu'il est presque arrivé, il ne manque plus qu'environ cinq minutes à s'enfoncer dans la sombre demeure végétale...

Puis, un gros crac, le sortant de sa torpeur, sa baguette à la main, il sent une atroce puanteur venant de près. Fronçant les sourcils,mettant tous ses sens en pratique, il sent monter l'Adrénaline en lui. Le regar vif, jetant des coups d'oeil partout autour de lui, il ne peut s'empêcher d'où vient le craquement, qui n'est visiblement pas d'un transplanage étant donné l'impossibilité de le faire dans les environs. Puis il comprend ce qui se passe. Un froid intense. Antigone ne l'aime donc pas. Elle ne voudra jamais de sa petite carcasse sans attribut physique attirant. Le regard loin, un claquement de cape fait par une créature flottante, sa tête commence à lui tourner. Un détraqueur. Silence semble n'être qu'un amuse-gueule, un coup de pratique, et il le sent. Il est gravement affaibli juste par ce simple contact, mais ce qui lui semble être le pire, c'est qu'il se sait seul et il désespère à l'idée de perdre Antigone dans la mort...Et il ne peut se le permettre. Puis, tombant vers l'arrière,il perd conscience, l'image d'Antigone prenant toute la place de ses pensées alors que comateux, il voit le détraqueur foncer directement sur lui...

Invité

Sans aucun doute, Antigone allait violer plusieurs lois du règlement en faisant ce qu'elle avait prévu, mais depuis quelques années, la jeune femme y était habituée. Elle ne le faisait uniquement lorsque c'était nécessaire et dans ce cas elle connaissait également les limites qu'il ne fallait pas franchir. Prenant son sac en bandoulière de son lit dans le dortoir, elle y inséra le livre de potions qu'elle avait emprunté à la bibliothèque et un couteau. Puis Antigone quitta la pièce, descendit les marches, traversa la salle commune et s'élanca à travers les différents couloirs du château. Il fallait qu'elle réussise à en sortir sans attirer l'attention vers elle. Se faufilant à travers les différents lieux de l'école, elle avanca d'un pas rapide et quelques minutes plus tard, la jeune Serdaigle était arrivée devant la grande porte du hall. Regardant subtilement d'un côté à l'autre, personne ne l'avait remarqué, parfait.Finalement, elle avait pû quitter le château sans trop de difficultés, maintenant il suffisait de se rendre à la forêt interdite pour y accomplir sa mission. Le sac contre son épaule, elle le serra d'une main comme si cela avait été un objet précieux, dont on ne pouvait se permettre de le perdre. Le soleil avait commencé à se coucher et c'était pour cela qu'Antigone avait attendu ce moment, dans la pénombre, il serait presque impossible de se faire remarquer par d'autres personnes, surtout que ces lieux sont interdits et la plupart du temps, déserts. Souriante, la jeune femme continua sa route vers la lisière de la forêt interdite, de toute facon cette excursion n'allait pas durer longtemps, il suffisait de la trouver et après repartir rapidement, rien de bien grand. Dans peu de temps, elle allait à nouveau se retrouver dans la salle commune de sa maison bien-aimée.

Après quelques minutes de marche, Antigone y était enfin et elle sortit déjà le couteau de son sac, tout en s'enfoncant dans la forêt. Il y avait un petit chemin devant elle, que la jeune femme suivait sans réellement savoir où ca allait la mener. Puis de son autre main, elle prend sa baguette magique qui se trouvait dans le blouson de sa maison et Antigone s'enfonca encore plus. Tout ce dont elle avait besoin, était cette plante. On lui avait apprit par hasard qu'il existait des racines de gingembre dans la forêt interdite et cela l'avait étonnée au début, mais après tout, c'était peut-être vraiment possible. Maintenant tout ce qu'il fallait faire était couper une racine de la plante et l'utiliser par la suite dans la potion qu'Antigone voulait faire. Les deux autres ingrédients, la poudre de pierre de lune et le sirop d'ellébore, elle avait déjà pu se les procurer. Normalement, la racine de gingembre n'en faisait pas partie, mais si on l'ajoutait ca pouvait faire bénéfice à la potion de paix et par la suite à la personne qui en boit. Puis tant que cela allait améliorer l'anxiété et l'agitation de la personne, c'était l'effet voulu. Décidée à reussir ce qu'elle voulait, Antigone éclairait avec sa baguette le chemin devant elle. Marchant sans s'arrêter, la jeune Serdaigle commenca à s'enfoncer de plus en plus sans s'en rendre compte. Puis soudainement, comme si un courant d'air galcial venait de la frôler, elle sentit tout ses membres se crisper d'un coup. Un froid plus intense que les hivers les plus rudes de Russie et pourtant il n'aurait jamais du faire une température pareille. Il devait s'agir de quelque chose d'anormale et Antigone malgré le froid pressa le pas dans cette même direction afin de comprendre ce qui se passait. Evidemment, c'était dangereux, mais elle n'y pensait pas encore. Puis elle crut apercevoir quelque chose, une longue silhouette ressemblant à une ombre qui s'avance vers quelque chose à terre. En scrutant plus précisement et avec beaucoup d'efforts, la Serdaigle réussit à identifier de quoi il s'agissait. Un élève masculin étendu au sol et non loin, un Détraqueur.

Il fallait absolument agir avant qu'il ne se passe quelque chose de grave et pendant qu'elle réfléchissait à ce qu'il fallait faire, la créature avait déjà repéré la lumière de la baguette d'Antigone et se dirigea vers elle, laissant l'élève à terre seul. C'était une bonne chose, maintenant la personne se trouvait hors de danger et c'était ce qu'elle voulait, il y avait juste un petit problème, sous le choc, Antigone avait oublié le sort qu'il fallait lancer pour se défendre. Tandis que la créature nocturne se rapprochait, la jeune femme trébucha par dessus un branche d'arbre et tomba à terre, lâchant ainsi le couteau d'une main, mais l'autre tenait encore fermement sa baguette. Cherchant désespérement quel sort il fallait utiliser, elle se concentra comme jamais. Puis enfin après de longues secondes qui lui semblaient interminables, elle s'en souvenait. Soulagée, elle leva la main pour viser le Détraqueur.

~Antigone~ Expec...pecto patronum...

Ce n'était pas si compliqué que cela, il suffisait de prononcer la formule à voix haute et se concentrer. Rien de plus. Elle connaissait le sort et elle savait à quoi penser...Pourquoi donc, cela ne suffisait pas? La créature se rapprochait de plus en plus de la jeune femme en flottant par dessus elle, comme les vautours lorsqu'ils encerclent leur proie avant de les dévorer. Puis le froid se faisait de plus en plus fort, comme si on l'avait jeté dans une ouverture d'un lac gelé. C'était difficile de réussir à se concentrer sans perdre conscience. Tous ces souvenirs qui surgissaient, des souvenirs atroces..Il suffisait de fermer les yeux et de se laisser aller, ensuite tout allait arrêter, les cris allaient cesser, le froid. Simplement fermer les yeux et ca irait mieux. Antigone se sentait faiblir de plus en plus et il était dur de résister à la tentation.Elle jeta un dernier regard à l'élève qui était toujoura allongé et elle réussit tout de même à reconnaître Nathan. Egalement un élève en septième année à Serdaigle, qu'elle avait embrassé récemment. Son coeur fit un bond quand elle y pensa. C'était dans ses bras qu'elle voulait se trouver et qu'elle en rêvait la nuit. Antigone l'aimait, pour la première fois de sa vie. Puis sentant ses forces qui partaient à nouveau, elle se rappella dans quelle situation elle se trouvait. Ca n'allait plus durer très longtemps... Nathan allait être le prochain après elle, sans aucun doute. C'est sûrement cette pensée qui lui donna un peu d'espoir. Lui. Rassemblant toutes les forces qui lui restaient, la jeune femme ouvrit les yeux et pointa pour la seconde fois sa baguette vers le Détraqueur.

~Antigone~ Expecto... puis la jeune femme se ressaisit enfin, Expecto patronum!

Le sort avait marché, cette pensée pour Nathan lui avait fait réussir son patronus et effectivement, quelques secondes plus tard jaillit une lumière blanche de sa baguette qu se transforma en une couleur argenté avant de prendre la forme de l'animal d'Antigone, un dauphin. Celui-ci fonca directement sur le Détraqueur en le repoussant plusieurs fois, sans arrêter de le pourchasser. Puis l'animal se dirigea aussi vers Nathan, pour être sûr qu'il n'y avait rien d'autre et finalement il se dissipa doucement jusqu'à ce que la jeune Serdaigle ne le voit plus. Et c'est à ce moment là, qu'elle ferma les yeux et laissa tomber sa tête sur le côté...

Le froid s’échappait enfin. Avec un éclair argenté, au loin, emmener de force, la brise polaire s’était enfuie sans que Silence ne puisse y trouver une raison. Sans qu’il puisse ouvrir les yeux, il savait qu’il avait été sauvé. Il avait entendu sa voix, qu’il aurait reconnue entre des milliers, même si cela devait être un mirage. Comme si le temps décidait de se prendre lui-même, comme s’il avait oublié d’aller plus vite, Silence se sentait tomber de plus en plus lentement à chaque seconde. Sans être conscient, ni inconscient, il continuait sa brutale trajectoire vers l’herbe et les branches qui jonchaient le sol. Ses pensées obnubilées par Antigone, il se rendit compte qu’il avait été sauvé. Sauvé par cette voix qui semblait tant celle de l’amour de sa vie. Cette silhouette, celle qui s’était mis en travers du chemin de la créature, semblait elle aussi celle de sa bien-aimée. À vrai dire, il avait l’impression qu’elle était là, tout autour de lui, comme si elle était une Déesse Omniprésente. Mais sa chute continuait et sa perte de conscience signifierait sa perte. À lui et peut-être cette mystérieuse connue qui venait de le sauver. Et sa perte signifierait aussi celle d’Antigone, la seule personne à qui il avait tant tenu. Sa seule obsession, son seul désir et son seul rêve. Tout ce qu’il avait de besoin, i pouvait le retrouver en elle. Elle était sa princesse et lui, son chevalier servant. Et il devait la protéger…

Mais si c’était elle? Et si la femme qui l’avait sauvé était cette femme, la femme qu’il aimait à un tel point que cela pouvait sembler irréel. Puis, de la vigueur semblait reprendre dans son sang, qui semblait se décongeler. Ses paupières maintenant fermées commençait à s’entrouvrir légèrement, laissant un peu de la douce lumière lunaire pénétré de plein fouet sa rétine, reflétant l’image de ce qui lui avait sembler si réel. Si c’était le cas, c’était bien parce que c’était vraiment réel. Elle était là, fière et droite, à affronter e détraqueur à elle seule, à quelques pas de lui. Puis, le temps, ralenti, se remis à sa démarche initiale, et de plein fouet, avec autant d’émoi et de surprise, il alla se fracasser contre le sol humide de la forêt. Inconscient il y avait quelques secondes, il était revenu à lui qu’avec une pensée tellement positive qu’il s’était extirpé d’un sommeil sans réveil. Mais il restait que sa jeune femme était là, épuisé par ce combat, alors que le dauphin venait devant lui, nageant dans un univers immatérielle, venant voir s’il était ok. Malheureusement, Silence choisi cet exact moment pour cligner des yeux pour mieux retrouver son esprit, ce qui fit ramener l’animal fantomatique vers sa créatrice, avant de se dissiper et des les laisser dans le seul halo lunaire qui traversait les cimes des arbres environnants. Se relevant péniblement, malgré la douleur fulgurante que lui offrait son épaule en échange de a rude chute précédente, il aperçut le manque d’énergie de la préfète-en-chef. Elle devait manquer de sommeil, ces derniers temps, il l’avait remarqué, et cette aventure l’avait vidé de ses réserves. Puis, alors qu’elle tombait à son tour, lui se relevait sur ses jambes. Elle allait tomber sur le sol et c’était pour lui un signe de sa faim. Le détraqueur rôdait, et il devait la sauver, la ramener au château, la ramener à lui. Car si sa propre mort signifiait sa perte d’Antigone, la mort d’Antigone signifiait aussi sa propre perte. Bondissant sur ses jambes, sa baguette remise en poche en même temps, il couru, faisant de ses jambes de telles enjambés qu’on aurait pu le croire bondir, pour finalement arriver à temps et attraper la femme de sa vie dans ses bras, la soulevant légèrement malgré sa faiblesse.

Puis, à nouveau, le froid…

Non, pas cette fois, pas cette fois, il n’allait en aucun cas se laisser abattre. Il ne pouvait pas ni le voulait. Si de sa vie ou de sa mort, il pouvait la protéger, il le ferait. Encore le corps chaud de sa bien aimée dans ses bras, sa baguette dans sa poche, il les sentait venir. La prenant comme si elle embarquait sur ses épaules pour le prendre pour destrier, il se dépêcha de faire raidir son corps grâce à un inoffensif sortilège de stupéfixion, il pointa sa baguette vers la source du froid. Le monstre revenait à la charge, mais cette fois, loin d’être seul, il s’était démultiplié par cinq. Cinq de ses monstres à affronter pour son salut. Et il savait très bien qu’il était bien trop loin du château pour fuir. Il devait donc les affronter, avec le corps tant aimé d’accrocher à son dos. Confiant en lui, en ses propres capacités, il avait fait son choix. Mourir pour elle…Et puis, ce baiser, si tendre, si passionné, même s’il s’était terminé par les deux allant sur le chemin, toujours entrain d’y penser, le remplissait que d’énergie positive. Et puis, si elle était venue à son secours, peut-être qu’elle ressentait quelque chose…Se remplissant de plus en plus de ce qui le faisait fort, une grande bourrasque vint contre lui, sans le frapper, tournoyant autour de lui, de son corps, de leurs corps, venant faire voleter ses cheveux alors qu’il commençait lentement à léviter, ne touchant plus le sol de quelques millimètres, les yeux fermés, le visage serein, empli d’une puissance qui lui semblait sans limites. Un empire pour un sourire, Une arme ultime pour un amour…

*-Silence-* EXPECTO PATRONUM

Puis, un immense Lion, musclé, finement ciselé dans chaque partie de son corps argenté, sorti de a baguette de Silence. Poussant un rugissement qui aurait été terrible s’il y avait eu du son, il fit reculer déjà les détraqueurs qui savaient parfaitement ce qui venait contre eux. Et déjà, en trois bonds, le félin fantôme fut sur l’ennemi, rugissant de rage la charge qu’il donnait, illuminant toute la partie du bois dans laquelle il se trouvait alors que le jeune préfet-en-chef, toujours au dessus du sol, se vidait de son énergie pour guider l’attaque magique. Les détraqueurs, si faibles face à l’énergie positive à l’état pure, se dissipèrent dans le cosmos alors que l’immense félin revenait à la course pour sauver ses maîtres. Disparaissant alors que de sa tête et sa crinière fourni il caressait le bras du jeune Shakespeare, ramenant ce dernier à la réalité du coup. Étrangement vide d’énergie, au point qu’il se demandait si sa vie était entrain de se terminer, il tomba à genou, ne maintenant plus le sort sur la jeune Serdaigle, qui tomba, molle, mais délicatement, sur le sol. Se retournant vers elle, tombée à son dos, il lui pris la tête sous le bras, l’approchant de sa tête, relavant son corps, se pendant contre elle, effleurant ses lèvres des siennes, y déposant un court baiser, mais rempli d’amour. Pleurant à chaudes larmes devant a peur de sa perte, il appuya son front contre le sien, espérant désespérément de la réveiller. Puis, vide d’énergie, il s’endormi sur elle, sa tête tombant doucement sur son torse, son bras par-dessus son corps, les paupières lourdes et la respiration lente et sereine…Par-dessus elle, protecteur à son corps défendant, il s’était endormi, la robe légèrement déchiré autant par sa chute que par les vents magiques qui l’avaient soufflé…Mais juste avant de s’endormir, il lui avait parlé…une dernière fois avant d’être pris par le Marchand de Sable…

*-Silence-* Don’t die on me…Don’t leave me alone…I...Love...You...

Invité

La seule chose dont se souvenait la jeune femme était cette lumière et son patronus qui avait jallit pour se précipiter vers les créatures, mais après le froid glacial avait prit totalement possession de son corps et il lui avait été impossible de le contrôler par la suite. Et l'énergie avait disparue, comme s'il ne restait que l'enveloppe charnelle et plus le contenu. Antigone avait entendu parler de ces créatures, elle avait apprit tout ce qu'il fallait savoir sur elles, aussi à créer un patronus. Mais pourtant, c'était la première fois que la Serdaigle en rencontre, la première fois qu'elle sent l'effet que ca provoque, auparavant elle ne pouvait que se l'imaginer et maintenant, elle comprenait. Mais était-ce réellement une chose positive? Peu avant de s'évanouir, elle avait eu l'impression que tout la quittait, chaque pensée positive, chaque émotion se faisait remplacer par la noirceur et la cruauté. Pour combattre cela, elle avait fermé les yeux et s'était laisser aller, la tentation avait finalement vaincu. Puis le principal avait été accompli, Nathan avait été sauvé par son dauphin et c'etait tout ce qui comptait.Pendant qu'elle avait perdu connaissance, un seul souvenir lui revenait à l'esprit, c'était celui qu'elle était en train de revivre dans ses rêves.

*Rêve*

Un bal peu après le commencement de la septième année. L'idée avait plut à Antigone, c'était le meilleur moyen pour oublier tous les examens et la difficulté des cours qu'il allait falloir affronter pour passer les ASPICS. Un moyen pour se détendre et passer une soirée agréable auprès de ses amis et camarades, que pouvait-il y avoir de meilleur? La jeune femme avait enfilé sa belle robe de couleur dorée qui mettait en valeur ses cheveux châtains et ses yeux bleus. La soirée s'était passé à merveille, elle était restée près d'Akané et de ses amis de Serdaigle, tous s'étaient habillées comme il le fallait et Antigone avait été assise sur une chaise au bord de la grande salle. Observant les élèves qui glissaient majestueusement sur la piste de danse, elle se réjouissait en voyant la gaiété qui se dégageait à ce moment là. Pourtant elle même ne ressentait pas l'envie de danser, tout ce qu'elle voulait était profiter de ce moment de décontraction.Tout avait été décoré et la jeune femme rayonnait de tout son être, simplement heureuse. Il fallait profiter de toutes les occasions possibles avant que les examens commencent. Puis le temps passait et la motivation de la Serdaigle était toujours sur le plus haut point, c'est alors qu'elle se leva et se dirigea vers la salle commune de sa maison pour aller enfiler quelque chose par dessus ses épaules nues. Elle ne voulait pas tomber malade plus tard. Alors qu'elle rencontrait des élèves qui s'étaient répartis partout dans le hall, Antigone se dirigea gracieusement avec sa robe et ses talons vers les escaliers qui allaient la mener vers la tour de sa maison. Il n'y avait personne dans les environs, ils devaient tous être dans la grande salle en train de danser et parler. Après plusieurs minutes de marche, la jeune femme arriva enfin devant le tableau, la laissant accéder à la salle commune. Heureuse, elle s'était rendu par la suite dans son dortoir, attrapant d'une main un blouson des Serdaigle et était redescendue dans la salle commune.

Puis, pendant quelques instants, Antigone s'était approchée de la fenêtre ouverte pour contempler la belle vue et inspirer l'air frais qui pénétra ses poumons. Par la suite, la jeune Serdaigle la referma et se baissa lentement pour bien remettre ses talons. C'est à ce moment qu'elle entendit un bruit non loin. Un bruit familier. Effectivement, il s'agissait du tableau qui basculait pour laisser entrer une personne avant de se refermer. Donc un autre Serdaigle avait du se rentre à la salle commune déserte, à part Antigone. De qui pouvait-il bien s'agir?Quelque peu intrigée, mais non moins souriante, la jeune femme leva le regard étant toujours baissée et ses yeux croisèrent ceux d'un Serdaigle. Nathan. C'était le préfèt-en-chef qui avait été nommé au début de l'année et il était devenu un ami d'Antigone. Ils ne se connaissaient pas encore aussi bien qu'elle l'avait voulu, mais pourtant la jeune femme se sentait bien avec lui, confiante et heureuse. Elle le laissa arriver près d'elle sans prononcer un mot et il lui tendit la main pour l'aider à se relever. C'était exactement une des choses qu'elle adorait chez lui, il prenait soin d'elle. Pour le remercier, Antigone lui adressa son plus beau sourire. Tous les deux n'avaient encore rien dit. Elle se colla contre le rebord de la fenêtre derrière elle et fixait tout simplement Nathan. Ne sachant pas vraiment pourquoi il était venu lui aussi à la salle commune, mais de le voir lui fit plaisir. Ils n'avaient pas réellement eu l'occasion de parler dans la grande salle, beaucoup trop de bruit et d'élèves. Etrangement, tous les deux Serdaigles se regardaient toujours sans prononcer un seul mot et malgré qu'Antigone soit timide, mais qu'elle sache quoi lui dire, cett fois-ci rien ne lui venait à l'esprit.Puis, elle vit sur son visage un regard gêné qu'Antigone ne connaissait pas de lui et il détourna les yeux. Ne sachant pas vraiment pourquoi, la jeune femme en fit de même, sentant une étrange chaleur monter en elle. Peu après, il la regarda à nouveau et s'approcha d'un pas, elle ne dit rien, à part lui donner un sourire timide. Puis, un autre pas, tout doucement. Il était proche d'elle, très proche. Plus qu'il ne l'avait jamais été et ca ne déplaisait pas à Antigone, celle-ci se sentait attirée par lui. Un dernier pas et il se trouvait à quelques centimètres de son corps et de son visage. Lentement, Antigone leva la tête et le regarda intensement. Le visage de Nathan s'approcha dangereusement et il se pencha vers elle. Qu'allait-il faire? Peu importe, Antigone allait se laisser faire, quoiqu'il veuille faire. C'est alors qu'elle sentit son nez contre le sien et ils se touchèrent doucement comme pour se chercher, peu après c'était ses lèvres qui allaient effleurer lentement celles d'Antigone. Un baiser tendre, plein d'amour. L'estomac d'Antigone fit un bond pendant qu'elle le sentait contre elle et il lui semblait pouvoir voler à ce moment. La jeune femme lâcha son pull qui tomba à terre et cela lui était égal, elle prit la main de Nathan et la serra dans la sienne, alors qu'elle l'embrassait en retour. Le temps semblait s'arrêter. Rien n'importait....

*Fin du rêve*

La jeune femme voyait à nouveau ce moment dans l'esprit et pourtant il lui semblait ne plus rêver, de s'être réveillée doucement, mais elle n'en était pas sûre. Quelque chose de chaud et doux lui caressa le visage et s'arrêta finalement sur ses lèvres froides. Elle connaissait ce sentiment, elle l'avait déjá vécu..Avec Nathan. Mais si elle ne semblait plus rêver, comment se faisait-il qu'elle sente quelque chose de pareil, un baiser? Intriguée, la jeune femme tenta d'ouvrir les yeux, c'était difficile mais pourtant elle voulait en avoir le coeur net, mais rien à faire. Puis quelques secondes après, elle entend une voix près de son oreille, cette voix familière, celle de Nathan. Que disait-il? Antigone tenta de se concentrer pour comprendre. "Don’t die on me…Don’t leave me alone…I...Love...You..." Mourir, pourquoi mourir? Qui devait-mourir? Est-ce qu'il parlait d'elle? Puis, je t'aime. Quoi? Qui? Est-ce qu'elle avait bien entendu? Sa tête lui faisait atrocement mal de la chute et Antigone n'était pas sûre d'avoir bien compris ses paroles. Aimer. Il l'aimait? Elle devait rêver, il ne pouvait pas l'aimer, c'était la jeune Serdaigle qui éprouvait cela à son égard, mais non lui. Non? Encore plus surprise, Antigone se persuada cette fois-ci d'ouvrir les yeux, peu importe si c'était difficile, il le fallait. Tout doucement, elle cligna quelque fois des yeux et tout était sombre autour d'elle, il fallut quelque temps avant qu'elle s'habitue à la pénombre. La jeune Serdaigle tenta de bouger, mais impossible. Avait-elle des réactions tardives de sa chute? Elle tâta son torse pour savoir, mais pourtant elle ne se touchait pas. Inquiète, Antigone baissa lentement la tête pour prendre conscience de la situation. Il se trouvait sur son torse. Son amour, endormi, affaibli, elle ne le savait pas. Maintenant elle comprit pourquoi elle ne pouvait sentir sa main. Le plus doucement possible, Antigone tenta de le pousser légèrement de côté pour qu'elle puisse se décaler, cela lui coûta plusieurs minutes puisqu'elle était à bout de forces dû au combat. Mais finalement, elle avait réussi. Avec quelques efforts, Antigone se pencha vers lui, tâtant d'une main tremblante son visage. SOudainement, elle sentit des frissons sur tout son corps et si il n'allait plus se réveiller? Tremblante, elle s'approcha de lui et déposa un baiser désespéré sur ses lèvres, comme il avait du le faire avant.

~Ariane~ Nathan...reponds-moi...Nathan...non...je t'aime, tu ne peux pas me laisser...

C'était tout ce qu'elle avait pu murmurer sans perdre la voix et sentir sa gorge se nouer subitement. Ses paroles étaient sorties toutes seules et pourtant c'était la vérité. Elle l'aimait. Vraiment. La première fois qu'elle l'avoua. Mais maintenant, que pouvait-elle faire? Antigone se sentait terriblement faible et desespérée, le château était si loin et elle n'aurait pas la force de faire apparaitre une seconde fois son dauphin si des Détraqueurs rôdaient encore. Il devait se réveiller. Se penchant vers lui, Antigone prit sa main comme elle l'avait fait une semaine auparavant et la serra contre la sienne, si fort,comme si quelque chose allait les séparer si elle ne la serrait pas le plus fort possible. Tout ce qu'elle espérait était qu'il la tienne fort et que tout aille bien, tous les deux. Un rêve, ca ne pouvait que l'être et bientôt, Antigone allait se réveiller et tout serait terminé, la jeune femme en était convaincue...

Toujours semi-conscient, dans un sommeil à la fois paisible dû à la personne qui l’accompagnait et tourmenté grâce au dangereux environnement de la forêt qui n’était pas interdite par pur plaisir. Et avec ce qui y rôdait, un mal persistent et plus que dangereux, en plus dans la condition physique qu’il était, il devait trouver refuge au plus vite. Et commencer par ouvrir les yeux, même s’il en avait pas envie, il se sentait mieux dans les bras d’Antigone, peu importe où et dans quel état il se trouvait. C’était là qu’il se sentait le mieux, là où il voulait finir autant que vivre ses jours. Il le savait, il était en compagnie de l’amour de sa vie, celle qu’il avait autant cherché, sa princesse, sa petite douceur personnelle. Et plus jamais il ne la laisserait s’éloigner, et jamais il ne la quitterait simplement des yeux, il devait avoir son regard fixé sur elle pour être certain qu’elle soit en sécurité et heureuse. Il était à la fois son chevalier protecteur que son ange gardien. Et en retour, elle était son cœur, son sang, son âme. L’un était rien sans l’autre. Ils se complétaient, tout simplement, et trouvait refuge dans les bras de l’autre lors des moments difficiles. Ensemble maintenant, avant et à jamais. Et puis, leur premier baisé voulait en dire long…La passion, mais surtout l’amour qui s’en était échappé était plus que merveilleux, plus que révélateur, il était magique. Il s’était senti ailé, volant à travers les cieux, jouissant d’une liberté fulgurante alors que ses lèvres embrassaient celle de l’amour de sa vie. Et puis, comment pouvait-il vivre sans elle? Comment pourrait-il simplement respirer sans elle. Puis, il l’entendit lui murmurer de si douces paroles à son oreille. Les mots je t’aime le frappèrent d’une telle force qu`il ne pensa même plus à donner signe de vie tellement de bonheur ces simples paroles lui avaient miraculeusement apportés. Puis, il sentit la main douce, si douce, de la jeune femme, prendre et serré fort la sienne, comme il y avait une semaine. Tant de beaux souvenirs, tant de beauté qu’il se sentit revigoré, comme s’il avait pris une bonne douche chaude après un bonne et apaisante nuit de sommeil. Ouvrant les yeux si grands qu’il eu peur qu’ils tentent de s’échapper, il fixe droit dans les yeux Antigone. Elle est faible, et il sait qu’il ne sera pas dans cet état d’adrénaline extrême bien longtemps et qu’il doit agir vite. Et puis, si ce n’est pas des détraqueurs, que pourraient-ils rencontrer dans cette sombre forêt pendant une nuit encore plus sombre…

Fixant encore dans les yeux Antigone, il ne peut plus échapper à cette mare bleutée extrêmement attirante et jolie. Ils sont parfaits. Même dans le noir, il lui semble que le doré qui entoure sa pupille est plus qu’apparent. À vrai dire, il lui semble qu’il peut tout voir d’elle comme s’ils étaient en plein jour, et ce, seulement grâce au faible faisceau lunaire qui éclaire le cercle d’arbres dans lequel ils sont inconscients. Souriant à Antigone, il serre sa main comme elle fait avec la sienne avant de redéposer un nouveau baiser sur ses lèvres…

*-Silence-* Pour le courage…

À vrai dire, il ne sait pas s’il l’a embrassé pour lui donner du courage ou bien pour raviver la flamme courageuse qui pourrait protégé sa douce. Mais il sait qu’il en a terriblement envie et qu’il pourrait l’embrasser ainsi pendant des heures interminables, sans arrêt, en autant qu’il soit dans ses bras et qu’il puisse lui démontrer son amour d’une manière physique…Et puis, elle est si belle, elle est si magnifique, mais comment la sauver? Où l’emmener? Puis, la réponse vient d’elle-même, le même lieu où il se rendait avant cette, à la fois heureuse et malheureuse, mésaventure, seulement à quelques minutes du lieu où ils se trouvaient actuellement…

*-Silence-* Stay close, I’ll bring you somewhere safe…And I swear that I’ll always protect you…sweetheart…

Puis, il se relève, ne lâchant jamais ni ne baissant l’intensité de la poigne alors qu’il tient la main de la jeune femme. Les deux debout, Silence se sent chanceler un peu, mais il revint vite à ses esprits. Baguette à la main, pointée, il aide Antigone à se lever. Mais tout ça semble l’avoir trop éprouvé. Tellement qu’il la sent glisser, tomber, mais il ne la lâche pas. Au contraire, il saute pour la rattraper, alors qu’elle tombe dans ses bras comme une mariée, endormie et fatigué `un intense point. Il revient alors à lui et seulement lui de la mettre en sécurité et de s’occuper d’elle, de l’aimer comme jamais personne n’a jamais aimé dans le monde. La soulevant, découvrant chez lui des muscles dont il ne connaissait aucunement l’existence, vidant des ressources d’énergie, il la traîne, d’un pas lent, dans ses bras, tous les sens aux aguets, vers la destination qu’il souhaite. Ce n’est plus très loin…

*-Silence-* I will always be close…I’ll be by your side…Antigone…I love you…

Il lui parlait en marchant. Lui habituellement peu bavard, il voulait tout faire pour la réconforter de sa voix, tout faire pour lui faire plaisir, pour la faire sentir en sécurité à ses côtés, dans ses bras. Même si elle était inconscient, Silence était certain qu’elle l’entendrait, peu importe où son esprit voguait dans le moment. Et c’était entièrement vrai. Il l’aimait, et ce, depuis longtemps. Et depuis longtemps il avait rêvé de ce moment, qu’enfin, il lui soit possible de l`aimer comme il le voulait…Et ça semblait enfin arriver…Joie Ultime…Enfin ses rêves, son rêve, elle, se réalisait. Puis, il vit l’entrée, celle qu’il désirait tant atteindre pour sauver son cœur. Accélérant légèrement le rythme, autant que son rythme cardiaque, il sentit le froid glacial qui revenait encore une fois, à nouveau. Mais cette fois, il ne serait plus capable de le faire, il ne serait plus capable de la sauver. Au pire, il y perdrait la vie, car celle d’Antigone valait beaucoup plus que sa propre vie, à ses yeux. Courant alors, pour mettre Antigone au chaud et en sécurité et se laissant détruire par les détraqueurs pour sauver l’âme de celle qu’il aimait, il réussit enfin à la déposer à l’intérieur du cercle d’arbres magique qui formait le Coin des Silencieux. Ravissant, accueillant, il protégeait tout Shakespeare et ceux qu’ils amenaient à l’intérieur, tel un dôme d’énergie positive formé en cercle d’arbres impénétrables. Se retournant, baguette à la main, féroce intention d’en découdre une dernière fois avant de mourir, de protéger l’amour de sa courte vie contre ces monstre, il pointa sa baguette vers les silhouettes…

Qui étaient chevalines.

*-Centaure-* Le jeune Shakespeare est en sécurité maintenant, ils ne reviendront plus, nous pouvons nous retirer…

Puis, entre les branches, Silence vit quatre autres formes chevalines se retirer. Ils étaient donc venus monter la garde…et donc…s’ils partaient, c’était parce qu’il avait réussi. Il avait réussi, réussi à sauver Antigone, et à survivre. Un futur commun leur était donc toujours accessible. Souriant de toutes dents, il alla rejoindre sa douce, la réveillant d’un doux baiser sur les lèvres…Et il aurait toute la nuit pour la soigner, s’occuper d’elle car elle était sa perle, son trésor, son précieux, tout ce qu’il désirait et la seule chose qui le tuerait s’il venait à le perdre…S’appuyant contre un arbre, les jambes écartées, elle couchée entre, son dos contre son torse, il lui caressait les cheveux tout en lui soufflant un tendre je t’aime. Ils étaient enfin ensemble, seuls…et en sécurité…

Invité

Tout lentement, Antigone sent toutes ses pensées la quitter, comme si on lui avait donné un somnifère puissant qui l'empêche de se souvenir de quoique ce soit, pourtant même si ses paupières se fermaient toutes seules sans qu'elle puisse les empêcher, la jeune femme tenait toujours la main de son amour dans la sienne. Jamais elle ne voulait la lâcher, sentir sa paume contre la sienne, pouvoir réfugier ses doigts entre les siens. Mais alors sans que la Serdaigle s'y attende, elle ressent soudainement une pression dans celle-ci et elle ne pouvait que venir de...Nathan. Ouvrant difficilement les yeux, c'était effectivement lui, il s'était réveillé, il allait donc bien et ce n'était rien de grave, tout allait s'arranger. Un lourd poid venait de tomber, qu'aurai-t-elle fait sans lui sinon? Alors qu'il venait à peine de lui avouer son amour quelques minutes plus tôt, elle ne pouvait le perdre, pas maintenant. Puis, avant qu'Antigone ne puisse prononcer quelque chose, son amour se releva et lui déposa un troisième baiser sur ses lèvres. Son corps semblait se réchauffer soudainement, reprendre vie en étant tout de meme encore endormi. Il allait bien et il était en vie. Quand elle avait pensé quelques secondes plus tôt que Nathan était peut-être...

Une pensée si affreuse et intolérable. Le temps avait semblé s'arrêter jusqu'à ce qu'il donne un signe de vie, plus jamais Antigone ne voulait avoir à attendre aussi longtemps, il lui avait semblé que son âme se déchirait en deux comme si une lame non aiguisée scissaillait son essence,tout lentement jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien d'elle. Puis enfin, le soulagement, la confirmation que tout allait s'arranger. Il murmure quelques paroles à son égard, des paroles qui lui font tant de bien qu'elle se sent en sécurité, près de lui. Exactement ce que la jeune femme avait besoin d'entendre. Et là, rassurée, ses yeux se fermèrent et elle tomba dans un sommeil bienfaisant. Antigone se savait en bonnes mains, proche de lui, tout ce qui comptait. La Serdaigle sent de très loin quelque chose la lever, mais ses jambes semblent en coton et elle perd l'équilibre. Somnolente, elle se rend à peine compte de ce qui se passe autour, son rêve et son sommeil est bien trop agréable pour le quitter. Mais pourtant, Antigone ne tomba pas, ou pas réellement, se faisant rattrapper par les bras de son amour qui la souleva pour la porter, puisqu'il lui était désormais impossible de marcher.Même si son esprit n'était plus présent, s'échappant dans un monde différent, une voix rassurante et mélodieuse la suivait tout le temps pourtant, sans arrêter de lui parler. De très loin, Antigone se souvenait qu'il s'agissait de la voix tant aimée du Préfèt-en-chef, il était donc toujours avec elle. Tout allait bien.

Quelques mouvements brusques et rapides, le corps de la jeune femme était quelque peu secoué, mais elle ne s'en souciait pas plus, Antigone lui faisait confiance, totalement et s'il était près d'elle, rien ne pouvait lui arriver et si jamais néanmoins quelque chose se passait, alors la jeune femme voulait rester auprès de lui et vivre exactement le même sort que lui.Puis quelque chose de dur sous elle, froid, différent de l'endroit où elle avait été quelques secondes plutôt. Que se passait-il? Mais la faiblesse était trop grande encore pour revenir à la réalité, alors Antigone s'échappa à nouveau. Elle ne se rendait pas compte que Nathan était partit à nouveau affronter les Détraqueurs, mais qu'il avait déjà réussit à les sauver. Ni qu'il est revenu vers la suite vers elle, pour la soigner et s'en occuper comme Antigone avait toujours rêvé qu'on fasse avec elle. La seule chose dont elle prit soudainement conscience était quelque chose de très doux sur son visage, la caressant et l'effleurant, comme un signe qui lui indiquait qu'il était temps de revenir. Tout lentement, ses paupières s'ouvraient pour voir Nathan penché par dessus la jeune femme, l'embrassant délicatement. Tel un prince charmant qui réveillait sa princesse après avoir vaillemment combattu les dragons.

Il était son prince et il le resterait pour toujours, il l'avait toujours été.Souriant timidement, Antigone se réveilla en le fixant tendrement, tous les souvenirs étaient revenus entre temps, il lui avait sauvé la vie et l'avait emmené dans un lieu sûr. Voyant qu'elle venait tout juste de s'éveiller, Nathan s'appuya contre un arbre et la posa entre ses jambes ouvertes, sa tête et son dos contre son torse alors qu'il lui caressa en même temps les cheveux. Son point faible. Tant de bien et tant de bonheur, exactement ce que la jeune femme était en train de ressentir saine et sauve près de son amour, son chevalier. Que pouvait-elle demander de mieux? Si jamais elle avait su comment la soirée allait se terminer, la jeune Serdaigle n'y aurait jamais cru. Ca semblait bien trop magique, il l'était. Tant de nuits elle avait rêve de pouvoir se coller à lui, toucher sa peau et l'aimer et enfin cela venait de se réaliser. Jamais ca ne devait de terminer, sinon cela voudrait dire sa mort, après avoir connu ce bonheur, on ne pouvait lui enlever. Se réveillant de plus en plus à chaque instant, la jeune femme se retourna tout doucement pour se tourner vers lui, pour le voir, l'observer, le sentir, lui parler.

Il était si beau, si incroyable qu'Antigone n'arrivait pas à le croire, il lui avait dit "je t'aime". Etait-ce possible? Une personne aussi unique que lui? D'une main un peu tremblante encore, la jeune femme l'approcha de son visage pour l'effleurer doucement, une peau douce et si agréable à toucher.Il fallait qu'elle lui avoue ce qu'elle éprouvait, pour en être sûre, qu'il sache exactement ce qu'elle ressent pour lui, comme ca, peut-être qu'il en ferait de même et ce serait sans doute le plus beau jour de la Serdaigle.Cherchant ses mots, ce n'était pas si facile que cela, c'était bien la première fois qu'elle aimait et encore plus la première fois qu'elle le disait à la personne concernée, en l'occurrence Nathan. Que dire exactement? Pendant qu'Antigone y réfléchissait, il la regarda d'un regard si tendre que la jeune femme se sentait voler et les mots sortaient tout seuls sans qu'elle y ait réfléchit avant.

~Antigone~ Your love made me make it through, I owe so much to you... I always saw in you my light and my strength.

Ces paroles étaient la vérité, sans son amour elle n'aurait jamais pu y arriver et après avoir prononcé cela, Antigone se pencha et posa sa tête sur le torse de Nathan, à l'endroit où se trouvait son coeur. L'entendre battre était magique. Quelques instants, elle ne dit rien, puis finalement elle voulait encore lui dire quelque chose, cette fois-ci quand il était conscient et elle aussi, qu'elle soit sûre que le Serdaigle l'ait entendu. Timide, elle serra son haut dans une main, avant de prononcer tout doucement ce qu'elle pensait, sans le regarder, sans bouger de l'endroit où elle se trouvait par peur du refus.

~Antigone~ Je.. j'ai besoin de toi Nathan, je t'aime...vraiment... et depuis longtemps...

Et maintenant comment allait-il réagir? Est-ce que cela allait changer quelque chose entre eux? Leur donner la possibilité de vivre quelque chose de puissant et unique? Parce que c'était tout ce qu'elle espérait. Puis, la nuit était déjà tombée depuis longtemps et il leur était impossible de retourner au château, pas avant que la nuit soit passée et le jour se leve, cela voulait dire qu'elle allait devoir rester auprès de lui et Antigone en était ravie. Il était tout ce qu'elle espérait et voulait. Son coeur était éprit de lui et maintenant jamais plus rien ne la ferait changer d'avis, ni détruirait ce sentiment qu'elle éprouvait à son égard. S'il le voulait, Antigone serait entièrement à lui, sa possession, prête à l'aimer pendant le reste de ses jours. Il suffisait simplement qu'il lui demande et la jeune femme le ferait. Puis comme elle n'était pas sûre de sa réponse, elle enfuit sa tête dans son torse et se colle très fort à lui.

Entendre autant de passion, d’amour et de bonté, ferait fondre le cœur de tout homme. Hélas, celui de Silence l’était depuis bien longtemps et les paroles prononcées par Antigone eurent un effet ravageur sur lui. Tellement ravageur qu’il eut des larmes de joies qui vinrent se glisser aux coins de ses yeux maintenant fatigués, mais toujours aux aguets pour protéger sa dulcinée. Elle était si belle, et ce qu’elle disait était si beau…et le pire, c’est qu’il avait une pensée similaire face à elle, face aux sentiments qu’il éprouvait pour elle. Il l’a aimé. Il l’aime. Il l’aimera. Son destin, il le sent, vient de faire un énorme bond, un étrange changement qui depuis longtemps rêve, arrivait enfin. Il était lié à elle, par un lien si fort et indestructible, empli d’amitié ainsi que beaucoup plus d’amour, il était le résultat de cette union qui venait enfin de se produire. S’il y avait des Dieux de l’Amour au dessus de nous, ils devraient être entrain de crier comme des fans de sports parce que l’Amour le plus fort qui fut et qui sera venait de naître, enfin, et il durerait à jamais, sans jamais faiblir, seulement augmenter. Sourire ému, Silence n’allait pas tout de suite répondre à la femme de sa vie, couchée et appuyée contre lui, sa tête enfoui contre son torse certes non musclé mais qui allait être confortable que pour elle. Il allait changer, physiquement s’il le fallait, mais de personnalité. Il consacrerait beaucoup plus de temps à elle qu’il l’avait fait durant la période où ils étaient amis, maintenant, si elle aussi le voyait comme plus, ce qu’elle semblait dire, et de plus, ils pourraient avoir une vie commune ensemble non? L’héritage Shakespearien, au pire, pourrait lui permettre de vivre avec sa douce pendant longtemps. Mais il la protégerait. Il mourrait pour elle, il deviendrait le plus grand criminel juste pour la protéger, juste pour qu’elle soit fière de lui. Et puis, l’année loin d’être terminée, ils avaient aussi un boulot commun à faire, autant à cause de leur statut de préfet-en-chef, les deux seuls de l’école, et qu’ils se devaient de ramener l’Ordre dans l’école, coûte que coûte, et ce, ensemble. Parce que deux têtes valent mieux qu’une. Mais Silence et Antigone n’était pas deux têtes, ils étaient deux cœurs unis, deux âmes fusionnées. Tout ça par ce qu’il y a de plus beau au monde, l’Amour…

*-Silence-* You’re my hope, my everything. You’re my guide, you’re everything I need, my destiny and what will make me pass through every hard time. Antigone…soit mienne à jamais et je serai tiens à jamais…

Chaque mot, chaque syllabe, chaque lettre, tout ce qui sortait de la bouche Silencieuse était plus que vrai. Ses mains dans celle de sa douce, il était là, il appuyait sa tête contre celle d’Antigone, les yeux fermés, le sourire aux lèvres, l’entourant de ses bras en atteignant ses mains, son cœur battant contre la tête de sa femme, de son objet de désir. Il la serre contre elle. Très fort, comme s’il voulait l’empêcher de partir, si jamais cette idée lui traversait la tête…

*-Silence-* Je voudrais tellement que cette soirée ne se termine jamais, que tu restes dans mes bras à jamais…Tu sais…je suis désolé, vraiment…j’ai tellement voulu…mais j’étais trop gêner…de t’inviter…tu sais, la semaine dernière…

Dans son intense faiblesse face à ses émotions, Silence n’avait pas réussi à surpasser sa peur du refus pour demander à la femme qu’il désirait de l’accompagner au bal, de venir avec lui. Il avait tellement eu peur de se faire cracher à la figure, qu’elle lui refuse cet honneur, l’honneur de sa présence à ses côtés, à son bras, et d’être collé à lui lors de l’habituelle danse de Poudlard…Mais il l’avait aussi suivi par la suite, lorsqu’elle était partie. Il l’avait observé toute la soirée, ayant la peur qu’un autre l’invite, son cœur faisant un bond à chaque fois qu’un autre garçon passait proche. Elle était tellement si belle, et collée à lui en ce moment, il se sentait si bien, il la sentait si belle, si parfaite pour lui. Il aurait tellement tout donné pour elle, pour que ce moment dure à jamais. Il l’aimait…à la folie… Et je t'aime plus que tout

Invité

Pendant qu’Antigone se cachait dans les bras de l’homme qu’elle aimait, qu’elle avait attendu si longtemps et enfin trouvé, la jeune femme avait tout de même peur de la réponse. Pourtant pourquoi douter? Il lui avait déjà avoué son amour lorsqu’elle était semi-inconsciente, mais pourtant maintenant qu’Antigone avait eu pour la première fois de sa vie le droit d’être proche de lui comme jamais auparavant, elle ne voulait pas le perdre. Dès lors qu’elle avait eu le droit d’effleurer ses douces lèvres, caresser sa peau, il lui était impossible de redevenir juste une simple amie pour lui et elle ne le voulait aucunement. Toutes ces pensées confuses en tête, Antigone se serrait le plus fort possible contre lui, pour profiter pleinement de son corps, même si ce n’était que pour la dernière fois, elle savourait le moment. Puis finalement, après un moment qui lui semblait agréable et interminable à la fois, il prit la parole, ne sachant ce que Nathan allait répondre, la jeune femme retint sa respiration. La plus belle déclaration qui existe, elle ne pouvait-y croire. Tout était si magique. Rassurée, même si elle n’en avait pas à douter, Antigone sentait néanmoins un poid lourd tomber de son cœur.

Pendant qu’il serra fort sa main dans la sienne, elle en fit de même, puis ses bras entouraient son corps fragile et à ce moment là, Antigone se sentie en sécurité. Rien de pouvait plus lui faire de mal tant qu’il était près d’elle et la tenait ainsi. S’il avait fallu qu’elle meure, cela ne lui aurait rien fait, tant qu’elle ait pu passer ses derniers moments auprès de lui et aussi proche. Se collant encore plus contre lui, jusqu’à ce que plus aucun milimètre ne les sépare, la jeune Serdaigle leva doucement la tête pour lui faire part de ses sentiments. Lui aussi devait savoir, après tout, Antigone ne lui avait pas dit tout ce qu’elle ressentait à son égard.

~Antigone~ Je suis à toi, totalement, chaque partie est en ta possession si tu le veux, pour toujours.

C’était si vrai. Et pourtant ca semblait tout de même si peu comparé à tout l’amour qu’elle lui portait. Elle était sienne et elle voulait l’être pour le restant de ses jours et que ce soit pareil pour lui, parce que la jeune Serdaigle ne voulait le partager, il était bien trop précieux.Puis, d’autres paroles et pourtant cette fois-ci, Antigone ne s’en était pas doutée. Le bal. Il avait pensé l’inviter mais n’avait pas osé? C’était tellement mignon et la jeune femme ne s’en était pas douté une seconde. Elle avait remarqué qu’il n’avait pas de cavalière et cela l’avait rassurée. Pourtant, jamais elle n’avait pensé qu’il y avait une explication pour cela.Evidemment, s’il lui avait demandé, Antigone aurait adoré y aller à ses côtés, que tous les deux, mais ce n’était pas important, il venait de tout lui avouer et ca compait bien plus pour elle. Il ne devait pas s’attendre à sa réponse non plus, comment avaient-ils pu deviner?

~Antigone~ Mon amour…je t’aurai dis oui à chaque fois que tu m’aurai demandé…Tu sais..je n’ai voulu y aller avec personne, danser avec personne….parce que ce n’était pas toi…Je ne voulais que toi...

Si ce n’était avec lui, Antigone n’a pas voulu y aller. Puis après, il était venu la rejoindre et ce doux baiser…leur premier et non le dernier. C’était certain. Elle ne voulait plus jamais le lâcher, ne serait-ce que pour une minute, à chacun de ses pas, Antigone serait présente.Maintenant tout était dit entre eux, tout était clair, une histoire magique venait de commencer entre eux, et celle-ci ne se terminerait jamais, sinon ca voulait dire la mort de la Serdaigle.Heureuse, radieuse comme jamais, Antigone baissa à nouveau la tête vers son amour, le sien, son homme et ferma doucement les yeux. Il était proche et c’était tout ce qui comptait. Maintenant, tous le deux pouvaient s’endormir tranquillement, se tenant, étant reliés jusqu’à ce qu’ils se rejoignent dans le pays des rêves à continuer leur relation.