Aprés un drole de reve

« Aaaaaaaaaaaaaaa! » cria la jeune Calaïs en se levant se matin là.
Elle ouvrit la seconde après ses yeux azurs sur l’univers du dortoirs, apparemment les autres filles n’avaient rien entendu.
Calaïs frotta un peu ses tempes, elle venait de faire un horrible songes, des ténèbres, des hommes étaient autour d’elle, des lames de couteaux scintillaient sous la lumière d’une nuit de pleine lune, puis elle s’était réveillé là, dans les ténèbres des dortoirs.
Plus elle reprenait pieds dans la réalité plus un mal de tête venait caresser son esprit tourmenté.
Elle se mit alors en position assise dans son lit froid, elle regardait une à une les jeunes poufsouffles qui partageaient son dortoir, apparemment se cris aussi elle l’avait rêvé car toute dormaient a point fermé comme des nourrissons.
La jeune française resta là, sans rien faire en grelottant, soudain un doute l’assaillie:

*Quelle heure pouvait il être?*

La jeune fille se leva alors faisant glisser sa nuisette noir sur le lit, elle alla vers sa valise et l’ouvrit, elle trouva sur un tas de vêtements une horloge en or accroché a une chaîne.
Elle la prit donc et se dirigea vers une des fenêtres, elle se glissa derrière le rideau puis scruta la pendule; elle indiqué 4h du matin.
Elle poussa alors un soupir profond et rentra dans son lit, elle bailla puis respira profondément.
3 heures passèrent comme cela, en allant toute les demi-heure regardait l’heure il était.
Puis a 7h la jeune française se leva et alla chercher ses vêtements dans sa valise, elle s’habilla puis elle se précipita en dehors de sa dortoir étouffant.
La jeune poufsouffle commença a courir, elle monta les six étages qui la séparaient de la salle de bains des préfets!
Enfin elle arriva devant la porte de se lieu qu’elle n’avait jamais connu et s’arrêta prise par une quinte de toux.
La jeune française prononça avec difficulté le mot de passe puis ouvrit la porte de bois et de pierre et enfin se jeta littéralement a l’intérieur de la pièce. Sans même prêter un regard a la salle de bain
elle enleva ses vêtements et s’engouffra dans l’eau génialement chaude dans l’un des grands bains qui s’offraient a elle.
Ensuite la jeune fille plongea sa tête dans l’eau pour ne ressortir que pour respirer.
Elle resta alors peut être une demi-heure comme dans un état second, Calaïs était alors sur que ce songes n’était pas comme tout les autres.
Enfin elle entendit quelqu’un prononçait le mot de passe de l’autre coté de la porte, elle eu juste alors le temps de réagir: de sortir de l’eau, de prendre une serviette et de se l’enroulait autour de son corps mouillé et de prendre un sourire ainsi qu’une position légère et décontractée…

[J'espère que c'est correct...]

7h00 du matin. Virginie avait les yeux grands ouverts dans son lit. Cela faisait plusieurs heures qu’elle était réveillée, mais n’avait pas bougé d’un poil. Les autres jeunes filles dormaient confortablement sous leurs couvertures. Elle n’avait pas réussi à dormir, car elle réfléchissait. Oui pendant très longtemps. Elle avait réfléchi à la lettre qu’elle allait écrire à son père… si elle allait en écrire une. Elle se sentait mal. Virginie avait besoin de repos, mais son cerveau l’empêchait de dormir. Elle n’avait pas d’autre choix que de se lever et commencer sa journée. Enfin, elle était habituée à l’insomnie ces temps-ci.

La préfète prit la peine de se déplacer silencieusement vers sa valise. Le silence, elle était une pro pour cela. Toujours celle qui ne parle pas beaucoup en groupe. Même que c’était rare qu’elle se retrouvait en groupe, mais depuis son arrivée à Poudlard, elle avait réussi à se sentir à l’aise. Après tout, elle était préfète de Serdaigle et comptait bien s’intégrer du mieux qu’elle pouvait. La jeune fille mit des sweat pants par-dessus ses shorts, qu’elle utilisait comme pyjamas et mit un chandail bleu par-dessus sa camisole. Un bain lui ferait du bien. Surtout qu’à cette heure là, il y avait surement personne. Elle sortit ses choses de toilettes. Puis, sortit silencieusement de la salle commune des Serdaigles.

Le chemin n’était pas très long pour se rendre à la salle de bain des préfets. Au moins, elle n’avait pas à monter des marches, mais juste en descendre. Elle avait juste trois étages à descendre, puisque la salle de bain se trouvait au cinquième et que la salle commune des Serdaigles était située dans la tour. Il n’y avait personne dans les couloirs de Poudlard. Tout le monde dormait encore.

Enfin arrivée devant la porte, elle prononça le mot de passe et pénétra dans la salle. Il y avait quelqu’un, une jeune fille enroulée d’une serviette. Elle ne la connaissait pas. Elle savait simplement que c’était une préfète. Bien sur puisqu’elle se trouvait dans la salle de bain pour préfet. Virginie souria bêtement et balbutia.

« Désolée, je ne pensais pas qu’il y avait quelqu’un à cette heure. »

La jeune prefete toujours les pieds dans l’eau et assise sur le rebord semblait soulager de voir que c’était une camarade. Elle souria puis reprit d’une voix douce:

« Je suis plutôt matinale et insomniaque! Au fait je me présente je m’appelle Calaïs Andromaque 6eme année et prefete a poufsouffle! »

La jeune fille se leva et déplia une sorte de paravent en bois entre deux bains, puis elle souria et reprit:

« Si tu veux, tu peux aller derrière pour prendre ton bain! »

Calaïs frissonna alors, elle était trempée et l’atmosphère en de dehors de l’eau lui semblait glaciale.
La jeune française prit de l’eau dans ses mains et frotta son cou avec pour se réchauffer puis elle bailla silencieusement.
La jeune fille étant passée de l’autre coté la jeune poufsouffle se jeta dans l’eau pour retrouver la douceur de l’eau.
Elle poussa de nouveau un soupir mais cette fois-ci c’était un soupir de soulagement.
En réfléchissant bien la jeune Calaïs était dans son élément, elle adorait l’eau et nager, mais en fait elle adorait tout ce qui touché de prés ou de loin a la nature…
Calaïs laissa la jeune fille s’installait avant de reprendre toujours de cette même voix:

« Et sinon tu a commencer ta scolarité a Poudlard? »

Puis elle continua de barboter dans son bain en tenue d’Adam et en se disant que c’était la première fois depuis quelques heures qu’elle retrouvait un semblant de sourire.
Comme par enchantements la jeune fille avait su retrouver une certaine bonhomie mais qui restait naissante.

Virginie était soulagée de voir que celle-ci ne s’était pas fâchée. Alors comme ca, elle aussi était une lève tôt et insomniaque. Sourire. Elles avaient déjà deux points en commun. Calaïs… Virginie n’avait jamais entendu ce prénom, mais le trouvait très beau. Elle se présenta à son tour.

« Virginie Williams, préfète de Serdaigle en sixième année. Enchantée…»

Ce n’était pas à tous les jours qu’on rencontrait du monde dans leur bain. Virginie resta silencieuse pendant quelques secondes. Puis, Calaïs déplia un paravent en bois qui séparait deux bains.

« Si tu veux, tu peux aller derrière pour prendre ton bain! »

Oh c’était gentil de sa part. Virginie aurait pu tout simplement quitter la salle de bain et revenir plus tard lorsque celle-ci aurait terminé de prendre son bain, mais non visiblement, elle voulait qu’elle reste. Virginie se déshabilla silencieusement. Elle prit soin de mettre ses vêtements sur un banc pour ne pas les mouiller. Puis, pénétra doucement dans le bain. Ah c’était la température parfaite. Elle ferma les yeux et respira profondément. Après quelques minutes de silence, Calaïs lui avait posé une question. Avait-elle commencé sa scolarité? C’était une question assez évidente d’après elle. Oui comme tous les autres élèves, elle avait commencé sa scolarité à Poudlard. Peut-être que ce n’était pas ce qu’elle voulait dire. Elle ne le savait pas. Virginie répondit.

« Euh commencer? Que veux-tu dire par là? »

Virginie préférait être sur et certaine de la question qui lui était posée que de répondre n’importe quoi. En plus de cela, elle aurait ridicule. Toujours dans le bain, elle se pencha pour prendre un gel de bain. C’était à la fraise. Elle avait à peine versé une goutte que pleins de bulles se formaient autour d’elle.

La jeune Calaïs resta silencieuse pendant quelques instants, préférant jouer avec la mousse plutôt que de parler mais enfin elle reprit:

« En fait je voulais savoir si tu était ici depuis ta première année? »

La jeune fille savait que son anglais approximatif posé parfois problème, elle avait parfois du mal a se faire comprendre.
Enfin un doux silence s’installa dans la pièce, l’atmosphère était si chaleureuse, si envoûtante qu’en fin de compte les paroles n’était pas indispensables mais la jeune française aimait bien se faire des nouveaux amis, bavarder et rire! C’était donc une occasion super!
Elle continua pendant quelques instants a écouter la jeune Virginie et enfin elle rajouta:

« Moi par exemple je suis en 6eme année mais je ne suis a Poudlard que depuis septembre, j’étais a Beauxbatons avant! »

Calaïs trouva enfin que l’eau devenait désespérément tiède alors elle s’approcha des robinets, et l’ouvrit, se qui fit un vacarme plutôt assourdissant pendant quelques instants puis elle le referma.
La nouvelle eau avait moussé énormément, la jeune française était pratiquement recouverte par la mousse, on aurait dit une enfant jouant dans son bain , au fond elle avait une âme d’enfant. Ensuite Calaïs reprit:

« Je m’excuse pour le bruit du tonnerre! Je ne pensais pas que ça faisait autant de bruit »

Sa voix était plutôt amusé, après un début de matinée affreux elle avait enfin retrouvait une joie de vivre certaine et un sourire gracieux qui faisait plaisir a voir! Ce n’était plus la jeune fille maigrichonne et blafarde qu’elle avait été quelques heures plus tôt! Et cela la ravissait! Enfin la jeune fille préféra se taire laissant profiter de son bain a sa camarade.

[Un peu d'action ^^]

Alors que Virginie était en train de jouer avec les bulles, Calaïs répéta sa question plus clairement. Maintenant elle comprenait beaucoup mieux. Une chance qu’elle n’avait pas répondue directement. Elle l’aurait pris pour une folle. Elle répondit en souriant, même si la jeune Poufsouffle ne pouvait pas la voir.

« Ah euh depuis la rentrée seulement. »

C’était étrange, une préfète qui venait d’arriver. Elle s’était dit que les Directrices savaient beaucoup de choses sur leurs élèves même s’ils ne les avaient jamais rencontrés. Elle était très contente de ce poste. Elle ne se doutait pas du tout d’avoir ce poste, puisqu’elle était nouvelle à Poudlard. Calaïs devait surement être une ancienne. Elle avait l’air de bien s’y connaitre à Poudlard. En tous cas, elle était très gentille jusqu’à maintenant.

« Moi par exemple je suis en 6eme année mais je ne suis à Poudlard que depuis septembre, j’étais à Beauxbatons avant! »

Étonnement. Virginie ne pouvait pas croire ce qu’elle venait de dire. Elle aussi était nouvelle ici à Poudlard, mais en plus elle était à Beauxbatons. Virginie avait fait ses cinq premières années là-bas. Elle se disait bien qu’elle l’avait déjà croisé quelque part. Ce visage lui était familier, mais Virginie ne la connaissait pas lorsqu’elle était à Beauxbatons. Sourire. Encore un autre point en commun. Elle sentait que les deux jeunes filles allaient bien s’entendre. Soudainement, elle entendit beaucoup de bruit. Ooh là, il y avait beaucoup de bruits de son côté. C’est alors que Calaïs s’excusa pour tout le bruit. Virginie rigola et lui dit.

« T’inquiètes pas. Profites-en pour t’amuser. Comme ca tu étais à Beauxbatons? Moi aussi, j'ai passé mes cinq premières années là bas. Je me disais bien que je t'avais déjà vu quelque part.»

Virginie respira profondément. À présent, on pouvait sentir l’odeur de fraise. Elle voulait se relever, mais glissa. Elle poussa un cri et tomba directement dans l’eau en se cognant la tête. Virginie sortit sa tête de l’eau.

« Aie! »

La préfète toucha sa tête qui lui faisait mal. Elle sortit du bain avec prudence cette fois. Elle n’avait plus envie d’un bain. Elle s’enroula dans une serviette qui se trouvait sur le banc près de ses affaires. Elle remarqua soudainement qu’il y avait du sang sur sa serviette. Oh non! Elle saignait de la tête, en arrière. Le teint de Virginie devint très pâle. Celle-ci ne pouvait voir le sang. La plupart du temps, elle s’évanouissait, mais elle ne voulait surtout pas que cela arrive maintenant.

Calaïs barbota dans son bain en écoutant Viriginie parler, et lorsqu’elle lui répéta qu’elle avait été a Beauxbatons, elle rigola.
Voilà pourquoi Calaïs avait trouvé quelques choses de familier dans le visage de Viriginie. En France elle n’avait jamais parler, comme quoi…
En tout cas la jeune Virginie était très sympathique, elle regretta de ne pas l’avoir connu plutôt, la jeune fille se dit alors qu’elle pouvait parler français avec Virginie ou lieu de chercher ses mots dans un anglais approximatif. Elle répondit enfin en français:

« Ah moi aussi je me disais que ton visage m’était familier mais je n’avais rien oser dire de peur de passer pour une cruche enfin tu vois se que je veux dire! Tu est contente d’être a Poudlard? »

Enfin un silence s’installa puis un cri puissant s’éleva de derrière le paravent!
Calaïs se releva, le cœur battant a mile a l’heure, elle prononça paniquer:

« Virginie qu’est ce qui se passe? »

Alors sans perdre une seconde la jeune fille s’enroula sa serviette autour de son corps mouillé puis se précipita derrière le paravent, elle vit Virginie se tenant la tête, et étant pale comme un linge et puis surtout de sang partout! La jeune Calaïs ne craignait pas spécialement les blessures, elle attrapa donc sa chemise et la posa sur le crane saignant de la jeune serdaigle:

« Non de dieu comment tu t’es fait ça? Tu me laisse regarder? »

La jeune Calaïs s’approcha et enleva la serviette, apparemment ce n’était pas très très grave mais la jeune poufsouffle n’était pas médecin et cela n’était qu’un avis subjectif enfin elle prit une voix calme:

« Ne t’inquiète pas, ce n’est pas très grave mais je t’accompagne a l’infirmerie! Tu te sens capable de marcher? »

Calaïs espérait que la réponse serait positive! Pourvu que ce ne soit pas grave!

[desolee pour le RP pourri et l'enorme retard :euh:

]

Virginie était toujours assise par terre tenant sa tête. Aucun mot ne sortait de sa bouche. Elle était étourdie. On aurait dit qu’elle ne savait plus parler. Il ne fallait pas qu’elle panique… surtout pas. Sinon elle pourrait se blesser encore une fois en faisant n’importe quoi. Elle entendit Calaïs arriver près d’elle. Elle n’eut pas le temps de lui dire quoi que ce soit que celle-ci avait posé une chemise sur sa tête. La jeune Serdaigle réussit enfin à dire quelques mots.

« Glissé… ma tête… cogné.»

Virginie n’arrivait pas à dire une phrase complète. Le fait qu’elle se soit cognée ne la dérangeait pas, mais plutôt le fait qu’il y ait du sang. Elle regarda dans le bain. Il y avait du sang. Frissons. Elle ferma les yeux au plus vite. Elle entendait simplement Calaïs qui essayait de lui parler pour voir si elle allait bien. Pourquoi devait-elle toujours, oui toujours se faire mal. C’était une jeune fille maladroite depuis qu’elle était toute petite. Ses parents lui répétaient souvent de faire attention, d’être plus attentive, mais elle était toujours aussi distraite. Tant pis, c’était déjà trop tard… Virginie ouvra les yeux doucement. Elle n’allait tout de même pas les garder fermés pour toujours. Et puis, Calaïs était toujours à ses côtés paniquée. Elle respira profondément et parvint à dire clairement.

« T’inquiètes pas… Ca va, ca ne fait pas trop mal. C’est plutôt le sang… »

Juste le fait d’y penser lui donnait des frissons. Elle souri bêtement. Au moment où Calaïs parla d’infirmerie, la jeune Serdaigle fit non d’un signe de tête. Elle ne voulait pas y aller, mais elle savait très bien qu’elle n’avait pas le choix. Virginie regarda Calais qui attendait une réponse. Elle dit finalement.

« Daccord, mais est-ce que tu pourras rester avec moi s’il te plait? »

Virginie savait qu’elle n’arriverait pas à rester dans l’infirmerie toute seule, mais si quelqu’un était à ses cotés, elle y parviendrait peut-être. Elle esperait vraiment qu'elle accepte.

La jeune Calaïs garda toujours sa main avec la chemise appuyées sur le crane de la pauvre Virginie.
Plus le temps passé, plus il y avait du sang, cela ne dérangeait pas spécialement Calaïs mais elle savait que ce devait être douloureux.
Enfin Virginie essaya de donner une explication a sa blessure, apparemment elle avait glisser et s’était cognée mais les mots de la préfete des serdaigle étaient hachés et l’explication pas très précise mais la jeune poufsouffle répondit en lui souriant:

« Ne t’inquiète pas je t’ai comprise »

Ensuite un court silence s’installa entre les deux jeunes filles, Calaïs ne savait pas trop quoi faire et s’inquiéta un peu mais sans lui montrer. Elle pensait que ça ne servait a rien de l’affolée surtout si ce n’était pas grave
Après se silence la Serdaigle prit la parole et Calaïs fut quelques peu rassurée en voyant que la douleur était supportable et que c’était la vue du sang que craignait la préfete.
Puis Virginie refusa d’aller a l’infirmerie, Calaïs s’apprêtée a répondre avec ardeur lorsque celle-ci se résigna et compris que de toute façon elle n’avait pas l’embarras du choix. Enfin elle lui demanda de rester a ses cotés alors la française répondit:

« Mais bien sur que je reste avec toi, pour qui tu me prend? »

Son ton était bien évidement ironique pour cette dernière question, Calaïs n’était pas le genre de fille a laisser quelqu’un dans le besoin alors elle lui souria puis demanda:

« Tu te sens capable de marcher jusqu’à l’infirmerie? »

Calaïs demanda a Virginie de tenir la serviette pendant quelques instants le temps qu’elle noue sa serviette correctement autour de son buste et qu’elle s’attache les cheveux trempés.
Enfin elle revint vers la jeune fille et aida la jeune fille a se lever…

[ Hj: ton rp n’était pas pourri! Et ce n’est pas grave pour l’attente ^^]

Soulagement. Virginie voyait bien que Calaïs n'était pas du genre à laisser quelqu'un de blessé seul, mais elle voulait l'entendre de sa propre voix. La jeune Poufsouffle s'inquietait pour Virginie, mais celle-ci essayait de lui expliquer qu'elle n'avait de grave. Elle se leva doucement, en faisant très attention pour ne pas reglisser et se faire mal une nouvelle fois. Après avoir resseré sa serviette pour être sur qu'elle ne tombe pas, Virginie, en tenant la chemise sur sa tête, dit clairement.

On y va?

C'est alors que Calaïs approuva d'un signe tête. Les deux jeunes filles sortèrent de la salle de bain des Préfets en direction de l'infirmerie. Elles se trouvaient au cinquième étage et elles devaient descendre jusqu'au premier étage pour se rendre à l'infirmerie. Alors que les deux préfètes descendaient les marches, elle sentit les regards se tourner vers elles. Au début, elle se demanda pourquoi ils les regardaient ainsi. Puis se souvint, qu'elles étaient en serviettes tâchées de sang. Virginie n'était pas du genre à vouloir attirer l'attention. Au contraire, elle voulait passer inaperçu la plupart du temps. C'était une jeune fille discrète et silencieuse. Par contre, d'après ce qu'elle a pu en déduire, Calaïs était plutôt du genre ouverte. Elle l'admirait pour cela. Soudainement, elle prit la main de Calaïs et la traîna dans un couloir presque desert. Elle ne pouvait plus supporter ces regards, même si cela faisait que quelques secondes qu'elles étaient là. Virginie regarda Calaïs, tout en marchant vers l'infirmerie, et dit.

Excuses moi je ne pouvais pas supporter les regards des autres.

À présent, elle se trouvait devant la porte de l'infirmerie. Virginie cogna à la porte et pénétra lentement à l'intérieur suivit de Calaïs. Elle regarda autour d'elle. Tous les lits étaient vides, ce qui voulait donc dire qu'il n'y avait pas de blesser. C'était la première fois que Virginie allait à l'infirmerie. Elle ne savait pas comment est-ce que ca se déroulait. Elle regarda Calaïs et resta silencieuse.

Calaïs aida a se relever doucement la préfete des serdaigles. Il y avait pas mal de sang mais elle laissa la salle de bain en état. Elles prirent la porte et commencèrent de descendre jusqu’à l’infirmerie. La jeune poufsouffle faisait attention a ses moindres faits et gestes et elle regardait si Virginie ne faiblissait pas.
L’agitation était grandissante en cette matinée, il y avait beaucoup de monde dans les couloirs, chacun se retournait sur leur passage; quelqu’un demandait se qu’il y avait eu, ou demandait des nouvelles et chaque fois Calaïs répondait que ce n’était rien mais qu’il fallait les laisser a présent.
Soudain Virginie l’emmena dans un autre couloir beaucoup plus simple et beaucoup moins bruyant. La serdaigle lui expliqua qu’elle n’aimait pas tous ses regards. Calaïs la comprenait tout a fait car ses centaines de petits yeux qui la transperçaient pouvait mettre mal a l’aise.
Calaïs prit un ton détachée avant de reprendre:

« Oui je comprend, Ca devient agaçant a force! »

Elles continuèrent alors la descente jusqu’à l’infirmerie, lieu dans lequel elle n’avait jamais été. Lorsqu’elle ouvrit la porte, le blanc de la salle l’éblouit. La salle était d’une blancheur extrême et d’une propreté qu’elle n’avait jamais vu, on aurait dit qu’aucun malades n’étaient venus ici.
Elles avancèrent a l’intérieur de la grande salle. Des dizaines de lits étaient disposés les uns derrière l’autre et contre des murs.
Au fond de la salle on voyait une porte qui cachait une salle de soin. La française jaugea la salle d’un seul coup d’œil, pas de blesser, pas d’infirmier, elles seraient donc seules.
Calaïs attrapa Virginie par la main et l’emmena jusque dans l’arrière salle avant d’ajouter:

« Virginie comme il n’y a personne et que je pense savoir une blessure comme la tienne je pense que je vais devoir te soigner. Je crois qu’on a pas trop le choix de toute façon…il n’y a personne ici! »

Calaïs demanda a Virginie de s’allonger sur le petit lit recouvert d’un drap blanc. Ensuite elle se retourna et vit une armoire. La française se précipita dessus mais celle-ci faisait de la résistance mais a force de persuasion la serrure ceda, faisant découvrir aux deux élèves des fioles, des pansements et d’autres méthodes moldus pour soignés…mais aussi des potions de sorcier ainsi qu’un gros livre rempli de sortilèges.

[Excuse moi j'ai fait cours, car je ne pourrai pas répondre avant la semaine prochaine. Bisous]

Virginie regardait toujours Calaïs. Est-ce que c'était sa première fois qu'elle venait ici ou au contraire elle était habituée? Elle ne le savait pas. Évidement, car les deux jeunes filles venaient à peine de se rencontrer. Par contre, elle comptait bien en apprendre un peu plus sur la jeune Poufsouffle. Pour l'instant, Virginie commençait à en avoir marre de tenir une chemise sur son crâne enroulé dans une serviette.

« Virginie comme il n’y a personne et que je pense savoir une blessure comme la tienne je pense que je vais devoir te soigner. Je crois qu’on a pas trop le choix de toute façon…il n’y a personne ici! »

Quoi? Pas d'infirmière? C'est pas vrai! Elle ne pensait pas qu'il y avait vraiment personne dans la salle. Elle pensait plutôt que l'infirmière était partie manger ou quelque chose dans le genre. Apparament non. La préfète ne savait pas si elle devait lui faire confiance? Après tout elle ne se connaissait à peine.

*Et si c'était une... Mais non arrête de délirer Nini*

Virginie alla s'assoir pas très rassuré sur un des lits recouvert d'un drap blanc. Elle regarda attentivement ce que Calaïs faisait. Lorsqu'elle ouvrit l'armoire qui se trouvait derrière elle, Virginie se rappela soudainement qu'est-ce qu'il fallait utiliser pour qu'elle arrête de saigner. Non ce n'était pas arrêter le sang, mais celle pour reconstituer le sang qu'elle avait perdu. C'était la potion de régénération sanguine. Son père lui avait dit un jour lorsqu'il s'était blessé gravement. Étrangement, elle s'en souvenait encore, même si cela fait plusieurs années. Elle regarda dans l'armoire, mais ne voyait pas ce qui était écrit sur les diverses potions. Virginie demanda à Calaïs.

Est-ce que tu vois régénération sanguine quelque part? Il faudrait que je prenne cette potion avant de mettre un bandage.

La préfete regarda pendant quelques instants Virginie. Apparemment elle n’était pas très emballé par la proposition et Calaïs comprenait tout a fait qu’elle ne fut pas très rassuré. Alors avant que Virginie ne pu casser le silence morbide qui régnait dans la salle elle affirma:

« Je comprend que tu sois un peu inquiète mais ne t’en fais pas! »

Elle s’avança vers elle puis la française lui fit un clin d’œil. Ensuite la poufsouffle retourna vers son armoire. Pendant de longues minutes elle regarda interloquée les centaines de fioles marquées avec de petites étiquettes jaunies par le temps. Mais Virginie reprit enfin la parole:

~Est-ce que tu vois régénération sanguine quelque part? Il faudrait que je prenne cette potion avant de mettre un bandage.

Quelles bonnes idées! Elle remercia le ciel pour que cette bonne idée soit venue a la tête de Virginie. Calaïs détourna quelques instants pour lui répondre d’un large sourire. Tout de suite après elle remit la tête dans le placard et ses yeux déshabillant la moindre étiquette.

*Potion contre les furoncles, potions repousse-os, potions de régénération sanguine*

La préfete prit avec orgueil la petite fiole rougeâtre. Elle avait l’air neuve et apparemment elle n’avait pas encore servie. La jeune Calaïs prit alors un verre et vida quelques doses de la potions dans un verre. Elle se retourna vers Virginie et lui tendit le verre avec dégoût certain vu l’odeur que dégageait le produit. Enfin elle reprit:

« Et bien bon courage! »

Elle détourna la tête pour apercevoir une autre armoire. Elle se précipita dessus et vit des bandages, elle les prit et regagna le lit où était installer Virginie qui avait a présent fini son verre. Calaïs lui souria puis attaqua de faire le bandage.
Elle prit tout son temps et elle y alla avec douceur et tact. Un quart d’heure plus tard, Calaïs termina son bandage minutieux.

Virginie regardait toujours Calaïs qui était de nouveau plongée dans l'armoire. Bizarement, Virginie sentait que les deux jeunes filles allaient bien s'entendre. Elle était déjà moins timide qu'à l'habitude. Son comportement changeait de plus en plus depuis qu'elle était arrivée à Poudlard. Est-ce que c'était le moment qu'elle attendait depuis longtemps? Celui où elle ne se laisserait plus faire et apprendre à faire le premier pas.

« Et bien bon courage! »

Calaïs venait de lui tendre un verre qui dégageait une odeur épouvantable. Elle ne put s'empêcher de rire et dire.

« Santé! »

Puis, elle avala le liquide d'un coup en se pincant le nez. Elle ne voulait surtout pas vomir sur Calaïs. Enfin, vomir tout court. Elle fit une grimace lorsqu'elle posa le verre sur la petite table à côté d'elle. Ensuite, Calaïs lui mis un bandage sur la tête. Lorsqu'elle eut finit, Virginie sentait que sa tête était plus lourde que d'habitude. C'était étrange. Bref, elle n'était pas comfortable du tout. Elle ne pouvait même pas passer une main dans ses cheveux. Eh bah! Elle qui passait son temps à replacer une mèche de cheveux, ne pouvait pas à cause de ce bandage de merde. Ouais de merde... Enfin, elle devrait se calmer. C'est bien parce qu'elle s'est fait mal qu'elle doit mettre ce bandage de... ce bandage, ouais. À présent, ca faisait au moins un quart d'heure qu'elles étaient dans l'infirmerie toute seule. Ouais bah cette infirmière était loin d'être une infirmière. La préfète fit signe à Calaïs de s'assoir. Il restait plus qu'à se reposer maintenant. Elle prit la parole histoire de faire connaissance.

« Tu fais parti de l'équipe de Quidditch de ta maison non? »

Calaïs regarda Virginie qui avait l’air d’une grande malade. Elle semblait énerver mais la française pensa que ce n’était que le fruit de sa plus pure imagination. Enfin lorsqu’elle la vu boire cette affreuse potion, c’est elle qui paradoxalement avait failli vomir tout son estomac mais heureusement elle n’en fit rien et resta debout au coté de la serdaigle. Elle lui souria et elle portait sur la préfete un regard protecteur et plutôt singulier.
Ensuite Virginie lui demanda de s’asseoir a cotés du lit alors la jeune poufsouffle s’exécuta avec tendresse et elle détourna son regard sur la pièce qui l’entourait. C’était une salle plutôt singulière mais en même temps qui lui paraissait bizarrement familière. Pourtant la française savait qu’elle n’avait jamais mit les pieds ici mais bien vite la voix de la jeune préfete des serdaigle vint se perdre en un échos superbe sur les carreaux aseptisés de la grande infirmerie:

« Tu fais parti de l'équipe de Quidditch de ta maison non? »

Calaïs sortit de ses songes et lui souria de nouveau avant de lui répondre d’une voix plus que détaché:

« Et bien non! J’aime beaucoup le Quidditch mais je ne suis pas une flèche sur un balais et puis je préfère que se soit d’autres personnes qui fasse les matchs…j’ai déjà pas mal de choses a faire en étant préfete? »

Elle lui fit un clin d’œil, Virginie devait aussi savoir les responsabilités qu’engendrer la fonction de préfete, et il est vrai que parfois cela pesait a la française mais toujours elle avait prit son rôle avec le plus grand des sérieux. Enfin après cette courte pause Calaïs reprit sa respiration et ajouta a l’adresse de Virginie:

« Et toi tu est dans l’équipe de serdaigle? »

La française semblait devinait que la réponse était positive mais soudain ses petites rêveries recommencèrent. Elle avait une oreille accroché aux lèvres de Virginie et l’autre qui n’entendait rien d’autres que la mélodie des rêves. Ces volutes de temps qui vous transporte dans d’autres mondes qui sont hors de la portée.