Judith Turner Professeur de Botanique
Nombre de messages : 27 Message Perso : : La vie, c'est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber... Date d'inscription : 21/06/2007
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| Sujet: Rencontre [pv Darkos] Lun 11 Fév - 20:19 | |
| Judith venait de finir un cours particulièrement éreintant de botanique. Elle était épuisée et pleine de terre. Elle soupira. Ses élèves avaient été intenables et elle qui n'était pas sévère à l'extrème avait été contrainte de faire pleuvoir les punitions. Elle n'aimait pas trop cela mais ils devenaient impossible. Elle rangea les serres, redressa une pauvre Mandragore effeuillée dans son pot et caressa distraitement sa louve blanche qui ne la quittait jamais. Elle la regarda et murmura :
Et bien, Oeil-de-Lune, quelle journée ! Ca te dit qu'on aille prendre l'air ?
La louve remua la queue en bondissant. Oui, un bon bol d'air frais leur ferait le plus grand bien. Elle se laissa guider par sa louve. L'air était chaud dehors, le soleil brillait et elle se sentait bien. Quoiqu'un peu sale. Elle jeta un oeil au parc verdoyant qui s'étendait devant elle mais son regard s'attarda davantage sur le lac dont les rives fraiches semblaient l'appeler au calme et au repos. Elle se dit que quelques brasses dans l'eau non seulement la nettoierait de toute cette terre mais la rafraichirait agréablement. Elle fit la course avec sa louve pour atteindre les rives, se dévétut, restant en sous-vêtements et se jeta dans l'eau fraiche et douce, sa louve sur les talons. Quel bonheur ! C'était si agréable de sentir l'eau couler sur sa peau. Elle se tourna vers sa louve en souriant et lui sauta dessus. Elles commencèrent des jeux, aussi gamins les uns que les autres. Judith fit couler sa louve qui lui sauta dessus pour se venger de l'affront. Elles firent la course dans l'eau pour arriver la première à la rive. Judith sortit, ruisselante en courant encore. Elle feinta Oeil-de-Lune, courut dans un sens puis dans l'autre, haletante et riant. Puis, esoufflée elle se pencha en avant pour reprendre son souffle, en s'appuyant sur ses genoux. Sa louve soudain gronda et hérissa le poil. Judith se retourna. Un homme se tenait devant elle. Aparement il avait vu toute la scène et en était plutôt amusé. Judith ne paraissait nullement génée de se trouver en sous-vêtements devant un parfait inconnu. Elle sourit, fit une rêvérence qui ne ressemblait pas à grand chose et salua à l'aide d'un chapeau inexistant.
Mes salutations, noble sire ! Que me vaut l'honneur de cette visite et quelle est votre nom ? | |
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