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 When the stars go blue - PV

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Naël Hakward
Préfet en Chef, 7ème année à Serpentard
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Naël Hakward


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MessageSujet: When the stars go blue - PV   When the stars go blue -  PV EmptyJeu 23 Aoû - 15:42










Naël laissa échapper un dernier éclat de rire, qui sembla voleter quelques instants dans les airs, avant de s’apaiser, et lentement s’estomper. L’adolescent avait eu, pendant l’été, dix-sept ans. Ses cheveux noirs tombaient en une longue mèche sur son front, qu’il devait sans cesse repousser pour qu’elle ne retombât sur ses yeux, d’un bleu étincelant, heureux d’être de retour. S’il avait un foyer, une maison, un repère, c’était ce château, et non pas ni la maison où vivaient ses parents – dans laquelle il n’allait plus depuis des années – ni le restaurant dans lequel il travaillait l’été, malgré toutes les attentions bienveillantes des propriétaires. Le milieu du travail était le monde réel, où il fallait affronter frustrations, jalousies, envies inassouvies, et disputes. A Poudlard, il ressentait comme une claire accalmie, l’éclaircie de longs mois de travail mais aussi de rencontres, d’amitiés, et, maintenant, d’amours. Ainsi, de ses yeux perçants, il parcourait la table autour de laquelle elle était forcément assise. Mais le tumulte des rires et des conversations autour de lui, ses amis qui le rappelaient, les plats qui n’attendaient que d’être goûtés, puis finis. Non, vraiment, ce n’était pas pendant ce banquet qu’il allait trouver celle qu’il désirait tant voir, celle qui lui avait tant manqué. Dans le train, déjà, il l’avait longuement cherchée, mais ils s’étaient croisés, sans cesse, allant du compartiment des préfets aux compartiments où il voyait des amies à elle, se mouvant sans cesse avec une espèce d’élan désespéré. Nom d’une goule de cave, s’était-il dit, épuisé, avant de s’asseoir et de s’endormir jusqu’à l’arrivée à Poudlard. Là, dans le Hall, l’idée de la chercher ne lui était même pas venue à l’esprit tant elle était ridicule. Puis, il y avait encore eu la répartition, et maintenant le repas. Applaudir les nouveaux venus était un rôle qu’il remplissait avec joie, néanmoins, les accueillir, les rassurer, leur poser des questions, aussi, bien que les verts et argents soient réputés pour leur réserve autant que pour leurs astuces et leur tendance maléfique. Soudain, il interrompit un de ses meilleurs amis, qui était au milieu d’une phrase, d’un geste de la main et se retourna. Il avait entendu son rire. Il ne pouvait provenir que d’elle, cet éclat cristallin, grâcieux. Mais, oui ! Il l’aperçut, finalement, le sourire débordant de ses lèvres tellement il était généreux, les yeux brillants, entourée d’élèves, qui, selon Naël en tout cas, ne pouvaient être qu’en train de l’admirer. Un soupir s’échappa de la poitrine de l’adolescent, car il se sentait mieux. Il avait retrouvé sa raison de vivre, l’avait aperçue parmi la foule, sentait que de nouveau son cœur battait. Après quelques minutes, il finit son plat, attendit le dessert, n’en prit qu’une ou deux bouchées, trop impatient qu’il faillit oublier sa tâche de fin de repas. Accompagner les nouveaux élèves dans leur maison ! Oh, non, pensa-t-il. Non. C’est inhumain. Il se tourna vers ses amis avec un sourire très clair, et détacha l’insigne de préfet qu’il y avait sur sa robe noire pour la tendre à son meilleur ami.

Naël - Tiens. Voici comment tu vas me rembourser ta dette.
L’autre, pris au dépourvu – Mais. C’est de l’argent que tu m’as prêté. Ce n’est pas du tout la même chose, n’est-ce pas ? Allez. Ne m’fais pas ça. Tu sais très bien que je ne supporte pas tous ces mômes.
Naël, avec un sourire malicieux – C’est dans les moments difficiles qu’on reconnaît ses véritables amis. Moi qui croyais que tu étais mon meilleur ami. Enfin, je peux la donner à quelqu'un d'autre, mon insigne, n'est-ce pas ?

Plusieurs voisins hochèrent de la tête, et Naël vit sans surprise son interlocuteur sursauter, et dire rapidement que, voyons, ça n’avait été qu’une blague, et qu’il était très fier de rendre service, et qu’il ne pouvait vraiment pas croire qu’il se soit laissé prendre par la farce. Le rire qu’il tenta de faire ne dupa personne. Tout le monde savait en effet qu’être ami du préfet permettait certaines faveurs, notamment financières, car, grâce à son travail d’été, il avait toute l’année de l’argent sur lui, mais aussi quotidiennes, et scolaires. Intelligent, et bon élève, il était cependant assez égoïste, et c’était avec agacement qu’il aidait les autres dans leur devoir. Il fallait lui rendre une faveur pour qu'il se rendît utile. Il était comme les autres, dans le domaine de l'amitié, ne connaissant que les mots intérêt et profit, quand il rêvait du sentiment pour lui hors du commun de confiance. Amitiés sordides. La directrice s’était levée, magnifique dans son apparât de banquet, avait prononcé quelques mots, un discours concis mais distingué, et bientôt les élèves furent dispersés. Naël fila vers la table de sa bien-aimée, la trouva.

Naël – Fais-moi confiance, lui-il en détachant l’insigne de sa robe, et montre-moi une amie à toi, parmi toutes ces personnes.

Les élèves de première année étaient perdus, regardant tout à tour le Serpentard, puis leur préfète, qui se hâta de désigner l’une des filles qui était autour d’elles. Naël la regarda droit dans les yeux, tout en lui attachant l’insigne, avec le sourire le plus patient et charmant qu’il pouvait dessiner en ce moment. L’adolescente ne s’éloigna pas, ou ne refusa pas le geste, elle regarda son amie d’un air entendu, avec un mince sourire complice, puis prit le rôle avec une facilité étonnante. Naël soupira en pensant qu’avoir des amis de cette sorte devait être d’un agréable, trouvant une relation ainsi tellement hors du commun qu’il en vint à être jaloux de la complicité qu’il avait deviné là. Mais se tournant rapidement vers sa belle, il lui prit la main et fendit la foule. Elle le suivait. Le plaisir qu’il éprouvait à penser cela se décuplait à chaque instant. Elle le suivait ! Une fois dans le hall, il passa par l’entrouverture de l’immense porte noire, et s’assit sur les marches les plus basses de la longue volée blanche. La nuit était éclairée par les très nombreuses étoiles et la lune non moins étincelante. Merveilleux, pensa-t-il, alors, le paysage même s’était apprêté pour leur rendez-vous. Alors seulement il se permit de respirer, lâcher la main de l’adolescente. Le firmament semblait multicolore, les étoiles blanches, ou peut-être même bleues. Ils étaient deux, ils étaient ensemble, tout prenait des couleurs magiques. Un long baiser suivit, le baiser des retrouvailles.
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Calaïs Andromaque
Préfète en Chef, 7ème année à Poufsouffle
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MessageSujet: Re: When the stars go blue - PV   When the stars go blue -  PV EmptyJeu 23 Aoû - 17:56

[Hj: Superbe ton rp ^^:blush:]



Summer. L’été avait été l’un des plus long de sa vie qui ne venait pourtant que de commencer. Son été; notre Calaïs l’avait passer entre Londres et Paris, entre le soleil et la pluie, entre les amies et la famille. L’été… tout les élèves du monde attendent cette saison … Cette belle saison entre printemps et automne qui fait chanter les cœurs et qui fait sortir le soleil. Calaïs était tout d’abord rentrée en France et elle avait enfin revue sa famille. Ses parents sont toujours aussi amoureux et sa mère vient de nouveau de tomber enceinte, Victoire sa grande sœur s’est faite embaucher au ministère de la magie française et les triplés ont beaucoup grandis. Cela a fait énormément de bien a Calaïs de revoir toute sa petite famille et de se ressourcer en France. Elle avait retrouver ses racines et ceux qui lui tenait a cœur. Puis pendant trois semaines, la jeune demoiselle était partie pour Londres et avait retrouvée beaucoup d’amies. Elle s’était bien amusée mais il y a un mais dans l’histoire… La française devait être une des rares qui ne voulait pas voir arriver l’été, c’est deux mois qui la séparerait de sa raison de vivre. Naël avait occupé chacune de ses pensées pendant deux mois entier. Pas un instant ne se passait sans qu’elle ne pense a lui, a ses bras, a ses mots, a se dernier soir qu’ils avaient passer ensemble… Combien de soir avait elle passer la tête enfouie dans de gros oreiller pour ne pas que ses parents entendent ses pleurs? Combien de journées avait elle passer sans avoir la volonté de sortir de son lit? Ce manque l’avait brisé, elle s’était sentie si vide, si dénuée de sens… Pourtant chaque jour Calaïs avait prit sa plume et lui avait écrit, comme si cela avait eu le pouvoir de l’amener a elle. Et chaque jour renforçant l’idée que jamais elle ne le retrouverait….

Heureusement la rentrée venait montrer le bout de son nez. Les jours s’écoulés paisiblement mais l’impatience augmentait chez la demoiselle. Calaïs avait passer ses derniers jours en France a faire les 100 pas dans sa chambre, en ne pensant qu’a Naël et a leurs retrouvailles. Puis enfin arriva la jour J, comme un ouragan la jeune femme était monter dans le Poudlard Express. Calaïs prit le premier compartiment qui était libre, sans vraiment penser au compartiment des préfets… Elle s’était assise sur la banquette dans l’espoir de voir celui faisait palpiter son cœur mais elle s’était endormie… En effet, il y avait au moins trois jours que la frenchie ne fermait plus l’œil de la nuit, l’excitation l’empêchant de dormir. Néanmoins dans le train, Morphée avait reprit ses droits et avait bercer la jeune femme jusqu’à la fin du voyage…

Ensuite était venue l’heure de la répartition… Cette cérémonie sans fin amusait beaucoup notre petite préfete. Ses pauvres premières années qui semblaient tétanisés, ne savant plus a quoi s’attendre, étaient très touchants. Calaïs aimait bien prendre les petits nouveaux sous son aile, leur montrer un peu le château, leur dire quelques astuces, les aider tout simplement… A Beauxbatons, elle avait eu tellement de bâtons dans les roues dés le départ que maintenant c’était un plaisir d’aider les élèves qui se sentait un peu perdue. Et puis il est vrai que les premières nuits aux châteaux, pour les premières années, ne sont jamais simple… Alors Calaïs les rassurent comme le ferait leur mères. A ce qu’il parait on appelle ça l’instinct maternelle.

Après commença le traditionnelle banquet de début d’année. Un dîner somptueux, avec de grands mets et même des plats étrangers. Chaque année, quelques élèves finissent a l’infirmerie avec une bonne indigestion! Calaïs commença donc le repas avec quelques amies; elles rirent ensemble, papotèrent de la nouvelle année qui commençait et des nouveaux professeurs et d’un milliard de choses. Néanmoins la jaune et noir cherchait toujours du regard Naël. Toute les deux minutes, elle se retournait pour voir la table des serpentards mais pas une trace de Naël. Calaïs espérait de tout son cœur qu’il soit ici mais plus les minutes défilaient et plus elle doutait…

Soudain la jeune femme sentit une main sur son épaule. Son sang ne fit qu’un tour lorsqu’elle entendit la voix de Naël. Ca y est, il était enfin là! Calaïs ferma les yeux quelques instants pour profiter de ce bien être, de cette profonde émotion. Puis il détacha son insigne de préfete puis la donna a une très bonne amie. Calaïs n’en croyait pas ses yeux et n’osait rien faire et rien dire. Elle sembla reprendre a la réalité lorsqu’il lui prit sa main pour l’emmener dehors. La frenchie regarda avec une profonde gratitude son amie et dit:


Calaïs -- Merci beaucoup ma belle, je te revoudrais ça! --


Puis les deux amoureux brisèrent la foule. Calaïs tenait fermement la main du slytherin, de peur que cela ne soit qu’un rêve, un songe qui s’enfuyait. Enfin ils se retrouvèrent dehors, sous la voûte céleste qui leur offrait de magnifiques étoiles. Puis sans rien dire, ils s’embrassèrent. Un magnifique baiser qui dura plusieurs minutes et dans lequel ils se dirent implicitement combien ils s’aimaient. Lorsque enfin leurs lèvres se détachèrent, Calaïs prit dans ses bras le vert et argent avant de dire doucement, dans un murmure

Love -- Comme tu m’as manqué… --
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Naël Hakward
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MessageSujet: Re: When the stars go blue - PV   When the stars go blue -  PV EmptyMar 28 Aoû - 12:08

LOVE.







Naël n'osait même pas y croire. Elle était trop belle, semblant encore plus superbe que dans ses rêves. Il implora les cieux de faire des secondes éphémères des minutes, et ainsi leur accorder plus de temps. Le baiser des retrouvailles fit exploser en lui le reste de contenue qui lui restait. Au moment où ils se détachèrent, donc, il avait un sourire caractéristique aux lèvres. Le sourire du bonheur, sincère, poignant. Il se souvenait par volées leur au revoir, après la nuit magnifique passée ensemble, et d'un mouvement impulsif, il prit l'adolescente dans ses bras, la serrant contre lui, comme s'il avait peur qu'elle ne soit qu'une hallucination, une vision qui s'évanouirait bientôt dans les airs. Il n’osait repenser à l’été qu’il venait de passer. Au restaurant, il avait été extrêmement bien accueilli, bien sûr, par la femme du propriétaire. Lui, au contraire, n’aimait pas vraiment ses venues, car, de caractère trop économe, il préférait surcharger ses employés de travail qu’en employer de nouveau ; cependant, il avait fini par accepter son aide, voyant qu’il était efficace, et serviable. Leur fils, qui travaillait également pendant l’été, jalousait l’affection de sa mère pour celui qu’il appelait l’imposteur. Imposteur, parce qu’il avait découvert qu’il n’était pas orphelin, comme il l’avait dit lors de son embauche. Il s’était aussitôt empressé de le dire à ses parents, mais en apprenant la réalité de ce père alcoolique et de cette mère soumise, la femme s’était sentie encore plus responsable de lui, et l’avait couvée d’un œil bienveillant. Alors, le fils avait abandonné, et s’était adonné simplement à des coups bas, afin de lui faire regretter chaque minute qu’il passait au restaurant. Naël serrait les dents, à chaque fois, et répliquait par un calme qui l’étonnait lui-même. Pourquoi ne se laissait-il pas aller ? Parce qu’il lui restait encore un été à passer là-bas avant de finalement commencer ses études, trouver un autre travail à mi-temps, et faire ses adieux à la famille dont il avait été si proche, bon gré, mal gré, pendant autant d’années. Soupir. Le corps de l’adolescente eut un frisson, et il ne se rendit compte qu’alors de la brise qui soufflait autour d’eux, comme les enveloppant d’une bulle protectrice.


Calaïs – Comme tu m’as manqué.
Naël – Alors, nous avons vécu la même sorte d’été.

La sorte d’été où l’absence de quelqu’un crève le cœur et empêche de songer à autre chose pendant plus de quelques minutes. La sorte d’été où la douleur s’infiltre dans chaque pore vivant de l’être, afin d’aspirer son énergie et sa joie de vivre. La sorte d’été où feindre les sourires devient une habitude et où la difficulté de contenir sa colère, sa rancune, son chagrin, décuple. Enfin, la sorte d'été qui donne pour seule envie de retourner à l'académie, qui avive le désir d'accélérer le temps, pour que rapidement vienne la rentrée et soulage le coeur éperdu de tristesse. Silence. Ses pensées, lentement, revinrent au moment présent, mais ce fut avec plaisir qu'il accueillit ce changement. Il sentait ce corps, qui se détachait lentement de lui, et il observait ce visage, ses traits, ses lèvres et ses yeux. A son tour, il eut un frisson. Non pas à cause de la brise, mais parce qu’il sentait toute la réalité de ce moment dans ces yeux. A la fois triste, comme ayant souffert pendant deux mois de leur séparation, à la fois heureux d’être là, enfin, avec lui. Il sourit, démesurément, se retenant d'embrasser de nouveau la princesse qu'il avait devant ses yeux. Finalement, il tenta de maîtriser sa voix quelque peu tremblante pour entamer la conversation de toutes les rentrées.

Naël – Sinon, raconte-moi ton été. Tu as été en France ? J'espère que tu n'as rencontré aucun formidable prince là-bas.

Son rire sembla empli d’une saveur nouvelle, et il fit un clin d’œil à l’adolescente, faisant ainsi mine d’être nonchalant, mais, en réalité, il avait craint pendant tout l’été qu’un autre ne lui plût, le surpassnt en tout, déjouant ce qu'elle avait aimé en lui, plus sympathique, plus imaginatif, plus romantique. Autant avait-il confiance en elle, autant n'avait-il pas confiance en lui-même. Il connaissait ses failles, ses défauts, et s'imaginait déjà qu'elle avait trouvé l'âme soeur, ailleurs. Aussi dût-il regarder les étoiles – légèrement bleutées, décidément – pour ne pas qu’elle lût dans son regard toute cette inquiétude. Il savait pourtant pertinemment qu’elle la sentirait. Et cette pensée lui redonnait le sourire.
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Calaïs Andromaque
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MessageSujet: Re: When the stars go blue - PV   When the stars go blue -  PV EmptyMer 29 Aoû - 10:41

Enfin, enfin Calaïs revivait. La jaune et noire reprenait sa respiration dans les bras de son bien-aimé. Son été, elle l’avait passer a bout de souffle, toujours essayant de trouver l’oxygène qui lui manquait tant: Naël… Pendant toutes les vacances, la demoiselle s’était sentie vide et comme abandonnée de toutes forces. Sans lui rien n’avait plus d’importance et c’est ainsi que la préfete se rendit compte qu’elle n’était rien sans lui… Et même les plus belles choses qu’elle avait vu dans son été, lui avait semblée fade et sans lumière.
Tout son été n’avait été aussi que successions de questions et doutes. Où est il? Qu’est ce qu’il fait? Pense-il a moi? Est-il dans d’autres bras? C’était toujours les mêmes questions qui revenaient fouler le sol de son esprit. Elle s’était tourmentée pour rien, en vain. L’amour est décidément un art bien compliqué, qui mélange tout et son contraire…

Néanmoins pour l’instant Calaïs essayait de ne plus penser aux moments douloureux de l’été. Elle essayait tout simplement de profiter de cet instant, des retrouvailles, de lui. La française se sentait si bien a présent, dans les bras protecteur du Slytherin. Elle avait de nouveau rejoint le nuage dans lequel Naël l’avait emmener avant de partir. Un bonheur inouï revenait brûler en elle, la flamme ne s’était donc pas éteinte.
Ensuite la jeune poufsouffle poussa un profond soupir, un soupir de bonheur, de soulagement aussi. Cette nuit là était magnifique! Belle de leur retrouvaille et du temps exceptionnellement beau pour un mois de septembre. Des milliers d’étoiles décorées le ciel de Poudlard, un panache de bleu et d’argent… L’inaccessible étoile…

Puis Naël coupa le silence, entamait une conversation banale pour éviter un trop plein d’émotions… Il lui demanda comment c’était passé son été et si elle n’avait pas trouvée un autre homme là-bas en France!? Calaïs resta silencieuse pendant une très courte seconde, la question l’avait réellement surprise. Elle avait aussi sentie derrière le rire détaché de Naël, la véritable inquiétude du vert et argent. La demoiselle déposa un court baiser sur ses lèvres avant de plonger ses yeux azurs dans ceux de Naël


Calaïs -- Le seul Prince que je connais, est anglais, il me tient dans ses bras en ce moment. C’est même un Prince voleur; il a volait mon cœur. Ce Prince là c’est toi et jamais je n’aurais pu aller voir ailleurs! Aucuns hommes ne t’arrives à la cheville Naël! --

Ensuite, ne pouvant résister a son désir, elle l’embrassa longuement et tendrement, ses mains sur le visage du préfet. Fermant les yeux pour mieux ressentir toute la chaleur qui l’envahissait. Puis lorsque se baiser fut terminer Calaïs se décida a lui répondre sur son été.

Calaïs -- Sinon, je suis bien allée en France. Je suis partie voir ma famille! Tout le monde va bien! Ma mère est de nouveau enceinte. Ca m’a fait quand même beaucoup de bien de retrouver mon pays, tout me manquait! Sinon je suis revenue trois semaines a Londres, j’ai vu pas mal d’amis et je me suis bien amusée! Malheureusement tu n’était pas là et pas une seconde ne passait sans que je ne pense a toi! --


Silence pendant lequel ses yeux plongèrent dans ceux de Naël

Calaïs -- Tu sais pendant cet été, je me suis rendue compte, que je n’était plus rien sans toi… --
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Naël Hakward
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MessageSujet: Re: When the stars go blue - PV   When the stars go blue -  PV EmptyMer 29 Aoû - 19:32

Elle n'avait rencontré personne.
Elle l'aimait toujours.










Tout allait merveilleusement bien. Naël était empli d'un sentiment intense de soulagement, et d'un bonheur étrange, plus pétillant que le bien-être, mais de plus longue durée qu'une joie éphémère. L'amour créait chez lui une sorte de plénitude. S'il avait été inquiet quant à une éventuelle rencontre du côté de l'adolescente, elle avait su le rassurer, avec tendresse, prévenance. Malgré cela, il sentait son visage s'embraser : elle avait su si facilement deviner les préoccupations de son été. Même s'il prenait un air nonchalant, elle lisait en lui comme dans un livre ouvert. En l'occurrence, être choisi comme prince par celle qu'il chérissait plus que tout dans l'univers était absolument délicieux, et son sourire serait encore devenu plus généreux, si cela eût été possible. Mais, déjà, son visage ne pouvait assez s'exprimer ce qu'il ressentait. Autant dire que le baiser tendre qu'elle entama, en penchant son beau visage sur lui, le laissa en transe. Il lui rappelait leur dernière nuit. Magique. La soirée, d'abord, avec le dîner en haut de la tour d'astronomie. Le bain, ensuite, dans le jacuzzi - la révélation de la cicatrice, d'ailleurs. Puis, la chanson. Et, enfin, l'union charnelle. Sourire. Dans tout son être pétillait ce souvenir. S'éloignant quelque peu d'elle, il prit un grand plaisir à écouter sa voix mélodieuse lui parler de ses vacances. Elle était donc allée voir sa famille en France, comme il l'avait supposé pendant une de ses nombreuses heures de travail au restaurant, s'imaginant l'adolescente, heureuse, auprès de ses parents et de ses éventuels frères et soeurs. Sa mère était enceinte à nouveau, racontait-elle d'un air joyeux. Tant mieux, pensa-t-il, sans dire mot pour ne pas l'interrompre. Puis, elle avait été à Londres, ce qu'il n'avait, par contre, pas imaginé, où elle avait vu des amis. En outre, elle disait qu'elle s'était rendue compte que, sans lui, elle n'était plus rien. Il se doutait de cette vérité, du moins l'espérait, car il avait réalisé cela dès leur rencontre. En la voyant, il avait eu le coup de foudre. Un frisson, et il était tombé éperdument amoureux. Mais il ne le lui avait pas dit. Les garçons ont souvent du mal à se livrer, car souvent, au moment de parler, ils sentent la vulnérabilité les envahir, la peur d'être ridicule, la peur de déplaire, la peur de mal faire. Alors, ils se taisent, donc, et expriment leurs émotions à leur manière, d'un regard, souvent, d'un baiser, parfois. Ce soir, cependant, elle ouvrait une brêche, par ses mots, par ses yeux, et enfin il put dire tout ce qu'il avait sur le coeur, parlant plus que de coutûme, animé par l'amour.


Naël – Tu sais, il m'a suffi de te voir, au parc, pour comprendre que tu ne sortirais plus de mes pensées, que tu t'étais infiltrée dans mon esprit, et que, tel un tatouage sur ma peau, tu n'en partirais plus. Après notre dîner, après notre nuit, tu es devenue un poison, circulant dans mes veines en me faisant souffrir, chaque seconde, car partout, ton visage m'apparaissait de manière fantômatique. Mais, maintenant, nous sommes de nouveau ensemble. Tu deviens l'antidote. Tu me sauves. J'ai besoin de toi.

Silence. Il avait le souffle court. Jamais il avait imaginé de faire une telle déclaration d'amour. Il ne l'avait pas préparée, n'y avait pas pensée. Le moment était simplement venu, comme cela, l'occasion l'avait frappée et il avait compris que c'était maintenant qu'il fallait se lancer. A voir le visage de l'adolescente, il devait avoir eu raison. En tout cas, il n'y croyait pas encore lui-même. C'est comme si les mots qu'il avait prononcé avait été dit par un autre. Dans l'état où il était, il ne se doutait pas être capable d'une éloquence même moyenne, et de choses et de phrases telles qu'il en avait dites. Soupir. Il se rendit compte en levant sa main, qu'elle tremblait, comme la plus grande partie de son corps, et il se mordit la lèvre inférieure en priant pour que cela s'arrêtat. Vulnérabilité, encore. Vulnérabilité, toujours. Face à elle, il n'était plus rien qu'un serviteur aux pieds de son maître, qu'un homme aux pieds d'une étoile, qu'un mortel aux pieds d'une déesse. Il passa son pouce sur les lèvres douces de l'adolescente, puis l'embrassa. Le long d'une marche, ils se retrouvèrent à l'horizontale. Lui sur elle, ou elle sur lui, il n'en avait pas vraiment conscience. Trop enivré par le parfum et la saveur de son corps. S'il cessa un instant de l'embrasser, ce ne fut que pour dire deux mots. Les plus beaux qui existent.
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Calaïs Andromaque
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MessageSujet: Re: When the stars go blue - PV   When the stars go blue -  PV EmptyMer 12 Sep - 18:11

[HJ: Désolé pour le retard et la longueur :goutte: :goutte: ]




Ca y est, elle revivait. Naël venait de redonner ce sursaut de vie qui faisait d’elle un être a part entière. Les lèvres du Slytherin avait réveillées chez Calaïs une émotion particulière qui pendant deux mois semblait s’être évanouie pour toujours dans le petit cœur de la française. Retrouver l’homme qu’elle aime lui faisait l’effet d’un électrochoc et la vie commençait a reprendre doucement son cour… C’était un sentiment superbe et en même temps d’une rare puissance, on aurait presque pu le comparer a une naissance, lorsque pour la première fois l’air entre dans vos poumons… Cela nous fait crier mais c’est si bon en même temps…

Leurs mains restaient entremêlaient ainsi que leurs yeux. Le silence comme conversation et leurs sourires comme ponctuation, ainsi se passèrent plusieurs minutes. La préfete restait toujours mélangée entre l’envie, le désir et puis se besoin de retrouver avec la réalité. Son cœur battait a mile a l’heure et si il avait poser son oreille sur son cœur il aurait sûrement cru que ce dernier sortirait de ce corps qui devient de plus en plus petit. Elle n’aurait jamais cru avoir le cœur assez grand pour accueillir autant d’amour pour quelqu’un.

Puis Naël reprit la parole pour une sorte de tirade. Calaïs l’écouta avec attention, tant et si bien qu’elle en eu le souffle coupé. Lorsqu’il eu fini, une larme de bonheur tomba tendrement sur ses joues et alla finir sa course sur ses lèvres rosées. Elle s’approcha doucement et lui déposa un court baiser avant de dire:


Love -- C’est la plus belle chose que l’on m’est dite, je t’aime mon ange --


Ensuite il passa son pouce sur ses lèvres sèches puis commença un long baiser. L’un sous l’autre, leurs corps ne faisant plus qu’un, c’était un moment magnifique. Le moment ou leurs bouches arrivaient a se séparer était pour se dire des mots d’amour. Ce genre de mot qui vous font frissonner et croire au bonheur terrestre.
Le froid commençait a s’installer sur Poudlard pourtant aucun des deux amoureux ne semblaient prendre conscience de cela. Ils se réchauffaient a l’amour de l’autre, au corps de l’autre.

Enfin le baiser cessa, tendrement sans rupture, sans brusqueries. La jeune française se leva, impatiente. Elle lui prit la main et comme poussée par un vent dont elle ne connaissait l’issue. Elle commença course effrénée puis se stoppa net et se mit dos a un arbre. Haletante et le sourire aux lèvres, elle embrassa Naël sous le ciel étoilé de Hogwards
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Naël Hakward
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MessageSujet: Re: When the stars go blue - PV   When the stars go blue -  PV EmptyJeu 13 Sep - 13:58

Dieu existe.










Voilà. La seule conclusion possible était celle-là. Il y avait quelqu'un au-dessus des nuages, qui avait façonné, pièce par pièce, l'amour. Puis, qui avait dessiné une adolescente, la plus belle, la prédestinant à trouver un jour un garçon, à le guérir, à l'aimer et à en être aimée en retour. Elle était l'ange, elle était la déesse, elle était la muse et la confidente. Elle était le regard, le visage, les traits, la voix et les lèvres. Elle était la sympathie, l'humour, l'intelligence et la beauté. Elle était la perfection. Naël s'était déclaré. Avait enfin avoué. Il s'était délivré des mots d'amour qui le hantaient, des phrases superbes qui l'avaient tourmenté. Je t'aime. Il le lui disait sans retenue, il le lui disait sans réserve. Et encore, et encore. Car ces mots semblaient brûler sa gorge dès qu'il cessait de les prononcer. Mais, en même temps, l'envie de l'embrasser, le désir incroyable qu'il ressentait pour elle, le laissait coi quelques instants, avant de reprendre la symphonie. Dans ses yeux, d'un bleu électrique, brillaient les mêmes étoiles qui peuplaient le ciel. The stars got blue. Je t'aime. Tout s'emmêlait. Le Banquet. Le discours. Les faux préfets. Les premières années. Elle. Mon Dieu. Elle. Il passa sa main sur la peau douce de sa joue, puis de sa nuque, avant de la sentir se détacher lentement. Le coeur battant la chamade, il tentait de retrouver ses esprits, mais n'en eut à peine le temps, car elle lui prit la main pour lui faire entamer une course effrenée. Les marches se succédaient sous ses pieds à une vitesse affolante, il se dit un instant qu'ils pourraient tomber, et cette pensée le fit éclater de rire. Mais non, pensait-il. L'amour donnait bien des ailes, non ? Son sourire paraissait indélébile, autant que leur amour paraissait indéniable. Ils prenaient de la vitesse, cependant, et courant sur l'herbe, maintenant, ils ne tardèrent pas à se retrouver face à un arbre, assez épais. Un chêne, peut-être, un marronnier, sinon. Elle se mit dos au tronc, et l'attira vers elle. Sentir la main attraper son T'Shirt pour l'étreindre fut une sensation merveilleuse et à la fois terriblement excitante. Encore une fois, ils perdaient leurs esprits dans des sensations spontanées et encore incertaines, maladroites. Leurs mains se trouvaient, se séparaient, parcouraient le visage, le corps, de l'autre. Jusqu'à ce que Naël mette un terme à ces festivités. Stop. Savoir prendre son temps. Savourer le moment. Il invita sa belle à s'asseoir à ses côtés contre le tronc, d'une manière à avoir la tête posée en arrière, et, grâce à un étrange - magique ? - dégagement du feuillage au-dessus d'eux, un peu en avant, ils pouvaient voir les étoiles, une myriade de constellations et de clins d'oeil des cieux.


Naël – Autant ce spectacle est magnifique, autant je sais que sans toi, je n'aurais pas pu l'apprécier à sa juste valeur. Car, comment apprécier quelque chose quand on est privés de son oxygène, quand l'air nous manque ?

Encore. Il ne pouvait s'en empêcher. Il se tourna vers elle pour attraper le sourire inévitable qui était né sur ses lèvres. Mon Dieu. Elle. Il ferma les yeux et fit une courte prière. En fait, un message, simplement, destiné aux cieux. Un merci. Le plus reconnaissant des merci.

Naël – Parle-moi de tes rêves et de tes espoirs. Je te connais déjà un peu, notamment tes origines, ta famille, tes loisirs, et une partie de ton caractère.

Il eut envie d'ajouter qu'il connaissait encore bien d'autres choses d'elle, mais l'exprima en un sourire explicite, avant de l'engager d'un geste à lui répondre.
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Calaïs Andromaque
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MessageSujet: Re: When the stars go blue - PV   When the stars go blue -  PV EmptyVen 14 Sep - 22:46

Le bonheur existe donc bien. Depuis qu’elle avait retrouvée Naël, la française sentait une sorte de nirvana intérieur, un stade du bonheur que l’on attend souvent et que l’on atteint pourtant rarement. Ce genre de sentiment si puissant que l’on a du mal a décrire et qui semble impossible tant qu’on ne l’a pas vécu. Cette essence de bonheur qui née et qui fusionne avec l’amour. Calaïs était tout simplement aux anges dans les bras du Slytherin.
Néanmoins le chemin avait été bien long pour atteindre ce sentiment. Dire qu’il y a peine quatre mois, la préfete n’osait plus croire en l’amour. Son cœur était froid comme la pierre et elle se sentait vide, comme si son existence n’avait plus eu de sens… Allant de déception en déception, la jeune femme ne semblait plus vraiment croire en tout cela. Les hommes étaient devenus ses pires ennemis et le genre masculin la dégoûtait profondément… Il lui avait fait tant de mal…
Heureusement c’est heures sombres étaient belles et bien derrière elle et Calaïs évitait d’y repenser. D’ailleurs cela ne sert pas a grand chose de ressasser le passé, a part se faire du mal pour rien…

Leurs lèvres se séparèrent gentiment et ensemble ils allèrent s’asseoir au pied de l’arbre. Le grand chêne centenaire semblait ouvrir ses immenses bras pour les accueillirent et pour bercer leur amour. Dans son esprit l’arbre paressait si présent qu’il en devenait réconfortant. Ce sentiment fut vite coupé par la fraîcheur du sol qui fit glisser un frisson le long de son échine. La nuit avait amené avec elle sa couverture d’humidité et Calaïs plongeait les doigts de sa main droite dans l’épaisse herbe noire d’obscurité.

Puis la jeune demoiselle ferma les yeux quelques instants, le temps que ses autres sens s’ouvre a ce spectacle, a ce moment magique. Elle entendit alors le vent léger se faufilait entre les courtes herbes et dans les grandes feuilles des arbres ainsi que la respiration lente et rassurante de Naël. Elle sentit aussi l’odeur de la nuit et du parc, mélangeant l’odeur du bois avec celle de la pluie et du soleil passé. Bien sur elle sentit son odeur a lui, se parfum singulier qu’elle aurait pu reconnaître entre mile, celui qui le transportait immédiatement dans un autre univers. Et enfin d’un coté elle touchait les chatouillantes touffes d’herbes et de l’autre sa main prenait la sienne. Leur épidermes frémissaient ensemble de tant de sensations.

Ensuite elle réouvrit les yeux et noya ses yeux azurs dans la profondeurs du ciel. La voûte céleste était ce soir là d’un noir intense mais parsemée de magnifiques grains de sables brillants. La poufsouffle profita pendant un court instant puis ses yeux revinrent se poser sur Naël. Il reprit aussitôt la parole et lui expliqua qu’elle était son oxygène; son spectacle a lui. En guise de réponse la jeune femme dessina sur son visage un sourire d’une infinie tendresse.
Après un court silence qui succéda son sourire, Naël lui demanda ses rêves et ses espoirs.


Love -- Tu es mon rêve, mon espoir. Je n’ai besoin de rien d’autres… Je n’ai plus d’ambitions personnelles car tu es devenu mon avenir, mon horizon --


Elle n’avait pas eu a réfléchir pour dire cela, Calaïs avait laisser son cœur parler. Pourtant elle avait le souffle court comme si son cœur ne pouvait accueillir autant de sentiments et un si grand amour. La française espérait faire bien en lui disant de pareils choses, elle espérait ne pas lui faire peur… Leurs retrouvailles étaient une merveille!

Love -- Et toi quels sont tes projets? Tes envies? Tes rêves? Parle moi un peu de toi!
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Naël Hakward
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MessageSujet: Re: When the stars go blue - PV   When the stars go blue -  PV EmptySam 15 Sep - 16:51

Tout semblait métamorphosé : la présence d'une personne transformait les formes, les couleurs, les sons, les sensations, et les saveurs. Le monde s'emplissait d'une beauté et d'une grâce nouvelle, de merveilleuses insoupçonnées, de plaisirs jusque là inconnus. Se lever le matin devenait fantastique, car c'était en pensant qu'on allait la voir. Manger était moins ennuyeux qu'avant, car toutes les souvenirs revenaient peupler l'esprit comme des clichés. Travailler, seulement, était plus difficile, car cela demandait de la concentration à quelqu'un éternellement distrait. Dormir était une douceur à croquer sans modération : elle venait peupler chacun de ses rêves, et le sauver de chacun de ses cauchemars. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Sauf quand il y avait le fait qu'il ne la verrait pas. Alors, il se déplaçait tel un automate, sans réfléchir, avec pour seule pensée la prochaine fois qu'ils se verraient, ce qu'ils se diraient, comment elle réagirait, si elle lui sourierait, lui ferait un compliment, ou bien secouerait de la tête et partirait. A cette pensée, il sentait son coeur serré avec une angoisse tellement sincère qu'elle avait inquiété certains de ses proches. Il avait eu mal, cet été, comme si un lien invisible était tissé entre eux deux, et qu'à force de tirer dessus, son coeur s'était échappé de sa poitrine. Heureusement, pensa-t-il, il est enfin revenu. Car, oui, ça ne pouvait être que cela. Maintenant, il se sentait mieux, infiniment soulagé, et profitant de nouveau de chaque chose comme il le faisait enfant, les yeux écarquillés devant le ciel étoilé, les mains filant dans l'herbe humide, les oreilles tendues pour percevoir le moindre bruit. Comme s'il s'éveillait d'un trop long sommeil. Elle était la princesse qui l'avait sauvé d'un baiser. Bien que dans les contes de fées ce soit le contraire, on sait tous que le schéma des contes de fées ne marche pas à tous les coups. Parfois, il s'inverse, ou parfois on le complète. L'équilibre était tenu dans ce couple d'adolescents enivrés par l'amour, et la passion.

Love - Et toi ? Quels sont tes projets, tes envies, tes rêves ? Parle-moi un peu de toi !

D'accord. Il réfléchit un instant, et puis tout à coup le silence l'enveloppa tandis qu'il faisait découverte sur découverte. Naël avait toujours été plutôt ambitieux : travailler dans un café n'était qu'un travail d'été, et s'il avait toujours donné le meilleur de lui-même au lycée, c'était d'une part parce qu'il était de nature curieuse, mais d'autre part parce qu'il était également conscient qu'il allait devoir tout donner pour avoir un bel avenir, puisqu'il ne pouvait pas compter sur ses parents. Il s'était toujours imaginé faire des carrières magnifiques, se venger ainsi de son enfance en ayant une vie qui tromperait tout le monde, d'apparence sublime avant tout. Mais tout était parti. Toutes ces envies avaient disparu. Il se rendit compte en un éclair que tout ce qu'il voulait, c'était être avec Elle. L'épouser, et partir n'importe où. Ne plus jamais se séparer d'elle, car il avait besoin d'elle. Or, s'il y avait bien une chose à laquelle il avait toujours tenu, c'était sa liberté, son indépendance, son ambition. Tout s'était effondré. En silence, toujours, les yeux de Naël s'écarquillèrent, et, les yeux plongés dans l'obscurité, il réalisa ce qu'il se passait. Elle le transformait, elle l'électrisait. Il était fou d'elle, et cela allait d'abord le détruire puis la détruire. Du moins est-ce la vision qu'il en eut à cet instant présent, car il ne put rien répondre à cette question. Rien sinon être pour la vie avec toi. Non. Il serait jaloux. Il serait violent. Il serait tout ce qu'il détestait. A cause de l'amour. Ce fut donc comme s'il avait reçu un coup dans le ventre, un coup tellement puissant qu'il en avait le soufflé coupé. Puis, il retrouva la parole d'un coup, le mouvement aussi. Il se leva, secouant la tête à plusieurs reprises.

Naël - Non. Ni toi, ni personne. Tu ne peux pas comprendre. Il ne faut pas. Si je m'accroche à toi... Je ne peux pas. C'est interdit. Il ne faut pas. Sinon, je serai un raté. Comme mon père. Un alcoolique. Et je te traîterai mal. Et. Non. Je te ferai du mal, sinon. Il ne faut pas. Je ne peux pas.

Autant le discours était incohérent, autant le fond en était très clair, et il le devint encore plus quand il se mit à balbutier. Il se reprit, enfin, et donna un coup de poing violent sur le tronc de l'arbre. Les larmes aux yeux, du sang coulant de la plaie fraîche, il inspira, puis expira. Les images d'elle pleurant, à cause de lui, d'elle le haïssant, d'elle se raccrochant à lui simplement à cause du fils qui le haïrait à son tour. Non. Un nouveau coup de poing. La douleur s'intensifia. Il s'assit, la tête entre ses genoux relevés. Inspirer et expirer ne changeait rien. Son choix était devenu très clair. Il se releva, incapable de rester immobile, et de la voix la plus maîtrisée possible, tremblant, il parla.

Naël - Il faut qu'on arrête. Ne me dis pas que je suis dans un état altéré et que je ne peux pas réfléchir, c'est tout réfléchi, tu entends ? C'est fini.

Sa voix était froide. Tellement froide qu'elle semblait ne pas provenir de cet être en proie à une agitation affreuse. Il tenta de lui lancer le regard le plus indéchiffrable possible, puis se retourna et marcha lentement vers le château. A ce moment-là, il alla directement dans son dortoir, là où elle ne pourrait le rejoindre, car n'ayant pas le mot de passer, et s'allongea dans son lit. Ses amis lui dirent bonjour, il ne répondit pas, et assumant qu'ils dormaient, ils se turent également. Pourtant, toute la nuit, il resta éveillé, les yeux ouverts, le coeur battant la chamade. Tout se mêlait. Tout était incohérent. Tout le blessait. Au secours.
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Calaïs Andromaque
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MessageSujet: Re: When the stars go blue - PV   When the stars go blue -  PV EmptyMer 19 Sep - 18:21

I need your love




Calaïs se sentait tellement bien auprès de Naël. Elle avait enfin réussi a trouver un équilibre, un bonheur que rien ne semblait pouvoir entacher. Lorsqu’ils se retrouvaient ensemble, une bulle se crée autour d’eux. Une carapace qui éloignait le monde et ses habitants, sa folie… L’univers aurait pu s’arrêter de tourner que cela n’aurait perturbé Calaïs et même avec le danger qui rodait en ce moment rien ne pouvait enlever l’image idyllique de son amour qui s’était imprimée dans son esprit et dans son cœur. Il était sa moitié, sa raison d’exister et de vivre tout simplement. Rien n’avait d’importance a part lui, sa présence, juste être ensemble. Elle avait même délaisser pour un instant son rôle de préfete, rôle qu’elle prenait très au sérieux et chose qu’elle faisait avec plaisir. De toute façon la française n’aurait jamais pu relever la tête sans Naël, il avait été son sauveur, celui qui l’avait sortie de l’eau alors qu’elle se noyait dans une mer de chagrin et de pleurs. C’était tout simplement lui qui lui avait fait découvrir l’amour, le vrai. Elle avait compris que l’amour, c’était savoir se donner a l’autre, lui donner tout et ne pas hésiter; c’était savoir se donner du plaisir et de la confiance, c’était peut-être aussi se détruire, se dévorer, se posséder. L’amour c’était également être bien et avoir mal. Être bien quand il est prés de vous, quand on sent sa chaleur, sa tendresse, son amour contre votre corps et être mal quand il part, quand il nous manque…

Ensuite Calaïs lui posa cette question et la réponse fut simplement le silence. Il dura pendant de longues minutes durant lesquelles un milliard de choses fusionnèrent dans son esprit et dans celui de Naël. Néanmoins la française semblait voir que quelques choses ne tournaient plus rond avec le Slytherin. Elle le connaissait assez pour voir dans son regard qu’il allait mal et que quelque chose venait de se déverrouiller. En voyant sa mine, la poufsouffle commençait a se mordre les doigts d’avoir retournée la question. Puis Naël reprit la parole et dans un balbutiement il s’expliqua. Il parla d’un père alcoolique, qu’il allait lui faire du mal et qu’il deviendrait un raté…
Calaïs resta bouche bée devant tout cela. Comment pouvait elle comprendre ce qu’elle ignorait? Ensuite les gestes de Naël remplacèrent ses mots et ainsi il frappa de toutes ses forces l’arbre qui lui écorcha les mains et qui fit couler son sang. Des larmes aussi perlèrent sur ses joues de jeune homme. La française manquait d’oxygène, il lui semblait que tout ceci n’était pas réel… Enfin il alla s’asseoir la tête dans les genoux, sûrement pour éviter de montrer ses larmes, son chagrin. Plus les secondes s’écoulaient et plus Calaïs restait stupéfaite et il paressait impossible pour elle de bouger… Pourtant elle aurait voulu le prendre dans ses bras, le consoler, le rassurer, lui dire qu’elle serait toujours là pour lui et qu’il deviendra et qu’il était déjà un homme bien!
Ensuite la voix de Naël raisonna, c’était une voix glaciale, tellement froide qu’un frisson parcoura l’échine douloureuse de la demoiselle. Chacun des mots employés par le préfet fut amplifiés dans l’esprit de Calaïs. Chacun d’entre eux fut comme un poignard qu’on lui enfonçait en plein cœur sans aucune retenue, ni aucune pitié. Leurs regards se croisèrent un instant… Un instant qui lui parut une éternité et dans lequel elle ne pu rien lire. Un regard froid et perçant comme jamais elle n’avait vu auparavant. Il semblait être un autre, il n’était pas son Naël, ce n’était pas possible.
Une douleur fulgurante s’empara d’elle et la française sentit ses jambes l’abandonnées, elle se laissa tomber sur ses genoux. Il la frôla en passant a ses cotés et a se moment elle lui attrapa la main. Mais il se dégagea facilement et partit en direction du château, sans se retourner…
Calaïs ne pu retenir très longtemps ses larmes et se laissa donc aller au milieu du grand parc de Poudlard. L’immensité du parc qui l’entourait faisait écho a sa solitude et a ses gémissements.
Une heure passa pendant laquelle la française noya ses yeux dans un flot continu de larmes salées, elle resta transie par cette révélation et ses forces semblaient l’avoir abandonnées. Pourtant elle réussi a se lever et a marcher jusqu’au château. Ses yeux rougies l’a brûlés énormément et tout semblait confus dans son esprit. Elle ne ressentait plus que du vide au fond d’elle, il venait de lui ôter une partie d’elle même…
Enfin, péniblement la préfete réussi a rejoindre sa salle commune qui était bondée d’élèves réjouis et souriant. Ce bonheur la dégoûtait; Comment pouvaient-ils rire alors qu’il venait de partir?
Une amie de Calaïs vint lui dire des banalités, c’était l’amie qui lui avait rendue le service il y avait quelques heures a peine.


Calaïs -- Je m’excuse, je vais me coucher, encore merci pour le service --

Elle avait dit cela sans aucuns tons, sans aucunes intonations, presque froidement. Aussi elle monta directement dans les dortoirs encore vides. La française vit glisser ses vêtements au sol et se coucha dans son lit froid. Les larmes revinrent ainsi que de nombreux frissons et la nuit se déroula ainsi. Demain elle irait soigné le mal par le mal, se faire mal pour oublier, un point c’est tout. Néanmoins le doute régnait toujours dans le cœur de la petite pouffy….



Rien ne sera plus jamais beau.
Les gens qui vivent autour de moi savent bien à quel point je t'aime ,
Ils ne voient pas bouger mes lèvres mais ils savent qu'elles parlent de toi.
Les gens qui vivent autour de moi ne me demandent plus a quoi je pense ,
Ils savent que je vis un monde de glace,
Ils savent que leur sourire ne réchauffe que son porteur
Ils savent que jamais plus tu ne me tendras la main ,
Ils voudraient bien que je t'oublie ,
Que je les aime autant que tu me fais la gueule




[THE END]
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