Retour en enfance - PV Riku -

Elle tenait toujours Riku par le coude. Comme elle l’avait fait la dernière fois. Ses grands yeux bleus regardèrent partout autour d’elle. Elle s’en souvenait encore. L’endroit des cachots. Ce lieu sombre mais pourtant si agréable ! C’était l’idée de la belle Harada ce soir-là, et la Directrice en était particulièrement satisfaite, surtout qu’il fallait qu’elle lui parle … De cette dernière fois … Dans la boutique … Des frissons. Encore et toujours à la suite de cette pensée. L’histoire était belle et bien réglée ! Les sorciers qui les avaient vus avaient été victime d’un lavage de cerveau exemplaire ! Mais c’était son comportement … Le comportement louche de Lys Shakespeare qui s’était transformé en fontaine à force de pleurer. Sa baguette. Il faisait toujours aussi sombre dans les sous-sols. Comme au bon vieux temps, la jeune femme sortit sa baguette et la pointa droit devant elle :

Sonatine - Lumos !

Et la lumière fut. Lys aurait bien pu allumer les torches accrochées au mur des cachots, mais il fallait faire comme avant, c’était plus agréable ! Et il y’avait tellement de bons souvenirs à reprendre des mains de l’oublis … Riku. Lys lui tenait toujours le bras de ses longs doigts de pianiste. D’un coup, la jeune femme s’arrêta et désigna à l’aide de son index le sol froid des cachots, juste à côté de la salle commune des Serpentards … L’ancienne Serdaigle lâcha un soupir de mélancolie et s’accroupit doucement contre le mur avant d’atterrir doucement contre le sol.
Aucun sons. Aucune particule de son ne pu sortir de sa bouche. Le silence. Simplement ce silence bênit. Elle était là. Elle, et puis Riku. Lys pointa sa baguette sur elle, pour mieux voir son visage : elle était si jolie !

Sonatine - Tu avais raison pour l’endroit, il est parfait. Silence. Tu sais Riku, je suis vraiment très heureuse de te revoir ce soir … Je voulais qu’on parle de se qui c’était passé l’autre jour … Je ne sais pas pourquoi j’ai réagi comme cela … C’était … C’était plus fort que moi.

Un sourire se dessina tout de même sur le visage à la peau blanche de la jeune Shakespeare. Riku était une femme exceptionnelle … Malgré qu’elle ne se soient pas vues depuis un bon bout de temps, Lys la comptait comme une très grande amie. Une très très grande amie … Sa seule et unique meilleure amie.

Lucas était loin à présent. Seul, sans sa cavalière. Mais l’Ancienne Serdaigle ne s’en préoccupait plus. Elle venait de franchir la grande porte qui menait aux cachots, tirait fébrilement par le bras. Elle sentait les doigts fin d’une amie qu’elle aimait plus que tout, même si cela faisait longtemps qu’elles ne s’étaient plus vues, si l’on oublis le passage précédent à Pré-Au-Lard d’il y a quelques jours.
La jeune femme observait de ses grands iris vert les cheveux bruns de la Ministre présente sous ses yeux. Ceux-ci étaient épris par un léger courant d’air, et vu qu’elle avançait comme un félin, ceux-ci voletaient dans l’air, suivit de près mais ceux de la Directrice des Serdaigles. Des soufflements intenses se firent entendrent, ainsi que quelques frissons qui eux, se firent ressentir par les deux amies.
La vision de la salle commune des Serpentard arriva finalement. Elles se trouvaient toute deux devant l’endroit que Riku avait visiter des milliers de fois. C’était lors de la période où elle était une élève modèle. Timide. Gentille Et tout ces types d’adjectifs qu’on pouvait lui classifier. Parfois, il lui arrivait de regretter de les avoir tous perdues, d’avoir perdue cette innocence. Cette naïveté envers ce monde remplit d’hypocrite.
Stop ! Tout à coup. Les bruits de pas se stoppèrent soudain, laissant place à un moment de silence entre les deux jeunes femmes. L’Ancienne Serdaigle ne sut que dire, et ce fut donc à la jeune Ministre de commencer. Même si cela était un simple sortilège. Riku ressentis une bouffée de chaleurs intense parcourir son corps inerte, touché par le froid présent en ces lieux. Un éblouissement divin vint parcourir ses iris qui s’étaient tout deux habitués à la pénombre des environs.
Lys, quand à elle, même après avoir brandit sa baguette pour jeter un sort n’avait toujours pas lâcher le bras de Riku, la tirant encore vers un chemin infinis. Puis elle désigna d’un geste de main le sol inerte, près de la salle commune des Serpentard qu’elles venaient de croiser il y a quelques instants. Se laissant toujours tirer le bras, elle suivit la jeune Shakespeare jusqu’à l’endroit prévu. Dès qu’elle lâcha son bras, la Ministre prit place sur le sol froid, l’Ancienne Serdaigle ne tarda pas a venir la rejoindre, s’asseyant d’une façon discrète. Elle écouta attentivement son interlocutrice, et avec une pointe de joie au fin fond de son cœur elle lui répondit :

Hana-Bi – « Oui. Du moins à chaque fois que j'en ai eu besoin, il ne m'a pas déçu. »

Dit-elle une pointe de mélancolie dans la voix, repensant a des souvenir ancien, qui s’estompèrent lorsque sa tendre amie reprit la parole. Riku reporta donc son ouï fine vers celle-ci, plongeant son regard vert vers elle. On pouvait y apercevoir toute sa beauté. Qui devait rendre jalouse la plupart des femmes de son entourage. Normal. Mais – Comme on dit – la nature fait bien les choses. Même si l’être humain, lui, la détruit.
Dès que la jeune Ministre commença a parler de l’autre jour – A Pré-Au-Lard – Riku fut parcouru d’un léger frisson qui se dissipa a la fin de sa phrase. La jeune femme ne comprenait pas pourquoi son corps réagissait ainsi, suite a une simple pensée.. Mais cela était un fait ! Il faudra bien que celui-ci soit élucider..

Hana-Bi – « Moi aussi je suis heureuse de te revoir ce soir. Et je ne trouve pas mes mots, je ne sais moi-même pas comment expliquer mon comportement de l’autre soir. »

Dit-elle soudain, d’un ton incomparable à son habitude, c’est comme si devant son amie, la jeune femme perdait tous ses moyens, qu’elle n’était qu’une minuscule poussiere, elle ne comprenait toujours pas pourquoi elle agissait ainsi, elle qui n’avait peur de rien a son habitude. C’était – Tout comme les paroles dites précédemment par la Ministre – plus fort qu’elle..

Elle ferma les yeux. Elle ferma ses grands yeux bleus pour se plonger dans son esprit, contemplant le noir que renfermaient ses paupières. Elle écoutait. Elle écoutait sagement la douce voix de sa tendre amie, de cette femme si radieuse qui se tenait devant elle. Des larmes. Des larmes lui montèrent aux yeux comme la dernière fois … Ses mains se remirent à trembler doucement. Cette voix. Tout avait changé d’un coup. Le sourire qui s’était dessiné sur le visage de Lys Shakespeare se volatilisa petit à petit sous une rosée de larmes. Hana-Bi - Sonatine. Riku Harada … Riku Harada … Lys Shakespeare … Lys Shakespeare. Les deux rêveuses de Serdaigle. Elle rouvrit ses grands yeux, la Directrice rouvrit ses yeux, dévoilant l’océan de ses iris. De l’eau, encore de l’eau. Celle qui noyait ses joues.

Flash Back

Sonatine - … J’ai trouvé ! Hana-Bi … Feu d’artifice, et en même temps la mort.

Elle releva ses iris azur en les promenant sur le visage de sa meilleure amie, détaillant avec joie la moindre particule de bonheur qui pourrait se nicher au creux de ses pommettes. Elle affichait un regard sublime.

Sonatine - Et Sonatine tu en penses quoi ? … Mélodie mortelle.

Riku s’avança, et dans un souffle, elle prit Lys dans ses bras. Les deux jeunes filles resterent ainsi pendant quelques secondes, écoutant simplement le bruit de la nuit et le souffle du vent qui faisaient délicatement voler leurs cheveux sombre.

Hana-Bi - Oui Lys … Sonatine et Hana-Bi … Pour toujours …

Flash Back

Pour toujours. Ce mot résonna dans la tête de l’ancienne Serdaigle. Lys et Riku s’étaient séparées il y avait quelques années déjà … Quant la Directrice l’avait revue dans la boutique elle avait eu un choc énorme. Revoir sa raison de vivre après des années passer dans le brouillard était une expérience très dure pour la jeune femme.

Sonatine - Riku …

Cette fois si elle n’en pouvait plus, elle se jeta dans les bras de son amie, la serrant très fort contre elle, sentant son parfum. Celui qu’elle n’avait pas sentit depuis des années durant. Sa meilleure amie était là, devant elle, son beau visage lui donnant des frissons. Le vert dans le bleu. Hana-Bi et Sonatine. Riku et Lys. La Ministre avait besoin d’elle, elle ne pouvait plus se séparer d’elle, elle était elle, son autre, sa sœur de cœur, son sang, son oxygène, tout. Tout l’univers était rassemblé en une seule et même personne pour Lys : Riku Harada. Pendant l’absence de son autre, la jeune femme n’était plus rien, n’existait plus. À ce moment précis elle avait l’impression de revivre, de respirer, de sentir son sang couler dans ses veines. Elle revivait. Elle se sentait bien, elle se sentait elle.

Sonatine - Oui Riku … Hana-Bi et Sonatine … Pour toujours …

Une larme. Une de plus … Une de bonheur, une de vie. Riku Harada - Lys Shakespeare - Pour toujours - A Jamais.

La lumière qui été dégagée par la torche éblouissait les yeux de l’Ancienne Serdaigle, mais elle s’y habituait facilement, regardant son interlocutrice par la même occasion. Elle vit que celle-ci fermait ses paupières, Riku fit de même. Enfermée à présent dans la pénombre de son âme la jeune femme pensait au passé. A ses jours heureux qu’elle avait vécut. Tous, avec... Avec Elle. Lys Shakespeare. Riku entrouvrit les yeux, et elle aperçut une larmes sur la joue de la Directrice, s’approchant d’elle petit à petit Riku lui frôla celle-ci avant qu’elle ne devienne un océan de larmes.

Hana-Bi – « Lys ? »

Dit-elle soudain, s’inquiétant pour sa tendre amie, elle ne comprenait pas ses larmes, du moins... Pas encore. Elle fit un sourire crispé pour ne pas paraître inquiète vis-à-vis de la jeune femme. Puis soudain, elle ressentit la même chose qu’elle, c’est comme si les deux jeunes femmes étaient en transe, Riku se souvint des même instants. Des même mots. Sonatine ~ Hana-Bi. Mélodie Mortelle ~ Feu d’Artifice ou bien... La mort. Un sentiments enfantin lui revint en mémoire, et sans même qu’elle le veuille une larme fluide coula le long de sa joue. Puis une autre parvint à passer ce mur qu’elle avait dressé autour de ses sentiments.

------- Début du Flash Back -------

Sonatine - « … J’ai trouvé ! Hana-Bi … Feu d’artifice, et en même temps la mort. »

Elle releva ses iris azur en les promenant sur le visage de sa meilleure amie, détaillant avec joie la moindre particule de bonheur qui pourrait se nicher au creux de ses pommettes. Elle affichait un regard sublime.

Sonatine - « Et Sonatine tu en penses quoi ? … Mélodie mortelle. »

Riku s’avança, et dans un souffle, elle prit Lys dans ses bras. Les deux jeunes filles resterent ainsi pendant quelques secondes, écoutant simplement le bruit de la nuit et le souffle du vent qui faisaient délicatement voler leurs cheveux sombre.

Hana-Bi - « Oui Lys … Sonatine et Hana-Bi … Pour toujours … »

------- Fin du Flash Back -------

Elle rouvrit soudain les yeux, son cœur battait a une vitesse affolante, la jeune femme n’avait jamais ressentit cela depuis des années. Mélancolie et Joie se mêlées dans son corps de jeune femme laissant a son regard un cotée enfantin. On ne reconnaissait plus la jeune fille de sa bande à présent, elle semblait si... Innocente ! Comme elle l’était avant, lors de sa septième année. Avant que tout ne se produise. Que tout bouleverse sa vie qui était si monotone avant cela.
Hana-Bi... Un si joli mot, et Elle l’avait trouvé pour Elle. Riku lui en sera à jamais assez reconnaissante, elle avait trouvé sa vie qui signifié la mort. Et Sonatine, ces deux mots allaient tout deux si bien ensembles. Elles s’étaient crée leur univers, loin de tous ceux qui étaient contres elles, leur façon d’être.

Hana-Bi – « Lys... »

Dit-elle d’une voix calme. Alors qu’elle voulut se jeter vers elle, pour serrer fort les mains de la Ministre, Riku fut surprise de sentir un corps se blottir dans ses bras frêles. Elle émit un doux sourire avant de se blottir a son tour sur l’Ancienne Serdaigle, fermant les yeux un instant. Pour les rouvrir lors de la minutes suivante. Elles desserrèrent soudain l’étreintes qu’elles eurent entre elle. Riku ne voulut pas lâcher Lys. Du moins pas tout de suite, alors qu’elles venaient seulement de se retrouver. Elle longea donc le bras de la jeune femme avec ses longs doigts fins pour atteindre ses mains, celles-ci s’entrecroisées a ce moment là. Puis la Directrice Adjointe souleva ses iris vert pour les diriger vers son amie qui venait de lui parler. Et d’un murmure elle lui répondit :

Hana-Bi – « Pour toujours Lys... Sonatine et Hana-Bi. »

Malgrès la distances qui les précédée lors des années précédentes les deux jeunes femmes ne l’avaient pas perdue. Ce contact qu’elles avaient crée ensemble, l’une autant que l’autre. Riku vit une nouvelle larme sur la joue de la Directrice, cette fois ci, elle souleva son index, et l’essuya directement préférant voir un sourire sur ce visage si gracieux.

Elle joignit ses mains aux siennes. Ses longues mains de pianistes s’entremêlèrent dans celles de sa meilleure amie. De son amie de toujours, de sa raison de vivre. De l’espoir. Elle en avaient un stock plein à présent. Son cœur. Il battait à une vitesse folle. Il n’y avait que la présence de Riku qui lui faisait un effet pareil, l’amitié que Lys lui portait était le plus touchant qu’il puisse exister. Elle l’aimait comme une sœur, comme son autre. Elle se voyait en elle comme dans un miroir, et c’était un magnifique reflet. Elle serra fort. Lys serra très fort les doigts de son amie, comme si elle avait peur qu’elle reparte … Mais cette fois si pour l’éternité. La jeune femme avait versé des tonnes de larmes, des tonnes et des tonnes car elle avait cru l’avoir perdue pour toujours … Des envies de suicides lui étaient montées à la tête, l’idée de la perdre était déjà une torture insoutenable, alors quand ce cauchemar se réalisa … L’apocalypse venait de se nicher aux creux des mains de la jeune fille qu’était Lys.

l Flash Back l

Allongée sur son lit. Les mains sur le matelas, les yeux écarquillés, contemplant le plafond d’un regard assassin, pâle, et en même temps vide et profond. Le maquillage noir autour de ses yeux qui marquait son entrée dans l’adolescence depuis bien longtemps coulait à flots sur ses joues laiteuses. Ses longs cheveux noirs dispersaient un peu partout autour de sa tête. Des cris. Quelqu’un qui tapait à la porte. Amy ferma les yeux. Une main tremblante, et aussi blanche qu’un cadavre se dirigea lentement vers la table de chevet. Des médicaments moldus. La jeune fille était chez une amie à elle… La jeune fille n’avait pu résister … La jeune fille avait apporter cette chose étrange qui était maintenant sur la table de chevet, elle ne l'avait cependant pas encore touché ...

Sonatine - l Est-ce que ce genre de chose peut tuer un sorcier ? l

Amy se redressa. Elle l’avait presque oublié ça ! Sa baguette … Où été donc sa baguette ? Et si elle se jeter du haut d’une falaise ? Est-ce que ça irait plus vite ? Des cris. On tambourinait la porte. Elle savait tout Mary, elle savait tout, l’amie de la jeune fille.

Mary –« LYS ! OUVRE MOI NON D’UN CHIEN ! QU’EST-CE QUE TU FAIS ? POURQUOI T’ES TU ENFERMEE ? LYS ! Je t’en supplie réponds-moi ! »

Elle jeta ses beaux yeux bleus sur la table de chevet. Puis d’un coup, et d’un seul, elle empoigna les médicaments pour les jeters par la fenêtre. Les larmes coulaient encore. Encore et toujours pendant que Mary hurlait et tapait à la porte. Vite. Vite. Lys se précipita sur la poignée de l’entrée, et elle ouvrit enfin la porte. Un souffle. C’est tout ce que pu émettre la futur Directrice. Mary venait de lui sauter au cou tout en pleurant doucement.

Mary – « Qu’est-ce que tu faisais Lys ? … Dis moi. »

Elle ne lui dit jamais rien.

l Fin du Flash Back l

Hana-Bi –« Pour toujours Lys … Sonatine et Hana-Bi. »

Cette voix. Lys se réveilla de ses songes, écoutant délicatement cette voix si belle. Riku. Riku Harada et Lys Shakespeare. Celle-ci n’y croyait plus, et là, tout était si beau autour d’elle, tout été si magnifique. Tout semblait être sublime quant Riku était là. Tout était exceptionnel quand sa meilleure amie souriait. Sa main. L’index de Riku vint se nicher sur la joue droite de la Directrice. Celle-ci releva la tête, les yeux brillants de mélancolie et de joie. Et d’un seul coup, Riku essuya cette larme, elle l’enleva avec élégance … Un sourire. Un sourire sur le visage de Lys Shakespeare.

Sonatine –« Oh Riku … Tu m’as terriblement manquée.»

Et elle se rappela … Cette chanson. Nouvel électrochoc … Lys se pencha près de l’oreille de Riku, et dans un murmure presque inaudible, elle se mit à chanter ce rêve, cette chanson que seul elle et sa meilleure amie pouvait comprendre. Hana-Bi - Sonatine – Pour toujours.

Sonatine – « My girl, my girl, don't lie to me
Tell me where did you sleep last night

In the pines, in the pines
Where the sun don't ever shine
I would shiver the whole night through

My girl, my girl, where will you go
I'm going where the cold wind blows

In the pines, in the pines
Where the sun don't ever shine
I would shiver the whole night through

Her husband, was a hard working man
Just about a mile from here
His head was found in a driving wheel
But his body never was found »

C'était identique. Les sentiments étaient identiques. Inoubliables. Ces années passés seule, Riku n'en avait pas oublier cette chaleur. Cette chaleur qu'elle venait de retrouver. Avec elle : Lys. Tout ce temps, ca n'avait en rien réduit l'intensité de leur amour. Au contraire. Elles étaient plus unies, soudées. Plus qu'aupparavant si c'est possible. Sonatine et Hana-Bi, toujours. Deux surnoms. Deux âmes. Deux sœurs ? Elles n'avaient pas de liens du sang, mais elles se considéraient comme telles. Du moins, Riku voyait les choses ainsi. Espérance. Comme elle pouvait s'en souvenirs. De ce qu'elle avait ressentit avant ces années de noir. Avant qu'elle se soit enfuie de chez Lys. Sans rien dire, en partant, comme ca, pour les garder en vie. Après tout, c'était l'essentiel. Durant trois ans sans nouvelles. Trop long. Mais en aucun cas elle ne devait repprendre contact. Elle avait trop changé, et elle avait peur que Lys ne l'accepte plus. Ce qui aurait été tout à fait normal. Main dans la main. Elles s'entremélaient. Ses longs doigts fins, avec des ongles couverts d'un vernis pâle. Riku ferma doucement les paupières. Rêve.

------- Début du Flash Back -------

Bonjour Rei,

Cela fait 7 ans que je ne t'ai pas parlé en personne, ni vus. Mais je prend souvent des nouvelles de toi bia mes contacts. Maintenant, tu as quitté Poudlard. Tu as su faire tes preuves en étant une élève exemplaire. A présent, il faut que je te parle. Que tu quittes les Shakespeare. Et cela pour toujours. Je me moque de tes sentiments, bientôt tu n'en auras plus. Tu ferais mieux de venir demain matin à l'aube au Manoir, sinon, je ne garantit rien à la survie de ta meilleure amie. Lys.

A demain Rei.
Hikaru.
-

Surprise. Yeux écarlate. Riku n'y croyait pas. Elle devait forcément être en plein cauchemar, c'était impossible. Il ne pouvait pas. Il n'en avait pas le droit, après tant d'années d'efforts. Non, non. Et merde. MERDE. Et cette manie de l'appeler Rei, alors que son vrai prénom était " Riku ". Tss. L'Ancienne Serdaigle se pinça une joue pour vérifier si elle était bien consciente. Aie. En gros : Oui. Elle vit Lys arriver, et cacha discrètement la lettre. Elle ne devait absolument pas lui montrer. Cette nuit elle partira en cachette, point. Sans rien dire à personne. Pour que rien ne se produise. Riku ne voulait causer en aucun cas de dégâts sur cette merveilleuse famille, point.

La nuit était noire. Ébène. Riku avait attendus que tous les Membres de la famille Shakespeare dorment avant de s'enfuir dans les Jardins. Elle avait finalement choisi d’y aller. Là-Bas. Loin. Très loin. Un regard mélancolique. Mais ce soir là, elle était prête. Regardant la le ciel. Celui-ci était vide. Sans étoile ni Lune. Tout était plongé dans la pénombre la plus totale. Ceci était-il fait exprès ? Peut-être. Son Balais entre les jambes, l’Ancienne Serdaigle s’envola dans les airs pour rejoindre la fenêtre de Lys. Jeune fille brune endormie. Si belle. Si innocente. Si... Elle.

Hana-Bi – « ... Lys, ne m'oublie pas. Excuse moi pour tout. Mais je dois le faire, pour toi, pour tout le monde. Je t'aime ... » Murmura-t-elle.

Le visage endormie de la jeune Shakespeare était sublime. C’était comme lui briser le cœur que de se séparer d’elle. Et c’est ce qu’il se produisit durant les trois années qui suivirent. Privée de son amour. De son Espoir. De sa raison de vivre. La Future Chef de Bande n’étaient rien. Elle pouvait être si ... Arrogante. Si Cruelle. Mais que faire si elle n’était pas là. Mais un soupir, un bref soupir de la jeune femme. Riku la regarda une dernière fois. Une fois qu’elle n’oubliera jamais. Sonatine et Hana-Bi. Toujours. A ce moment elle se retourna. Larmes et regrets. Mais elle avançait. Profitant certainement de son dernier vol en balais. Car ce n’est pas là où elle irait que l’amusement serait présent. Certainement pas. Elle avait son permis de Transplanage, mais voulait absolument profiter de son dernier vol. Maintenant. Rendez vous en Enfer.

------- Fin du Flash Back -------

Mélancolie. Riku ouvrit les yeux, et laissa une larme perler sur sa joue. Si seulement... Si seulement elle avait su avant, elle ne serrait jamais partie. Enfin, non. Si cela concernait la protection de Lys, elle était prête à tout. Tout. Sonatine et Hana-Bi. Toujours. Riku voulait lui hurler son amour, lui crier que celui-ci n'était pas éteind. Mais c'est comme si elle n'avait plus de voix à cet instant précis. Elle se contenter de plonger ses yeux dans ceux de sa meilleures amie. Le bleu et le vert. Elle aurait tant aimé redevennir celle qu'elle était étant étudiante. Naive au plus haut point, timide, ainsi que toute ces autres facettes. Pourquoi était-ce si dur ? Pourquoi ?

Sonatine – « Oh Riku … Tu m’as terriblement manquée. »

Riku plongea de nouveau son regard dans le sien. Ce regard si mélancolique. Lys. Ce qu'elle lui avait manqué, tout comme elle. Mais elle était obligée de partir. Elle n'avait pas le choix. " On a toujours le choix. ". Ne pas réfléchir au passé. A présent, elle était en face d'elle. Ses cheveux bruns était visible, sa petite moue habituelle, il y avait tout. Sublime. La future Directrice devait en profiter. Etre avec elle, encore et toujours. Unies. Riku ne répliqua rien à la suite de cette phrase. Lys pourrait lire dans ses yeux. Emeraude. L'ancienne Serdaigle s'approcha de sa meilleure amie, et se blotissa dans ses bras frèle. Chaleur humaine. Sourire. Passion. Puis soudain. Musique. Nirvana. Yeah. Oh que oui elle s'en souvenait. Et jamais elle ne pourrait l'oublier. Chante avec moi.

Hana-Bi – « My girl, my girl, don't lie to me
Tell me where did you sleep last night

In the pines, in the pines
Where the sun don't ever shine
I would shiver the whole night through

My girl, my girl, where will you go
I'm going where the cold wind blows

In the pines, in the pines
Where the sun don't ever shine
I would shiver the whole night through

Her husband, was a hard working man
Just about a mile from here
His head was found in a driving wheel
But his body never was found »

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